Fabriquer une Jardinière en Bois Qui Dure VRAIMENT (et ne vous ruinera pas)
Marre des jardinières qui pourrissent en deux saisons ?
On connaît tous l’histoire. On achète une jolie jardinière en bois en grande surface, souvent en pin tout fin assemblé avec des agrafes. Elle est belle le premier été, mais après un hiver dehors, c’est la catastrophe : le bois gondole, les angles se déboîtent, et tout finit par pourrir. Franchement, c’est du gaspillage.
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Et si on arrêtait ce cycle ? Construire sa propre jardinière, ce n’est pas seulement une question d’économie (même si, vous allez voir, c’est intéressant). C’est surtout la satisfaction de créer un objet solide, pensé pour votre espace et qui mettra vraiment en valeur vos plantes pendant des années.
Ici, pas de plan hyper complexe réservé aux pros. Je vais vous partager une méthode simple et efficace, testée et approuvée, pour construire un bac robuste. On va parler du choix du bois (l’étape la plus importante !), des bons gestes pour l’assemblage et des astuces qui font toute la différence pour la longévité. C’est un projet qui demande un peu de soin, mais qui est totalement accessible, même si vous n’êtes pas un expert du bricolage.

Partie 1 : La réflexion avant l’action (le secret d’un projet réussi)
L’erreur classique ? Se jeter sur sa scie sans avoir un plan clair en tête. Une bonne jardinière, ça se pense avant tout. Prenez cinq minutes pour réfléchir, ça vous évitera des heures de galère.
L’emplacement et la taille : plus importants qu’on ne le croit
La première question : où va-t-elle aller ? Sur une terrasse en béton, le poids est rarement un souci. Mais sur un balcon… c’est une autre affaire.
Soyons clairs. Une jardinière de 120 cm x 40 cm x 40 cm, une fois remplie de terreau humide, peut facilement atteindre 250, voire 300 kg. C’est énorme.
Attention, point sécurité ! Avant de vous lancer dans un projet de grande taille pour un balcon, jetez un œil au règlement de votre copropriété. Pour des structures vraiment massives, l’avis d’un professionnel du bâtiment peut être nécessaire. On ne plaisante pas avec ça.

Ensuite, pensez aux futures plantes. Des herbes aromatiques comme le thym ou le basilic se contentent de 20-25 cm de profondeur. Pour des tomates, des framboisiers ou des petits arbustes, visez plutôt 40 cm de profondeur minimum pour que les racines aient de la place. Une jardinière trop petite, c’est l’assurance de plantes qui s’épuisent vite.
Le choix du bois : le nerf de la guerre
C’est ici que se joue 80% de la durée de vie de votre projet. Le bois sera constamment exposé à l’humidité, il doit donc être naturellement résistant. Les professionnels parlent de « classes d’emploi ». Pour une jardinière, il faut un bois de classe 3 (qui résiste à l’humidité) et, dans l’idéal, de classe 4 (qui supporte le contact direct et permanent avec le sol humide).
Voici un petit comparatif pour vous aider à y voir plus clair :
Essence de bois | Prix indicatif (€/m²) | Durée de vie (estimée) | Facilité de travail |
---|---|---|---|
Pin traité autoclave | 15€ – 25€ | 10-15 ans | Facile |
Douglas | 30€ – 45€ | 15+ ans | Assez facile |
Châtaignier | 50€ – 70€ | 20+ ans | Moyen (tanins) |
Robinier (Faux-Acacia) | 80€ – 100€+ | 25+ ans | Difficile (très dense) |
Mon avis perso ? Le Douglas est un excellent compromis. Il est naturellement durable grâce à sa résine, son prix reste raisonnable, il est facile à trouver (souvent de forêts françaises) et sa couleur rosée est superbe. Le pin traité est l’option budget par excellence. C’est efficace, mais attention si vous faites un potager : isolez bien la terre du bois avec un géotextile épais, car les produits de traitement contiennent des sels de cuivre. Et bien sûr, portez un masque quand vous le sciez !
Bon à savoir : Oubliez les planches de 15 mm d’épaisseur, c’est beaucoup trop fin. Pour une solidité à toute épreuve, partez sur une épaisseur de 22 mm minimum. Pour de plus grandes jardinières, 27 mm c’est encore mieux. L’épaisseur joue aussi un rôle d’isolant pour les racines, contre le chaud l’été et le froid l’hiver.
Partie 2 : La liste de courses (pour ne rien oublier)
Pas la peine d’avoir l’atelier d’un pro, mais quelques bons outils et des matériaux de qualité, ça change tout. Voici une liste concrète pour notre exemple de jardinière (100x40x40 cm).

