Récemment, j'ai découvert le plaisir de cultiver mes propres herbes aromatiques. Chaque feuille de basilic ou de menthe cueillie me rappelle les recettes de ma grand-mère. Imaginez assaisonner vos plats avec des saveurs que vous avez faites pousser vous-même. Plantez, goûtez, savourez !
On a tous connu ça. On craque sur un magnifique pot de basilic au supermarché, on l’imagine déjà dans nos pâtes, et puis… une semaine plus tard, il fait la tête. C’est la dégringolade. Franchement, ce n’est pas de votre faute. Ces plantes sont souvent boostées en serre dans des conditions de laboratoire, impossibles à reproduire dans une cuisine.
Le but ici, c’est de vous donner les vraies clés, celles des pros, mais sans le jargon compliqué. Mon objectif ? Que vos herbes ne se contentent pas de survivre, mais qu’elles s’épanouissent et transforment vos plats. Inviter un peu de nature dans sa cuisine, c’est plus simple qu’on ne le pense quand on connaît les bases.
La Base de Tout : Les 4 Secrets qu’on Oublie de Vous Dire
Avant même de choisir entre le thym et la coriandre, il y a quatre piliers à maîtriser. Si vous pigez ça, vous saurez faire pousser à peu près n’importe quoi. C’est la base de la base.
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D’ailleurs, parlons budget avant de mettre les mains dans la terre. Se lancer ne coûte pas un bras !
Le trio de base : Un bon pot en terre cuite (environ 15-20 cm de diamètre) vous coûtera entre 5€ et 15€. Un sac de terreau de qualité (20L, pour voir venir) se trouve entre 8€ et 15€, et un petit sac de billes d’argile pour le drainage coûte dans les 5-7€.
La plante : Comptez 3€ à 5€ pour un plant en jardinerie ou au supermarché.
En gros, pour démarrer avec votre première plante, prévoyez un budget global entre 20€ et 40€. Un petit investissement pour des saveurs qui, elles, n’ont pas de prix.
1. Le Terreau : Un 5 étoiles pour les racines
Le terreau universel premier prix, c’est souvent le premier faux pas. Il se tasse, draine mal, et vos racines finissent par suffoquer ou pourrir. Chaque type d’herbe a ses petites préférences, un peu comme nous avec notre matelas.
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Pour les Méditerranéennes (Thym, Romarin, Sauge…) : Ces filles du soleil détestent avoir les pieds mouillés. Un sol trop riche et humide, et c’est la pourriture assurée. J’ai vu des romarins superbes mourir en un mois à cause de ça.
La recette qui marche à tous les coups : 50% de bon terreau horticole, 30% de sable de rivière et 20% de pouzzolane (ou de petites billes d’argile). Ce mélange garantit un drainage parfait. Vous trouverez le sable de rivière et la pouzzolane en jardinerie (type Gamm Vert, Jardiland), souvent au rayon paillage. Surtout, n’utilisez PAS le sable de construction du chantier d’à côté, il est trop fin et souvent salé !
Pour les autres (Basilic, Persil, Menthe…) : Elles sont un peu plus gourmandes et aiment un sol qui garde une légère fraîcheur, mais sans être une éponge.
La recette facile : 70% de terreau de qualité et 30% de compost bien mûr. Simple et terriblement efficace.
Le détail qui n’en est pas un : La couche de drainage au fond du pot. Mettre 2-3 cm de billes d’argile ou de graviers n’est pas une option, c’est une OBLIGATION. Ça crée une zone de sécurité qui empêche l’eau stagnante de toucher les racines.
2. La Lumière : Le carburant des arômes
Pas assez de lumière, et votre basilic aura le goût de flotte. Trop de soleil direct, et ses feuilles peuvent littéralement griller. C’est une question d’équilibre.
Plein soleil (6h+ de lumière directe) : Indispensable pour le thym, le romarin, la sauge. Le rebord d’une fenêtre plein sud, c’est le paradis pour eux.
Mi-ombre (4-5h de lumière, idéalement le matin) : Parfait pour le basilic, le persil, la coriandre. Une fenêtre orientée est ou ouest est un excellent spot. Attention, le basilic n’aime pas le soleil cuisant de l’après-midi en plein été.
