Votre Terrasse Surélevée : Le Guide Complet pour Éviter les Pièges (et les Dépenses Inutiles)
Transformez votre extérieur avec une terrasse surélevée ! Découvrez des conseils pratiques et des idées inspirantes pour un aménagement moderne.

Construire une terrasse surélevée, c'est bien plus qu'un simple projet d'aménagement. C'est un moyen de redéfinir votre espace de vie extérieur, de créer un coin de paradis où se détendre et profiter de la nature. En m'inspirant des conseils d'experts, j'ai découvert que chaque détail compte, du choix des matériaux à la sécurité de la construction.
Construire des structures en bois, c’est une passion qui s’apprend sur le terrain, au fil des chantiers. Et franchement, de tous les projets, la terrasse surélevée reste l’un des plus impressionnants. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas juste un sol qu’on pose, c’est une véritable pièce en plus, un espace de vie suspendu entre votre maison et le jardin. On ne bricole pas une terrasse surélevée, on la bâtit. C’est un vrai travail de charpente.
Contenu de la page
Une terrasse est dite « surélevée » dès qu’elle se trouve à plus de 60 cm du sol. Et cette hauteur, ça change tout. Elle amène son lot de contraintes techniques, de sécurité et, bien sûr, de réglementation. Beaucoup de tutos en ligne survolent ces aspects, vous faisant croire que c’est un jeu d’enfant. Attention ! Une erreur sur les fondations ou la structure peut avoir des conséquences sérieuses.
Mon but ici, c’est de vous donner une méthode de travail honnête et sûre, celle qu’on applique chez les pros. On va parler technique, budget, normes et des fameux pièges à éviter.

1. La Préparation : L’Étape Qui Sauve du Désastre
Un projet bien préparé est un projet à moitié réussi. Pour une terrasse surélevée, cette phase est absolument non négociable. On ne commence jamais à creuser sur un coup de tête. Chaque décision prise maintenant aura un impact direct sur la solidité et la durée de vie de votre installation.
La Paperasse : PLU et Permis de Construire
Avant même de sortir un crayon, votre premier réflexe : direction la mairie pour consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Ce document est la bible de la construction dans votre commune. Il peut vous imposer des matériaux, des couleurs ou des distances par rapport aux voisins.
Ensuite, les autorisations. C’est assez simple :
- Déclaration Préalable de Travaux : Obligatoire pour une terrasse créant une emprise au sol entre 5 m² et 20 m². Et oui, une terrasse sur pilotis crée bien de l’emprise au sol.
- Permis de Construire : Indispensable au-delà de 20 m² d’emprise au sol. Autant dire que pour une terrasse confortable, vous y aurez droit quasi systématiquement.
Petit conseil d’ami : Ne jouez pas avec les règles. Construire sans autorisation peut vous coûter une amende salée et une obligation de tout démolir. J’ai vu des gens devoir tout raser… une perte de temps et d’argent colossale. Prenez rendez-vous au service urbanisme, ils sont là pour ça. Un petit croquis avec les dimensions, et la discussion sera beaucoup plus simple.

L’Étude du Sol : L’Assurance Vie de votre Terrasse
On n’y pense pas assez, mais le sol est la fondation de votre fondation. Pour une terrasse surélevée, surtout sur un terrain en pente ou un peu argileux, une étude de sol (de type G1) est une vraie sécurité. Elle vous dira la nature de votre sol et surtout la profondeur « hors-gel » à respecter. Comptez quelques centaines d’euros, mais c’est bien moins cher qu’une terrasse qui s’affaisse.
La profondeur hors-gel, c’est la profondeur à laquelle le sol ne gèle jamais. En France, ça varie de 50 cm sur la côte d’Azur à plus d’un mètre en montagne. Si vos fondations en béton ne sont pas assez profondes, le cycle gel/dégel va littéralement soulever vos poteaux, tordant toute la structure. C’est garanti.
Le Calepinage : Le Plan Secret des Pros
Le calepinage, c’est simplement le plan de pose détaillé de votre structure. C’est l’étape qui vous force à réfléchir à tout AVANT de couper la première planche. Il permet de calculer les matériaux au plus juste (fini le gaspillage !), d’optimiser l’emplacement des poteaux et de s’assurer que les jonctions de lames tombent pile au milieu d’une lambourde. Un papier millimétré et un crayon suffisent pour commencer.

