Les palettes au jardin ? Une super idée, si on sait comment s’y prendre !
Ah, les palettes recyclées en mobilier de jardin… Franchement, c’est une tendance qui a la vie dure, et on comprend pourquoi ! C’est économique, c’est un joli geste pour la planète, et ça donne un charme brut hyper sympa à une terrasse ou un balcon. C’est le genre de projet bricolage qui donne vraiment le sourire.
Mais, car il y a un mais, je vois aussi pas mal de projets qui finissent mal. Des jardinières qui pourrissent en moins d’une saison, des planches qui se fendent, ou pire, des gens qui cultivent leurs herbes aromatiques dans du bois traité avec des produits toxiques, sans même le savoir. L’idée ici, c’est de vous donner bien plus qu’un simple tuto. Je veux vous partager les vraies astuces de terrain, celles qui font toute la différence.
Alors, concrètement, on parle d’un projet de combien de temps et pour quel budget ? Pour un modèle simple comme la jardinière verticale, comptez une bonne demi-journée de travail. Niveau budget, si vous trouvez la palette gratuitement, vous devriez vous en sortir pour environ 30 à 50 € pour le géotextile, les vis et quelques petites fournitures. C’est plus qu’abordable pour un résultat aussi chouette !
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Partie 1 : La base de tout, choisir LA bonne palette
C’est l’étape la plus critique. Une erreur ici et tout votre travail pourrait tomber à l’eau, voire être contre-productif. Oubliez tout de suite l’idée de récupérer la première palette abandonnée sur un trottoir. Il faut apprendre à les décrypter.
Le langage secret des palettes : savoir lire les marquages
Les palettes qui voyagent à l’international sont soumises à une norme stricte pour éviter la propagation de nuisibles. Ce traitement est indiqué par un marquage, souvent gravé à chaud sur un des « dés » en bois de la palette.
HT (Heat Treated / Traitement Thermique) : C’est le Graal ! Ce sigle signifie que le bois a été chauffé à haute température pour éliminer les parasites, sans aucun produit chimique. C’est la seule option 100% sûre pour votre jardin.
MB (Methyl Bromide / Bromure de Méthyle) :ATTENTION DANGER. Si vous voyez ça, fuyez. Vraiment. Le bromure de méthyle est un pesticide ultra-toxique. Même si son usage est interdit en Europe depuis un moment, on peut encore tomber sur de vieilles palettes importées. Ne l’utilisez JAMAIS. Ni pour une jardinière, ni pour un meuble, et surtout pas comme bois de chauffage. C’est un non catégorique pour votre santé et vos futures plantations.
DB (Debarked / Écorcé) : Ça indique juste que le bois a été écorcé. C’est un bon signe qui accompagne souvent le marquage HT.
EUR / EPAL : Ces logos sont des gages de qualité. Ce sont des palettes robustes, aux dimensions standards (80×120 cm) et quasiment toujours traitées HT. Si vous en trouvez une, c’est jackpot.
Un autre point de vigilance : les palettes colorées (rouges, bleues…). Elles appartiennent souvent à des circuits de location et on ne connaît pas toujours leur historique. Par principe de précaution, pour le jardin, mieux vaut s’en tenir au bois brut.
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Où dénicher le trésor et comment l’inspecter ?
Le meilleur plan, de mon expérience, c’est de se rapprocher des petites zones artisanales ou commerciales. Les magasins de carrelage, les petites industries, les imprimeurs… Ils reçoivent souvent du matériel sur des palettes quasi neuves et sont ravis de s’en débarrasser. Un « bonjour », un sourire et une demande polie font souvent des miracles !
Une fois la palette devant vous, vérifiez ces points : 1. Le marquage HT : C’est le premier filtre, non négociable. 2. L’aspect général : Le bois doit être clair, sans taches suspectes d’huile ou de produits chimiques. Si ça sent bizarre, laissez tomber. 3. L’humidité : Évitez les palettes qui ont pris l’eau pendant des semaines. Elles sont plus fragiles et peuvent déjà contenir des champignons. 4. La solidité : Les planches ne doivent pas être friables ou cassantes.
