Votre Terrarium Suspendu Fait Maison : Le Guide pour (Enfin) Réussir
Transformez votre intérieur en un jardin suspendu ! Découvrez comment créer un terrarium qui apportera une touche de verdure à votre décor.

Rien de tel que d'apporter un peu de nature chez soi. Je me souviens de la première fois où j'ai créé un terrarium suspendu, c'était comme capturer un morceau de forêt dans un bocal. C'est un projet accessible qui ne nécessite que quelques matériaux, et le résultat est tout simplement magique. Que vous choisissiez des plantes aériennes ou des succulentes, chaque terrarium devient une œuvre d'art personnalisée.
Plus qu’une déco, un petit monde à vous
On me pose souvent la question : « Comment on se lance avec les plantes quand on n’a pas la main verte ? » Franchement, je comprends cette peur. On achète une belle plante, on y croit, et paf, elle meurt. C’est décourageant. J’ai connu ça aussi à mes débuts ! Mon premier atelier était un cimetière de tentatives ratées, mais chaque échec m’a appris quelque chose d’essentiel.
Contenu de la page
- Plus qu’une déco, un petit monde à vous
- La première chose à savoir : Ouvert ou Fermé ?
- La liste de courses : tout ce qu’il vous faut (et combien ça coûte)
- Quelles plantes mettre dedans ? Le casting idéal
- Allez, on se lance ! Le montage pas à pas (en moins d’une heure)
- SOS Terrarium : L’entretien et la résolution des problèmes
- Le point sécurité (à ne PAS zapper !)
- Le mot de la fin : l’art de la patience
- Galerie d’inspiration
Le terrarium suspendu, c’est une porte d’entrée géniale dans ce monde. Mais attention, ce n’est pas juste une plante dans un bocal. C’est bien plus que ça. C’est la création d’un mini-écosystème qui respire, vit et évolue sous vos yeux. Pour y arriver, il suffit de comprendre quelques règles de base. Pas de panique, rien de sorcier, juste un peu d’attention.
Dans ce guide, pas de blabla compliqué. Je vais vous partager mon expérience de terrain, mes techniques de tous les jours, pour que vous puissiez créer un terrarium qui soit non seulement magnifique, mais surtout, qui dure dans le temps.

La première chose à savoir : Ouvert ou Fermé ?
Avant même de penser à la terre, il faut faire un choix crucial. Ignorer cette différence, c’est l’erreur numéro un du débutant, celle qui mène droit à la catastrophe (pourriture, moisissures, plantes grillées…).
Pour faire simple, voici un petit face-à-face :
Caractéristique | Terrarium Ouvert (Facile) | Terrarium Fermé (Intermédiaire) |
---|---|---|
Ambiance | Désert / Milieu sec | Forêt tropicale / Mini-jungle humide |
Plantes idéales | Succulentes, cactus, Tillandsias | Fougères, mousses, Fittonia |
Arrosage | Régulier (toutes les 1-3 semaines) | Très rare (parfois jamais !) |
Entretien | Très faible, pardonne les erreurs | Demande de l’observation pour l’équilibre |
Petit conseil pour débuter : Si c’est votre premier essai, commencez par un terrarium ouvert. C’est beaucoup plus simple à équilibrer et ça pardonne bien plus facilement les petits oublis ou excès d’arrosage.
Le terrarium ouvert : l’ambiance désertique
Avec sa large ouverture, l’air circule librement et l’humidité ne stagne pas. C’est parfait pour les plantes qui détestent avoir les pieds dans l’eau, comme les succulentes, les cactus et les incroyables « filles de l’air » (Tillandsias). Dans un bocal fermé, ces plantes pourriraient en un temps record. Ici, le substrat sèche entre deux arrosages, et c’est exactement ce qu’elles aiment.

Le terrarium fermé : la mini-jungle autonome
C’est un spectacle fascinant. Une fois fermé, le terrarium crée son propre cycle de l’eau. Les plantes transpirent, la vapeur se condense sur le verre, puis retombe en fines gouttelettes pour arroser la terre. Une pluie miniature, en somme ! C’est l’idéal pour les plantes de sous-bois comme les fougères, les mousses ou les Fittonias. Le grand danger ? Trop d’eau au départ. Un terrarium bien équilibré, lui, peut vivre des mois, voire des années, sans intervention.
Attention ! Jamais de soleil direct sur un terrarium fermé. Le verre fait loupe et peut littéralement cuire vos plantes en quelques heures. Une lumière vive mais indirecte est la clé.
La liste de courses : tout ce qu’il vous faut (et combien ça coûte)
La qualité des matériaux, c’est ce qui fait la différence entre un projet qui dure et un bricolage éphémère. Voici ce qu’il faut prévoir, avec une idée des budgets.

