Peindre un salon ouvert : Mes secrets pour choisir vos couleurs et bluffer vos amis
J’ai passé un temps fou sur les chantiers, le pinceau à la main. Et s’il y a bien une question qui revient sans cesse, c’est celle des grandes pièces de vie ouvertes, ce fameux salon qui se prolonge en salle à manger. Tout le monde rêve d’un espace qui respire, fluide et harmonieux, mais la peur panique de se tromper sur la couleur est bien réelle. Franchement, qui a envie de vivre des années avec une erreur qui vous saute aux yeux chaque matin ?
Contenu de la page
- La première étape que tout le monde zappe : la lumière et la finition
- La stratégie de couleur : Unifier, délimiter ou oser le contraste ?
- Au-delà de la peinture : structurer avec l’aménagement
- La préparation : 80% du boulot (et la clé d’un résultat pro)
- Quand appeler un professionnel ?
- Galerie d’inspiration
Mon boulot, ce n’est pas juste de barbouiller des murs. C’est de jouer avec la lumière, de comprendre les volumes et surtout, d’observer comment les gens vivent. Harmoniser un espace, ce n’est pas suivre une mode, c’est une affaire de technique. Alors, je vais vous livrer mon approche, sans jargon, juste des conseils pratiques tirés du terrain.
La première étape que tout le monde zappe : la lumière et la finition
Avant même de lorgner sur un nuancier, je vous conseille de vous poser dans la pièce et de regarder par la fenêtre. L’orientation, c’est la base de tout. Une pièce plein nord baigne dans une lumière froide, un peu bleutée. Un blanc pur y semblera triste, et un gris peut vite plomber l’ambiance. Pour ces espaces, privilégiez toujours des couleurs avec une pointe de chaleur : un blanc cassé avec une touche de jaune, un beige rosé, un joli grège.

À l’inverse, un salon plein sud est inondé de lumière chaude, parfois presque écrasante. C’est là que les tons plus froids comme les bleus grisés ou les verts d’eau font des merveilles en apportant une sensation de fraîcheur. J’ai le souvenir d’un client qui avait flashé sur un jaune soleil pour son salon exposé sud. Sur l’échantillon, c’était superbe. Sur 30 m² de mur, c’était une agression visuelle ! On a tout repris avec un vert sauge, et soudain, la pièce est devenue un havre de paix.
L’importance capitale des tests
N’écoutez jamais la lumière artificielle d’un magasin de bricolage ! Achetez un petit pot testeur (ça coûte entre 2€ et 5€) et peignez un grand carré d’au moins 50×50 cm sur votre mur principal. Observez-le le matin, à midi, et le soir, lumière allumée. Vous serez surpris de voir à quel point la couleur change. Une couleur n’est jamais figée, elle vit avec son environnement.

Le choix crucial de la finition : Mat, Velours ou Satiné ?
La finition, c’est ce qui va donner tout son caractère à votre couleur. C’est un choix aussi important que la teinte elle-même. Pour faire simple, il y a trois grandes familles.
Le mat est très chic, il absorbe la lumière et donne un effet poudré, très profond. C’est mon préféré pour les plafonds et les salons calmes, car il a le pouvoir de gommer les petites imperfections des murs. Son défaut ? Il est fragile et peu lavable. Une trace de doigt près d’un interrupteur, et c’est la galère. Côté prix, on trouve des mats corrects autour de 30-40€ les 2,5 litres.
Le satiné, c’est son opposé : il réfléchit la lumière, ce qui le rend ultra résistant et lessivable. Parfait pour les cuisines ou les chambres d’enfants. Dans un salon, je suis plus prudent. Sur un mur qui n’est pas parfait, sa brillance va accentuer chaque défaut. Et attention à l’effet un peu « plastique » des peintures bas de gamme.

