Votre Mur de Salon Fait Grise Mine ? Mes Secrets d’Artisan pour le Transformer.
Transformez votre salon en un véritable chef-d’œuvre grâce à nos conseils de décoration murale. Quelles idées vous séduiront ?

Les murs, souvent négligés, sont pourtant le reflet de notre personnalité. En revisitant mon salon, j'ai découvert que chaque tableau, chaque cadre doit raconter une histoire. Un choix judicieux en matière de décoration murale peut transformer l'atmosphère d'une pièce. Laissez-vous inspirer par des styles variés, du vintage au minimalisme, et faites de votre espace un lieu où il fait bon vivre.
Après des années passées sur les chantiers, à transformer des espaces du sol au plafond, j’ai compris un truc essentiel. On se focalise souvent sur le canapé, le tapis, ou le tableau qu’on va accrocher. Mais on oublie la star discrète de la pièce : le mur lui-même. Franchement, un beau cadre sur un mur mal préparé, c’est comme mettre de belles jantes sur une voiture cabossée. Ça ne marche pas.
Contenu de la page
Un mur, ce n’est pas juste une surface. C’est la peau de votre salon. Il a sa propre texture, sa propre histoire. Mon but ici, ce n’est pas de vous noyer sous la technique, mais de vous donner les clés, les astuces de terrain pour que vous soyez fier de votre travail. C’est parti ?
Étape Zéro : Jouer les détectives avec votre mur
Avant même de penser à la couleur ou de sortir un pinceau, il faut faire connaissance avec votre mur. C’est une étape que 90% des gens zappent, et c’est souvent là que les ennuis commencent. Un bon artisan, comme un bon médecin, pose un diagnostic avant d’agir.

La lumière, votre meilleure alliée (ou votre pire ennemie)
La lumière change absolument tout. Un même gris peut paraître chic et chaleureux dans une pièce et complètement déprimant dans une autre. Pourquoi ?
- L’orientation de la pièce : Un salon exposé au nord baigne dans une lumière froide, un peu bleutée. Pour ne pas avoir l’impression de vivre dans un igloo, il faut compenser avec des couleurs qui contiennent une pointe de jaune ou de rouge. À l’inverse, un mur plein sud est inondé de lumière chaude. Les couleurs y paraîtront plus vives, parfois même un peu trop !
- La lumière du soir : Pensez à vos ampoules ! Une LED « blanc chaud » (autour de 2700K, c’est souvent écrit sur la boîte) va réchauffer vos murs. Une ampoule « lumière du jour » (plus de 4000K) les refroidira. Petit conseil : testez toujours vos échantillons de couleur le soir, avec les lumières que vous utilisez vraiment.
Bon à savoir : Les peintures foncées absorbent la lumière et peuvent rendre une pièce plus cosy, plus intime. Les couleurs claires, elles, la réfléchissent et donnent une sensation d’espace. C’est un bon levier pour jouer avec les volumes de votre salon.

Ce que votre mur essaie de vous dire
Passez la main sur votre mur. Est-il lisse, granuleux, froid ? Il a des choses à raconter.
Est-il assoiffé ? Le test de la goutte d’eau. Pour savoir si votre mur est poreux (s’il « boit » la peinture), il y a une astuce toute simple. Prenez une éponge humide et pressez-la contre le mur. Si l’eau perle et glisse, il est peu poreux. Si le mur s’assombrit instantanément à l’endroit du contact, c’est qu’il a soif ! Dans ce cas, une sous-couche est non négociable pour éviter que la peinture de finition ne soit bue de manière inégale.
Respirez, vous êtes dans une maison ancienne ! Dans les vieilles bâtisses en pierre ou en brique, les murs ont besoin de respirer. C’est-à-dire qu’ils doivent pouvoir évacuer l’humidité naturelle. Si vous les bloquez avec une peinture acrylique standard trop « plastique », l’humidité peut rester piégée derrière, causant cloques et moisissures. Pour ces supports, on se tourne vers des peintures minérales, comme celles à la chaux ou aux silicates.