Budget total à prévoir : Pour un premier projet sympa, comptez entre 50€ et 100€. Vous pouvez bien sûr trouver moins cher en recyclant un bocal ou en profitant de promos.
LA LISTE DE COURSES :
- Le Contenant : Un bocal ou une suspension en verre transparent. (15€ – 40€)
- Le Drainage : Billes d’argile ou pouzzolane. (environ 5€ le petit sac)
- Le Charbon Actif : Indispensable pour éviter les odeurs. (environ 6€ le pot)
- Le Terreau : Spécifique pour cactus (ouvert) ou plantes d’intérieur (fermé). (5€ – 8€ le sac)
- Les Plantes : 2 ou 3 petites plantes adaptées. (environ 5€ – 8€ par plante)
- Les Outils (optionnel mais recommandé) : Un kit pour terrarium avec pince longue. (15€ – 25€)
- Déco (optionnel) : Mousse, petits cailloux, sable… (5€ – 10€)
1. Le Contenant en verre
Choisissez un verre bien transparent, sans couleur ni motifs qui pourraient gêner la lumière. Les formes en goutte d’eau sont pratiques car leur ouverture est large. Les sphères sont jolies mais plus difficiles d’accès pour travailler dedans.

Bon à savoir : Avant d’acheter, tirez GENTIMENT sur la boucle de suspension. Sur les modèles bas de gamme, elle est parfois mal fixée et c’est la casse assurée. Un verre un peu épais est aussi un gage de sécurité.
2. Le Substrat : les fondations de votre mini-monde
Le substrat, c’est bien plus que de la terre. C’est une superposition de couches, chacune ayant un rôle vital. Voici la recette dans l’ordre, du fond vers la surface. En règle générale, l’ensemble du substrat (drainage + terre) doit occuper environ un quart à un tiers de la hauteur de votre contenant.
- Couche 1 : Le Drainage (2-3 cm). Des billes d’argile ou de la pouzzolane (ma préférée) au fond. Ça crée une réserve où l’excès d’eau peut s’écouler sans noyer les racines.
- Couche 2 : Le Séparateur (l’astuce de pro). Un morceau de moustiquaire en nylon ou de feutre géotextile posé sur le drainage. Ça empêche la terre de tout colmater. Un petit détail qui change tout sur le long terme !
- Couche 3 : Le Charbon Actif (0,5 cm). Une fine couche de charbon horticole. C’est le purificateur de votre terrarium : il filtre l’eau, absorbe les impuretés et prévient les moisissures et les mauvaises odeurs. Ne sautez pas cette étape !
- Couche 4 : Le Terreau. Le choix dépend de votre projet. Pour un terrarium sec (ouvert), un terreau pour cactus et succulentes est parfait. Pour un terrarium humide (fermé), un bon terreau pour plantes vertes mélangé à un peu de perlite pour l’aération fera l’affaire.
Vous trouverez tout ça facilement en jardinerie (type Truffaut, Jardiland) ou sur des sites spécialisés en ligne.

3. Les Outils de précision
Franchement, essayer de planter avec les doigts dans un bocal, c’est galère. Un petit kit d’aquascaping ou de terrarium (autour de 20€) vous changera la vie. Il contient généralement une pince longue, une mini-pelle et un pinceau, parfaits pour travailler proprement et sans s’énerver.
Quelles plantes mettre dedans ? Le casting idéal
La règle d’or est simple comme bonjour : on associe des plantes qui ont les mêmes besoins. Ne mettez JAMAIS un cactus (qui aime le sec) avec une fougère (qui aime l’humide). C’est la mort assurée pour l’un des deux.
Pour un Terrarium Fermé (ambiance jungle humide)
- Fittonia : Superbe avec ses feuilles nervurées de rose ou de blanc. Il s’affaisse quand il a soif, un vrai indicateur !
- Petites Fougères : Elles apportent ce côté luxuriant et adorent l’humidité.
- Mousse boule : Parfaite pour tapisser le sol et donner un aspect naturel.
- Figuier rampant (Ficus pumila) : Une petite grimpante qui peut habiller une branche.