L’art de démonter une palette sans s’énerver
C’est souvent le premier obstacle. Les clous des palettes sont conçus pour ne PAS s’enlever facilement. Y aller en force avec un pied-de-biche, c’est la garantie d’avoir des planches fendues et une bonne dose de frustration.
Alors, scie sabre ou pied-de-biche ? Voici un petit comparatif pour vous aider à choisir :
Méthode
Difficulté
Temps estimé / palette
Risque de casse
Scie Sabre (lame métal)
Facile
10-15 min
Très faible
Pied-de-biche + Marteau
Difficile
30-60 min
Élevé
La scie sabre, équipée d’une lame pour métal, est la solution royale. L’idée est de couper les clous entre la planche et le dé. C’est rapide, propre, et ça sauve vos planches. Un modèle d’entrée de gamme coûte environ 50-70€, un bon investissement si vous aimez le bricolage. Sinon, la méthode manuelle demande de la patience, mais elle est gratuite !
Et bien sûr, la sécurité avant tout : portez des gants épais et des lunettes de protection !
Partie 2 : Les règles d’or de la construction
Boîte à outils du débutant : Le minimum vital
Avant de commencer, assurez-vous d’avoir sous la main :
Des gants et des lunettes de protection.
Un mètre ruban et un crayon.
Une perceuse-visseuse.
Du papier de verre (grain moyen, type 80).
Une scie (si vous démontez la palette).
Règle n°1 : Le drainage, c’est la vie
L’ennemi public n°1, c’est l’eau qui stagne. Elle fait pourrir les racines de vos plantes et le bois de votre jardinière. C’est non négociable : le fond de vos bacs doit être percé. Pour une jardinière verticale, chaque étage doit pouvoir évacuer l’excès d’eau. Une couche de 2-3 cm de billes d’argile ou de gravier au fond est aussi un excellent réflexe.
Règle n°2 : Isoler le bois de la terre
Un contact permanent entre le bois et la terre humide, c’est la recette assurée pour un pourrissement express. La solution ? Le feutre géotextile. Il laisse passer l’eau mais pas la terre, créant une barrière de protection qui prolonge considérablement la vie de votre bois. Prenez une bonne épaisseur (90 g/m² minimum). Un rouleau coûte entre 10 et 20€ en magasin de bricolage et vous en aurez pour plusieurs projets.
Règle n°3 : Un assemblage qui tient la route
Une fois remplie de terre humide, une jardinière pèse une tonne ! Privilégiez des vis à bois d’extérieur (en inox, c’est l’idéal pour éviter les traces de rouille) plutôt que des clous. Et le conseil qui change tout : faites toujours des avant-trous avec un foret d’un diamètre un peu plus petit que vos vis. Ça prend 2 secondes de plus, mais ça vous garantit de ne jamais fendre le bois.
Partie 3 : Projet guidé – La jardinière verticale, un classique !
Parfaite pour les balcons et les herbes aromatiques. On part d’une palette entière, sans la démonter.
Matériel nécessaire :
Une palette Europe (120×80 cm) propre, de type HT.
Du feutre géotextile (au moins 2m x 1m, environ 15€).
Une agrafeuse murale costaud et ses agrafes (comptez 15-30€ pour une bonne agrafeuse).
Du terreau de qualité (60-80 litres).
Vos plantes préférées (fraisiers, persil, basilic, pensées…).
Les étapes, pas à pas :
Préparation : Poncez rapidement toutes les surfaces pour enlever les plus grosses échardes. Pas besoin que ce soit parfait.
Création des poches : C’est l’étape la plus « technique ». Posez la palette sur sa face avant. Vous allez créer des sortes de hamacs en géotextile à l’intérieur. Agrafez le tissu sur la planche arrière d’un étage, faites-le descendre pour former une poche, puis remontez-le et agrafez-le sur la planche avant correspondante. Répétez pour chaque étage.
