Comment palisser les rosiers grimpants en septembre : les étapes à ne pas manquer
Le palissage des rosiers grimpants n’est pas qu’une question d’esthétique, il s’agit de leur santé et de leur floraison. Découvrez comment réussir cette étape essentielle !
Palisser un rosier grimpant, c'est un peu comme donner un guide à un ami qui se perd dans un labyrinthe. J'ai toujours admiré ces jardins où les rosiers s'enroulent autour des treillis, créant une danse florale. Chaque tige a besoin d'espace pour s’épanouir. En septembre, il est temps de préparer ces beautés à affronter l’hiver et à fleurir de manière éclatante.
Les rosiers grimpants poussent verticalement, et pour leur permettre de créer une grille qui se propage à l’horizontale aussi, le palissage s’impose. Mais ce n’est pas uniquement pour des raisons esthétiques. Cela leur permettra d’avoir l’espace nécessaire pour prospérer et fleurir avec une meilleure circulation de l’air et de la lumière. Comment palisser les rosiers grimpants en septembre ? L’objectif ce mois-ci serait de les préparer pour l’hiver.
Comment palisser les rosiers grimpants pour optimiser leur beauté ?
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Avantages du palissage des rosiers
Dès l’introduction de cet article, vous avez compris que le palissage ne fera que du bien à votre rosier grimpant. Très souvent les branches s’en mêlent et forment une touffe sans forme. Les fleurs dans ces conditions ne sont pas aussi belles et abondantes. Le palissage améliore non seulement l’apparence du rosier, mais surtout sa santé générale. Les tiges qui poussent à l’horizontale vont donner des fleurs qui compléteront le tableau floral. Vous allez créer de l’espace pour chaque fleur et le résultat peut dépasser vos attentes.
On voit bien la structure du rosier avec ses tiges principales qui donnent la direction et les tiges latérales qui offrent la beauté des fleurs
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Les étapes pour palisser les rosiers grimpants en septembre
Le palissage en septembre est plutôt un acte d’entretien qu’une restructuration du rosier. Il est très difficile de reprendre un rosier grimpant en période de pleine croissance, s’il n’a jamais été dirigée de façon structurée sur un support. Pour cette raison, les recommandations sont explicites, privilégiez cette action au printemps quand il n’y a pas encore un surplus de nouvelles tiges. Ensuite, continuez à l’entretenir. Palisser régulièrement les rosiers grimpants pour les garder en bonne santé et pour les plaisirs des yeux.
Un rosier grimpant bien dirigé donne de l’espace à chacune de ses fleurs
Sécurisation du support
Le support de palissage est potentiellement toute surface verticale, un mur, une clôture, une structure en bois ou en métal. Les pergolas recouvertes de rosiers créent une ambiance pittoresque. Pour votre sécurité, vous devez vous poser une question de base : est-ce que la structure choisie supportera le poids de la masse végétale ? Une fois la variété de rosier grimpant choisi, il va avoir un potentiel de couverture variable selon l’espèce. Vous pouvez calculer et savoir comment répartir la masse selon ses caractéristiques. Pensez à stabiliser la structure pour supporter le poids prévu à porter, qui sera d’autant plus important sous l’influence des vents et les pluies. Dans tous les cas, le dispositif structurel doit être solide. S’il est fixé à un mur, laissez une petite distance entre les deux surfaces verticales pour la circulation de l’air.
Le rosier est étroitement lié à son support qui doit rester stable
Élagage
Un rosier possède des branches principales appelées charpentières et des branches secondaires latérales. Les dernières sont celles qui portent les fleurs. Vous avez compris, le palissage est évolutif, car vous aurez une structure principale qui va servir de guide et un branchage secondaire qu’on va essayer de répartir pour donner de l’espace aux fleurs. La taille est faite à des moments différents selon le type de rosier. Les rosiers grimpants non-remontants sont taillés après la floraison et les variétés remontantes à la fin de l’hiver. Vous devez couper à chaque fois tous les rameaux secondaires au même niveau. En septembre, vous pouvez faire un élagage-nettoyage d’entretien coupant les branches mortes, malades et qui ne portent pas de fleurs.
Attendez la fin du cycle de floraison avant de tailler le rosier grimpant, mais pouvez le nettoyer enlevant les tiges latérales sans fleurs ou celle qui sont mortes ou malades
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Attachement au support
C’est une des étapes les plus importantes. L’attachement sert à guider les branches en commençant par les charpentières. Attachez les extrémités au support donnant la direction au fur et à mesure de la croissance du rosier. Par conséquence, vous maîtriserez la forme et la densité de l’étalement de la masse verte et fleurie. Vous pouvez ensuite guider les ramifications de sorte qu’ils s’étalent de façon équilibrée.
Utilisez des liens souples, surtout pour les jeunes rosiers, car pendant leur première année, ils sont encore fragiles. Des tuteurs provisoires aideront la plante en début de vie. Traitez-la avec plus de délicatesse le temps qu’elle devient plus résistante.
Le jeune rosier est à traiter avec délicatesse avec un tuteur et des liens souples
Si vous utilisez une grille treillis, un espacement de 30 cm est une bonne distance entre les lignes guides. Vous pouvez ajouter des câbles à un support déjà existent pour accompagner la croissance du rosier.
Les branches principales se développent à la verticale, mais vous pouvez les arquer et les guider à l’horizontale pour une couverture plus dense du support choisi. Ainsi qu’une floraison abondante et de qualité.
Exemple d’une distribution verticale en bouquet
Pour conclure l’article, c’est bien de se rappeler que les plantes sont des espèces vivantes et tous les soins qu’on leur procure ne sont pas uniquement des actions mécaniques pour maîtriser une esthétique. Observez bien comment votre rosier se comporte et aidez-le à atteindre l’épanouissement dans les meilleures conditions. C’est un échange, car il vous le rendra au centuple. Découvrez tout d’abord comment palisser les rosiers grimpants et faites attention aux signaux pour compléter l’apprentissage de l’échange avec la nature.
