Le Mur en Bouteilles : Le Guide Complet pour un Projet Unique et Écolo
Transformez votre espace avec un plafond de bouteilles, une idée éco-responsable qui allie créativité et style.
Récemment, en regardant ma cuisine, j'ai pensé à toutes ces bouteilles qui s'accumulent. Pourquoi ne pas leur donner une nouvelle vie ? Avec un plafond de bouteilles, vous pouvez non seulement embellir votre intérieur, mais aussi initier vos enfants à l'art du DIY. Découvrez comment cette tendance moderne peut transformer votre maison tout en respectant notre planète.
Franchement, je me souviendrai toujours de ma première rencontre avec un mur en bouteilles. C’était au tout début de ma carrière, en Provence. Le propriétaire d’un domaine viticole avait monté un muret avec ses propres bouteilles vides. Ce n’était pas parfait, loin de là, mais la lumière du soleil couchant qui filtrait à travers le verre… c’était magique. L’idée m’a tout de suite paru géniale. Mais avec l’expérience, j’ai vite compris que derrière cette apparente simplicité se cache un vrai savoir-faire de maçon.
Contenu de la page
Aujourd’hui, avec la vague du recyclage et de la construction durable, le mur en bouteilles fait un retour en force. Et c’est une excellente nouvelle ! Le problème, c’est que je vois trop de projets qui partent en vrille parce qu’ils sont pris à la légère. Soyons clairs : c’est un vrai chantier qui demande de la patience, de la méthode et une bonne connaissance des matériaux. Pas plus complexe qu’un autre, mais avec ses propres règles du jeu.

Alors, dans ce guide, je vais vous partager mes astuces de terrain, celles qu’on n’apprend pas dans les livres. On va parler du choix des bouteilles, de la bonne recette de mortier, et des gestes qui feront la différence. Le but ? Que vous réussissiez votre projet, en comprenant le pourquoi de chaque étape.
Attention, un point CRUCIAL avant de commencer : ce guide concerne les cloisons décoratives et les murets non porteurs. Ne songez MÊME PAS à remplacer un mur porteur par un mur en bouteilles sans l’avis et le plan d’un ingénieur en bâtiment. La sécurité, ce n’est pas une option.
Parlons Vrai : Budget, Temps et Outils
Avant de foncer tête baissée, posons-nous les bonnes questions. C’est la clé pour ne pas abandonner en cours de route.
Quel est le budget ?
La bonne nouvelle, c’est que la matière première principale – les bouteilles – est gratuite ! Le coût réside dans les liants. Pour un mètre carré de mur (environ 100 bouteilles), voici une estimation grossière :

- Ciment gris classique : un sac coûte entre 8€ et 12€.
- Chaux hydraulique (NHL 3,5) : comptez environ 10-15€ le sac.
- Sable de rivière 0/4 : très abordable, environ 5€ le sac de 35kg.
Au final, on s’en sort pour environ 20€ à 40€ de matériaux par mètre carré. C’est très économique, mais le vrai coût, c’est votre temps.
Combien de temps ça prend ?
Ne sous-estimez pas le travail ! Pour un petit mur de 2m² (200 bouteilles) :
- Collecte : Variable, mais peut prendre quelques semaines.
- Nettoyage et décollage des étiquettes : Comptez une bonne journée de travail (6-8h). C’est long et fastidieux.
- Découpe (si nécessaire) : Prévoyez une autre journée, surtout si vous débutez.
- Construction : En respectant le séchage (3-4 rangs par jour max), prévoyez 3 à 5 jours de montage par petites sessions.
C’est un projet au long cours, parfait pour les week-ends.
La liste de courses pour le Bricoleur
Voici ce qu’il vous faudra, trouvable dans n’importe quelle grande surface de bricolage type Leroy Merlin ou Castorama :

