Le Compost Facile : Mon Guide pour Transformer vos Déchets en Or (Même en Appart !)
Le compost, pour moi, ce n’est pas juste un tas de déchets au fond du jardin. C’est le cœur vibrant de tout mon espace vert, la cuisine centrale qui nourrit mon sol. J’ai appris sur le tas (sans mauvais jeu de mots !), en faisant à peu près toutes les erreurs possibles : des composts qui puaient, d’autres qui ne démarraient jamais… Chaque raté m’a appris quelque chose de précieux.
Contenu de la page
- Au fait, c’est quoi le compost ? La vie secrète de votre bac
- Quel composteur choisir ? Le guide pour ne pas se tromper
- La Méthode Pas à Pas : On se Lance !
- La liste de courses du compost : ce qu’on met et ce qu’on évite
- SOS Compost : que faire si…
- De la patience à la récolte : le moment de gloire !
- Galerie d’inspiration
Aujourd’hui, je veux vous partager tout ça, les vrais trucs pratiques qu’on ne trouve pas toujours dans les manuels. L’objectif ? Vous aider à créer facilement un « or noir » incroyable qui va booster votre terre et vos plantes comme jamais.
Au fait, c’est quoi le compost ? La vie secrète de votre bac
Avant de foncer tête baissée, il faut juste comprendre le principe de base. Le compostage, ce n’est pas de la sorcellerie. C’est un processus de décomposition 100% naturel. En gros, vous créez un hôtel 5 étoiles pour une armée de micro-travailleurs invisibles, et ils font tout le boulot pour vous.

Les équipes au travail
Votre composteur est une vraie petite ville souterraine ! Plusieurs équipes se relaient :
- Les bactéries : Ce sont les premières sur le coup. Certaines, qu’on appelle thermophiles, font grimper la température du tas jusqu’à 60-70°C. Cette fièvre est une super nouvelle : elle accélère tout et détruit au passage les graines de mauvaises herbes et les microbes indésirables.
- Les champignons & co : Quand la température redescend un peu, ils prennent le relais. Vous les repérerez à leurs filaments blancs, un peu comme une moisissure noble. Ils sont essentiels pour s’attaquer aux matières coriaces comme le bois ou le carton. Si vous en voyez, c’est excellent signe !
- La grosse cavalerie : Plus tard, quand tout est tiède, les vers de terre, cloportes et autres petites bêtes débarquent. Ils brassent, aèrent et digèrent la matière, la transformant en un produit final riche et stable. Leur présence, c’est le signal que votre compost arrive à maturité.

La règle d’or : l’équilibre Carbone / Azote
C’est LE secret à connaître. Pour bien bosser, vos petites bêtes ont besoin d’un menu équilibré. Elles carburent au carbone (C) pour l’énergie et consomment de l’azote (N) pour se développer. Trouver le bon ratio, c’est la clé d’un compost qui chauffe bien et ne sent pas mauvais.
On classe les déchets en deux familles :
- Les matières « vertes » (riches en azote) : Tout ce qui est mou et humide. Pensez aux tontes de gazon, épluchures de légumes, marc de café, fanes du potager… C’est le carburant.
- Les matières « brunes » (riches en carbone) : Tout ce qui est sec et rigide. Pensez aux feuilles mortes, au broyat de branches, au carton, à la paille… C’est la structure qui assure l’aération.
Mon astuce, qui marche à tous les coups : visez environ deux volumes de matières brunes pour un volume de matières vertes. Cet équilibre simple évite les deux pires scénarios : trop de vert rend le tas gluant et puant (odeur d’ammoniac), tandis que trop de brun ralentit tout à l’extrême et le tas ne chauffera jamais.

