Vos Feuilles d’Automne : Le Guide pour les Garder Belles (Vraiment) Longtemps
Transformez votre intérieur avec des feuilles d’arbre ! Découvrez des idées DIY uniques pour une déco automnale à couper le souffle.

La beauté de la nature peut être votre alliée pour embellir votre maison. En collectionnant des feuilles d'arbre colorées, j'ai réalisé des décorations qui évoquent à la fois la chaleur de l'automne et une touche d'exotisme. Que diriez-vous d'essayer ces créations simples et magnifiques ?
On commence par la base : le respect de la feuille
On l’a tous fait. Ramasser une magnifique feuille d’automne, rouge ou dorée, la poser fièrement sur la table du salon… et la retrouver deux jours plus tard, recroquevillée, terne, bonne pour la poubelle. La déception est réelle, n’est-ce pas ?
Contenu de la page
- On commence par la base : le respect de la feuille
- Juste un détail : pourquoi ça change de couleur ?
- La récolte : tout se joue ici
- Quelle méthode choisir ? Le résumé express
- Les techniques de conservation expliquées pas à pas
- Passons à la pratique : quelques projets pour se lancer
- Le mot de la fin : la patience est votre meilleur outil
- Galerie d’inspiration
Franchement, après avoir passé des années à travailler toutes sortes de matériaux naturels, du bois à la pierre, je peux vous dire que la feuille d’arbre est l’une des matières les plus fascinantes, mais aussi l’une des plus capricieuses. Pour qu’une création tienne plus d’une saison, il faut jouer selon ses règles.
Le secret ? Ce n’est pas le collage, ni le vernis. C’est de comprendre et de stabiliser la feuille AVANT même de penser au projet final. Alors, je vous propose de vous livrer les techniques que j’utilise, les mêmes que je partage avec ceux que je forme. On va parler de la récolte (souvent bâclée), des méthodes de conservation, et surtout, des erreurs classiques à éviter pour vous faire gagner du temps. C’est parti !

Juste un détail : pourquoi ça change de couleur ?
Avant de se lancer, un petit détour s’impose. Comprendre ce qui se passe dans une feuille, c’est la clé pour bien la conserver. En été, elle est verte à cause de la chlorophylle, son usine à énergie solaire. Mais, cachés dessous, d’autres pigments attendent leur heure de gloire : les jaunes/orangés (caroténoïdes) et les rouges/violets (anthocyanes).
Quand les jours raccourcissent, l’arbre se met en mode économie d’énergie pour l’hiver et arrête de produire de la chlorophylle. Et là… magie ! Les autres couleurs se révèlent enfin. D’ailleurs, c’est pour ça que les couleurs d’automne sont si différentes d’une année à l’autre : des journées ensoleillées suivies de nuits fraîches boostent les pigments rouges, offrant un spectacle incroyable.
Une fois tombée, la feuille entame son processus de décomposition. L’humidité et les micro-organismes s’en donnent à cœur joie. Notre mission, si on l’accepte, est de stopper net ce processus.

La récolte : tout se joue ici
On ne le répétera jamais assez : une bonne création commence par une bonne matière première. Oubliez l’idée de faire des merveilles avec des feuilles déjà à moitié décomposées.
Le bon timing et le bon endroit
Le moment idéal, c’est juste après les premières grosses chutes de feuilles, par temps sec. Évitez de ramasser après plusieurs jours de pluie ; les feuilles sont gorgées d’eau et souvent déjà abîmées. Mon petit secret ? Le top du top, c’est après une petite averse qui a lavé la poussière, suivie d’une journée venteuse qui a séché la surface. Là, elles sont parfaites.
Et s’il vous plaît, éloignez-vous des grands axes routiers ! Les feuilles y sont souvent couvertes d’une fine pellicule de pollution grasse. Privilégiez les parcs, les forêts, ou même votre jardin.
Soyez sélectif !
Prenez le temps d’inspecter votre butin. Cherchez des feuilles sans trous, ni déchirures, ni taches suspectes. Elles doivent être encore un peu souples. Si elle casse dès que vous la pliez, laissez-la. Les feuilles plus épaisses (chêne, platane, magnolia) sont plus robustes et pardonnent plus les erreurs de manipulation. Celles du bouleau sont sublimes mais, attention, très délicates.