2. Le Budget et la Structure : Le Squelette et son Coût
C’est la partie invisible qui fait tout tenir. C’est là que la qualité de la mise en œuvre prend tout son sens. Avant de creuser, parlons chiffres et sections de bois, car c’est souvent là que le bât blesse.
Combien ça Coûte, une Terrasse Surélevée ?
C’est LA grande question ! Le budget dépend énormément des matériaux choisis. Voici quelques ordres de grandeur, juste pour les matériaux :
- Pin traité autoclave : L’option la plus économique. Comptez entre 50€ et 80€ par m² (structure + platelage).
- Bois exotique (type Cumaru) : On monte en gamme. Prévoyez plutôt entre 120€ et 180€ par m².
- Bois composite de bonne qualité : Similaire au bois exotique, environ 110€ à 170€ par m².
Et si je fais appel à un pro ? Pour la main-d’œuvre, un artisan vous facturera généralement entre 150€ et 300€ du m², en plus du coût des matériaux. Oui, c’est un investissement, mais c’est le prix de la tranquillité et de la garantie décennale.

Quelles Sections de Bois Choisir ? (L’Exemple Concret)
Un débutant est souvent perdu ici. « Je prends quoi comme poutres ? » C’est normal. Les sections dépendent de la portée (distance entre les appuis).
Prenons un exemple : une terrasse de 20 m² (5m de long x 4m de large).
- Poteaux : Des poteaux de section 90×90 mm sont un grand classique et suffisent pour une hauteur modérée. Si votre terrasse est très haute (plus de 2m), passez sur du 150×150 mm pour plus de rigidité.
- Solives (les grosses poutres porteuses) : Si vous avez une portée de 3m entre vos poteaux (ou entre le mur et les poteaux), il vous faudra des solives d’une section d’au moins 75×220 mm. Ne lésinez JAMAIS sur la hauteur des solives, c’est elle qui empêche la terrasse de rebondir comme un trampoline.
- Lambourdes (posées sur les solives) : Une section de 60×80 mm est courante.

Les Fondations : On Coule du Béton !
Pour une structure qui va durer des décennies, oubliez les plots en PVC posés sur la terre. Il faut de vraies fondations en béton armé.
- Creusez des trous de 40×40 cm jusqu’à la profondeur hors-gel.
- Placez un petit ferraillage carré dans chaque trou.
- Coulez un béton dosé à 350 kg/m³. Assurez-vous que le dessus des plots soit parfaitement de niveau (un niveau laser est votre meilleur ami ici).
Ensuite… soyez patient. Laissez sécher le béton au moins 3 semaines avant de monter quoi que ce soit dessus. C’est non négociable.
La Structure Porteuse : Les Règles d’Or
- Les Poteaux : Utilisez du bois de classe 4 (traité pour le contact avec l’humidité). Surtout, ne scellez JAMAIS le bois directement dans le béton. Utilisez des pieds de poteau en acier galvanisé. Ils surélèvent le bois et le gardent au sec.
- La Muralière : C’est la poutre fixée au mur de la maison. Sa fixation est critique (tirefonds, scellement chimique…). Pensez à laisser un espace de ventilation de 1-2 cm entre le mur et la poutre avec des cales pour éviter que l’eau ne stagne.
- Entraxes : C’est la distance de centre à centre. Pour les solives, visez 50 à 60 cm. Pour les lambourdes, 40 à 50 cm. Si c’est plus espacé, votre terrasse sera désagréablement souple.
Astuce de pro : Entre les solives et les lambourdes, placez des cales bitumineuses (ça coûte quelques euros). Elles protègent le bois de l’humidité stagnante, absorbent les vibrations et prolongent la vie de votre structure.