Pour un Terrarium Ouvert (ambiance désert chic)
- Tillandsias (Filles de l’air) : Le choix le plus facile ! Pas besoin de terre, on les pose juste sur du sable ou un bout de bois.
- Haworthias : Ressemblent à des mini-aloès et tolèrent une lumière un peu moins vive.
- Echeverias : Magnifiques rosettes colorées, mais elles ont besoin de beaucoup de lumière.
- Sedum ‘Burrito’ : Avec ses feuilles en cascade, il est parfait pour retomber joliment du contenant.
Astuce d’achat : Renseignez-vous sur la taille adulte des plantes. Un joli petit cactus peut devenir un monstre qui envahit tout l’espace en moins d’un an. Privilégiez les variétés à croissance lente.
Allez, on se lance ! Le montage pas à pas (en moins d’une heure)
Ok, on a tout ce qu’il faut. Prévoyez une petite heure devant vous, mettez un peu de musique, et c’est parti. C’est un moment de détente, pas une course.

- Préparation : Lavez et séchez parfaitement votre bocal. Zéro trace, zéro bactérie.
- Le Drainage & Co : Versez doucement les billes d’argile (2-3 cm), puis posez votre disque de moustiquaire, et enfin une fine couche de charbon actif.
- Le Terreau : Humidifiez-le un peu avant (il doit être comme une éponge bien essorée). Ajoutez-le par-dessus le charbon pour avoir une couche de 5 à 8 cm. N’hésitez pas à créer un peu de relief, c’est plus joli qu’une surface toute plate.
- La Plantation : Le moment délicat ! Sortez les plantes de leur pot, grattez doucement l’ancienne terre. Avec votre longue pince, faites un trou et placez la plante. Tassez légèrement autour. Commencez par la plus grosse et ne les collez pas trop les unes aux autres.
- La Déco : Ajoutez vos cailloux, votre sable ou vos morceaux de mousse pour habiller le tout. Le but est de sublimer les plantes, pas de les cacher.
- Le Premier Arrosage : C’est l’étape critique ! Pour un terrarium fermé, soyez hyper prudent : l’équivalent d’une cuillère à café d’eau par plante, versée à la base avec une pipette, suffit amplement. Pour un terrarium ouvert, vous pouvez être un peu plus généreux.
- Nettoyage Final : Un coup de pinceau sur les feuilles et les parois pour enlever les résidus de terre. Pour un terrarium fermé, posez le couvercle. Et voilà !

SOS Terrarium : L’entretien et la résolution des problèmes
Votre terrarium va vous parler. Il faut juste apprendre à l’observer. Voici les pépins les plus courants et comment réagir.
La boîte à outils « SOS Terrarium »
- Problème : Moisissure blanche.
Cause : Trop d’humidité, pas assez d’air.
Solution : Retirez-la avec une pince. Si le terrarium est fermé, laissez-le ouvert pendant un jour ou deux pour aérer. - Problème : Feuilles qui jaunissent à la base.
Cause : Excès d’eau, les racines pourrissent.
Solution : Stoppez l’arrosage immédiatement ! Laissez bien sécher. - Problème : Des petits moucherons volent partout.
Cause : Terreau trop humide en permanence.
Solution : Laissez bien sécher la surface de la terre entre deux arrosages. Ils détestent ça. - Problème : Les plantes s’allongent et deviennent pâles.
Cause : Manque de lumière.
Solution : Rapprochez le terrarium d’une fenêtre plus lumineuse (mais toujours sans soleil direct).

