Salon de Jardin en Palettes : Le Guide Complet pour un Résultat Solide (et qui ne s’écroule pas !)
On en voit partout, et avouons-le, l’idée d’un salon de jardin en palettes est hyper séduisante. C’est tendance, c’est de la récup’, et quelle fierté de pouvoir dire : « C’est moi qui l’ai fait ! ». Mais pour en avoir vu défiler un paquet, je peux vous dire qu’il y a deux écoles : ceux qui tiennent des années et ceux qui ressemblent à un tas de bois après le premier hiver.
Contenu de la page
- Avant de commencer : votre liste de courses
- 1. Le choix des palettes : la fondation de votre projet
- 2. La préparation : 80% du résultat final se joue ici
- 3. L’assemblage : on construit du solide !
- 4. La finition : protéger pour faire durer
- 5. Le confort : la touche finale qui change tout
- Pour finir : un dernier check-up
- Galerie d’inspiration
La différence ? Ce n’est pas de la magie, c’est juste une question de méthode. Beaucoup pensent que c’est un projet quasi gratuit. Spoiler : ce n’est pas tout à fait le cas. Si les palettes peuvent être gratuites, la visserie, la protection du bois et surtout les coussins représentent un petit budget. Mais en suivant les bonnes étapes, vous allez créer un espace extérieur dont vous serez vraiment fier, qui sera confortable et, surtout, qui durera.
Allez, on se retrousse les manches, je vous partage tous mes secrets de pro !

Avant de commencer : votre liste de courses
Pour éviter les allers-retours au magasin de bricolage, voici ce dont vous aurez besoin. C’est une base, à adapter selon votre projet.
- Matériaux :
- Des palettes de bonne qualité (on y revient juste après)
- Des vis en inox A2 (indispensable !) : prévoyez un budget de 30€ à 50€ pour un canapé et une table.
- Optionnel mais recommandé pour le dossier : quelques équerres métalliques renforcées ou des tirefonds.
- Un produit de finition pour bois extérieur (saturateur, lasure ou peinture) : comptez entre 40€ et 70€ pour un pot de qualité.
- Outillage :
- Équipement de sécurité : gants, lunettes, et un bon masque anti-poussière (FFP2 minimum).
- Pour le nettoyage : une brosse dure ou un nettoyeur haute pression.
- Pour le démontage (si besoin) : une scie sabre avec une lame métal (le top !) ou un pied-de-biche et un marteau.
- Une ponceuse électrique (orbitale, c’est parfait) avec des disques de grain 80 et 120.
- Une perceuse-visseuse avec des mèches à bois.
- Un mètre, un crayon, une équerre.
- HT (Heat Treatment) : Ça, c’est le Graal ! La palette a été chauffée pour tuer les bestioles. C’est un traitement naturel, sans aucun danger pour vous. C’est ce qu’il faut chercher.
- MB (Methyl Bromide) : Si vous voyez ça, fuyez ! C’est un traitement chimique ultra toxique, interdit en Europe depuis un moment mais on peut encore tomber sur de vieilles palettes ou des importations. N’utilisez JAMAIS une palette MB pour un meuble.
- L’assise : Superposez deux palettes, alignez-les nickel, et vissez-les solidement ensemble avec des vis longues ou des plaques métalliques.
- Le dossier : C’est le point faible de 90% des salons de jardin en palettes mal faits ! J’ai une anecdote là-dessus : un ami avait fixé son dossier avec de simples vis… La première fois que quelqu’un s’est appuyé un peu fort, CRAC ! Le dossier s’est couché. Ne vous contentez pas de visser le dossier par le bas. La meilleure solution, ce sont les jambes de force. Ce sont des renforts en bois que vous fixez en diagonale, entre l’arrière du dossier et l’arrière de l’assise. C’est tout simple : coupez un tasseau de bois de 40-50 cm, placez-le en diagonale et fixez-le solidement avec des tirefonds. Ça ne bougera plus, promis !
- Scandinave Nature : Bois clair (juste un saturateur incolore), coussins gris perle et une touche de jaune moutarde.
