Réussir sa Suspension en Macramé : Le Guide Complet (et sans stress) pour Débuter
Le macramé, ça vous intrigue ? Vous voyez passer ces superbes créations et vous vous dites « jamais je n’y arriverai » ? Oubliez ça tout de suite ! Loin d’être une simple tendance, le macramé est un artisanat hyper accessible, un jeu de nœuds qui demande juste un peu de patience et les bons conseils pour démarrer. Et franchement, la satisfaction de suspendre sa propre création… ça n’a pas de prix.
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Dans ce guide, on ne va pas juste survoler les choses. On va plonger dans le concret, comme si on était ensemble dans l’atelier. On va choisir le bon matos (pas le plus cher, mais le plus adapté !), décortiquer les nœuds essentiels pour comprendre comment ils fonctionnent, et surtout, on va réaliser pas à pas votre toute première suspension pour plante. Une pièce classique, mais parfaite pour tout apprendre.
Petit défi 5 minutes, là, maintenant ? Prenez un lacet ou un bout de ficelle qui traîne et un stylo. Essayez de suivre les étapes du nœud plat qu’on verra plus bas. Juste pour sentir le geste, sans pression. Vous verrez, c’est ce premier contact qui démystifie tout !

Le Matériel : La Base de Tout Projet Réussi
On ne le dira jamais assez : la qualité de votre création dépend énormément du choix des matériaux. En macramé, votre meilleure amie, c’est la corde. La choisir à la va-vite, c’est l’erreur numéro un du débutant qui mène souvent à la frustration. Alors, parlons-en sérieusement.
La Corde, Votre Partenaire de Création
Il existe trois grandes familles de cordes, chacune avec son caractère. Les connaître, c’est s’éviter des déceptions.
D’abord, il y a la corde peignée. C’est la plus douce, un peu comme de la ouate. Elle est parfaite pour obtenir des franges ultra-douces et plumeuses, idéales pour les finitions des tentures murales. Son petit défaut ? Elle est un peu fragile et peut s’effilocher si on la noue et la dénoue trop souvent. Je la conseille pour des pièces purement décoratives qui ne porteront pas de poids lourd.
Ensuite, ma préférée pour les suspensions : la corde câblée. Imaginez trois brins torsadés ensemble. C’est LA corde robuste par excellence. Elle met superbement en valeur chaque nœud, elle a une super tenue et, surtout, elle pardonne les erreurs. Si vous devez défaire un nœud, elle ne bougera pas. Ses franges sont plus ondulées, un peu plus rustiques. Pour une suspension qui doit tenir un pot, c’est le choix de la sécurité et du style.

Enfin, la corde tressée. Elle a l’allure d’un gros lacet. Ultra solide, elle est top pour les projets qui doivent supporter beaucoup de poids, comme une chaise suspendue. Par contre, petit bémol : impossible de faire des franges avec, car sa structure se décompose à la coupe. Son look est plus moderne, moins bohème.
Matière, Diamètre et Budget : Les Détails qui Comptent
La matière la plus courante est le coton. Un conseil : cherchez du coton recyclé ou certifié Oeko-Tex. C’est une garantie que vous manipulez un matériau sain, sans produits chimiques. Le jute ou le chanvre donnent un style plus brut, très nature. Ils sont plus rêches pour les mains au début, mais résistent bien à l’humidité pour un projet d’extérieur.
Le diamètre, lui, n’est pas à choisir au hasard :
- 1 à 2 mm : Pour les bijoux et les micro-détails.
- 3 mm : Le standard polyvalent, parfait pour débuter et pour les suspensions de taille moyenne.
- 4 à 5 mm : Pour des pièces plus imposantes. Les nœuds sont plus gros, ça avance plus vite !
- 6 mm et plus : Pour les projets XXL. Attention, ça devient physique pour les mains !
Bon à savoir : N’optez pas pour la corde la moins chère d’une grande surface généraliste. Une bonne corde de 3 ou 4 mm coûte environ entre 0,40€ et 0,80€ le mètre. Une corde de mauvaise qualité qui s’effiloche ou casse peut vraiment vous dégoûter du macramé. Pour être sûr de votre coup, regardez sur des sites spécialisés comme Bobbiny, La Corderie Mansas, ou même des boutiques Etsy bien notées. C’est un petit investissement qui change tout.