La liste de courses pour une jardinière de 100x40x40cm :
- Le bois : Par exemple, des planches de Douglas de 22mm d’épaisseur. Vous aurez besoin d’environ 4m² au total.
- La visserie : Une boîte de 100 vis INOX A2 de 5x50mm. C’est non négociable ! L’inox ne rouille pas et ne tachera pas votre bois. (Si vous êtes en bord de mer, prenez de l’inox A4, dit « marin »).
- La doublure : Un rouleau de feutre géotextile (environ 2m x 1,5m pour être large).
- Outillage de base : Une scie (circulaire pour des coupes parfaites, ou une bonne scie à main et de l’huile de coude), une perceuse-visseuse, un mètre ruban, une équerre de menuisier et au moins deux serre-joints (vos meilleures troisièmes mains !).
Et le budget alors ? C’est la grande question ! Pour notre exemple en Douglas, attendez-vous à un budget d’environ 80€ à 110€. Ça se décompose comme ça : 50-70€ de bois, environ 15-20€ pour une bonne boîte de vis inox, et 10-15€ pour le géotextile. C’est plus cher qu’un modèle bas de gamme, mais c’est un investissement pour un objet qui durera 15 ans, pas 15 mois.

La protection intérieure : la barrière anti-pourriture
Il ne faut JAMAIS mettre la terre directement au contact du bois, même s’il est super résistant. Une doublure est indispensable.
- Le feutre géotextile : La meilleure option, sans hésiter. Il retient la terre mais laisse l’eau s’évacuer. On l’agrafe simplement à l’intérieur.
- La bâche plastique : Moins chère, mais attention, elle est étanche. Il faut absolument la percer de nombreux trous au fond pour éviter que l’eau ne stagne et ne fasse pourrir les racines.
- Petite astuce peu connue : Avant de poser votre géotextile, agrafez des petites lattes fines (5-10 mm d’épaisseur) à la verticale sur les parois intérieures. Cela crée un vide d’air qui permet au bois de mieux sécher. C’est un détail qui prolonge encore la durée de vie !
Partie 3 : Au boulot ! L’assemblage pas-à-pas
Allez, on passe à l’action ! Le projet devrait vous prendre un bon après-midi, disons 3 à 4 heures si vous avez tout sous la main et que vous prenez votre temps.

Étape 1 : La découpe (la rigueur, c’est la clé)
La règle d’or : mesurez deux fois, coupez une fois. Pour notre jardinière de 100x40x40cm avec des planches de 22mm, voici votre liste de débit :
- Longs côtés : 6 planches de 100 cm de long.
- Petits côtés : 6 planches de 35,6 cm de long. (Le calcul : 40 cm de largeur totale – 2,2 cm d’épaisseur de la planche avant – 2,2 cm de l’épaisseur de la planche arrière).
- Poteaux d’angle : 4 tasseaux (45x45mm) de 39 cm de haut.
- Fond : Des planches de 35,6 cm de long (le nombre dépendra de leur largeur).
Un petit coup de papier de verre (grain 120) sur les arêtes après la coupe, ça évite les échardes et c’est plus propre.
LE QUICK WIN POUR LES PRESSÉS
Intimidé par ce grand bac ? Commencez petit ! Pour un pot à basilic sur le rebord de la fenêtre, il vous suffit de 4 morceaux de planche de 20x20cm et d’un fond. Assemblez-les en carré, mettez un petit géotextile, et en 30 minutes c’est fait ! C’est parfait pour se faire la main.