Ombre lumineuse : La menthe est la plus tolérante. Elle se débrouille même près d’une fenêtre au nord, même si son parfum sera un peu moins intense.
Bon à savoir : Si votre plante « file », c’est-à-dire qu’elle fait de longues tiges toutes maigres avec des feuilles très espacées, c’est qu’elle crie « J’AI BESOIN DE LUMIÈRE ! ». Rapprochez-la d’une fenêtre, vite.
3. L’Arrosage : Le plus dur, c’est de ne RIEN faire
L’erreur numéro un, c’est l’excès d’amour, donc l’excès d’eau. Une plante qui a soif vous le montrera et pourra être sauvée. Une plante dont les racines ont pourri est quasi condamnée.
La technique infaillible du doigt : Enfoncez votre index dans la terre sur 2-3 cm. C’est sec ? On arrose. C’est encore humide ? On attend. C’est tout. C’est la première chose que je montre aux débutants que j’accompagne.
Comment bien arroser : Quand vous le faites, faites-le généreusement. Arrosez jusqu’à ce que l’eau s’écoule par les trous du pot. Ensuite, et c’est CRUCIAL, videz la soucoupe. Ne jamais laisser d’eau stagner dedans.
4. Le Contenant : Plus qu’un simple pot
Oubliez les jolis cache-pots sans trou de drainage. Ce sont de véritables pièges.
Terre cuite : Mon favori, de loin. La matière est poreuse, elle respire. L’excès d’humidité s’évapore, ce qui est parfait pour les herbes méditerranéennes. Le seul « défaut » : la terre sèche un peu plus vite, il faut donc être vigilant.
Plastique / Résine : Moins cher, léger, et ça garde mieux l’humidité. Un bon choix pour le basilic ou la menthe. Vérifiez juste qu’il y a bien plusieurs trous de drainage au fond.
La taille est importante ! Ne mettez pas une petite plante dans un pot géant. L’énorme volume de terre restera détrempé trop longtemps. Règle simple : choisissez un pot qui fait 2 à 4 cm de diamètre de plus que le pot d’origine.
À Chaque Herbe son Caractère : Le Guide de Survie
Apprenez à connaître leurs petites manies, et elles vous le rendront au centuple en cuisine.
Le Basilic : La diva qu’on adore
Le basilic est généreux mais exigeant. Il aime la chaleur, la lumière, et déteste les courants d’air. C’est un grand frileux ! Si vous aérez la cuisine en plein hiver, pensez à l’éloigner de la fenêtre, un coup de froid peut lui être fatal.
La technique clé : le pincement. Pour le récolter, ne coupez pas les grosses feuilles en bas de la tige. Pincez la tige juste AU-DESSUS d’une paire de petites feuilles. De là, deux nouvelles tiges vont pousser. C’est le secret pour avoir un buisson touffu et pas une tige toute nue. Faites ça toutes les 2-3 semaines, et vous verrez de nouvelles pousses apparaître en 7-10 jours.
Astuce pour sauver le basilic de supermarché : C’est une pépite ! Le pot que vous achetez contient en fait une dizaine de jeunes plants hyper serrés. Voici le plan de sauvetage :
Le jour même : Préparez 2 ou 3 pots plus grands avec votre super mélange de terreau.
Le bain : Démoulez délicatement la motte et plongez-la dans un seau d’eau tiède. Massez doucement pour que la terre se décolle des racines.
La séparation : Une fois la terre partie, séparez TRÈS DÉLICATEMENT les plants en petites touffes de 3-4. Replantez chaque touffe dans un nouveau pot, arrosez bien et placez-les à la mi-ombre quelques jours pour qu’ils se remettent du choc.
La Menthe : L’envahisseuse qu’on contrôle
La menthe est quasi indestructible… ce qui peut être un problème en pleine terre où elle colonise tout. En pot, elle est parfaite.
La règle d’or : un pot RIEN QUE POUR ELLE. Ne la mélangez jamais avec d’autres herbes dans une jardinière, ou elle finira par les étouffer. C’est une solitaire, et c’est très bien comme ça.
Plus vous la taillez, plus elle pousse. N’ayez pas peur de la couper sévèrement. Si elle commence à s’étioler, taillez tout à 5 cm du sol. Elle repartira de plus belle. Pour la multiplier, c’est un jeu d’enfant : coupez une tige, mettez-la dans un verre d’eau. En 7 à 10 jours, les racines apparaissent et vous pouvez la planter.