Les Outils Indispensables
La bonne nouvelle, c’est qu’il en faut peu :
- Un support : Un anneau en bois plein (ceux pour les rideaux sont parfaits) ou en métal pour une suspension. Un joli bâton de bois flotté pour une tenture.
- Une excellente paire de ciseaux : Des ciseaux de couture, c’est l’idéal. Une coupe nette pour les franges, c’est la signature d’un travail soigné.
- Un mètre ruban : L’évidence même pour mesurer vos cordes.
- Un crochet ou un portique : Travailler à hauteur des yeux, c’est la clé. Un crochet au plafond, une tringle de penderie ou un portant à vêtements… peu importe, mais travaillez en suspension pour des nœuds réguliers et pour épargner votre dos.
L’Art du Nœud : Quelques Gestes pour Tout Créer
Pas la peine de connaître 50 nœuds pour se lancer. La maîtrise de 3 ou 4 nœuds de base suffit amplement. Le vrai secret, c’est la régularité.

Le Nœud d’Alouette : C’est le point de départ pour fixer vos cordes au support. On plie la corde en deux, on passe la boucle sur l’anneau, on rabat et on passe les deux brins dans la boucle. Serrez. L’astuce pro ? Une fois tous vos nœuds faits, serrez-les les uns contre les autres pour une ligne de départ bien nette.
Le Nœud Plat : Le roi du macramé ! Il se fait avec 4 brins. L’erreur classique à éviter est d’oublier d’alterner. Pour qu’il reste plat, il faut faire un premier demi-nœud en partant de la gauche, puis un second en partant de la droite. Si vous partez toujours du même côté, vous obtiendrez une jolie spirale… ce qui est un autre motif, mais pas un nœud plat !
La Baguette (ou demi-clé) : Ce nœud est un vrai dessinateur. Il permet de créer des lignes diagonales ou des formes géométriques. Le secret ? Le fil « porteur » doit rester bien tendu dans la direction que vous voulez donner à votre ligne. Les autres fils viennent s’enrouler dessus. Si le porteur est lâche, votre ligne sera toute molle. C’est souvent ça, le problème quand on n’y arrive pas.

Le Nœud de Finition : Pour rassembler toutes les cordes à la fin, c’est la technique pro. On utilise une corde supplémentaire pour enrouler le tout et bloquer le fil à l’intérieur des tours, sans qu’aucun bout ne dépasse. C’est simple, net et super solide.
Projet Guidé : Votre Première Suspension pour Plante
Allez, on se lance ! On va créer une suspension élégante pour un pot d’environ 15 cm de diamètre. Comptez 2 à 3 heures en prenant votre temps.
Liste de Courses pour votre Première Suspension :
- Corde en coton câblé de 4 mm (environ 25 mètres) : Budget entre 10€ et 18€.
- Un anneau en bois de 5 cm : Environ 2€.
Et voilà ! Votre premier projet de macramé vous coûtera souvent moins de 20€. Avouez que c’est une bonne surprise, non ?
Calcul et Découpe des Cordes
La question qui angoisse tout le monde : quelle longueur de corde couper ? La règle de base, c’est de multiplier la longueur finale désirée par 8. Pour une suspension de 1m, coupez des cordes de 8m. Pourquoi si long ? Parce que chaque nœud « mange » de la corde.