Fermeture : Recouvrez entièrement l’arrière et le fond de la palette avec une autre couche de géotextile. Agrafez généreusement. Seul le dessus reste ouvert.
Remplissage : Posez la palette à plat au sol, face vers le ciel. Remplissez de terreau par le dessus, en tassant bien dans chaque poche. Ensuite, installez vos plantes.
LE SECRET DU SUCCÈS : Et là, attention, voici le conseil qui va vous sauver la mise ! J’avoue, ma toute première fois, j’étais tellement fier que je l’ai redressée direct. Résultat ? Au premier arrosage, la moitié du terreau s’est retrouvée par terre… Ne faites pas la même erreur. Laissez la jardinière à plat pendant 2 à 3 semaines et arrosez-la doucement. Ça laisse le temps aux racines de se développer et de retenir la terre.
Mise en place : Après ce temps de repos, vous pouvez enfin la redresser contre un mur. Pour plus de sécurité, surtout avec des enfants, fixez-la au mur avec deux équerres solides.
Bon à savoir pour l’arrosage : Versez l’eau doucement sur le dessus, mais aussi un peu dans chaque « poche » de plantation. Ça permet à la terre de bien s’imbiber partout et évite que tout ne s’écoule directement en bas.
Partie 4 : Projet avancé – Le bac sur pieds
Ici, on démonte la palette. Prévoyez un bon week-end, surtout si vous débutez. Le résultat est plus classique, mais aussi plus pratique.
Tri du bois : Après avoir démonté une ou deux palettes, gardez les plus belles planches pour les côtés et les dés pour les pieds.
Coupes : Définissez vos dimensions (ex: 80x30x25cm) et coupez vos planches bien d’équerre.
Assemblage : Montez les quatre côtés pour former un cadre. Les serre-joints sont vos meilleurs amis ici ! N’oubliez pas les avant-trous avant de visser.
Le fond : Vissez des tasseaux de support à l’intérieur du bac, à quelques centimètres du bas. Posez vos planches de fond dessus, en laissant un petit espace de 5 mm entre chaque planche. Ce n’est pas une erreur, c’est pour un drainage parfait !
Les pieds : Vissez les dés de palette récupérés sous chaque coin.
Finitions : Tapissez l’intérieur de géotextile, remplissez de billes d’argile, de terreau, et plantez ! Vous pouvez laisser le bois brut ou le protéger avec une huile de lin.
Partie 5 : Et la durabilité dans tout ça ?
Soyons honnêtes, une jardinière en palette, même très bien faite, ne durera pas 20 ans. Le bois est souvent du résineux assez tendre. Vous pouvez espérer une durée de vie de 3 à 5 ans, un peu plus si elle est abritée. C’est un super projet pour le plaisir de faire soi-même, pas un investissement à vie.
Pour l’entretien, un coup de brosse à l’intérieur chaque année et une couche d’huile de lin sur l’extérieur aideront à la conserver plus longtemps. Si vous vivez dans une région très humide, surélevez-la un peu du sol pour que l’air circule. Dans une zone très ensoleillée, un saturateur anti-UV peut ralentir le grisaillement et la fissuration du bois.
Le mot de la fin : à vous de jouer !
Fabriquer sa jardinière en palette, c’est un projet génial pour se faire la main et avoir la satisfaction de créer un objet utile et déco.
Je le redis une dernière fois, car c’est essentiel :
Vérifiez ce marquage HT. C’est la base de tout.
Inspectez la propreté. Une palette tachée ou qui sent mauvais, c’est non.
Pour un vrai potager : Si vous voulez planter des légumes-racines (carottes, radis…), par précaution, optez pour des planches de bois neuves non traitées (sapin, douglas…). C’est un petit surcoût pour une tranquillité d’esprit totale.