Le point sécurité (à ne PAS zapper !)
Un terrarium suspendu, c’est lourd. Vraiment. Un modèle de 25 cm de diamètre peut facilement atteindre 3 à 5 kilos une fois rempli. Ne prenez pas sa fixation à la légère.
Le conseil qui sauve : Pour un plafond en placo, utilisez impérativement une cheville à bascule (type Molly). Pour du béton ou du bois, une cheville et un crochet solides, prévus pour supporter au moins 10 kg. Croyez-moi, l’histoire du terrarium qui s’écrase sur la table basse en verre, ça arrive, et on veut l’éviter !
Pensez aussi à la toxicité des plantes si vous avez des enfants ou des animaux curieux. Une petite recherche rapide sur le nom de chaque plante vous rassurera.
Le mot de la fin : l’art de la patience
Vous avez la technique. Mais le plus important n’est pas dans ce guide : il est dans vos mains et votre regard. Créer un terrarium, c’est une invitation à ralentir, à observer la vie qui s’installe.

Votre premier essai ne sera peut-être pas parfait. Et alors ? C’est le vôtre. Il va évoluer. Vous apprendrez, vous ajusterez. C’est un dialogue silencieux entre vous et votre petit coin de nature.
Alors lancez-vous. La fierté que vous ressentirez en regardant votre petite jungle respirer, suspendue dans votre salon, vaut tous les efforts du monde.
Galerie d’inspiration




Ne zappez pas le charbon actif ! Cette fine couche noire, placée juste au-dessus des graviers de drainage, n’est pas qu’esthétique. Elle agit comme un filtre naturel, purifiant l’eau et prévenant le développement des bactéries et des odeurs de moisi, surtout dans un environnement semi-fermé.



- Une pince longue (type pince de cuisine ou aquariophilie) pour placer les éléments avec précision.
- Un petit entonnoir en papier pour verser sable et terre sans salir les parois.
- Un pinceau doux pour nettoyer les feuilles et les parois vitrées après la plantation.



L’erreur fatale : Placer votre terrarium suspendu en plein soleil. Le verre crée un effet de loupe qui peut littéralement cuire les plantes en quelques heures, même les succulentes les plus robustes. Préférez une lumière vive mais indirecte, près d’une fenêtre orientée nord ou est.



Les plantes qui poussent dans des récipients en verre clos nécessitent un soin minimal, voire aucun, pendant des années.
Cette observation, faite par le Dr. Nathaniel Bagshaw Ward en 1842, est à l’origine du terrarium moderne. Il avait découvert par hasard qu’une fougère pouvait prospérer dans un bocal scellé, créant ainsi le premier



L’arrosage est le geste le plus délicat. Comment savoir si votre plante a soif sans la noyer ? Observez ces signaux :
- Pour les succulentes : les feuilles du bas semblent se flétrir ou se rider légèrement.
- Pour les Fittonias : les feuilles s’affaissent de manière spectaculaire. Un peu d’eau et elles se redressent en une heure !
- La terre est sèche au toucher, même à 1 ou 2 cm de profondeur.



De la moisissure blanche apparaît sur la terre, que faire ?
Pas de panique, c’est souvent un signe d’excès d’humidité et de manque d’aération. Retirez délicatement la partie moisie avec une cuillère. Laissez ensuite votre terrarium ouvert (s’il a un couvercle) pendant un jour ou deux pour laisser l’excès d’eau s’évaporer. Espacez davantage les arrosages à l’avenir.



Drainage : Pouzzolane ou Billes d’argile ?
La Pouzzolane : Roche volcanique légère et poreuse, elle assure une excellente aération des racines et retient un peu d’humidité. Sa couleur sombre est très naturelle.
Les Billes d’argile : Très courantes, elles sont parfaites pour le drainage mais peuvent retenir trop d’eau au fond si l’arrosage est excessif.
Notre choix : la pouzzolane pour son équilibre et son esthétique sobre.



Selon une étude de l’Université de Melbourne, même un bref contact visuel avec un décor végétal peut améliorer la concentration de 40%.
Accrocher votre terrarium dans votre champ de vision au bureau n’est donc pas qu’un caprice esthétique. C’est un véritable outil de bien-être et de productivité, une micro-pause nature à portée de regard.



- Crée un intérêt visuel immédiat, même de loin.
- Donne une impression de profondeur à votre composition.
- Raconte une histoire géologique miniature.
Le secret ? L’art du



L’emplacement de votre suspension influence l’ambiance. Suspendu dans l’angle d’une pièce, il crée un point focal apaisant. En groupe au-dessus d’une table, il devient un lustre végétal spectaculaire. Près d’un fauteuil de lecture, il invite à la contemplation. Pensez au trajet de la lumière au fil de la journée pour un jeu d’ombres et de reflets enchanteur.