Mon conseil basé sur l’expérience (et la douleur !) : Cette règle du x8 est une base de sécurité. Si vous prévoyez un motif très dense avec beaucoup de nœuds, n’hésitez pas à calculer x9, voire x10. Il n’y a rien de plus rageant que de se retrouver à court de corde à quelques centimètres de la fin. Mieux vaut avoir trop de surplus à couper que pas assez pour finir.
Pour notre projet, coupez 4 cordes de 6 mètres chacune.
Les Étapes, Pas à Pas
- Montage : Pliez vos 4 cordes en deux et fixez-les sur l’anneau avec des nœuds d’alouette. Vous avez maintenant 8 brins de 3m.
- Départ : Juste sous l’anneau, faites un gros nœud de finition pour regrouper joliment tous les brins.
- Les bras (partie 1) : Séparez vos 8 brins en deux groupes de 4. Sur chaque groupe, faites une colonne d’une dizaine de nœuds plats.
- Les bras (partie 2) : Pour varier, on va faire une spirale. Sur chaque groupe de 4, faites une quinzaine de demi-nœuds (toujours en partant du même côté). Laissez ensuite un espace de 10 cm sans aucun nœud.
- Créer le filet : C’est ici qu’on forme le « panier ». Attention, c’est l’étape clé ! Prenez les 2 brins les plus à droite du premier groupe, et les 2 brins les plus à gauche du second groupe. Avec ces 4 brins, faites un nœud plat. Vous venez de connecter les deux bras. Faites pareil avec les brins restants. Laissez 8 cm d’espace, et refaites la même chose en alternant les brins pour fermer le filet.
- Finition : Placez votre pot dedans pour tester. Rassemblez tous les brins en dessous et terminez par un gros nœud de finition bien serré.
- Les franges : Coupez toutes les cordes à la même longueur. Pour un effet « fluffy », utilisez un peigne pour animaux pour défaire les torsades de la corde.
Accrochez votre œuvre et regardez-la. Si elle n’est pas parfaitement droite, c’est normal ! C’est le signe d’une tension un peu irrégulière dans les nœuds. C’est comme ça qu’on apprend. La prochaine sera encore mieux.

Et Après ? Sécurité, Entretien et Nouvelles Idées
Une fois les bases acquises, le plus dur est de s’arrêter ! Pour des grandes tentures murales, pensez à faire un petit croquis avant pour visualiser le projet. Pour la couleur, les teintures textiles (avec gants et aération !) fonctionnent à merveille pour un effet ombré.
Un point non négociable : la sécurité. Pour accrocher une plante lourde ou une chaise, une simple cheville dans du placo ne suffit JAMAIS. Utilisez des chevilles à expansion (type Molly) ou, l’idéal, ancrez-vous dans une poutre. En cas de doute, demandez à un pro. Et bien sûr, gardez vos créations loin des flammes et des radiateurs.
Pour l’entretien, un simple dépoussiérage en secouant doucement la pièce ou avec un sèche-cheveux en mode froid suffit. En cas de tache, tamponnez localement avec un peu d’eau savonneuse, mais évitez de la noyer.
Franchement, le macramé est un voyage. Chaque nœud est une petite victoire, chaque projet une fierté. C’est un moment pour vous, pour créer quelque chose de beau et de tangible de vos propres mains. Alors, respirez un grand coup, prenez votre corde, et lancez-vous. Le plaisir est autant dans le processus que dans le résultat final.

Galerie d’inspiration





Ne vous limitez pas au simple bâton de bois. Une branche de bois flotté ramassée sur la plage apportera une touche organique et unique. Pour un style plus industriel, osez le tube de cuivre ou de laiton. Même un vieux cintre en bois peut être détourné pour servir de support original et économique.





Votre espace de travail est-il prêt ?
Avant de couper la moindre corde, assurez-vous d’avoir un espace dégagé et un support stable. Un portant à vêtements sur roulettes est l’allié parfait : il permet d’ajuster la hauteur de travail et de tourner autour de votre création sans tout emmêler. Pensez-y pour votre confort !