- Bohème Chic : Palettes peintes en blanc cassé, accumulation de coussins en lin, macramé et motifs ethniques.
- Industriel Moderne : Peinture noire mate ou gris anthracite, visserie apparente et coussins rouge brique ou blanc franc.
- Un grand tapis d’extérieur en jute ou jonc de mer pour délimiter l’espace.
- Quelques lanternes en bambou ou métal ajouré, posées au sol.
- Une guirlande lumineuse type guinguette pour une lumière douce en soirée.
- Une couleur riche et uniforme, sans coulures.
- Une protection qui dure plusieurs saisons.
- Une surface lisse, agréable au toucher.
- Brossez vigoureusement avec une brosse métallique pour enlever terre et éclats.
- Lavez ensuite au nettoyeur haute pression ou avec une brosse dure, de l’eau chaude et du savon noir.
- Laissez sécher complètement pendant plusieurs jours avant de poncer.
- Un look plus aérien et design.
- Un meilleur confort grâce à l’inclinaison.
- Une touche d’originalité.
- Un brasero central : pour prolonger les soirées et créer un point de convivialité (toujours à distance de sécurité !).
- Des poufs en corde tressée : pour ajouter des assises d’appoint et de la texture.
- Des plantes aromatiques en pot : menthe, romarin, basilic… pour le parfum et les cocktails.
Bon à savoir : Pour un débutant qui s’applique, comptez un bon week-end complet pour réaliser un canapé simple et une table basse, sans compter le temps de séchage. C’est un vrai projet, pas un bricolage de 2 heures !
-->1. Le choix des palettes : la fondation de votre projet
C’est l’étape numéro un, et la plus critique. Une mauvaise palette, et tout votre travail pourrait être gâché. La tentation est grande de ramasser la première venue sur un trottoir, mais c’est une très mauvaise idée.
La chasse aux palettes saines : le marquage qui sauve
Toutes les palettes ne se valent pas. Celles qui voyagent à l’international sont traitées contre les nuisibles. Il faut absolument savoir comment.
Repérez le logo en forme d’épi de blé (le symbole de la norme NIMP 15). Juste à côté, vous verrez les lettres « HT » ou « MB ». Pas de marquage du tout ? Dans le doute, on s’abstient. On ne sait ni ce qu’elle a transporté, ni comment elle a été traitée.
Un petit conseil : les palettes siglées « EUR » ou « EPAL » sont souvent un gage de qualité. Elles sont plus costaudes, conçues pour être réutilisées, et quasi systématiquement traitées HT. Leurs dimensions standard de 80×120 cm sont aussi très pratiques.
Où les dénicher ?
Franchement, évitez les palettes derrière les supermarchés, souvent grasses ou souillées. Les chantiers peuvent être une option, mais demandez toujours la permission. Le meilleur plan, c’est de viser les zones industrielles, les entreprises de transport ou de matériaux. Ils sont souvent bien contents de s’en débarrasser. Présentez-vous poliment, expliquez votre projet, ça passe toujours mieux. On trouve aussi des sites spécialisés qui en vendent, c’est payant mais vous avez la garantie d’une palette propre et bien traitée.
2. La préparation : 80% du résultat final se joue ici
Vous avez vos belles palettes HT ? Parfait, le vrai travail commence. Et croyez-moi, sauter cette étape, c’est la garantie d’un meuble qui vieillira mal.
Démonter ou pas ?
Utiliser les palettes entières est rapide, mais le look est plus brut et le confort… sommaire. Les démonter pour récupérer les planches, c’est plus de boulot, mais ça vous permet de créer un meuble vraiment sur mesure, avec des surfaces planes et sans ces espaces casse-dos.
Pour démonter sans tout casser, l’astuce de pro, c’est la scie sabre avec une lame pour métaux. On glisse la lame entre les planches et les dés en bois, et on coupe les clous. C’est net, rapide, et ça sauve les planches. Sinon, la méthode marteau et chasse-goupil fonctionne, mais c’est plus long et plus physique.