Étape 2 : L’assemblage (on donne forme à la bête)
Commencez par assembler les grands côtés. Alignez trois planches de 100 cm, placez un poteau d’angle à chaque bout, serrez le tout avec les serre-joints, et vissez.
Le geste qui change tout : l’avant-trou. Avant de visser, percez toujours un trou avec un foret d’un diamètre un peu plus petit que votre vis (ex: foret de 3mm pour une vis de 4,5mm). Ça empêche le bois de fendre. Pour une finition parfaite, vous pouvez même utiliser une fraise pour que la tête de la vis s’encastre dans le bois. C’est le petit détail qui fait pro !
Faites de même pour les petits côtés. Ensuite, assemblez les quatre parois pour former le cadre. Si vos coupes sont d’équerre, tout devrait s’emboîter parfaitement.
Étape 3 : Le fond et les pieds (l’étape critique !)
Retournez votre cadre. Posez les planches du fond, mais laissez un espace de 1 à 2 cm entre chaque planche. C’est VITAL pour que l’excès d’eau puisse s’évacuer. Ne zappez surtout pas cette étape !

Enfin, le secret ultime pour une longévité maximale : une jardinière ne doit JAMAIS reposer directement sur le sol. Vissez des petites cales (2 à 5 cm de haut) en dessous pour la surélever. L’air circulera, le fond séchera et ne pourrira pas. C’est aussi simple que ça.
Partie 4 : La finition et l’entretien
Même un bois durable appréciera une petite couche de protection, surtout contre les UV du soleil qui le font griser.
- Le saturateur : Mon choix n°1. C’est une huile qui nourrit le bois sans créer de film. Il ne pèle pas, ne s’écaille pas. L’entretien est un jeu d’enfant : un petit coup de brosse et une nouvelle couche tous les un ou deux ans, sans ponçage. Cherchez des marques comme Syntilor, V33 ou Owatrol, ce sont des valeurs sûres.
- Laisser griser : Si vous aimez le look « bois flotté », ne mettez rien ! Avec du Douglas, du Mélèze ou du Châtaignier, vous obtiendrez une superbe patine gris argenté avec le temps.
- La peinture ? Je déconseille. Sauf si c’est une peinture microporeuse spéciale bois extérieur, une peinture classique va enfermer l’humidité et faire pourrir le bois de l’intérieur.
Un dernier conseil sécurité, mais il est crucial. Les chiffons imbibés d’huile de finition (saturateur, huile de lin…) peuvent s’enflammer tout seuls en séchant. C’est ce qu’on appelle l’auto-combustion. Ne les laissez JAMAIS en boule. Étalez-les bien à plat dehors pour les faire sécher, ou plongez-les dans un seau d’eau avant de les jeter. J’insiste, c’est un risque bien réel.

Et voilà ! Vous avez maintenant toutes les clés pour fabriquer un objet non seulement utile et beau, mais surtout qui vous accompagnera pour de nombreuses saisons de jardinage. La fierté que vous ressentirez en y plantant vos premières fleurs, ça, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration


Pin traité classe 4 : L’option économique et facile à trouver. Traité en autoclave, il résiste bien à l’humidité et au contact direct avec le sol. Son aspect est souvent verdâtre au début.
Mélèze ou Douglas : Naturellement durables (classe 3), ces bois n’ont pas besoin de traitement chimique. Leur belle couleur chaude grise joliment avec le temps. Un peu plus chers, mais c’est un investissement dans la durée.
Notre conseil : pour un budget maîtrisé et une excellente longévité, le Douglas est un champion.

Le bois respire. Un contact permanent avec une terre gorgée d’eau est la cause n°1 du pourrissement prématuré, même pour les bois traités.
C’est pourquoi il est crucial de désolidariser votre jardinière du sol. En la posant sur des petites cales en bois, des pieds discrets ou même des briques plates, vous créez une lame d’air salvatrice. L’eau s’évacue librement et le dessous du bac peut sécher, prolongeant sa vie de plusieurs années.


Faut-il vraiment mettre un géotextile à l’intérieur ?
Absolument, et pour trois raisons clés. Premièrement, il empêche le terreau de s’échapper par les trous de drainage ou les interstices du bois. Deuxièmement, il limite le contact direct entre la terre humide et le bois, agissant comme une première barrière de protection. Enfin, il permet à l’eau de s’écouler tout en retenant la terre. Choisissez un feutre de bonne densité (au moins 90g/m²) et agrafez-le généreusement sur les parois intérieures avant de remplir.