Quel composteur choisir ? Le guide pour ne pas se tromper
Le contenant est moins crucial que le contenu, mais un bon choix vous simplifiera vraiment la vie. J’ai à peu près tout testé, du simple tas aux modèles rotatifs.
Pour vous aider à y voir clair, voici un petit tableau récapitulatif :
Type | Prix indicatif | Idéal pour |
---|---|---|
Tas à l’air libre | 0 € | Grands jardins, gros volumes |
Bac en palettes | 0 – 20 € | Jardins moyens, budget serré |
Composteur plastique | 40 – 150 € | Petits jardins, zones urbaines |
Composteur rotatif | 80 – 250 € | Balcons, terrasses, petites quantités |
Lombricomposteur | 60 – 120 € (kit) | Appartements (même sans extérieur) |
Le bac en palettes : mon coup de cœur
C’est ma solution préférée : économique, hyper efficace et facile à monter.
Mini-tuto express :
- Trouvez 4 palettes de taille similaire.
- Attention ! Cherchez le sigle « HT » (Heat Treated) gravé sur le bois. Il signifie que le bois a été traité à la chaleur, sans produits chimiques. Fuyez comme la peste les palettes marquées « MB » (Methyl Bromide), elles sont toxiques. On en trouve souvent gratuitement sur les sites de dons (Geev, Donnons.org) ou en demandant poliment dans les zones industrielles.
- Mettez-les debout pour former un carré.
- Vissez-les solidement aux angles. Et voilà !
L’avantage, c’est que les espaces entre les lattes assurent une aération parfaite, bien meilleure que celle de beaucoup de bacs en plastique.
Et si j’habite en appart ?
Pas de jardin, pas de compost ? Faux ! Il y a une solution géniale pour vous : le lombricomposteur.

C’est une sorte de tour à plusieurs étages où des vers de compost (pas les mêmes que ceux du jardin) dévorent vos déchets de cuisine. C’est totalement sans odeur, ça prend très peu de place et ça produit un compost liquide (le « thé de compost ») et un compost solide ultra-riches. Un kit de démarrage complet avec les vers se trouve en ligne ou en jardinerie pour un budget entre 60€ et 120€.
La Méthode Pas à Pas : On se Lance !
Un bon départ, c’est 80% du travail de fait. Suivez ces étapes et tout ira bien.
Étape 1 : L’emplacement stratégique
Ne le mettez pas n’importe où. Choisissez un coin à mi-ombre, directement sur la terre (sauf pour un lombricomposteur, évidemment). Le contact avec le sol permet aux petites bêtes de remonter dans le tas. Évitez le plein soleil qui le dessèche et les zones inondables.
Étape 2 : Le démarrage (l’erreur n°1 à éviter)
Ne commencez JAMAIS par une couche de tonte de gazon. C’est l’erreur classique du débutant ! Ça forme une semelle compacte qui bloque l’air. Démarrez toujours par une couche de 15-20 cm de matières brunes grossières : petites branches, brindilles, carton déchiré. C’est la fondation qui garantit l’aération par le bas.

Étape 3 : La technique des lasagnes
Construisez votre tas en alternant les couches : une couche de 5-10 cm de verts (vos épluchures), puis une couche plus épaisse de 10-20 cm de bruns (feuilles mortes, carton…). Finissez toujours par une couche de bruns en surface. Ça limite les odeurs et la visite des moucherons.
Étape 4 : Le test de l’éponge
Le compost doit être humide, mais pas trempé. Prenez-en une poignée et serrez fort. Si quelques gouttes perlent entre vos doigts, c’est parfait. Si l’eau coule, c’est trop humide (ajoutez des bruns !). Si rien ne sort et que ça s’effrite, c’est trop sec (arrosez un peu).
Étape 5 : L’aération, le poumon du compost
Un compost doit respirer ! Sans oxygène, il se met à sentir l’œuf pourri. Il faut donc le brasser. Au début, quand il est bien chaud, un retournement toutes les 2-3 semaines est idéal. Plus tard, une fois par mois suffit. Ça vous prendra quoi ? Environ 15-20 minutes à la fourche pour un bac de 1m³. L’idée est de ramener les bords vers le centre et vice-versa.