Une fois votre sélection faite, transportez-la à plat dans une boîte en carton ou un grand livre. Surtout pas dans un sac plastique où elles vont macérer et se froisser.
Quelle méthode choisir ? Le résumé express
Avant de plonger dans le détail, voici un petit tableau pour vous aider à y voir plus clair. Il n’y a pas de mauvaise méthode, juste des usages différents.
- Pressage à plat :
- Résultat : Plat, rigide, un peu comme du papier.
- Idéal pour : Herbiers, cadres, marque-pages.
- Coût : Très faible (juste du papier buvard).
- Temps : 1 à 3 semaines.
- Bain de glycérine :
- Résultat : Souple, un peu cireux, couleurs foncées.
- Idéal pour : Guirlandes, couronnes, objets 3D.
- Coût : Modéré (achat de la glycérine).
- Temps : 3 à 10 jours.
- Scellage (Vernis / Cire) :
- Résultat : Protégé, brillant ou mat, rigide.
- Idéal pour : Décorations de table, mobiles (en complément d’un séchage).
- Coût : Modéré (achat du vernis ou de la cire).
- Temps : Rapide (quelques heures de séchage).
- Nettoyez délicatement chaque feuille avec un chiffon doux.
- Placez-les une par une entre deux feuilles de papier buvard, puis dans un gros livre.
- Empilez d’autres livres lourds dessus.
- Le secret, c’est ça : Tous les 2-3 jours, changez le papier buvard pour un sec. C’est ce geste qui évite la moisissure et garantit un séchage parfait. J’ai vu un jeune passionné perdre toute sa récolte d’érables rouges à cause de ça. Une semaine plus tard, tout était moisi. La pression ne sert à rien si l’humidité reste piégée.
- Après 1 à 3 semaines, vos feuilles seront parfaitement plates et rigides.
- Préparez une solution : une part de glycérine pour deux parts d’eau très chaude (mais pas bouillante).
- Si vos feuilles ont une tige, écrasez-en légèrement le bout avec un marteau pour aider la solution à pénétrer.
- Plongez complètement les feuilles dans le mélange. Utilisez une assiette pour les maintenir sous la surface.
- Laissez tremper à l’abri de la lumière de 3 jours à une semaine.
- Le résultat attendu : Vos feuilles vont changer ! Elles deviendront douces, souples, presque comme du cuir fin. Les couleurs vont foncer : un jaune vif deviendra ocre, un rouge éclatant virera au bordeaux profond, couleur vin. C’est sublime, mais il faut le savoir.
- Épongez délicatement l’excédent et laissez sécher à plat quelques jours.
- La méthode : Le pressage, bien sûr.
- Comment faire : Prenez votre plus belle feuille, une fois parfaitement pressée. Choisissez un joli cadre (on en trouve des très abordables autour de 10-15€). Pour le fond, utilisez un papier un peu épais et sans acide. Vous trouverez du « papier de conservation » ou « carton pH neutre » dans les magasins de beaux-arts ou en ligne. Collez votre feuille avec quelques minuscules points de colle et voilà ! Un objet déco simple, élégant et qui peut durer des années à l’abri du soleil direct.
- Prenez un bol en céramique comme moule et couvrez l’extérieur de film alimentaire bien tendu.
- Utilisez de la colle-vernis de qualité (type Mod Podge, comptez 8-15€ le pot qui vous servira pour plein d’autres projets), pas de la colle d’écolier.
- Passez une couche de colle-vernis sur le film, puis commencez à poser vos feuilles (sèches mais pas glycérinées) en les faisant bien se chevaucher.
- Recouvrez le tout d’une bonne couche de colle. Laissez sécher 12h.
- Le truc qui change tout : Appliquez une DEUXIÈME, voire une TROISIÈME couche de feuilles et de colle. C’est la superposition qui crée la solidité.
- Après un séchage complet (24-48h), démoulez délicatement. Le résultat sera rigide et utilisable.
- Choisissez des feuilles robustes (magnolia, lierre).
- Dans une casserole en inox, mélangez 30g de cristaux de soude pour 500ml d’eau.
- Faites frémir (pas bouillir) les feuilles dans ce mélange pendant 1 à 2 heures.
- Retirez-les délicatement et placez-les dans l’eau froide.