Le grand nettoyage
Une palette, ça a une vie avant d’arriver chez vous. Elle est sale. Un coup de brosse ne suffit pas. L’idéal, c’est le nettoyeur haute pression. Attention, tenez la lance à 30-40 cm pour ne pas abîmer les fibres du bois. Pas de Kärcher ? Pas de panique. Une brosse dure, de l’eau chaude et un détergent puissant (type lessive Saint-Marc) feront des merveilles. Frottez, rincez bien, et surtout, laissez sécher complètement, à plat et à l’ombre. Comptez bien 48 à 72 heures de séchage avant même de penser à poncer !
Le ponçage : pour la douceur et la sécurité
Le bois de palette est brut, rempli d’échardes. Le ponçage n’est pas une option, c’est une obligation. D’abord, la sécurité : mettez un masque FFP2, des lunettes et des gants. La poussière de bois n’est l’amie de personne.
Avec une ponceuse électrique, commencez par un grain grossier (du 80) pour enlever les taches, les marques et aplanir le bois. Passez partout. Ensuite, affinez avec un grain plus fin (du 120, voire 150) pour obtenir une surface douce. Votre objectif ? Pouvoir passer la main dessus les yeux fermés sans la moindre angoisse. C’est ce qui fait la différence entre un bricolage et un vrai meuble.
3. L’assemblage : on construit du solide !
C’est la partie fun, mais la solidité n’est pas négociable. Votre canapé doit supporter des gens qui s’assoient, se lèvent, et parfois s’y affalent un peu lourdement.
La visserie, votre meilleure alliée
N’économisez pas là-dessus. C’est l’erreur de débutant par excellence. Des vis bas de gamme vont rouiller en quelques mois, laissant des coulures noires horribles et fragilisant toute la structure. Il vous faut impérativement des vis en inox (A2 pour un climat normal, A4 si vous êtes en bord de mer). Et surtout, pré-percez toujours vos trous avec une mèche un peu plus fine que la vis. Le bois de palette est sec et adore éclater si on lui force la main.
Construire le canapé : les secrets de la stabilité
La base, c’est souvent deux palettes superposées pour l’assise, et une troisième à la verticale pour le dossier. Simple, mais il y a des astuces.
La table basse : facile et pratique
Une palette suffit. Pour avoir un plateau plein, utilisez les planches d’une autre palette pour combler les vides. Pour la surélever, vous pouvez soit la poser sur une deuxième palette, soit fixer des roulettes. Si vous mettez des roulettes, choisissez des modèles costauds avec freins, et vissez-les dans les dés de la palette (les cubes de bois), jamais dans les lattes qui sont trop fines !
4. La finition : protéger pour faire durer
Un bois brut dehors va devenir gris, se tacher et pourrir. La finition n’est pas juste là pour faire joli, elle est vitale.
Alors, quelle finition choisir ? Franchement, ça dépend de vos goûts et de votre motivation pour l’entretien.
Le saturateur est mon préféré pour un look naturel. C’est une huile qui nourrit le bois sans faire de film en surface. Le bois garde son aspect mat et son toucher. L’entretien est facile : un coup de nettoyage et on repasse une couche une fois par an, sans poncer. C’est l’option la plus authentique.
La peinture spéciale bois extérieur est parfaite si vous voulez de la couleur et une protection très robuste. Mais attention, le secret est d’appliquer une sous-couche d’abord, sinon la peinture s’écaillera en un an. C’est plus de travail au départ.
La lasure est un peu entre les deux. Elle protège bien mais, à mon avis, elle vieillit moins gracieusement. Quand elle s’use, il faut poncer avant d’appliquer une nouvelle couche.
Peu importe votre choix, n’oubliez aucun recoin ! L’eau est maligne, elle s’infiltre partout. Et pour la quantité, un pot de 2,5L de saturateur ou de lasure vous permettra de faire environ 4 à 5 palettes en une couche.
5. Le confort : la touche finale qui change tout
Un canapé en bois, même parfaitement poncé, reste… un canapé en bois. Les coussins sont essentiels. Et attention, c’est souvent le poste de dépense surprise ! Un jeu de coussins sur mesure de qualité peut facilement coûter entre 150€ et 300€.