- Matériaux : Ciment gris, chaux hydraulique NHL 3,5, sacs de sable 0/4.
- Outils indispensables : Une bonne truelle, une auge (ou une brouette propre), un seau, un grand niveau à bulle, une éponge de chantier.
- SÉCURITÉ : Des gants de maçonnerie ÉPAIS, des lunettes de protection. Ne faites jamais l’impasse là-dessus, surtout pour la découpe !
- Pour la découpe (optionnel) : Un coupe-bouteille manuel (environ 20€) ou location d’une scie à eau de carreleur pour le week-end (autour de 50-70€).
Pourquoi ce mur est plus malin qu’il en a l’air
Un mur en bouteilles n’est pas juste un empilement de verre. C’est un système où le verre et le mortier collaborent. Si on pige ça, on peut en tirer le meilleur parti.
La lumière : l’âme du mur
C’est son atout numéro un. La forme courbe d’une bouteille et son épaisseur variable agissent comme une lentille. La lumière n’est pas juste transmise, elle est diffusée, réfractée. Le résultat, c’est une luminosité douce et vivante, qui danse au fil des heures. C’est vraiment ça, la récompense.

- Verre transparent : Luminosité maximale. Parfait pour un atelier ou une pièce un peu sombre.
- Verre vert ou bleu : Ambiance apaisante, un peu marine.
- Verre brun (ambré) : Lumière chaude, très intime. Idéal pour un coin lecture.
D’ailleurs, en mélangeant les couleurs, on obtient un effet vitrail moderne. C’est là que votre créativité entre en jeu !
L’inertie thermique : un bonus confort
C’est un avantage souvent oublié. Le système verre + mortier a une masse importante. En été, il absorbe la chaleur la journée, gardant l’intérieur plus frais. Le soir, il la relâche doucement. C’est un principe de base de la construction bioclimatique, offert en bonus.
L’acoustique : une bonne surprise
Attention, ce n’est pas un mur anti-bruit professionnel. Mais sa structure irrégulière est top pour casser la réverbération dans une pièce. Les fonds de bouteilles ronds et les joints diffusent le son au lieu de le renvoyer. L’ambiance devient plus feutrée, moins « cathédrale ». C’est très agréable dans une grande pièce à vivre.

La Préparation : 50% de la réussite
Un vieux chef de chantier me disait toujours : « Le temps que tu crois gagner en bâclant la prépa, tu le perdras au décuple pour réparer les conneries. » C’est une vérité absolue ici.
La collecte et le choix des bouteilles
Pour un mètre carré de mur de 20 cm d’épaisseur, prévoyez entre 80 et 120 bouteilles. Le mieux est de faire un montage à sec sur 1m² pour savoir exactement.
La règle d’or : Trouvez des bouteilles de même hauteur et de même diamètre. Croyez-moi, jongler avec des bouteilles dépareillées est un cauchemar qui fragilise le mur. Les bouteilles de vin de 75 cl sont idéales : robustes et régulières. Parlez-en aux restaurants, bars et cavistes du coin. Ils sont souvent ravis de s’en débarrasser.
Le nettoyage : l’étape qui sauve un projet
Je ne le répéterai jamais assez : vos bouteilles doivent être IMPECCABLES. Le mortier n’accroche pas sur le gras, le sucre ou la poussière. Ma méthode testée et approuvée :

- Trempage des étiquettes : 24h dans une grande bassine d’eau chaude avec du bicarbonate de soude. Ça part tout seul.
- Lavage intérieur : Goupillon (brosse à biberon), eau chaude et savon noir. On frotte bien !
- Rinçage : À l’eau claire, abondamment.
- Séchage COMPLET : Goulot vers le bas. L’eau piégée est votre pire ennemie (gel en hiver, moisissures…). Soyez patient.
Le mortier : la bonne recette
Oubliez les mélanges tout prêts. Il faut un liant un peu souple pour gérer la dilatation différente du verre et du mortier. Le mortier bâtard (ciment + chaux) est parfait.
Recette pour un mur intérieur (en volumes) :
- 1 volume de ciment gris classique (pour la solidité)
- 1 volume de chaux hydraulique NHL 3,5 (pour la souplesse et l’adhérence)
- 6 volumes de sable de rivière 0/4
Bon à savoir : Pour un muret extérieur, il faut qu’il résiste mieux aux intempéries. Je modifie un peu la recette : 1,5 volume de ciment, 0,5 volume de chaux, et 5 volumes de sable. On le rend plus « costaud » et un peu moins perméable.