3. Le Platellage et les Finitions : La Partie Visible de l’Iceberg
C’est maintenant qu’on habille le squelette. Le choix des lames et la qualité de la pose feront toute la différence pour l’esthétique et le confort.
Le Choix des Lames : Tableau Comparatif
Pour y voir plus clair, voici un petit résumé :
Type de Lame | Prix Indicatif (m²) | Entretien | Durée de vie | Le mot du pro |
---|---|---|---|---|
Résineux (Pin, Douglas) | 20€ – 40€ | Annuel (saturateur) | 10-15 ans | Le meilleur rapport qualité/prix. Parfait pour les budgets maîtrisés. |
Bois Exotique (Ipé, Cumaru) | 80€ – 130€ | Optionnel (grisaille naturellement) | + de 25 ans | Très dense, très stable. Un investissement sur le long terme. Pré-perçage obligatoire ! |
Bois Composite | 70€ – 120€ | Nettoyage simple | 20-25 ans | Entretien quasi nul. Attention, privilégiez les lames pleines de marques reconnues, les bas de gamme chauffent et se déforment au soleil. |
La Pose des Lames : La Précision avant Tout
- La Visserie : C’est un point critique. Utilisez exclusivement des vis en inox A2. Si vous êtes à moins de 20 km de la mer, passez à l’inox A4 (qualité marine) pour éviter la rouille.
- Le Jeu de Dilatation : Le bois bouge. Il faut laisser un espace de 4 à 7 mm entre chaque lame. Utilisez des cales pour un espacement parfait. Sans ça, votre terrasse va gondoler à la première pluie.
J’ai un souvenir marquant d’un client qui voulait un espacement de 2 mm pour un effet « parquet ». Je l’avais prévenu. Au premier automne, il m’a rappelé, paniqué : sa terrasse s’était soulevée de 5 cm. On a dû tout démonter. Moralité : on ne lutte pas contre la nature du bois.

Le Garde-Corps : La Sécurité N’est Pas une Option
Ici, on ne rigole plus. La norme est très claire : toute terrasse avec une hauteur de chute de plus de 1 mètre doit avoir un garde-corps d’au moins 1 mètre de haut. Il doit être solidement ancré dans la structure (boulonné aux solives), pas juste vissé dans les lames. L’espacement entre les barreaux verticaux ne doit pas dépasser 11 cm pour qu’un enfant ne puisse pas passer la tête.
4. L’Outillage et l’Entretien sur le Long Terme
Une terrasse bien construite est un plaisir durable, mais elle demande un minimum d’attention et un bon équipement de départ.
La Boîte à Outils Indispensable
- Scie à onglet radiale : Pour des coupes nettes et précises sur les lames et la structure. Indispensable.
- Visseuse à choc : Pour visser des centaines de vis sans fatiguer (ni vous, ni la machine).
- Niveau laser : Pour mettre les plots en béton et la structure de niveau parfaitement. Un gain de temps incroyable.
- Grande règle de maçon et niveau à bulle : Les basiques, mais toujours fiables.

Liste de Courses pour notre Terrasse de 20 m² (Exemple)
- Béton : environ 15 sacs de mélange prêt à l’emploi.
- Poteaux (90×90) : 6 poteaux de 3m.
- Solives (75×220) : 9 solives de 4m.
- Lambourdes (60×80) : 13 lambourdes de 4m.
- Lames de terrasse : 22 m² (prévoyez toujours 10% de plus pour les coupes).
- Visserie : Environ 1000 vis inox A2 de 5x60mm pour le platelage.
- Pieds de poteau galvanisés : 6 unités + goujons d’ancrage.
L’Entretien Annuel
- Nettoyage : Une ou deux fois par an, un coup de balai-brosse avec de l’eau et du savon noir. Surtout, JAMAIS de nettoyeur haute pression qui abîme les fibres du bois.
- Protection : Pour garder la couleur d’origine, appliquez un saturateur (ex: V33, Syntilor) au printemps sur un bois propre et sec.
- Inspection : Une fois par an, passez dessous avec une lampe torche et vérifiez que tout est en ordre.

5. Quand Faut-il Faire Appel à un Professionnel ?
Faire soi-même est gratifiant, mais il faut être lucide. Une terrasse surélevée est un projet complexe.
Je vous recommande VRAIMENT de faire appel à un artisan si :
- Votre terrasse fait plus de 2,5 mètres de haut.
- Le terrain est très en pente ou instable.
- Le projet a des formes complexes (arrondis, plusieurs niveaux).
- Vous n’avez ni le temps, ni les outils, ni la confiance.
Si vous engagez un pro, exigez deux choses : son assurance décennale et un devis ultra-détaillé qui liste la section de chaque bois et le type de visserie. Un bon professionnel n’aura aucun mal à être transparent.
Voilà, vous avez les cartes en main. Une terrasse surélevée est une aventure exigeante mais qui transforme une maison. En étant rigoureux et en respectant ces règles, vous créerez un espace non seulement magnifique, mais surtout solide et sûr pour des années de bons moments.