- Avec une vieille brosse à dents, tapotez et brossez TOUT DOUCEMENT pour enlever la pulpe. La dentelle de nervures va apparaître comme par magie. C’est un travail de patience !
- Feuilles de Chêne : Robustes, elles se conservent très bien et leurs lobes offrent un graphisme superbe.
- Feuilles d’Érable : L’icône de l’automne. Leurs couleurs flamboyantes sont un must, mais elles sont plus fragiles.
- Feuilles de Ginkgo Biloba : D’un jaune d’or éclatant et en forme d’éventail, elles apportent une touche d’originalité et sèchent très bien à plat.
- Feuilles de Hêtre : Leurs teintes cuivrées et leur texture lisse en font des candidates parfaites pour le pressage.
- Elles révèlent une dentelle délicate et poétique.
- Leur translucidité est parfaite pour jouer avec la lumière.
- Elles ajoutent une touche d’élégance et de fragilité à n’importe quelle composition.
- Un dictionnaire ou une encyclopédie bien lourde.
- Du papier journal ou du papier absorbant.
- Un pinceau fin (même un pinceau à maquillage usagé).
- De la cire de bougie blanche pour la méthode au fer à repasser.
- Un cure-dent pour appliquer la colle avec précision.
- Une couleur intense et durable.
- Une protection parfaite contre l’humidité.
- Une finition brillante et lisse, presque comme du verre.
Les techniques de conservation expliquées pas à pas
Méthode 1 : Le pressage (la version qui marche)
C’est la méthode classique, mais souvent ratée par impatience.
La liste de courses : Du papier buvard (un paquet coûte moins de 10€ dans les magasins de loisirs créatifs), des gros livres (gratuit !), et de la patience (inestimable !). Surtout, n’utilisez PAS de papier journal, l’encre finit toujours par déteindre.
Méthode 2 : Le bain de glycérine pour des feuilles souples
Ma technique préférée pour un résultat pro et durable. Le rendu est incomparable.
La liste de courses : De la glycérine végétale (autour de 5-8€ le petit flacon en pharmacie ou en ligne, ça se conserve très bien) et de l’eau chaude.
Attention : Testez toujours sur une feuille « sacrifice » avant de traiter toute votre récolte pour être sûr que le changement de couleur vous plaît.
Et le séchage au micro-ondes, on en pense quoi ?
Ah, le fameux hack qu’on voit partout sur internet ! Honnêtement ? Je déconseille. C’est une méthode très agressive. Les feuilles sèchent de manière inégale, les couleurs sont souvent dénaturées et, pire, vous risquez de mettre le feu à votre papier absorbant (et à votre micro-ondes). Pour un résultat de qualité, rien ne vaut la patience.
Passons à la pratique : quelques projets pour se lancer
Projet « Victoire Rapide » : Le cadre minute
Avant les grands projets, offrez-vous une satisfaction immédiate !
Projet 2 : Le vide-poche en feuilles (la méthode solide)
La technique du ballon de baudruche est souvent une catastrophe. Pour un résultat qui ne se déforme pas, voici comment faire.
Projet avancé : La dentelle de feuille
Pour les plus aventureux, voici comment ne garder que le squelette de la feuille.
ATTENTION, SÉCURITÉ D’ABORD ! Cette technique utilise des cristaux de soude (carbonate de sodium), un produit chimique corrosif. Gants en caoutchouc et lunettes de protection sont NON NÉGOCIABLES. Travaillez dans une pièce aérée, loin des enfants et des animaux. Et n’utilisez JAMAIS de casserole en aluminium, qui réagit avec la soude (prenez de l’inox).
Ces squelettes sont incroyables pour des cartes ou des bijoux en résine.
Le mot de la fin : la patience est votre meilleur outil
Travailler avec les feuilles, c’est un peu comme la cuisine : il faut suivre la recette, mais aussi sentir la matière. N’ayez pas peur de faire des essais, de rater, de recommencer. Mes premiers bols étaient des crêpes informes et mes premiers squelettes se sont désintégrés.
Une création bien conservée et protégée de la lumière directe du soleil peut rester magnifique pendant de nombreuses années. L’important n’est pas la perfection immédiate, mais le plaisir de créer avec ce que la nature nous offre.