Si votre projet est plus ambitieux (une grande terrasse, un mur de soutènement…), il est plus sage de faire appel à un professionnel qui saura vous guider vers les bonnes techniques et les bons matériaux. Mais pour le plaisir de bricoler, vous avez maintenant toutes les clés en main. Alors, à vos outils !
Galerie d’inspiration
Pour une protection durable qui sublime le bois sans le masquer, pensez aux saturateurs. Un produit comme le Saturateur Bois Terrasses de V33 ou le Syntilor spécial bois extérieur nourrit le pin en profondeur et lui donne un aspect
Une jardinière-palette remplie de terreau humide et de plantes peut facilement dépasser les 50 kg. Pensez-y avant de la fixer sur un garde-corps de balcon peu robuste !
Faut-il vraiment mettre un feutre géotextile ?
Oui, et c’est non-négociable ! Contrairement à une simple bâche plastique, le géotextile laisse passer l’eau mais retient la terre. Il assure un drainage parfait, évite le pourrissement des racines et du bois, et permet à la terre de respirer. C’est le secret d’une jardinière saine et durable.
Vis inox ou vis galvanisées ?
Inox (A2) : Plus chères, mais elles ne rouilleront jamais, même avec l’humidité constante du terreau. Idéal pour une longévité maximale.
Galvanisées : Moins onéreuses, elles sont traitées contre la rouille mais peuvent finir par s’oxyder après plusieurs années au contact de la terre humide.
Notre conseil : pour les quelques euros de différence, l’inox est un investissement judicieux.
Le ponçage n’est pas qu’une étape esthétique. C’est une question de sécurité et de durabilité.
Un passage au grain 80 puis 120 élimine toutes les échardes, un danger lors de la manipulation et du jardinage.
Il ouvre les pores du bois, permettant à l’huile ou à la lasure de mieux pénétrer et de protéger plus efficacement.
L’astuce pour le démontage : Pour retirer les planches sans les fendre, ne tirez pas comme un forcené avec un pied-de-biche. Donnez plutôt des coups de masse secs sur les dés de la palette, de l’intérieur vers l’extérieur. Les clous viendront avec les dés, et les planches resteront intactes.
Une couleur vive et pop pour dynamiser une terrasse.
Un blanc cassé pour un style bord de mer chic.
Des teintes pastel pour une ambiance douce et romantique.
Le bois brut simplement huilé pour un look naturel et authentique.
Le secret ? Utiliser une peinture spéciale extérieur qui résistera aux UV et aux intempéries. Les gammes pour volets et portails sont parfaites.
Le saviez-vous ? Le marquage
Pour un look unique et une protection naturelle, testez la technique japonaise du
Où trouver des palettes HT gratuites ?
Évitez les supermarchés qui consignent souvent les leurs. Privilégiez les petites entreprises, les zones industrielles, les magasins de matériaux de construction ou les imprimeurs. Demandez toujours l’autorisation et vérifiez systématiquement le marquage avant d’embarquer votre trésor !
N’oubliez pas les roulettes ! Fixer quatre roulettes pivotantes (dont deux avec freins) sous votre jardinière la rend mobile. Vous pourrez ainsi la déplacer facilement pour suivre le soleil, nettoyer votre balcon ou la mettre à l’abri en cas de gros orage.
Créez des jardinières thématiques pour une expérience complète :
Thème
Lasure ou peinture opaque ?
Lasure : Transparente ou teintée, elle laisse le veinage du bois apparent pour un effet naturel. Elle ne s’écaille pas mais doit être renouvelée plus souvent.
Peinture : Couvrante, elle offre un choix de couleurs infini et une protection maximale contre les UV et l’humidité. Idéale pour un look moderne ou pour masquer un bois de qualité moyenne.
Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’agriculture urbaine, même à petite échelle comme une jardinière sur un balcon, peut améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la biodiversité en ville.