La liste de courses du compost : ce qu’on met et ce qu’on évite
Savoir quoi mettre dedans est la clé pour un résultat top et sans nuisances.
Les « Oui » sans hésiter
- Verts (cuisine) : Épluchures, marc de café et filtres, sachets de thé, restes de repas végé.
- Verts (jardin) : Tontes de gazon (en fine couche !), fleurs fanées.
- Bruns (jardin) : Feuilles mortes (le Graal du compost !), paille, foin sec.
- Bruns (maison) : Carton brun (déchiré), boîtes d’œufs, rouleaux de papier toilette, sciure de bois non traité.
- Astuce pour les branches : Pas de broyeur ? Pas de panique ! Un bon sécateur pour couper les petites branches en morceaux de 10-15 cm fait très bien l’affaire. Ou alors, laissez-les sécher au soleil, elles deviendront cassantes et faciles à briser à la main.
Les « Oui, mais avec modération »
- Coquilles d’œufs : Pleines de calcium, mais très longues à se décomposer. Écrasez-les finement avant de les jeter.
- Cendres de bois : Riches en potasse, mais très basiques. Saupoudrez-en une toute petite quantité, comme du sucre glace, jamais en paquet.
- Agrumes, oignons : Un peu acides. En petite quantité et bien mélangés, ça passe sans problème.

Les « Non » catégoriques (pour votre tranquillité)
- Viande, poisson, produits laitiers, graisses : Ça pue et ça attire les rats et autres indésirables à tous les coups.
- Litières de chat/chien : Risque de transmission de maladies. C’est non, non et non.
- Plantes malades : Vous risqueriez de propager les maladies dans tout votre jardin. Que faire alors ? Direction la poubelle classique ou la déchetterie (filière « déchets verts »), mais surtout, pas dans le compost !
- Mauvaises herbes en graines : Surtout les coriaces comme le liseron. Vous ne voulez pas créer une pépinière à problèmes.
- Bois traité, papier glacé : Pleins de colles et de produits chimiques qui pollueront votre sol.
SOS Compost : que faire si…
Même avec de l’expérience, on a parfois des surprises. Pas de panique, il y a toujours une solution.
- … ça sent mauvais ? Odeur d’ammoniac = trop de vert (azote). Ajoutez une bonne dose de carton ou de feuilles mortes et mélangez. Odeur d’œuf pourri = manque d’air. Le tas est trop compact et humide. Retournez-le de fond en comble pour l’aérer et incorporez des matières brunes.
- … ça attire les moucherons/rongeurs ? Pour les moucherons, la parade est simple : enfouissez toujours vos déchets de cuisine au cœur du tas et recouvrez d’une couche de feuilles sèches. Pour les rongeurs, le problème vient quasi toujours d’aliments interdits. Respectez la liste des « non » et vous serez tranquille.
- … ça ne chauffe pas ? Soit le tas est trop petit (il faut au moins 1m³ pour une bonne montée en température), soit il est trop sec (arrosez !), soit il manque de « carburant » vert. Ajoutez une couche de tonte de gazon, mélangez, et ça devrait repartir.

De la patience à la récolte : le moment de gloire !
Le compostage n’est pas une course de vitesse. Comptez entre 4 et 12 mois pour obtenir un produit fini.
Un compost mûr est magnifique : il est brun foncé, presque noir, friable et sent bon la terre de forêt après la pluie. Si vous reconnaissez encore des bouts d’épluchures, il a besoin de plus de temps.
Comment l’utiliser ? C’est la meilleure partie !
- En amendement : Incorporez 1 à 2 grosses pelletées par mètre carré dans votre potager quelques semaines avant de planter.
- En paillage : Étalez une couche de 2-4 cm au pied de vos plantes gourmandes (tomates, courges, rosiers). Ça nourrit, garde l’humidité et limite les mauvaises herbes.
- En terreau maison : Pour vos semis, mélangez 1/3 de compost tamisé, 1/3 de terre de jardin et 1/3 de sable. C’est le top du top !
Alors, prêt à vous lancer ? Allez, un petit défi pour commencer : dès ce soir, mettez une petite boîte sur votre plan de travail juste pour les épluchures et le marc de café. C’est le premier pas, le plus important. Vous ne faites pas que recycler, vous créez la vie. C’est un cercle vertueux incroyable, et c’est vous qui en êtes le chef d’orchestre.