La mousse, l’âme du coussin
Pour l’assise, ne lésinez pas : il vous faut de la mousse Haute Résilience (HR) d’au moins 35 kg/m³ de densité, et 10 à 15 cm d’épaisseur pour être bien. Pour le dossier, une densité plus faible suffit. Une astuce peu connue : cherchez « découpe de mousse sur mesure » en ligne, ou renseignez-vous dans les grands magasins de tissus. Vous pouvez commander les dimensions exactes pour votre projet.
Le tissu, le rempart contre les éléments
Choisissez impérativement un tissu pour l’extérieur, traité déperlant (l’eau glisse dessus) et anti-UV pour que les couleurs ne virent pas au bout d’un été. Des housses déhoussables et lavables, c’est le confort absolu pour l’entretien.
Pour finir : un dernier check-up
Votre salon est en place, bravo ! Un dernier mot : chaque début de saison, inspectez votre œuvre. Resserrez une vis par-ci par-là, vérifiez qu’il n’y a pas de point de faiblesse. Si vous pouvez, couvrez votre salon l’hiver ou rentrez-le. Il vous le rendra en durant des années. Les coussins, eux, doivent impérativement être stockés au sec.
Voilà, vous avez toutes les clés en main. Ce n’est pas juste un meuble que vous avez construit, c’est un coin de vie, un porteur de souvenirs pour les étés à venir. Et ça, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration
Vérifiez toujours le marquage de vos palettes. Celles estampillées
Le ponçage peut sembler fastidieux, mais c’est l’étape qui distingue un projet amateur d’une finition professionnelle. Insistez sur toutes les surfaces en contact avec les coussins ou la peau pour éviter les échardes. Un premier passage au grain 80 élimine les grosses aspérités, suivi d’un grain 120 pour un toucher doux et une meilleure accroche de la finition.
Le détail qui fait pro : Pour une table basse mobile, optez pour des roulettes pivotantes avec frein. Choisissez des modèles avec une platine de fixation large et une roue en caoutchouc dur, qui n’abîmeront ni votre terrasse en bois ni votre dos. Les marques comme Tente ou Colson offrent des modèles robustes qui supporteront le poids sans faiblir.
Comment protéger efficacement les coussins de la pluie ?
La solution la plus durable est de choisir des tissus d’extérieur spécifiques, comme le Sunbrella ou le Dralon, qui sont déperlants, anti-UV et anti-moisissures. Pour une option plus économique, imperméabilisez vos housses en tissu classique avec un spray spécial textile, comme ceux de la marque TexGuard. Pensez tout de même à les rentrer lors des grosses averses pour préserver la mousse intérieure.
Lasure : Forme un film protecteur en surface. Idéale si vous voulez une finition colorée et satinée. Elle demande un léger ponçage avant d’appliquer une nouvelle couche après quelques années.
Saturateur : Pénètre le bois pour le nourrir en profondeur sans créer de film. Parfait pour conserver l’aspect mat et naturel du bois. L’entretien est plus simple : pas de ponçage, juste un nettoyage et une nouvelle application.
Notre conseil : pour un look authentique, le saturateur (type Syntilor ou V33) est imbattable.
Selon l’ADEME, la réutilisation d’une palette en bois pour un nouvel usage permet d’éviter l’émission d’environ 25 kg de CO2 par rapport à la fabrication d’un objet neuf équivalent.
Pour une ambiance bohème, ne vous limitez pas aux coussins. L’astuce est de multiplier les matières naturelles autour de votre salon en palettes :
Le secret ? L’application d’une sous-couche spéciale bois extérieur. Elle bloque les tanins (ces taches jaunâtres qui peuvent remonter), sature les pores et assure une accroche parfaite de votre peinture de finition. Un petit investissement temps qui garantit un résultat impeccable.
Intégrez une ambiance lumineuse directement à votre structure. Des rubans LED étanches (norme IP65 minimum) dissimulés sous l’assise du canapé ou le plateau de la table basse créent un éclairage indirect moderne et spectaculaire à la nuit tombée. Optez pour un modèle avec télécommande pour varier les couleurs et les intensités.