Alors, votre mission si vous l’acceptez : trouvez la plus belle feuille de votre quartier ce week-end et essayez la méthode du pressage. Vous verrez, c’est le début d’une nouvelle passion !
Galerie d’inspiration
La méthode à la glycérine est idéale pour conserver la souplesse des feuilles. Mélangez une part de glycérine végétale (disponible en pharmacie ou magasin bio) pour deux parts d’eau tiède. Immergez complètement vos plus belles trouvailles et laissez-les s’imbiber pendant 3 à 5 jours dans un plat à l’abri de la lumière. Elles en ressortiront douces, satinées et prêtes pour vos créations en volume, comme des couronnes ou des guirlandes.
Une feuille vous semble sèche au bout de 3 jours dans un livre ?
Patience ! L’humidité résiduelle est votre pire ennemie. Pour un pressage parfait, comptez au minimum une semaine, voire deux pour les feuilles les plus charnues comme celles du magnolia. Changez le papier absorbant (essuie-tout, buvard) tous les deux jours au début pour accélérer le processus et éviter les moisissures.
Saviez-vous que la couleur rouge intense de certaines feuilles d’érable est une forme de protection solaire ? L’arbre produit des anthocyanes pour protéger les feuilles des excès de lumière pendant qu’il récupère les derniers nutriments avant l’hiver.
Le choix de la colle est crucial. Oubliez la colle blanche d’écolier, trop humide. Pour un herbier ou un collage délicat, préférez un adhésif en bombe repositionnable comme la Scotch SprayMount. Pour des projets plus solides, une colle vinylique transparente (type Cléopâtre) appliquée en fine couche au pinceau fin est parfaite. Pour les créations en 3D, un pistolet à colle à basse température sera votre meilleur allié.
La cire d’abeille : L’alternative naturelle pour un fini satiné. Faites fondre quelques pépites de cire au bain-marie. Trempez rapidement chaque feuille (préalablement séchée) dans la cire liquide, puis suspendez-la pour qu’elle durcisse. L’odeur est divine et la protection efficace contre l’humidité.
Le vernis-colle : L’option tout-en-un. Le Mod Podge en finition mate est un grand classique. Il scelle, protège et colle en une seule étape. Appliquez une fine couche sur chaque face au pinceau mousse pour éviter les traces.
Le choix dépend de l’effet désiré : authentique et parfumé avec la cire, pratique et ultra-durable avec le vernis-colle.
Point important : Ne ramassez jamais de feuilles mouillées par la pluie ou la rosée. Même si elles semblent magnifiques, elles sont déjà en début de décomposition et risquent de moisir pendant le séchage, ruinant vos efforts. Privilégiez une récolte par une après-midi sèche et ensoleillée.
Le secret ? Obtenir des feuilles squelettes. Faites mijoter (sans bouillir) vos feuilles dans une casserole d’eau avec du carbonate de soude pendant une heure ou deux. Une fois ramollies, brossez délicatement la pulpe avec une vieille brosse à dents.
L’art japonais de l’Oshibana, qui consiste à créer des tableaux avec des fleurs et des feuilles pressées, est une source d’inspiration infinie. Il ne s’agit pas juste de coller une feuille, mais de composer une scène, de suggérer un paysage ou une émotion en utilisant les formes et les couleurs offertes par la nature. Une approche qui transforme un simple herbier en une véritable œuvre d’art.
Une étude de l’Université de l’Illinois estime qu’un chêne mature peut perdre jusqu’à 700 000 feuilles en une seule saison. De quoi alimenter votre créativité !
Cette abondance nous rappelle à quel point ce matériau est renouvelable et écologique. Chaque feuille est unique. En en préservant quelques-unes, on capture un fragment d’un cycle naturel immense et on lui offre une seconde vie artistique.
Comment protéger mes créations de la décoloration ?
La lumière du soleil, et plus particulièrement les UV, est le principal ennemi de vos couleurs. Une fois vos feuilles séchées et traitées, vaporisez-les avec un vernis anti-UV pour beaux-arts, comme ceux de la marque Krylon. Ensuite, exposez vos œuvres à l’abri de la lumière directe du soleil pour préserver l’éclat des rouges et des jaunes le plus longtemps possible.