La Préparation : 70% du travail pour un résultat 100% pro
Je le dis et le répète à tous ceux qui veulent se lancer : un peintre passe plus de temps à préparer qu’à peindre. C’est LE secret. D’ailleurs, parlons budget et temps. Pour un mur de salon de 12 m², prévoyez un budget matériel entre 80€ et 200€ (selon la qualité des produits) et un bon week-end de travail, séchage compris.
La liste de courses du peintre amateur (mais malin)
Avant d’aller en magasin de bricolage (Castorama, Leroy Merlin, peu importe), voici votre liste de base :
- Bâche de protection épaisse pour le sol
- Ruban de masquage de bonne qualité (important pour ne pas arracher la peinture)
- Lessive dégraissante (type lessive St Marc)
- Enduit de rebouchage et/ou de lissage (on y revient)
- Couteaux à enduire (un petit et un plus large)
- Papier de verre (grains 120 et 180)
- Une sous-couche adaptée à votre mur
- La peinture de finition
- Un bac à peinture, un rouleau (manche + recharge) et un pinceau à réchampir (pour les angles)

Le pas-à-pas pour un mur parfait
1. Protéger et nettoyer : On bâche tout, on scotche les plinthes et les bords des murs. Puis on lave le mur de bas en haut avec une lessive dégraissante pour éviter les coulures sales. On rince à l’eau claire de haut en bas et on laisse sécher au moins 24h.
2. Réparer les bobos : Pour les petits trous, un enduit de rebouchage en pâte (prêt à l’emploi) est parfait. C’est facile, on applique, on lisse et c’est tout. Pour des murs plus abîmés ou des fissures, l’enduit en poudre est plus économique. On le prépare soi-même pour obtenir une pâte sans grumeaux. Astuce peu connue : si une fissure vous semble « vivre », ouvrez-la un peu en forme de V, appliquez de l’enduit puis marouflez une bande de calicot (une bande de fibre) dedans avant de recouvrir. C’est l’assurance anti-réapparition !
3. Poncer (l’étape poussiéreuse mais vitale) : Une fois l’enduit bien sec, on ponce pour que tout soit parfaitement lisse. On commence avec un grain moyen (120) et on finit avec un grain fin (180). N’oubliez pas de bien dépoussiérer après !

4. La sous-couche, votre meilleure amie : C’est la couche qui unifie le tout, bloque le fond et garantit que votre belle peinture de couleur aura un rendu homogène. Ne la sautez JAMAIS, même si le vendeur vous dit le contraire pour vous vendre une peinture « monocouche » miracle.
Choisir sa finition : L’ultime dilemme
Alors, mat, velours ou satiné ? Franchement, ça dépend de votre mode de vie et de l’état de votre mur. Le mat est sublime, profond, très chic et gomme les petits défauts. Mais attention, il est fragile et peu lavable. À réserver pour les murs « calmes ». Comptez entre 25€ et 50€ le pot de 2,5L.
À l’opposé, le satiné est le champion de la résistance. Entièrement lavable, il réfléchit la lumière, ce qui est top dans une pièce un peu sombre. Son gros défaut : il révèle la moindre imperfection du mur. C’est le choix idéal pour les couloirs ou une chambre d’enfant. Le prix est similaire au mat.

Et entre les deux ? Il y a le velours, mon petit chouchou. Il a l’aspect poudré du mat, mais il est bien plus résistant et se nettoie d’un coup d’éponge. C’est le compromis parfait pour un salon. Un peu plus cher, mais la tranquillité d’esprit a un prix !
Et si on osait autre chose que la peinture ?
Le papier peint a fait un retour en force, et il est loin de l’image vieillotte qu’on en a. Les papiers peints intissés sont géniaux pour les débutants : on encolle le mur, pas le lé de papier. C’est un jeu d’enfant ! Un seul mur avec un motif panoramique derrière le canapé peut complètement redéfinir l’ambiance de votre salon. Un conseil : commandez toujours un rouleau de plus que nécessaire. On n’est jamais à l’abri d’une erreur de coupe.
Pour accrocher vos cadres, la règle de base est de placer le centre de l’œuvre à hauteur des yeux, soit environ 1,60 m du sol. Pour un mur de cadres, testez votre composition au sol avant de percer. Prenez une photo, puis reportez les emplacements au mur. Et pitié, utilisez la bonne cheville pour le bon mur (Molly pour le placo, nylon pour le béton…). Ça vous évitera de retrouver votre beau miroir en mille morceaux.