Pour une finition noire, profonde et incroyablement résistante, pensez à la technique japonaise du Shou Sugi Ban. Elle consiste à brûler légèrement la surface des planches de bois avec un chalumeau. Cette carbonisation protège le bois des insectes, des champignons et des UV. Une fois brossée et huilée, la texture devient unique, entre le noir mat et le satiné. C’est parfait pour un look contemporain et une durabilité exceptionnelle.


- Percez généreusement : au moins un trou de 20 mm tous les 30 cm.
- Ne percez pas à plat : surélevez légèrement la jardinière pour que l’eau s’écoule.
- La couche de drainage : avant le terreau, ajoutez 5 cm de billes d’argile ou de gravier au fond.

L’erreur fatale : utiliser des vis standards ou zinguées. Elles rouilleront en moins d’un an au contact de l’humidité et du tanin du bois, créant de vilaines coulures noires et fragilisant toute la structure.
La solution pro : investissez dans des vis en inox A2 (ou A4 pour le bord de mer). Des marques comme Spax ou Fischer proposent des vis spéciales terrasse qui sont parfaites pour cet usage. Elles coûtent plus cher, mais garantissent un assemblage qui ne bougera pas.


Selon les estimations, un potager aménagé en « carrés » (Square Foot Gardening) peut produire autant qu’un potager traditionnel sur seulement 20% de sa surface.
Appliquez ce principe à votre jardinière ! En divisant l’espace avec de simples ficelles, vous pouvez optimiser la plantation : un carré pour le basilic, un pour la menthe, un pour les radis… C’est une méthode visuelle et très efficace pour maximiser votre récolte sur un petit espace.

Envie de faire grimper des haricots ou des pois ? Intégrez un treillage directement à votre jardinière. C’est plus simple qu’il n’y paraît.
- Lors de l’assemblage, prévoyez deux tasseaux verticaux plus longs à l’arrière du bac.
- Une fois la jardinière montée, fixez des lattes horizontales ou un grillage fin entre ces deux montants.
Le résultat est un ensemble cohérent, stable et parfait pour les plantes grimpantes.


Le bois de palette peut être une excellente source de matière première gratuite. Mais attention, toutes les palettes ne se valent pas.
Recherchez impérativement le logo

- Une couleur qui tient dans le temps.
- Une protection contre le grisaillement.
- Une personnalisation totale de votre création.
Le secret ? Ne pas peindre l’intérieur. L’humidité emprisonnée ferait cloquer la peinture et pourrir le bois. Peignez uniquement les faces extérieures et le dessus des rebords, en utilisant une peinture microporeuse spéciale bois extérieur (type V33 ou Syntilor) qui laissera le matériau respirer.


Huile de lin : La finition la plus naturelle et économique. Elle nourrit le bois en profondeur. Inconvénient : elle demande un entretien régulier (au moins une fois par an) et fonce légèrement le bois.
Saturateur bois : Plus technique, il ne crée pas de film en surface mais imprègne le bois pour le protéger des UV et de l’eau. Idéal pour conserver la couleur d’origine du Mélèze ou du Douglas. Optez pour des marques comme Textrol de Owatrol pour un résultat professionnel.

Pour un entretien minimal et une longévité maximale, voici votre checklist de début de printemps :
- Videz la terre si possible, ou au moins les 10 premiers centimètres.
- Vérifiez l’état du bois intérieur, brossez les éventuelles moisissures.
- Inspectez la visserie, resserrez si besoin.
- Poncez légèrement les surfaces extérieures et appliquez une nouvelle couche d’huile ou de saturateur.


Une jardinière d’un mètre de long remplie de terreau humide et de plantes peut peser jusqu’à 150 kg.
La déplacer pour nettoyer la terrasse ou la mettre à l’abri l’hiver peut vite devenir un cauchemar. La solution : fixer des roulettes robustes (spéciales charges lourdes, avec frein) sous le bac avant de le remplir. Votre dos vous remerciera.