Et puis il y a le velours… Franchement, c’est le meilleur compromis pour une pièce de vie. Il offre cet aspect presque mat, très élégant, mais avec une résistance bien meilleure. On peut passer un coup d’éponge humide sans crainte. C’est la finition pro par excellence. Forcément, la qualité a un prix : comptez plutôt entre 50€ et 70€ pour un pot de 2,5 litres, mais l’investissement en vaut la peine.
La stratégie de couleur : Unifier, délimiter ou oser le contraste ?
Une fois que vous maîtrisez votre lumière et votre finition, on peut parler stratégie. Pour un espace ouvert, trois options s’offrent à vous.
1. L’unification : la valeur sûre
C’est la solution la plus simple et souvent la plus chic, surtout si votre pièce fait moins de 40 m². On utilise une seule et même couleur partout. Ça agrandit l’espace, ça fluidifie la circulation du regard. C’est parfait si vous voulez mettre en valeur vos meubles ou une belle vue.

Le secret, c’est de choisir un « faux neutre » : un grège qui change selon l’heure, un taupe clair, un blanc cassé avec une micro-pointe de vert… Ces couleurs ont une vraie personnalité sans s’imposer.
Petit conseil de pro : Demandez au vendeur de vous préparer la même couleur pour le plafond, mais avec 20% de blanc en plus. Le lien visuel est là, mais le plafond paraîtra plus haut. Magique !
2. La délimitation subtile : l’élégance
Ici, on cherche à créer des zones sans pour autant construire des murs. Ma technique favorite est le camaïeu. On prend la même famille de couleur, mais on joue sur les intensités. Par exemple, un gris perle très doux côté salon, et un gris plus soutenu de deux ou trois tons sur le mur du fond de la salle à manger. L’harmonie est parfaite, le résultat est doux, structuré.
L’autre option, c’est le fameux mur d’accent. Attention, on ne le choisit pas au hasard ! Il doit avoir une fonction : le mur derrière le canapé, celui qui accueille la bibliothèque, le mur du fond qui donne de la profondeur… Peindre un mur isolé sans raison déséquilibre la pièce.

3. Le contraste assumé : pour les audacieux
Là, on y va franchement en utilisant deux couleurs bien distinctes. C’est super efficace mais ça demande un peu d’équilibre. La règle d’or, c’est le 60-30-10 :
- 60% pour votre couleur principale (les murs, le gros du volume).
- 30% pour votre couleur secondaire (le mur d’accent, par exemple).
- 10% pour les touches de rappel (coussins, luminaires, objets déco).
Par exemple : un blanc cassé sur la majorité des murs (60%), un mur bleu canard profond dans le coin repas (30%), et des touches de laiton ou de cuir camel réparties dans les deux zones pour lier le tout (10%). Ça fonctionne à merveille dans les grands volumes.
Au-delà de la peinture : structurer avec l’aménagement
La peinture fait beaucoup, mais elle n’est pas seule. Pensez aussi à :
- Le sol : Un grand tapis est votre meilleur ami pour délimiter l’espace salon. Assurez-vous que les pieds avant du canapé et des fauteuils soient dessus, ça « ancre » le mobilier et crée une zone cohérente.
- Les cloisons légères : Une bibliothèque ouverte, de type claustra, est géniale pour séparer sans fermer. Elle laisse passer la lumière et le regard. Un buffet bas placé derrière le canapé peut aussi marquer une frontière très efficace.
- La lumière : C’est un point trop souvent négligé ! Une belle suspension basse au-dessus de la table à manger crée un cocon intime. Côté salon, multipliez les sources lumineuses : lampadaire, liseuse, petites lampes d’appoint… Le soir, vos deux espaces auront leur propre ambiance.

La préparation : 80% du boulot (et la clé d’un résultat pro)
Soyons clairs : une peinture à 70€ le pot sur un mur mal préparé, c’est de l’argent jeté par les fenêtres. Pour une pièce de 30-40 m² avec des murs en bon état, bloquez un week-end complet. Oui, la préparation, c’est long !
Votre liste de courses pour ne rien oublier :
- Des bâches de protection et du carton pour le sol.
- Un bon ruban de masquage (mettez 5-7€, les premiers prix bavent et laissent de la colle, c’est une horreur).
- Un seau et de la lessive type St Marc pour dégraisser les murs.
- De l’enduit de rebouchage (environ 10€ le pot).
- Une spatule et du papier de verre (grain 120 ou 150).
- Un rouleau, un bac à peinture et une brosse à réchampir (c’est cette brosse pointue géniale pour faire les angles sans déborder).
- Et surtout, une sous-couche ! Ne faites JAMAIS l’impasse dessus.
L’ordre de bataille pour ne pas faire de bêtises :