Galerie d’inspiration


Le bon papier : N’utilisez que du papier non glacé et des cartons bruns sans trop d’encre. Les prospectus brillants, tickets de caisse (papier thermique) et magazines contiennent des produits chimiques à éviter. Pensez boîtes d’œufs, rouleaux de papier toilette et carton de livraison déchiré en petits morceaux !

- Une odeur douce de sous-bois ? Parfait.
- Une odeur d’ammoniac ? Trop de matières azotées (vertes). Ajoutez du carton.
- Une odeur d’œuf pourri ? Manque d’air. Brassez-le !
Le secret ? Votre nez est le meilleur indicateur de la santé de votre compost.

Selon l’ADEME, les biodéchets représentent encore un tiers de nos poubelles résiduelles. Les composter, c’est agir directement sur 33% de nos déchets ménagers.
Concrètement, pour une famille de quatre, cela peut représenter plus de 200 kg de déchets évités chaque année, transformés en ressource gratuite pour le jardin ou les plantes d’intérieur.


Besoin d’un coup de pouce pour démarrer ?
Ajouter une poignée de terre de jardin ou un peu de compost mûr d’un ami est le meilleur moyen d’ensemencer votre nouveau tas avec les bons micro-organismes. C’est comme donner un levain à votre pâte à pain : le processus démarre plus vite et de manière plus équilibrée.

Le Vermicomposteur (ex: Urbalive de Plastia) : Des vers (Eisenia fetida) digèrent vos déchets. Idéal pour un humus très riche et un engrais liquide. Sans odeur, il peut même devenir un objet déco.
Le Bokashi (ex: Bokashi Organko) : Une fermentation anaérobie avec des micro-organismes. Accepte presque tout (viande, laitiers). Le produit final, un

Intégrez votre composteur de cuisine avec style. Optez pour des modèles en céramique ou en acier inoxydable brossé qui se fondent dans le décor. La marque Pebbly, par exemple, propose des bacs en bambou avec filtre à charbon intégré, aussi beaux que pratiques sur un plan de travail.


Un compost mûr doit avoir un taux d’humidité d’environ 40-60%.

Pour accélérer la décomposition, trois éléments sont clés. Pensez-y comme à une recette de cuisine :
- La consoude : Riche en azote et potasse, ses feuilles se décomposent très vite et activent la montée en température.
- L’ortie (avant la floraison) : Un autre excellent activateur, plein de nutriments.
- Le marc de café : Sa structure fine et sa richesse en azote plaisent énormément aux vers et micro-organismes.

Mon compost est envahi de moucherons, que faire ?
C’est un signe classique d’un excès d’humidité et de matières fraîches en surface. La solution est simple : recouvrez systématiquement chaque ajout de déchets de cuisine par une couche de matière sèche (feuilles mortes, carton déchiqueté, sciure). Cela crée une barrière physique et rééquilibre l’humidité.

Erreur de débutant : Jeter les tontes de gazon en une seule grosse couche. Cela crée une masse compacte, gluante et privée d’air qui fermente et dégage une odeur pestilentielle. Incorporez toujours l’herbe fraîche en petites quantités, bien mélangée avec des matières carbonées comme des feuilles sèches ou de la paille.


- Pour les semis : Tamisez-le finement et mélangez-le à 50% avec du terreau.
- Pour les jardinières : Incorporez 2-3 cm en surface au printemps et à l’automne.
- Pour le potager : Étalez une couche de 1 à 2 cm avant de pailler.