Le saviez-vous ? Le mot « macramé » viendrait de l’arabe « migramah » (مقرمة), qui signifiait « voile brodé ». Les tisserands du XIIIe siècle utilisaient ces nœuds décoratifs pour finir les bords des tissus. Les marins ont ensuite popularisé la technique en l’utilisant pour créer des objets fonctionnels durant leurs longues traversées.




Quelle longueur de corde couper ? C’est la question qui hante tous les débutants. Une règle d’or simple : pour une suspension, mesurez la longueur finale souhaitée et multipliez-la par 8. Pliez ensuite cette longueur en deux avant de l’attacher au support (nœud d’alouette). Vous aurez ainsi 4 brins de travail dont la longueur sera 4 fois la hauteur finale. Mieux vaut avoir trop de corde que pas assez !





- Une finition nette et professionnelle.
- Un maintien solide pour les pots lourds.
- Une esthétique parfaite pour le bas de votre suspension.
Le secret ? Le nœud de rassemblement (ou gathering knot). C’est LA technique à maîtriser pour regrouper tous vos fils à la fin du projet avec élégance.





Coton : Doux au toucher, il est idéal pour les créations d’intérieur. Ses franges sont soyeuses et il se teint facilement. Parfait pour un look bohème doux.
Jute : Plus rustique et rigide, il offre un rendu naturel et brut. Il résiste mieux à l’humidité, ce qui en fait un bon choix pour une suspension sur un balcon abrité.
Le choix dépend vraiment de l’ambiance que vous souhaitez créer.





Personnalisez votre création en y intégrant des perles. C’est plus simple qu’il n’y paraît :
- Choisissez des perles avec un trou assez large pour laisser passer deux brins de corde. Les perles en bois brut sont un classique indémodable.
- Pour enfiler facilement la perle, enroulez un petit morceau de ruban adhésif bien serré autour de l’extrémité de vos cordes pour former une pointe rigide.




Chaque bobine de 500g de corde en coton recyclé de la marque Bobbiny permet d’économiser environ 2800 litres d’eau par rapport à la production de coton conventionnel.
Choisir ce type de fil, c’est donc non seulement opter pour une matière douce et de qualité, mais aussi faire un geste concret pour la planète. Votre déco devient engagée.





Prêt(e) à teindre vos propres couleurs ?
Pour un dégradé subtil ou une couleur vibrante qui n’existe pas dans le commerce, la teinture maison est une option créative. Utilisez des teintures pour textile comme celles de la marque DYLON, disponibles en grande surface. Préparez votre bain de couleur et plongez-y votre corde de coton écru (sèche ou humide selon l’effet désiré) plus ou moins longtemps pour jouer sur l’intensité. Laissez sécher complètement avant de nouer.





L’erreur à éviter : Couper toutes vos cordes exactement à la même longueur en pensant qu’elles le resteront. Les brins extérieurs d’un nœud plat consomment plus de longueur que les brins centraux. Prévoyez toujours une marge supplémentaire pour les cordes qui serviront à nouer activement.




- Une tension régulière pour des nœuds identiques.
- Des spirales et des motifs bien droits.
- Un rendu final harmonieux et non gondolé.
Le secret ? Ne tirez pas trop fort ! Le macramé est un art de la constance, pas de la force. Cherchez un geste fluide et répétez-le avec la même intention à chaque nœud.





Pour un look minimaliste et épuré, mariez votre macramé écru à des pots de couleur sombre (noir mat, vert forêt, bleu nuit). Le contraste mettra en valeur à la fois la plante et la complexité des nœuds. Pour une ambiance plus douce, optez pour des pots en terre cuite naturelle ou des céramiques aux tons pastel.





Besoin d’inspiration ? Suivez des artistes comme @crossingthreads ou @himo.art sur Instagram. Ils réinventent le macramé avec des techniques mixtes, des volumes impressionnants et des approches artistiques qui dépassent la simple décoration.