Mélangez d’abord les poudres à sec. Formez un cratère, ajoutez l’eau petit à petit jusqu’à obtenir une consistance de purée épaisse qui tient sur la truelle.
La Découpe : Couper ou pas ?
Pour une cloison fine (15-25 cm), il faut couper les bouteilles. Sinon, en les posant fond contre fond, votre mur fera 50-60 cm d’épaisseur !
Méthode | Coût | Vitesse | Résultat |
---|---|---|---|
Choc thermique (fil + alcool) | Très bas | Lent | Mauvais. À éviter, c’est pour le spectacle. |
Coupe-bouteille manuel | ~20€ | Moyen | Bon, avec de la pratique. Idéal pour les petits projets. |
Scie à eau (disque diamant) | Élevé (achat) ou ~60€/jour (location) | Rapide | Parfait. Propre et précis. Le top pour un grand mur. |
AVERTISSEMENT SÉCURITÉ : Le verre coupé est un RASOIR. J’insiste : PORTEZ TOUJOURS DES GANTS ÉPAIS ET DES LUNETTES. Après chaque coupe, adoucissez impérativement les bords avec du papier de verre pour métaux ou une pierre à affûter. C’est non négociable.
La Construction : les Gestes du Maçon
Allez, on y est. Le matériel est prêt, le chantier est propre. On monte ce mur !
Étape 1 : La fondation. Un mur en bouteilles pèse lourd (150-250 kg/m²). Sur une dalle béton, pas de souci. Sur un plancher bois, vérifiez que ça supportera la charge. Tracez l’emplacement du mur au sol.
Étape 2 : Le premier rang. C’est le plus important. S’il est de travers, tout le mur le sera. Étalez un lit de mortier de 2 cm. Posez votre première bouteille. Puis la suivante, avec un joint de 1,5-2 cm. Sortez le niveau à bulle et vérifiez tout : horizontalité, verticalité. Prenez votre temps.

Étape 3 : Monter les rangs. On pose les bouteilles en quinconce, comme des briques. (Petite astuce visuelle : imaginez que le goulot d’une bouteille du rang supérieur vient se caler juste entre deux fonds de bouteilles du rang inférieur). Ça croise les joints et solidifie l’ensemble. On met du mortier sur le rang du dessous, on pose la bouteille, on tapote, on vérifie les niveaux. Encore et encore.
Le conseil du pro : Ne montez pas plus de 3 ou 4 rangs par jour (environ 50-60 cm). Sinon le poids des rangs du haut va écraser le mortier encore frais en bas et tout faire bouger. La patience est votre meilleure amie.
Étape 4 : Nettoyage et joints. À la fin de la journée, nettoyez les bavures de mortier sur le verre avec une éponge humide. C’est MILLE FOIS plus simple que de gratter une fois sec. Quand le mortier a un peu durci, lissez les joints avec un fer à joint (ou un bout de tube en cuivre) pour un fini propre et étanche.

Finitions et Entretien
Une fois le mur sec (attendez au moins 3 semaines), vous pouvez le peaufiner.
- Comment finir le haut du mur ? S’il ne va pas jusqu’au plafond, vous pouvez le coiffer d’une belle planche en bois brut, ou même couler une petite arase en mortier pour une finition nette.
- Et la jonction avec un autre mur ? Pour une bonne accroche, vous pouvez percer le mur existant et y sceller des fers à béton de petit diamètre tous les 50 cm, qui viendront se noyer dans les joints de votre mur en bouteilles.
- Entretien : Un simple coup d’éponge avec de l’eau et du vinaigre blanc de temps en temps suffira à garder l’éclat du verre.
Au final, construire un mur en bouteilles, c’est une sacrée aventure. Ça demande de la rigueur, mais c’est l’occasion de créer une pièce unique, qui a une histoire. Et la fierté que vous ressentirez en voyant la lumière jouer à travers votre création… ça, croyez-moi, ça n’a pas de prix.