Galerie d’inspiration


Un détail qui change tout pour la longévité de la structure : la bande d’étanchéité. Appliquée sur le dessus des solives avant de visser les lames, cette bande bitumineuse autocollante (comme la G-Tape ou la Spax Tape) empêche l’eau de stagner dans les trous de vis et de faire pourrir le bois de l’intérieur. Un investissement minime pour des décennies de tranquillité.

- Vérifiez le serrage des fixations et tirefonds.
- Inspectez la présence de champignons ou de pourriture, surtout aux points de contact avec le sol.
- Nettoyez les espaces entre les lames pour assurer le drainage.
- Assurez-vous de la stabilité et du bon état du garde-corps.


Visserie Inox A2 ou A4 : C’est non négociable. Pour une structure extérieure, toute la visserie (vis de fondation, vis de structure, vis de platelage) doit être en acier inoxydable. L’inox A2 convient à la plupart des régions, mais si vous êtes en bord de mer (embruns salins) ou près d’une piscine (chlore), passez impérativement à l’inox A4 (qualité marine) pour éviter la corrosion.

Selon une étude de la National Association of Realtors américaine, une terrasse en bois bien conçue peut permettre de récupérer plus de 80% de son coût lors de la revente de la maison.


Le choix de l’essence de bois pour les lames conditionne l’esthétique, l’entretien et le budget. Voici les trois grandes familles :
- Les résineux traités : Pin ou Douglas, traités autoclave classe 4. L’option la plus économique, qui demandera un entretien régulier.
- Les bois exotiques : Ipé, Cumaru, Padouk. Naturellement durables (classe 4 ou 5), très denses et stables, mais aussi plus chers et plus difficiles à travailler.
- Les bois composites : Un mélange de fibres de bois et de résine (comme chez Trex ou Fiberon). Aucun traitement nécessaire, mais une esthétique moins naturelle et une sensibilité à la dilatation.

Faut-il vraiment prévoir une pente pour l’évacuation de l’eau ?
Oui, absolument. Même si les espaces entre les lames permettent à l’eau de s’écouler, une légère pente de 1% à 1,5% (soit 1 à 1,5 cm par mètre) dans le sens des lames est indispensable. Elle empêche l’eau de stagner sur les planches, limitant ainsi le développement de mousses, le grisaillement prématuré et le risque de déformation.


Fondations sur plots béton : La méthode traditionnelle. Ils sont solides et éprouvés, mais demandent du terrassement, du béton à couler et un temps de séchage.
Fondations sur vis de fondation : Plus modernes (comme celles de Weasyfix ou Krinner). Elles se vissent dans le sol, sont ajustables en hauteur et utilisables immédiatement. Idéales pour les terrains difficiles d’accès ou en pente.

Le bois est un matériau vivant qui peut se dilater ou se rétracter de plusieurs millimètres en fonction de l’humidité.
C’est pourquoi il est crucial de laisser un espace de dilatation régulier entre chaque lame (généralement entre 4 et 7 mm). Utilisez des cales spécifiques lors de la pose pour garantir un espacement uniforme. Un oubli peut provoquer le soulèvement ou la déformation des lames après les premières pluies.


- Aucune vis apparente pour une finition impeccable.
- Moins de points d’entrée pour l’eau sur la surface des lames.
- Une sensation plus agréable sous les pieds nus.
Le secret ? Les systèmes de fixation invisible. Des clips spécifiques (comme ceux de la marque Hapax ou le gabarit Kreg Deck Jig) se fixent sur le côté ou le dessous des lames, les rendant totalement invisibles depuis le dessus.

Le garde-corps n’est pas qu’un élément de sécurité, c’est la signature esthétique de votre terrasse. Pour une vue dégagée, optez pour des panneaux en verre sécurit ou un remplissage avec des câbles en inox tendus. Pour un style plus chaleureux et traditionnel, un barreaudage en bois ou en fer forgé reste une valeur sûre. Pensez à l’harmonie avec le style de votre maison.