Dépannage : Les problèmes courants (et leurs solutions)
« Au secours, j’ai des traces de rouleau ! » Un classique du débutant ! Souvent, c’est parce qu’on appuie trop fort ou que le rouleau n’est pas assez chargé. La technique : chargez généreusement votre rouleau, appliquez la peinture sans forcer en croisant les passes (une fois à la verticale, une fois à l’horizontale), et terminez toujours par un léger passage de haut en bas pour lisser le tout.
« La tache de café de l’ancien locataire réapparaît ! » C’est que votre sous-couche n’était pas assez « isolante ». Pas de panique. Poncez légèrement la zone, appliquez un primaire isolant (ça existe en bombe, c’est super pratique) juste sur la tache, laissez sécher, puis remettez une couche de votre peinture de finition.
Un dernier mot sur la sécurité
Même si c’est un petit chantier, on reste prudent. Aérez bien la pièce pendant que vous peignez. Si votre logement est très ancien, méfiez-vous des vieilles peintures qui peuvent contenir du plomb. C’est extrêmement toxique. Je suis déjà intervenu chez des clients qui, pensant bien faire, commençaient à poncer un mur dans un vieil appartement sans aucune protection. On a stoppé le massacre juste à temps, mais le risque est bien réel. En cas de doute, des kits de test existent. Et bien sûr, on coupe le courant avant de démonter les prises !

Voilà, vous avez les bases. Habiller un mur, c’est un projet qui demande de la patience, mais la satisfaction de regarder son travail terminé, en sirotant un verre dans son salon tout neuf… ça n’a pas de prix. Alors, lancez-vous !
Galerie d’inspiration


Au-delà de la couleur, pensez à la matière. Un mur à la chaux, avec ses nuances subtiles et son aspect velouté, n’a rien à voir avec une peinture classique. Il respire, assainit l’air et vieillit magnifiquement. C’est un choix qui apporte une âme immédiate, une sensation de fraîcheur et d’authenticité, comme dans une maison méditerranéenne.


Plus de 75% des décisions de décoration sont influencées par la couleur. Pourtant, la finition est tout aussi cruciale.
Une finition mate absorbe la lumière et gomme les petites imperfections du mur, créant une ambiance feutrée. Une finition satinée, elle, réfléchit la lumière, est plus résistante et lavable, idéale pour les murs de passage ou les foyers avec enfants.

Comment tester une couleur sans se tromper ?
Oubliez la petite touche de peinture directe sur le mur. Peignez un grand carton blanc (au moins 50×50 cm) avec votre échantillon. Observez-le à différents moments de la journée et déplacez-le dans la pièce. C’est le seul moyen de voir comment la lumière, vos sols et vos meubles influencent réellement la teinte.


- Le mur d’accent : Peindre un seul mur dans une couleur forte. Idéal pour donner de la profondeur sans assombrir.
- Le soubassement : Peindre le tiers inférieur du mur dans une teinte plus foncée. Chic et structurant.
- Le color block : Créer des formes géométriques de couleur pour délimiter un espace, comme un coin bureau.
Le point commun ? Ces techniques donnent du caractère sans nécessiter un grand budget.


La règle du 1,55 m : C’est la hauteur à laquelle les galeries et les musées accrochent le centre de leurs œuvres. Pourquoi ? Parce que c’est la hauteur moyenne du regard. Accrochez vos cadres et tableaux en respectant cette ligne imaginaire pour un rendu professionnel et harmonieux.

Le papier peint n’est plus réservé aux intérieurs classiques. Les nouvelles générations de papiers peints intissés sont incroyablement faciles à poser (la colle s’applique directement sur le mur) et à retirer. Des marques comme Lelièvre, Pierre Frey ou même des créateurs sur Etsy proposent des motifs audacieux qui transforment un mur en véritable œuvre d’art.


Le bois en tasseaux : La tendance qui réchauffe tous les intérieurs. Faciles à poser, ces lattes de bois verticales ajoutent du relief, améliorent l’acoustique et apportent une touche scandinave ou japandi très recherchée.
Le béton ciré mural : Pour un look industriel et minimaliste. Appliqué par un pro, il offre une surface continue, sans joints, avec des nuances uniques. Parfait derrière un poêle ou sur un mur de caractère.
Notre conseil : Les tasseaux sont plus accessibles en DIY, le béton ciré demande un vrai savoir-faire.


Saviez-vous que les peintures standards peuvent libérer des Composés Organiques Volatils (COV) pendant des mois après l’application ?
Ces composés peuvent affecter la qualité de l’air intérieur. Pour un salon plus sain, optez pour des peintures

Un mur de briques sans les contraintes de la maçonnerie ?
C’est possible avec les plaquettes de parement. En plâtre pour un aspect peint ou en terre cuite reconstituée pour un effet


- Une profondeur de couleur inégalée.
- Un fini poudré et crayeux très chic.
- Une excellente couverture.
Le secret ? Des peintures riches en pigments naturels. Tournez-vous vers des références comme Farrow & Ball, Little Greene ou Ressource. Elles sont plus chères, mais le rendu est incomparable.