Votre projet de palette est donc bien plus qu’une simple déco : c’est un petit geste pour un écosystème urbain plus sain !
Point crucial : Le drainage. L’ennemi numéro un de votre jardinière, c’est l’eau stagnante qui fait pourrir le bois et les racines. Percez systématiquement plusieurs trous de 10 mm de diamètre au fond de chaque
Avant de peindre, personnalisez votre création avec des pochoirs. Vous pouvez y inscrire le nom des herbes aromatiques, un mot inspirant (
Une terre qui respire et ne se compacte pas.
Une excellente rétention de l’eau, limitant l’arrosage.
Des nutriments disponibles pour vos plantes.
Le secret ? Ne vous contentez pas de terreau universel. Préparez un mélange maison : 2/3 de bon terreau pour jardinière, 1/3 de compost bien mûr, et une poignée de perlite ou de billes d’argile pour l’aération.
Pensez aux fleurs comestibles pour allier l’utile à l’agréable. Elles sont parfaites pour les petits contenants des palettes.
Capucine : Facile à cultiver, ses fleurs poivrées décorent les salades.
Bourrache : Ses jolies fleurs bleues ont un goût d’huître surprenant.
Pensée et Viola : Délicates et colorées, parfaites pour cristalliser dans le sucre.
Comment bien préparer la jardinière pour l’hiver ?
Dans les régions froides, certaines plantes gèlent. Vous pouvez soit vider entièrement la terre pour préserver le bois, soit pailler généreusement la surface avec des feuilles mortes ou de la paille pour protéger les racines des plantes vivaces. Envelopper la structure dans un voile d’hivernage est aussi une excellente option.
Un pin non traité peut absorber jusqu’à 150% de son propre poids en eau.
C’est énorme ! Voilà pourquoi un traitement hydrofuge (huile, lasure, peinture) n’est pas une option. Sans cette barrière protectrice, votre bois sera constamment gorgé d’eau, favorisant l’apparition de champignons et une dégradation très rapide de votre jardinière.
Erreur de débutant : Choisir des plantes aux besoins trop différents. Ne mettez pas de la menthe (qui adore l’humidité) à côté du romarin (qui préfère un sol sec). Renseignez-vous sur les besoins en eau et en soleil de chaque plante pour créer des associations harmonieuses et réussies.
Huile de lin ou huile de tung ?
Huile de lin : Très économique et 100% naturelle, elle nourrit bien le bois mais a tendance à le foncer et peut nécessiter des applications plus fréquentes.
Huile de tung : Un peu plus chère, mais elle est réputée pour être l’une des huiles naturelles les plus résistantes à l’eau et aux UV. Elle crée un fini mat et durable.
Une scie sauteuse pour des découpes nettes et rapides.
Une ponceuse orbitale pour un fini lisse sans effort.
Un pied-de-biche et une masse pour le démontage.
Une visseuse-dévisseuse avec un bon couple.
Une agrafeuse murale pour fixer le géotextile proprement.
Comment arroser une jardinière verticale ?
L’eau a tendance à s’écouler rapidement vers le bas. Les bacs du haut s’assèchent donc plus vite. Arrosez doucement chaque niveau un par un, en commençant par le haut. En été, n’hésitez pas à vérifier l’humidité du terreau avec votre doigt tous les deux jours.
Créatrice DIY & Adepte de la Récup' Ses projets favoris : Transformations créatives, Récupération stylée, Déco fait-main
Gabrielle a toujours vu le potentiel caché des objets abandonnés. Petite, elle transformait déjà les cartons en châteaux et les bouteilles en vases colorés. Cette passion ne l'a jamais quittée. Après avoir travaillé dans l'événementiel, elle s'est tournée vers le partage de ses techniques créatives. Son appartement marseillais est un véritable laboratoire où chaque meuble raconte une histoire de transformation. Elle adore dénicher des trésors dans les vide-greniers du dimanche et leur donner une seconde vie surprenante.