Le Thym et le Romarin : Les enfants du soleil
Ces deux-là sont inséparables. Mêmes besoins : soleil, chaleur, sol pauvre et sec. Leur pire ennemi : l’humidité stagnante. Les mettre dans la même jardinière qu’un basilic est une erreur de débutant très courante.
La taille est vitale : Il faut les tailler un peu après la floraison pour éviter qu’ils ne fassent du « vieux bois ». Un romarin qui devient tout marron et dur à la base ne fera plus de nouvelles pousses à cet endroit. Taillez toujours dans la partie encore verte.
Le Persil et la Ciboulette : Les indispensables tout en douceur
Ils aiment une humidité plus constante et un soleil moins agressif. Pour la cuisine, préférez toujours le persil plat, bien plus parfumé que le frisé (qui est surtout décoratif).
Le défi du persil : la germination est loooongue. Ne baissez pas les bras trop vite, ça peut prendre jusqu’à 3 semaines ! Mon astuce : faites tremper les graines une nuit dans de l’eau tiède avant de semer. Ça ramollit leur coque et réveille la graine.
Pour la ciboulette, récoltez-la aux ciseaux à 2 cm du sol pour qu’elle repousse. Coupez les fleurs dès qu’elles apparaissent pour que la plante concentre son énergie sur ses brins.
Passez au Niveau Supérieur : Astuces de Pro
Nourrir ses plantes (l’engrais)
Le bon terreau que vous avez préparé contient assez de nutriments pour les 2-3 premiers mois. Mais après, il faudra penser à nourrir vos herbes, surtout celles qui poussent vite comme le basilic ou la menthe.
Utilisez un engrais liquide pour plantes aromatiques ou potager, que vous trouverez en jardinerie pour environ 10€. La règle, c’est de l’utiliser une fois toutes les 3-4 semaines, uniquement pendant la période de croissance (de mars à septembre). Attention, divisez par deux la dose recommandée sur la bouteille ! Mieux vaut sous-doser que sur-doser, un excès d’engrais peut brûler les racines et, pire, altérer le goût.
Conserver ses récoltes
Le séchage, c’est bien pour le thym et le romarin. Pour le reste, ça dénature trop le goût. La congélation est bien meilleure ! Ciselez finement votre persil, basilic, etc., mettez-les dans un bac à glaçons, couvrez d’huile d’olive et hop, au congélateur. Des portions parfaites pour tout l’hiver !
Tableau Récap’ Express
Herbe
Lumière
Arrosage
Terreau
Basilic, Persil
Mi-ombre (soleil du matin)
Fréquent (terre fraîche)
Riche (terreau + compost)
Menthe
Mi-ombre / Ombre lumineuse
Très fréquent (terre humide)
Riche et humide
Thym, Romarin, Sauge
Plein soleil
Modéré (laisser sécher)
Pauvre et drainant (terreau + sable)
Quelques Règles d’Or pour Jardiner Sereinement
On ne plaisante pas avec ce qu’on ingère. Si vous cueillez dans la nature (ce qui est différent de votre pot), soyez ABSOLUMENT certain de ce que vous ramassez. La ciguë, par exemple, ressemble au persil sauvage et elle est mortelle. Franchement, dans le doute, on s’abstient et on ne touche à rien.
Pour les plantes achetées en magasin, attendez une semaine ou deux avant de consommer, le temps qu’elles s’acclimatent et que d’éventuels traitements de surface s’estompent. Récoltez les nouvelles pousses et lavez toujours votre récolte.
Enfin, savoir jardiner, c’est aussi savoir reconnaître ses limites. Si vous voyez une maladie ou un parasite bizarre, prenez une photo et montrez-la à un conseiller en jardinerie. Leur expérience vaut de l’or.
Voilà, vous avez toutes les cartes en main. Cultiver ses herbes, c’est un apprentissage. Vous ferez des erreurs, vous apprendrez, et chaque nouvelle feuille sera une petite victoire. Alors lancez-vous ! Commencez petit, avec un pot de menthe pour les mojitos ou un basilic pour les salades tomates-mozza. Vous allez redécouvrir des saveurs que vous pensiez connaître. Et ça, ça change tout.