Créez des photophores magiques pour une ambiance tamisée. Choisissez des bocaux en verre propres (type pot de yaourt ou de confiture). Badigeonnez l’extérieur de vernis-colle mat. Appliquez délicatement vos plus belles feuilles pressées. Repassez une couche de vernis-colle par-dessus pour bien sceller le tout. Une fois sec, placez une bougie LED à l’intérieur pour un effet spectaculaire et sans risque.
Erreur à éviter : Utiliser des feuilles présentant des taches noires ou des petits trous. Ce sont souvent les signes d’une maladie ou de l’activité d’insectes. Ces imperfections risquent de s’agrandir avec le temps et de fragiliser votre feuille, même après conservation. Inspectez chaque feuille comme un trésor avant de la ramasser.
Inspirez-vous du Land Art et de l’artiste Andy Goldsworthy. Avant de conserver vos feuilles, pourquoi ne pas créer une œuvre éphémère directement dans la nature ? Arrangez les feuilles par couleur pour former un dégradé sur le sol d’un parc, créez une spirale autour d’un tronc… Prenez une belle photo, puis laissez le vent et le temps faire leur œuvre. L’art devient une expérience, pas seulement un objet.
Le séchage à plat entre deux feuilles de papier absorbant (buvard, essuie-tout) est une étape non négociable. Il retire l’excès d’humidité qui ferait
Pour un effet
Envie de conserver le volume d’une feuille légèrement courbée ?
Le gel de silice (oui, celui des petits sachets dans les boîtes à chaussures) est votre solution. Remplissez une boîte hermétique d’une couche de gel, déposez délicatement votre feuille, puis recouvrez-la entièrement de gel. Fermez la boîte et patientez une semaine. La feuille sera parfaitement sèche tout en gardant sa forme 3D originelle.
Feuilles pressées dans un livre : Coût zéro, facile à faire. Idéal pour un résultat plat type herbier. Inconvénient : le processus est lent (1 à 3 semaines) et les couleurs peuvent légèrement s’affadir.
Feuilles repassées entre deux feuilles de papier ciré : Rapide (quelques minutes), préserve bien les couleurs vives. Parfait pour les projets d’enfants. Inconvénient : laisse un film de cire visible et rend la feuille un peu rigide.
Pour un herbier, préférez le livre. Pour une guirlande rapide, sortez le fer à repasser !
Pensez au-delà de la feuille entière ! Découpez des formes géométriques dans les plus grandes feuilles pour créer un motif de mosaïque. Utilisez une perforatrice pour faire des confettis naturels et biodégradables. Ou encore, n’utilisez que la tige pour créer des compositions linéaires et minimalistes. La déconstruction est aussi une forme de création.
La technique ? L’inclusion en résine époxy. Des marques comme Gédéo ou Cléopâtre proposent des kits parfaits pour débuter. C’est la méthode reine pour créer des bijoux ou des objets déco qui traverseront les années sans bouger.
Le défi du dépoussiérage : Une création en feuilles d’automne peut devenir un nid à poussière. Pour nettoyer sans rien casser, oubliez le chiffon. Utilisez un pinceau à maquillage très doux et souple ou, encore mieux, une bombe à air comprimé pour clavier d’ordinateur, tenue à bonne distance pour ne pas abîmer vos précieuses feuilles.
Selon des botanistes, les nervures ne servent pas qu’à transporter la sève. Leur structure complexe forme un véritable squelette qui aide la feuille à résister aux déchirures causées par le vent ou les insectes. En préservant une feuille, vous préservez une petite merveille d’ingénierie naturelle.
Peut-on utiliser de la laque à cheveux pour fixer les feuilles ?
Oui, mais c’est une solution à très court terme. La laque offre une protection de surface temporaire qui peut aider à fixer les couleurs pendant quelques semaines pour un événement ou une décoration éphémère. Cependant, elle n’empêche pas la feuille de devenir cassante et ne la protège pas de l’humidité sur le long terme. Pour une conservation durable, privilégiez la cire, la glycérine ou le vernis.Tendance Biophilie : Intégrer des éléments de la nature chez soi est plus qu’une mode, c’est un besoin. Vos créations à base de feuilles s’inscrivent parfaitement dans ce mouvement. Associées à du bois brut, du lin, des pots en terre cuite et des plantes vertes, elles créent un intérieur apaisant, connecté au rythme des saisons.