- On protège TOUT (sol, plinthes, interrupteurs).
- On lessive les murs, on rince bien et on laisse sécher.
- On répare les trous et fissures à l’enduit.
- On ponce les réparations et on égrène légèrement tout le mur pour que la peinture accroche. Aspirez la poussière, c’est crucial.
- On applique la sous-couche. C’est non négociable.
- Enfin, on peint ! Toujours commencer par le plafond. Ensuite les murs, en général du plus clair au plus foncé. On termine par les plinthes et boiseries.
Astuce peu connue : Entre deux couches, inutile de laver votre rouleau. Enveloppez-le hermétiquement dans un sac plastique, il restera frais pour le lendemain. Ça change la vie !
Bon à savoir : Pour calculer la quantité de peinture, la formule est simple : (Surface des murs en m² – surface des fenêtres et portes) divisé par le rendement indiqué sur le pot. Et n’oubliez pas de multiplier le résultat par deux pour les deux couches !

Quand appeler un professionnel ?
Soyez honnête avec vous. Si vos murs sont en très mauvais état, si les plafonds sont très hauts ou si vous n’avez tout simplement ni le temps ni la patience, faites appel à un artisan. Pour une pièce de 40 m², préparation et fournitures comprises, un devis se situera généralement entre 1200€ et 2500€ selon l’état des murs et la région. C’est un budget, c’est sûr, mais c’est la garantie d’un travail impeccable qui durera des années.
Voilà, vous avez toutes les clés en main. Prenez le temps de l’observation, ne bâclez pas la préparation, et surtout, faites-vous confiance. Un intérieur bien pensé, c’est simplement un endroit où l’on se sent bien.
Galerie d’inspiration



- Ne testez jamais les couleurs côte à côte : leur proximité influence votre perception. Séparez vos carrés de test d’au moins 30 cm de blanc.
- Ne les peignez pas sur la couleur existante : appliquez d’abord une sous-couche blanche pour un rendu fidèle.
- N’oubliez pas les angles : la couleur y paraîtra toujours plus sombre. C’est un bon endroit pour tester.


Pensez au plafond comme votre cinquième mur. Dans un salon ouvert, le peindre d’une couleur légèrement plus claire que les murs (en utilisant la même teinte avec 20% de blanc ajouté) peut donner une impression de hauteur et de cohésion. À l’inverse, un plafond sombre dans une teinte profonde comme un bleu nuit ou un vert forêt crée un effet cocon spectaculaire et très intime pour la zone salon.


Les peintures étiquetées A+ émettent moins de 1g/L de Composés Organiques Volatils (COV) après 28 jours.
Au-delà de la couleur, la qualité de l’air est primordiale dans une pièce de vie. Opter pour une peinture à faible teneur en COV, comme celles des gammes Tollens Captéo ou Little Greene Absolute Matt Emulsion, est un choix judicieux. Elles sont formulées à base d’eau et contiennent des liants d’origine végétale, minimisant l’impact sur votre intérieur et votre santé.



La règle du 60-30-10 : C’est un secret de décorateur pour un équilibre parfait. Dans votre espace ouvert, appliquez votre couleur principale (souvent neutre) sur 60% des surfaces (les grands murs). Utilisez une couleur secondaire sur 30% (un mur d’accent, les rideaux, un grand tapis). Enfin, parsemez 10% d’une couleur d’accent forte (coussins, vases, œuvres d’art) pour dynamiser l’ensemble.


Finition mate : Idéale pour un look feutré et élégant. Elle absorbe la lumière, masque les petites imperfections du mur mais est plus fragile et moins lavable. Parfaite pour le mur TV ou un coin lecture.
Finition satinée : Elle reflète légèrement la lumière, ce qui la rend plus résistante et entièrement lessivable. Un excellent choix pour la zone salle à manger ou les murs de passage.
Pour un salon ouvert, un mat velouté offre souvent le meilleur compromis : un rendu chic proche du mat, avec une meilleure résistance.


Mon plafond est bas, comment tricher avec la peinture ?
Arrêtez la couleur des murs à environ 10-15 cm du plafond et peignez cette bande supérieure, ainsi que le plafond, en blanc pur. Cet effet visuel simple donne instantanément l’illusion que les murs sont plus hauts. Évitez les finitions satinées ou brillantes au plafond, qui attirent l’œil vers le bas. Un mat profond est votre meilleur allié.