Avec le temps, la poussière peut s’accumuler sur votre création. Pour la nettoyer, n’utilisez surtout pas la machine à laver ! Secouez-la doucement à l’extérieur. Pour les taches, utilisez un chiffon humide avec un peu de savon de Marseille et tamponnez délicatement la zone concernée, sans frotter.




Mon pot est très lourd, est-ce que ça va tenir ?
Oui, si vous choisissez le bon matériel ! Optez pour une corde câblée d’au moins 5 mm de diamètre. Assurez-vous que votre support (l’anneau ou le bâton) est solide et, surtout, que votre crochet de plafond est bien ancré dans un matériau plein (béton, poutre en bois) avec une cheville adaptée. La sécurité avant tout !





Corde peignée : Idéale pour les finitions plumeuses et les tentures murales. Son rendu est vaporeux et très doux. À réserver pour les pièces qui ne supportent pas de poids.
Corde câblée : La championne des suspensions. Sa structure torsadée offre une excellente définition des nœuds et une solidité à toute épreuve.
Pour votre première suspension, la corde câblée est un choix sans risque.





- Un petit porte-clés bohème.
- Des sous-verres originaux en enroulant la corde en spirale.
- Une attache décorative pour vos rideaux.
Ne jetez jamais vos chutes de corde ! Elles sont parfaites pour de mini-projets créatifs et pour vous entraîner à faire de nouveaux nœuds sans gaspiller vos grandes longueurs.




Tendance XL : Oubliez les fils fins et osez la corde de 8, 10, voire 20 mm de diamètre ! Le macramé XXL permet de créer des pièces spectaculaires (têtes de lit, séparations de pièce) avec très peu de nœuds. L’effet visuel est immédiat et puissant, parfait pour un intérieur contemporain.





Les motifs en spirale, obtenus en répétant inlassablement le même demi-nœud plat, sont parmi les plus simples à réaliser mais aussi les plus hypnotiques. La torsion se crée toute seule, comme par magie. C’est l’exemple parfait de la beauté qui naît de la répétition d’un geste simple.





Le rythme répétitif des nœuds, la concentration requise et la sensation de la fibre naturelle entre les doigts ont un effet incroyablement apaisant. Beaucoup de créateurs décrivent le macramé comme une forme de méditation active, un moyen de se déconnecter du stress quotidien et de se recentrer.





Une suspension pour le balcon ?
C’est possible, mais choisissez une corde synthétique (polypropylène) ou du chanvre traité. Le coton naturel, même épais, finira par moisir et se dégrader avec l’humidité et les UV. Pensez durabilité !




L’astuce de pro : Pour obtenir des franges parfaitement lisses et démêlées sur de la corde peignée, utilisez une brosse pour animaux de compagnie. Les picots métalliques fins sont incroyablement efficaces pour séparer chaque fibre et donner un aspect professionnel et vaporeux à vos finitions.





Au-delà de la corde, trois outils sont indispensables :
- Une paire de ciseaux de couture : Elle doit être parfaitement aiguisée pour une coupe nette, sans effilocher la corde.
- Un mètre ruban : Pour des mesures précises et des créations symétriques.
- Un peigne ou une brosse : Essentiel pour de belles finitions sur les franges.





Point important : La certification OEKO-TEX® Standard 100, que l’on retrouve sur des marques de corde de qualité comme Bobbiny ou Ganxxet, garantit que le fil a été testé et certifié comme ne contenant aucune substance nocive. C’est un critère de choix pour une décoration saine, surtout dans une chambre ou un salon.



L’esthétique Japandi, fusion du minimalisme japonais et du design scandinave, se marie à merveille avec le macramé. Pour adopter ce style, privilégiez des créations très épurées : peu de nœuds différents, de longues sections de cordes laissées lisses, et l’utilisation de supports en bois clair ou en bambou. Associez votre suspension à des plantes graphiques comme un Sansevieria ou un Aspidistra pour un résultat zen et fonctionnel.