Galerie d’inspiration
L’erreur N°1 du débutant : l’arrosage superficiel. Un petit jet d’eau chaque jour ne fait qu’humecter la surface, laissant les racines profondes assoiffées. C’est le chemin le plus court vers un plant stressé et chétif.
Des ciseaux de précision : Pour couper proprement les tiges sans les écraser. Les modèles de Fiskars sont une référence.
Un petit transplantoir : Idéal pour rempoter sans abîmer les racines.
Un pulvérisateur : Pour brumiser les feuilles de menthe ou de basilic les jours de forte chaleur.
Saviez-vous que la menthe est si vigoureuse qu’elle peut percer les barrières anti-rhizomes et même les liners de bassin ? Dans un pot, elle est votre alliée ; en pleine terre, elle devient une conquérante.
L’orientation de votre balcon change tout. Une exposition Est offre un soleil doux le matin, parfait pour les herbes délicates comme le persil ou la ciboulette. Une exposition Ouest, avec son soleil intense de l’après-midi, est idéale pour les Méditerranéennes (thym, romarin) qui adorent la chaleur, à condition de surveiller l’arrosage.
Les feuilles de mon basilic jaunissent par le bas, que se passe-t-il ?
C’est le signe classique d’un problème d’arrosage, souvent un excès d’eau qui asphyxie les racines. Avant d’arroser, enfoncez votre doigt dans la terre sur 2-3 cm. Si c’est sec, arrosez. Si c’est humide, attendez ! Assurez-vous aussi que votre pot a bien un trou de drainage. Le basilic préfère un sol frais, mais jamais détrempé.
Terre cuite : Poreuse, elle laisse la terre respirer et sécher plus vite. Idéale pour le romarin ou la sauge. Inconvénient : elle est plus lourde et fragile.
Plastique (ou recyclé) : Léger et retenant mieux l’humidité, il convient bien à la menthe ou au persil. Choisissez des modèles de qualité (comme ceux de la marque Elho) pour éviter qu’ils ne se dégradent au soleil.
Le choix dépend donc surtout de l’herbe et de votre fréquence d’arrosage.
La coriandre a une fâcheuse tendance à
Créer des duos gagnants dans une même jardinière est possible. Pensez
Un feuillage plus dense et vigoureux.
Moins de risques de maladies sur les feuilles.
Des racines qui se développent en profondeur.
Le secret ? L’arrosage par le bas. Il suffit de poser le pot percé dans une soucoupe remplie d’eau pendant 15-20 minutes. La plante absorbera exactement ce dont elle a besoin par capillarité.
Vous venez d’acheter un plant en jardinerie ? Ne le mettez pas tout de suite en plein soleil sur votre balcon. Offrez-lui une période d’acclimatation d’une semaine. Laissez-le à un endroit lumineux mais sans soleil direct, le temps qu’il s’habitue à son nouvel environnement. Ce petit sas de décompression évite le choc thermique et le coup de soleil qui peuvent être fatals.
La ciboulette : Tolérante et facile, elle repousse chaque année.
Le thym citron : Robuste, parfumé et résistant à la sécheresse.
La mélisse : Pousse comme de la mauvaise herbe et son parfum citronné est un régal en infusion.
Puis-je utiliser la terre de mon jardin pour mes pots ?
C’est une très mauvaise idée. La terre de jardin est lourde, compacte, et pleine de graines d’adventices, de pathogènes ou d’insectes. En pot, elle va durcir comme du béton, empêchant le drainage et l’aération des racines. Investir dans un bon terreau spécial
Le défi de l’hiver : Pour les herbes vivaces comme le romarin, la sauge ou le thym, l’hiver en pot est délicat car le gel peut tuer les racines. La solution ? Isolez le pot ! Emballez-le dans du papier bulle ou de la toile de jute. Surélevez-le sur des cales en bois pour éviter le contact avec le sol froid et humide. Un paillage de feuilles mortes à la surface protégera le collet de la plante.
Dans la Grèce antique, les étudiants portaient des couronnes de romarin pour, disait-on, améliorer leur mémoire pendant les examens. Une belle histoire pour parfumer vos plats et votre esprit.
Partir de graines : L’option la plus économique, qui offre un choix de variétés immense. Parfait pour la coriandre ou l’aneth. Demande de la patience et un peu de matériel (godets, mini-serre).