Trois idées pour illuminer votre terrasse surélevée :
- Spots LED encastrés : Directement dans les lames ou dans les contremarches des escaliers pour un balisage discret.
- Rubans LED : Dissimulés sous la main courante du garde-corps ou sous le
Sécurité : Si votre terrasse est à plus d’un mètre du sol, la loi impose un garde-corps d’une hauteur minimale de 1 mètre. Pour les parties basses (entre 50 cm et 1 m), une simple main courante peut suffire, mais un garde-corps complet est vivement recommandé pour la sécurité des enfants.
La ventilation sous la terrasse est l’un des points les plus négligés. Un espace confiné et humide sous le platelage est la cause numéro un du pourrissement prématuré.
- Assurez une lame d’air d’au moins 15 cm entre le sol et le dessous des solives.
- Laissez les côtés de la terrasse ouverts ou utilisez des claustras ajourés plutôt qu’un habillage plein.
- Désherbez et maintenez propre l’espace sous la terrasse.
Comment fixer solidement la terrasse au mur de la maison ?
La pièce maîtresse est la
Ipé : Le roi des bois exotiques. Extrêmement dense, stable, d’une belle couleur brun-rouge. Il est réputé pour sa durabilité (+25 ans) mais son prix est élevé.
Cumaru : L’alternative maligne à l’Ipé. Un peu moins cher, il offre une densité et une durabilité très similaires. Sa couleur est plus variable, allant du jaune-brun au brun-rougeâtre.
Le Cumaru peut être un excellent compromis pour un rendu haut de gamme maîtrisé.
La norme française (NF P06-001) impose qu’un plancher de terrasse puisse supporter une charge d’exploitation d’au moins 250 kg/m².
Cela signifie que votre structure (poteaux, poutres, solives) doit être dimensionnée en conséquence. Ne sous-estimez jamais la section des bois ou l’espacement entre les solives. L’ajout d’un spa ou d’une grande tablée impose un calcul de charge spécifique par un bureau d’études.
- Un rendu visuel plus harmonieux et professionnel.
- Moins de chutes de bois, donc des économies.
- Une structure globale plus rigide.
L’astuce ? Le
Le sens de pose des lames a un impact visuel fort. Posées perpendiculairement à la maison, elles agrandissent l’espace et guident le regard vers le jardin. Posées parallèlement, elles donnent une sensation de largeur à la terrasse et peuvent créer une continuité avec un parquet intérieur. Il n’y a pas de règle, c’est une question de préférence esthétique.
L’astuce pro : Pour une finition parfaite, chanfreinez légèrement les extrémités des lames coupées avec une ponceuse ou du papier de verre. Cela évite la formation d’échardes et donne un aspect plus net, similaire aux bords
Selon des analyses de cycle de vie, une terrasse en bois local (comme le Douglas ou le Mélèze) stocke du carbone et a une empreinte écologique bien plus faible qu’une terrasse en bois composite, dont la production est énergivore.
Saturateur : Non filmogène, il pénètre le bois pour le nourrir en profondeur et le protéger des UV et de l’eau. Il ne s’écaille pas et demande une nouvelle couche tous les 1 à 2 ans. Parfait pour un aspect mat et naturel (ex: Textrol de Owatrol).
Lasure : Filmogène, elle forme une pellicule protectrice en surface. Elle offre une protection plus longue (3 à 5 ans) mais peut s’écailler, nécessitant un ponçage complet avant rénovation.
Comment préserver son intimité sur une terrasse surélevée ?
Le vis-à-vis est souvent plus marqué en hauteur. Pensez à intégrer des solutions dès la conception. Des panneaux brise-vue (claustras) en bois ajouré ou en composite peuvent être fixés sur les côtés. L’installation de grandes jardinières avec des plantes hautes (bambous Fargesia, graminées) ou d’une pergola avec des plantes grimpantes crée un écran végétal élégant et efficace.
Installer un jacuzzi sur une terrasse surélevée ne s’improvise pas. Un spa rempli d’eau avec ses occupants peut peser plus de deux tonnes ! Il est impératif de prévoir une zone de structure spécifiquement renforcée, avec des poteaux plus rapprochés, des poutres et des solives de section supérieure, et des fondations adaptées. Une étude de charge par un ingénieur structure est indispensable.
Pensez au budget au-delà de la construction. Une terrasse en bois exotique demandera peu d’entretien, tandis qu’une terrasse en pin traité nécessitera l’achat régulier de produits de traitement (saturateur, dégriseur) pour conserver son aspect et sa durabilité. Un coût à intégrer dans le calcul initial.