Galerie d’inspiration


Le verre est le matériau le plus magique. Il n’est ni visible, ni invisible, il est entre les deux. Il emprisonne la lumière.
Cette réflexion de l’architecte Renzo Piano prend tout son sens avec un mur en bouteilles. Chaque bouteille devient une lentille, capturant et diffusant la lumière d’une manière unique. Pensez à l’orientation de votre mur par rapport au soleil pour maximiser cet effet poétique tout au long de la journée.

Le secret d’un mortier réussi : la consistance ! Il doit être assez ferme pour ne pas s’affaisser sous le poids des bouteilles, mais assez souple pour bien enrober le verre. L’idéal est une texture de

Faut-il absolument couper les bouteilles ?
Non, et c’est même déconseillé pour les débutants. La technique la plus simple et la plus solide consiste à emboîter deux bouteilles dont vous avez coupé le fond, puis de les scotcher ensemble pour former un

Pour une esthétique plus rustique et une meilleure

Ne sous-estimez pas la phase de collecte ! Pour un rendu harmonieux, triez vos bouteilles par couleur et par forme. Vous pouvez créer des motifs, des dégradés ou au contraire, assumer un joyeux chaos organisé. Les bouteilles de vin vertes, les bouteilles de bière brunes et les bouteilles d’eau transparentes ou bleues (comme celles de la marque Voss) sont vos principaux atouts chromatiques.


- Une isolation phonique surprenante.
- Une masse thermique qui régule la température.
- Une luminosité incomparable.
Le secret ? L’air emprisonné dans les bouteilles ! Il agit comme un excellent isolant, transformant votre mur décoratif en un élément de confort passif.

Saviez-vous qu’il faut jusqu’à 4000 ans pour que le verre se décompose dans la nature ?
Chaque bouteille que vous intégrez dans votre mur est un déchet en moins dans une décharge pour des millénaires. Votre projet n’est pas seulement esthétique, c’est un acte écologique concret et durable qui donne une seconde vie spectaculaire à un matériau quasi-éternel.

Mortier ciment : Plus rapide à prendre, très résistant et facile à trouver. Idéal pour les novices et les murets extérieurs qui demandent de la solidité.
Mortier à la chaux : Plus souple, il limite les fissures. Il laisse le mur

Pensez aux finitions ! Une fois le mortier sec, le jointoiement est l’étape qui donne tout son caractère au mur. Vous pouvez :
- Le laisser brut pour un style industriel.
- Le lisser à l’éponge humide pour un rendu doux.
- Le brosser avec une brosse métallique pour une texture rustique.
- Le colorer avec des pigments pour mortier (comme ceux de la gamme SikaCim) pour un effet pop ou ton sur ton.

L’erreur de débutant à éviter : ne pas nettoyer les bouteilles. Les étiquettes, la colle et les résidus à l’intérieur peuvent nuire à l’adhérence du mortier. Faites-les tremper dans de l’eau chaude savonneuse, grattez les étiquettes et rincez-les bien. Un travail fastidieux, mais qui garantit la longévité de votre œuvre.


Pour une solidité accrue, surtout si votre mur dépasse un mètre de hauteur, pensez à intégrer un ferraillage horizontal tous les 3 ou 4 rangs de bouteilles. Un simple fer à béton de 6 ou 8 mm de diamètre, noyé dans le mortier, suffira à rigidifier l’ensemble et à prévenir les fissures.

- Des bars à vin ou restaurants locaux.
- Les déchetteries (demandez l’autorisation !).
- Vos amis, votre famille, vos voisins : lancez un appel !
- Les associations qui organisent des événements.

La première maison en bouteilles connue a été construite en 1902 par William F. Peck à Tonopah, Nevada. Elle était faite de 10 000 bouteilles de bière et de liqueur.