La nouvelle tendance pour les citadins pressés ? Le composteur électrique. Des appareils comme le Lomi promettent de transformer en 24h vos restes (y compris certains bioplastiques) en un substrat sec. Ce n’est pas un compost vivant traditionnel, mais une solution technologique pour réduire de 80% le volume de ses déchets sans effort.

Point crucial : L’aération. Un compost qui manque d’oxygène devient anaérobie, produisant du méthane et des odeurs nauséabondes. Pour l’éviter, brassez votre composteur toutes les une à deux semaines avec une fourche ou un aérateur spécifique. C’est le geste le plus important pour un compostage réussi.


Les coquilles d’œufs sont fantastiques pour le compost, mais très lentes à se décomposer. Le secret ? Laissez-les sécher, puis écrasez-les finement (au mortier ou même au mixeur). Sous forme de poudre, leur calcium devient rapidement assimilable par le sol et les plantes, aidant à prévenir des maladies comme la pourriture apicale des tomates.

Peut-on composter les agrumes et les oignons ?
Oui, mais avec modération. Leur acidité peut ralentir l’activité des micro-organismes s’ils sont en trop grande quantité. Coupez-les en petits morceaux pour accélérer leur décomposition et assurez-vous qu’ils ne représentent jamais plus de 5-10% de votre apport total.

- Une couleur brun foncé, presque noire.
- Une texture fine, friable et homogène (plus de morceaux identifiables).
- Une odeur agréable de terre de forêt après la pluie.
- Le tas a refroidi et ne dégage plus de chaleur.

Le composteur en bois : Plus esthétique, il s’intègre naturellement au jardin. Il offre une meilleure aération grâce aux interstices entre les planches. Inconvénient : le bois finit par se dégrader au contact du compost (comptez 5 à 10 ans de durée de vie).
Le composteur en plastique (recyclé si possible) : Très durable et résistant aux intempéries. Il conserve mieux la chaleur, ce qui peut accélérer le processus, mais nécessite un brassage plus régulier pour éviter le manque d’air.


Fabriquez un

Les vers de compost peuvent manger jusqu’à la moitié de leur poids chaque jour.
Cela signifie qu’une population de 500g de vers dans un vermicomposteur peut traiter jusqu’à 250g de déchets de cuisine quotidiennement, transformant vos épluchures en un amendement de qualité supérieure de manière incroyablement efficace.

En hiver, le processus ralentit mais ne s’arrête pas. Isolez votre composteur avec un paillage de feuilles mortes, du carton ou une vieille couverture. Continuez les apports, mais pensez à ajouter plus de matières sèches pour absorber l’excès d’humidité lié au froid.


À proscrire absolument
- Les produits laitiers et la viande/poisson : Ils attirent les nuisibles et créent des odeurs pestilentielles (sauf dans un Bokashi).
- Les huiles et graisses : Elles imperméabilisent les déchets et ralentissent la décomposition.
- Les plantes malades : Vous risqueriez de propager les maladies dans tout votre jardin.
- Les excréments d’animaux domestiques : Ils peuvent contenir des pathogènes dangereux.

Idée DIY : Fabriquez un tamis à compost. Prenez un cadre en bois de 50×50 cm et agrafez-y solidement un grillage métallique à mailles de 1 cm. Posez-le sur votre brouette et passez-y votre compost mûr. Vous obtiendrez un terreau fin parfait pour les semis, et les gros morceaux restants pourront retourner dans le composteur pour finir leur décomposition.

Pas de jardin ni de balcon ? Renseignez-vous sur les composteurs de quartier ou les initiatives de collecte des biodéchets de votre municipalité. De plus en plus de villes proposent des solutions collectives, vous permettant de participer à l’effort sans gérer un bac à la maison. C’est aussi une excellente façon de rencontrer ses voisins !
- Un sol plus aéré et facile à travailler.
- Une meilleure rétention de l’eau (moins d’arrosage !).
- Une libération lente et continue de nutriments.
Le secret ? L’humus, la matière organique stable issue du compostage, qui agit comme une véritable éponge à eau et à nutriments.