Acheter un plant : Plus rapide et plus simple pour les débutants. Idéal pour les herbes lentes à germer comme le romarin ou le thym. Le coût est plus élevé et le choix de variétés souvent limité aux classiques.
Pour démarrer, un mix des deux est parfait : achetez un plant de basilic et semez votre persil à côté !
Pour ceux qui oublient d’arroser (ou qui partent en week-end), les pots à réserve d’eau sont une petite révolution. Des marques comme Lechuza ou Elho proposent des systèmes ingénieux où la plante puise l’eau dont elle a besoin via une mèche. Fini le stress hydrique ! C’est un investissement de départ plus important, mais la tranquillité d’esprit est incomparable.
Selon une étude de l’UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), l’agriculture urbaine, même à petite échelle comme un potager de balcon, peut fournir jusqu’à 15-20% de la consommation alimentaire mondiale.
Votre pot de persil n’est donc pas qu’une simple décoration. C’est un micro-acte qui participe à un mouvement global de reconnexion à notre alimentation.
Ne laissez pas votre récolte se perdre ! Faire une huile aromatisée est un jeu d’enfant et sublime n’importe quelle salade ou plat de pâtes.
Lavez et séchez parfaitement une branche de romarin ou de thym.
Plongez-la dans une bouteille d’huile d’olive de bonne qualité.
Laissez infuser une à deux semaines à l’abri de la lumière.
C’est aussi une excellente idée de cadeau fait-maison.
Une saveur plus intense.
Des tiges qui ne s’affaissent pas.
Une récolte continue du printemps à l’automne.
Le secret ? Ne coupez pas la ciboulette au hasard. Récoltez en coupant les brins à la base, à 2-3 cm du sol, en laissant toujours un tiers de la touffe intacte pour qu’elle puisse se régénérer.
Le savon noir : Diluez une cuillère à soupe de savon noir liquide dans un litre d’eau tiède.
L’application : Vaporisez directement sur les pucerons, en n’oubliant pas le dessous des feuilles.
La fréquence : Répétez l’opération tous les 3-4 jours jusqu’à disparition des indésirables.
Une solution écologique et sans danger pour vos futures dégustations.
Mes herbes poussent tout en hauteur avec de longues tiges et peu de feuilles, pourquoi ?
C’est ce qu’on appelle l’étiolement. La plante
Au-delà de l’aspect pratique, votre coin d’herbes aromatiques est un élément de décor. Jouez avec les contrastes ! Associez la verticalité du romarin, le port retombant d’un thym rampant et le feuillage foisonnant du persil. Utilisez des pots de différentes tailles et matières (terre cuite, zinc, céramique colorée) pour créer un rythme visuel. C’est votre mini-jardin de Babylone personnel.
L’exception qui confirme la règle : La menthe. Ne la plantez JAMAIS avec d’autres herbes dans le même contenant. Ses racines traçantes, les rhizomes, sont de véritables envahisseuses qui coloniseront tout l’espace en quelques mois, étouffant ses voisines. Elle mérite son propre pot, et rien que pour elle !
Le saviez-vous ? À poids égal, le persil frais contient environ trois fois plus de vitamine C qu’une orange. Une raison de plus de le ciseler généreusement sur vos plats juste avant de servir.
Terreau avec tourbe : Traditionnel, il retient bien l’eau mais son extraction détruit des écosystèmes fragiles (les tourbières).
Terreau sans tourbe : Une alternative écologique à base de fibres de bois, de compost vert ou de fibre de coco. Il est plus léger et demande un suivi d’arrosage plus attentif au début.
De plus en plus de marques comme Or Brun ou Fertiligène proposent des terreaux
Designer d'Intérieur & Consultante en Art de Vivre Domaines de prédilection : Aménagement intérieur, Éco-conception, Tendances mode
Après des années passées à transformer des espaces de vie, Laurine a développé une approche unique qui marie esthétique et fonctionnalité. Elle puise son inspiration dans ses voyages à travers l'Europe, où elle découvre sans cesse de nouvelles tendances et techniques. Passionnée par les matériaux durables, elle teste personnellement chaque solution qu'elle recommande. Entre deux projets de rénovation, vous la trouverez probablement en train de chiner dans les brocantes ou d'expérimenter de nouvelles palettes de couleurs dans son atelier parisien.