Et pour l’entretien ?
C’est l’un des grands avantages : un entretien quasi nul ! Pour l’intérieur, un simple coup de plumeau ou d’éponge humide suffit. Pour l’extérieur, un nettoyage annuel au jet d’eau ou avec un nettoyeur basse pression (jamais trop fort pour ne pas abîmer les joints) gardera à votre mur tout son éclat.

Inspiration d’ailleurs : les Earthships. Popularisés par l’architecte Michael Reynolds, ces habitats bioclimatiques utilisent massivement les murs en bouteilles (et en pneus) comme masse thermique pour réguler la température intérieure. Une preuve que cette technique peut dépasser le simple stade décoratif pour devenir un élément clé de l’architecture durable.


Pour une touche d’originalité, intégrez d’autres objets en verre dans votre composition. Les culs de bouteilles plus larges, des bocaux type Le Parfait, des isolateurs électriques en verre ancien ou même des billes de couleur peuvent créer des points d’accroche visuels et personnaliser votre mur.

Culots vers l’extérieur : C’est l’option la plus courante. Elle crée une surface texturée, presque comme des pavés de verre, et joue magnifiquement avec la lumière.
Goulots vers l’extérieur : Plus original, ce choix donne un aspect hérissé et graphique. C’est aussi une astuce pour créer de petites niches ou intégrer des mini-plantes dans les ouvertures.
Le choix dépend purement de l’esthétique finale que vous recherchez.

Attention à la première rangée : c’est la plus importante ! Elle doit être parfaitement de niveau. Prenez le temps de la tracer au cordeau et de la vérifier avec un niveau à bulle. Une base solide et droite est la garantie d’un mur qui montera droit et sera beaucoup plus facile à construire.

- Une meilleure résistance aux intempéries.
- Une finition plus lisse et plus contemporaine.
- Une couleur uniforme et contrôlée.
Le secret ? Un hydrofuge de surface ! Après séchage complet (attendez au moins un mois), appliquez un produit comme le Sikagard Protection Façade. Il rendra votre mortier déperlant et le protégera de la pollution et des mousses.

Jouez avec l’espacement ! Des joints très fins donneront la primauté au verre, créant une mosaïque de lumière. Des joints plus larges mettront en valeur le travail de maçonnerie et donneront un aspect plus rustique, où la bouteille devient un motif dans une trame de mortier. Faites des essais à plat pour visualiser le résultat.


Un mur en bouteilles est-il fragile ?
Contre-intuitivement, non. Une fois pris dans le mortier, le mur acquiert une résistance remarquable. Le verre est extrêmement durable en compression, et la structure globale, avec ses milliers de petites cavités, absorbe bien les chocs. C’est bien plus solide qu’une simple cloison en plâtre, par exemple.

La couleur d’une bouteille n’est pas qu’esthétique. Une bouteille de vin verte ou brune filtre plus de 90% des rayons UV.
Cela signifie qu’un mur majoritairement composé de bouteilles sombres protégera un espace de la décoloration due au soleil, tout en créant une ambiance lumineuse plus tamisée et colorée. Les bouteilles transparentes, elles, maximisent l’apport de lumière naturelle.

Ne jetez pas les goulots et les fonds si vous devez couper des bouteilles ! Ils sont parfaits pour créer des projets plus petits :
- Des bougeoirs originaux.
- Une bordure de jardin miniature.
- Des inclusions dans une table basse en résine époxy.
- Un carillon à vent unique.

Pour un mur extérieur, pensez au drainage à sa base. Un simple lit de gravier sous la première rangée de fondation empêchera l’eau de stagner et de remonter par capillarité, protégeant ainsi votre mur du gel en hiver. C’est un petit détail qui change tout pour la durabilité.
Point crucial : Le temps de séchage. Ne montez pas plus de 3 ou 4 rangées de bouteilles par jour. Le mortier a besoin de commencer à prendre pour supporter le poids des rangées supérieures. La patience est le principal outil pour éviter que votre magnifique mur ne s’affaisse sur lui-même.