Comment créer un terrarium à petit prix ?
- Récupérez : un vieux bocal à conserve, une ampoule à filament vidée ou même un petit vase boule trouvé en brocante.
- Propagez : demandez des boutures de succulentes à vos amis. Elles s’enracinent très facilement.
- Nature : utilisez du sable fin de plage (bien rincé et séché) ou des petits cailloux ramassés lors d’une promenade.



La star des terrariums fermés : le Fittonia. Surnommé




Saviez-vous que certaines plantes de terrarium sont de véritables purificateurs d’air ? Le Lierre Anglais (Hedera helix), parfait pour les grandes suspensions, a été cité par la NASA pour sa capacité à filtrer le benzène et le formaldéhyde.



Pour une suspension bohème, le macramé est votre allié. Pas besoin d’être un expert, quelques nœuds de base suffisent pour créer un support élégant et sécurisé.
- Le nœud plat : la base de la plupart des créations, il crée des sections plates et solides.
- Le nœud torsadé (ou demi-nœud plat) : en répétant le même geste, il crée une spirale décorative.
- Le nœud de rassemblement : parfait pour démarrer et finir votre suspension en rassemblant tous les fils.



Comment nettoyer l’intérieur d’une sphère au goulot étroit ?
C’est un défi ! L’astuce consiste à enrouler un petit morceau de chiffon microfibre (légèrement humide) autour de l’extrémité d’une baguette chinoise. Fixez-le avec un élastique et utilisez cet outil maison pour atteindre et essuyer délicatement les parois.



Sphère classique : Intemporelle et douce, elle offre une vue à 360° et se fond dans tous les décors. Idéale pour les compositions épurées avec une seule plante star.
Forme géométrique : Tendance et graphique, souvent cerclée de métal (noir, laiton). Parfaite pour un style industriel. On trouve de beaux modèles chez La Redoute Intérieurs ou AM.PM.



Un terrarium n’est jamais totalement autonome.
Même un modèle



- Créer des dunes de sable miniatures.
- Dessiner des vagues ou des strates colorées.
- Intégrer des motifs fins et délicats.
Le secret ? Les techniques du



L’imperfection d’une bulle d’air dans le verre, l’asymétrie d’une branche de bois flotté… Votre terrarium peut devenir une expression du Wabi-sabi, l’esthétique japonaise qui célèbre la beauté des choses imparfaites et modestes. Nul besoin de viser la perfection symétrique.



- Utiliser de la terre de jardin : elle est trop compacte, contient des bactéries et des insectes indésirables. Optez toujours pour un terreau spécial cactées.
- Surcharger le contenant : les plantes ont besoin d’espace pour grandir et que l’air circule. Moins, c’est souvent mieux.
- Coller les plantes aux parois : les feuilles en contact direct avec le verre humide risquent de pourrir.



Point sécurité : Le choix de la corde n’est pas qu’une affaire de style ! Une sphère en verre remplie de terre et de cailloux pèse lourd. Assurez-vous d’utiliser une corde solide (jute, chanvre, coton tressé) et un crochet de plafond adapté à la nature de votre mur (placo, béton…).



Le premier terrarium est né en 1829 d’une curieuse observation : un botaniste anglais étudiait le cycle de vie d’un papillon dans un bocal et a remarqué qu’une petite fougère avait germé et prospérait dans le fond, sans aucun soin.



Puis-je utiliser la terre de mon jardin pour économiser ?
C’est une très mauvaise idée. La terre de jardin est lourde, non drainante et pleine de micro-organismes qui pourraient ruiner votre écosystème. Un terreau spécial



Tillandsia (Air Plant) : Ne nécessite pas de terreau. On la pose simplement sur du sable ou des cailloux. Arrosage par brumisation.
Succulente (type Echeveria) : A besoin d’un substrat drainant. Craint l’excès d’humidité. Arrosage direct de la terre, en évitant les feuilles.
Pour les débutants en terrarium ouvert, le Tillandsia est quasi-inratable.


Pour un impact visuel fort, ne vous limitez pas à une seule suspension. Créez une constellation de terrariums en jouant sur les hauteurs, les tailles et les formes de contenants. Un trio de sphères suspendues à différentes longueurs dans un coin du salon crée un point d’intérêt dynamique et vivant.