N’oubliez pas le

« La simplicité est la sophistication suprême. » – Léonard de Vinci
Cette citation s’applique parfaitement au Wabi-Sabi, cette esthétique japonaise qui célèbre l’imperfection. Un mur avec une texture irrégulière, une peinture à la chaux qui se patine, ou même une fissure assumée peuvent apporter plus de poésie et de caractère qu’une surface parfaitement lisse.


L’erreur classique : Choisir la couleur sur un écran d’ordinateur ou de téléphone. Les calibrages varient énormément et la couleur réelle n’a souvent rien à voir.
La solution pro : Toujours commander un échantillon réel (le petit pot testeur) et l’appliquer sur un grand carton blanc, jamais directement sur le mur actuel.

La tendance


Point important : La sous-couche (ou primaire d’accrochage) n’est pas une option. C’est l’assurance d’un résultat durable. Elle bloque les fonds poreux (comme le placo neuf), uniformise la couleur et garantit que votre peinture de finition adhère parfaitement, sans s’écailler avec le temps.


Vous avez peur des couleurs sombres ?
Un mur bleu nuit, vert forêt ou même anthracite peut paradoxalement rendre un salon plus intime et chaleureux. Loin de rétrécir l’espace, il lui donne de la profondeur, surtout s’il est associé à un bon éclairage et à des touches de déco claires (coussins, tapis, luminaires) qui viendront

- Des photos de famille en noir et blanc.
- Des illustrations botaniques ou des gravures anciennes.
- Des miroirs de formes et de tailles variées.
- Des objets qui ont une histoire : une assiette décorative, un petit tissage, un herbier encadré.
Le truc ? Mixer les formats et les types de cadres (tout en gardant un fil conducteur, comme le bois ou le métal noir) pour un mur de cadres vivant et personnel.


Stickers muraux : Ils ne sont plus réservés aux chambres d’enfant. Des modèles graphiques, typographiques ou végétaux peuvent créer un point focal instantané pour un coût minime.
Bandes de papier peint : Inutile de tapisser tout un mur. Un ou deux lés d’un papier peint spectaculaire peuvent encadrer une tête de lit, un canapé ou une bibliothèque avec beaucoup d’élégance.
Ces deux options sont idéales pour les locataires ou les indécis !


Le contact visuel avec des éléments naturels, même représentés, peut réduire le stress de 20%. C’est le principe du design biophilique.
Intégrer des murs de tasseaux en bois, un papier peint panoramique de forêt ou simplement des cadres avec des motifs végétaux n’est pas qu’une question d’esthétique. C’est une façon de créer une ambiance apaisante et de se reconnecter à la nature, même en plein cœur de la ville.

Les moulures et les soubassements ne sont pas l’apanage des appartements haussmanniens. On trouve aujourd’hui des cimaises, des corniches et des cadres muraux en polyuréthane ou en MDF très faciles à couper et à coller. Une fois peints dans la couleur du mur, ils ajoutent un relief et une élégance incroyables, même dans un logement moderne.


Peinture à la chaux : Finition mate et texturée, aspect naturel et respirant. Idéale pour un style méditerranéen ou wabi-sabi.
Peinture acrylique lavable : Finition satinée ou velours, très résistante et facile d’entretien. Parfaite pour les zones de passage et les familles.
Le choix dépend de l’ambiance recherchée et du niveau d’exigence en matière de durabilité.


Un blanc n’est jamais juste blanc. Comment s’y retrouver ?
Regardez les sous-tons. Un blanc avec une pointe de jaune (comme le

Le conseil d’artisan : Pour des bords de peinture parfaitement nets, utilisez un ruban de masquage de qualité (comme ceux de la marque Tesa, par exemple). Appliquez-le fermement, peignez votre couleur, et surtout, retirez-le doucement quand la peinture est encore légèrement humide. Si vous attendez le séchage complet, vous risquez d’arracher des morceaux de peinture avec le ruban.


- Protège vos murs des chocs des chaises.
- Permet d’utiliser une peinture plus résistante sur la partie basse.
- Structure visuellement l’espace.
La solution ? Créez un soubassement simplement avec de la peinture. Délimitez la hauteur souhaitée (généralement entre 90 cm et 1,10 m) avec du ruban de masquage et appliquez une couleur plus soutenue ou une finition plus satinée sur la partie inférieure.
La perception d’un espace est multi-sensorielle. Un mur texturé, qu’on a envie de toucher, crée une connexion émotionnelle plus forte qu’une surface lisse et froide.
Pensez aux enduits décoratifs comme le tadelakt, au liège mural, ou même aux panneaux 3D. Ces solutions engagent le sens du toucher et transforment le mur en une véritable expérience sensorielle, ajoutant une dimension de confort et de luxe discret à votre salon.