L’upcycling a du bon ! Une vieille barrique de vin coupée en deux offre deux jardinières pleines de charme et quasi indestructibles. Le bois de chêne, habitué à conserver du liquide, est d’une résistance remarquable. Il suffit de percer quelques trous de drainage au fond, de poncer légèrement l’extérieur pour lui redonner de l’éclat, et le tour est joué. Le plus dur sera d’en trouver une !


Dois-je utiliser de la colle à bois en plus des vis ?
C’est une excellente idée pour une rigidité absolue. Utiliser une colle polyuréthane (PU) en plus des vis inox transforme votre jardinière en un véritable bloc indéformable. Appliquez un filet de colle sur les chants avant l’assemblage. Elle a la particularité de gonfler légèrement en séchant, comblant ainsi les petites imperfections. C’est la ceinture et les bretelles de la durabilité.

Point important : La découpe du bois en magasin. La plupart des grandes surfaces de bricolage (Leroy Merlin, Castorama…) proposent un service de découpe à la demande. Pour quelques euros, vous repartez avec des planches aux dimensions exactes. Cela garantit des angles parfaits et vous évite d’investir dans une scie circulaire si vous n’en avez pas. Un gain de temps et de précision non négligeable.


La tendance est aux teintes sombres qui font ressortir le vert du feuillage. Un gris anthracite, un noir charbon ou même un bleu nuit profond donnent un aspect très chic et contemporain à une terrasse ou un balcon. Ces couleurs absorbent la chaleur, un détail à prendre en compte dans les régions très ensoleillées. Utilisez une peinture microporeuse de qualité pour une finition durable.

Pour les grandes jardinières, pensez à la technique du


- Assembler sans pré-percer : surtout avec du bois dur, vous risquez de fendre les planches en bout. Un petit trou de guidage change tout.
- Négliger les angles : utilisez une équerre de menuisier à chaque étape pour garantir des angles à 90°. Un bac de travers est un bac fragile.
- Visser trop près du bord : laissez au moins 2 cm, sinon le bois risque d’éclater.

Ne sous-estimez pas le plaisir simple de passer la main sur le bois que vous avez poncé, de sentir l’odeur du pin Douglas fraîchement coupé, ou de humer le parfum de la menthe et du basilic qui poussent dans une jardinière faite par vous. C’est une connexion directe à la matière et à la nature, une satisfaction qui va bien au-delà du simple bricolage.


Jardinière du commerce (bois traité, 100x40x40cm) : environ 80-120€, pour une durée de vie de 3 à 5 ans.
Votre jardinière DIY (en Douglas, même taille) : environ 50-70€ de bois et 10€ de visserie, pour une durée de vie de 10 à 15 ans.
Le calcul est vite fait. L’investissement initial en temps est largement compensé par les économies et la durabilité.

Le châtaignier et le robinier (faux-acacia) sont des bois locaux de classe 4, naturellement imputrescibles, même au contact du sol.
Ils représentent le summum de la durabilité sans aucun traitement chimique. Souvent utilisés pour les piquets de vigne ou les clôtures, ils sont plus difficiles à trouver en planches et plus onéreux, mais une jardinière faite dans ces essences est un héritage que vous transmettrez.


Votre jardinière verdit ou présente des taches noires ? Pas de panique. Il s’agit souvent d’algues ou de moisissures de surface, sans danger pour la structure. Un simple nettoyage avec une brosse dure et un mélange d’eau et de vinaigre blanc (ou de savon noir) suffit généralement à régler le problème. Rincez bien et laissez sécher avant d’appliquer une nouvelle couche de protection si nécessaire.

Pour un look industriel et une solidité à toute épreuve, pensez à renforcer les angles avec des cornières en métal (acier galvanisé ou aluminium). Elles se fixent simplement avec de petites vis et apportent une touche de finition très professionnelle, en plus de protéger les arêtes des chocs. On en trouve de toutes les tailles dans les rayons quincaillerie.
- Des tasseaux de section carrée pour former la structure des angles.
- Des planches ou des lames de terrasse pour habiller les quatre côtés.
- Des vis à bois en inox pour tout assembler.
C’est la base de tout. En maîtrisant l’assemblage de ce simple cadre, vous pouvez ensuite imaginer toutes les tailles et toutes les formes : carrée, rectangulaire, en L, et même sur plusieurs niveaux.