Le confort avant tout : Un dossier parfaitement droit est une erreur fréquente. Pour un confort d’assise optimal, inclinez légèrement le dossier vers l’arrière (entre 5 et 10 degrés). Fixez-le avec des vis longues ou des tirefonds traversant le montant du dossier et celui de l’assise, ou utilisez des équerres métalliques renforcées à l’intérieur pour une fixation invisible et solide.
Puis-je laisser mon salon en palettes dehors tout l’hiver ?
Même avec le meilleur traitement, le bois souffrira de l’humidité stagnante. L’idéal est de le protéger avec une bâche de qualité, en veillant à laisser l’air circuler en dessous pour éviter la condensation et les moisissures. Surélevez légèrement le salon du sol avec des petites cales pour empêcher le bois de
Une palette Europe (ou
Exploitez les espaces vides ! Les alvéoles des palettes sont parfaites pour créer des rangements discrets. Vous pouvez y glisser des paniers en osier pour ranger plaids et magazines, ou même fermer une des faces avec une planche de contreplaqué marine pour créer un véritable coffre sous l’assise.
Vis Inox A2 : Parfaites pour la plupart des environnements extérieurs. Elles résistent très bien à la corrosion due à la pluie.
Vis Inox A4 : Indispensables si vous habitez en bord de mer ou si votre salon est proche d’une piscine. L’inox A4 contient du molybdène, qui lui offre une résistance supérieure au sel et au chlore.
L’écart de prix est justifié pour garantir la longévité de vos assemblages.
Un nettoyage en profondeur est crucial avant toute transformation. La méthode la plus efficace :
L’alternative au dossier en palette ? Utilisez des planches de coffrage brutes fixées sur des tasseaux inclinés. C’est plus léger visuellement et cela vous permet de choisir précisément la hauteur et l’angle du dossier pour un confort sur-mesure.
L’astuce budget pour les coussins : Les matelas pour bébé ou enfant (dimensions 60×120 cm) sont souvent moins chers que la mousse haute densité découpée sur mesure. Leur épaisseur est idéale pour une assise confortable. Il suffit de coudre une housse en tissu d’extérieur pour un résultat bluffant à moindre coût.
Mon bar en palettes me semble un peu instable, comment le sécuriser ?
Pour une structure haute comme un bar, la stabilité est primordiale. La solution la plus simple est d’élargir son emprise au sol. Vissez des
Accessoiriser avec style
Attention aux couleurs sombres ! Une peinture noire ou gris anthracite est très tendance, mais elle absorbe énormément la chaleur du soleil. En plein été, le bois peut devenir brûlant au toucher. Si votre salon est en plein soleil, privilégiez des teintes plus claires ou assurez-vous d’avoir un grand parasol.
Coussins DIY : Moins chers si vous avez une machine à coudre et du temps. Permettent un choix infini de tissus et de dimensions sur-mesure. Demande un certain savoir-faire.
Coussins du commerce : Plus rapides et souvent mieux finis. Les modèles spécial extérieur (type Naterial chez Leroy Merlin ou ceux de chez Maisons du Monde) offrent de bonnes garanties anti-UV et déperlance.
Le choix dépend de votre budget, de votre temps et de vos talents de couturier(e).
Pour une finition impeccable, pensez à masquer les têtes de vis. Vous pouvez utiliser de la pâte à bois (à appliquer avant la peinture) ou, pour un style plus rustique, insérer des tourillons en bois dans des trous légèrement plus larges. C’est ce genre de détail qui élève votre création.
En France, près de 10% des 65 millions de palettes produites chaque année sont perdues ou jetées après une seule utilisation.
Donner une seconde vie à une palette n’est pas qu’un geste esthétique ou économique. C’est un acte concret qui lutte contre le gaspillage de ressources (le bois) et d’énergie (nécessaire à la production et au transport). Votre salon de jardin est la preuve visible que l’on peut consommer différemment.