Pour délimiter visuellement la salle à manger du salon sans cloisonner, la couleur est une arme redoutable. Voici quelques idées :
- Peindre une arche colorée au-dessus de la table à manger.
- Créer un soubassement peint sur les murs de la zone repas, à environ 90 cm de hauteur.
- Appliquer une couleur plus soutenue uniquement sur le mur derrière la table pour créer un point focal.



« La couleur est une nécessité vitale. C’est une matière première indispensable à la vie, comme l’eau et le feu. » – Fernand Léger


- Une finition impeccable, même après plusieurs mois.
- Des retouches qui se fondent parfaitement dans la masse.
- Aucune auréole disgracieuse visible en lumière rasante.
Le secret ? Conservez un petit pot de la peinture originale, bien fermé, à l’abri de la lumière et du gel. Pour la retouche, utilisez un petit pinceau d’artiste ou un coton-tige en tamponnant délicatement la zone, sans chercher à étaler.


Les neutres froids ont laissé place à des teintes plus chaleureuses et enveloppantes. Pensez au terracotta, au beige rosé, au grège soutenu ou même à un brun chocolat doux. Des couleurs comme le « Jitney » de Farrow & Ball ou le « Beige Cendré » de Ressource apportent une sophistication et une chaleur immédiates à un grand volume, le rendant plus accueillant.



- À investir : La peinture pour le mur le plus visible. Une peinture de qualité supérieure (type Farrow & Ball, Ressource) aura une profondeur de couleur inégalée.
- À économiser : La peinture pour les murs secondaires ou le plafond. Une bonne marque de distributeur (comme Luxens de Leroy Merlin) fera l’affaire.
- Le bon plan : Les fins de série ou les pots de peinture teintée sur mesure mais non récupérés sont souvent vendus à prix cassé.


Attention aux sous-tons : Un gris n’est jamais juste gris. Il peut avoir des sous-tons bleus, verts ou même violets. Mettez votre échantillon à côté de votre canapé, de votre parquet ou de vos rideaux. Un gris à sous-ton vert jurera avec un canapé beige rosé, tandis qu’un gris à sous-ton bleu s’harmonisera parfaitement avec un sol en chêne clair.


Les pigments utilisés dans les peintures haut de gamme ont un indice de résistance à la lumière (sur l’échelle Blue Wool) de 7 ou 8, garantissant que la couleur ne se délavera pas, même sur un mur exposé plein sud.
C’est l’un des coûts cachés d’une peinture bon marché. Elle peut paraître belle la première année, mais ses pigments de moindre qualité se dégraderont plus vite sous l’effet des UV, vous obligeant à repeindre plus souvent. Un investissement de départ peut donc s’avérer plus économique à long terme.


Farrow & Ball : Célèbre pour sa palette de 132 couleurs au fini mat crayeux inimitable et sa profondeur. Idéale pour une ambiance historique et chic. Son pouvoir couvrant est parfois jugé inférieur, nécessitant une sous-couche spécifique.
Little Greene : Propose une plus large palette et plusieurs finitions très résistantes (leur « Intelligent Matt » est lessivable). Leurs peintures sont reconnues pour leur excellente opacité et leur facilité d’application.
Le choix dépendra de votre priorité : la profondeur esthétique pure ou un compromis performance/esthétique.



J’ai craqué pour une couleur mais elle ne va pas du tout avec mon canapé ! Faut-il tout repeindre ?
Pas forcément ! C’est le moment d’utiliser la stratégie du « pont de couleur ». Introduisez des éléments de décoration qui contiennent à la fois la couleur du mur et celle du canapé. Un grand tableau, des coussins à motifs, un plaid ou un tapis peuvent lier les deux teintes et créer une transition harmonieuse, transformant le clash en un parti-pris audacieux.


Le vert est instinctivement perçu par notre cerveau comme un signal de calme et de sécurité. Dans un salon ouvert, un vert sauge ou un vert amande crée une atmosphère sereine et reposante, propice à la déconnexion. Ces teintes fonctionnent à merveille avec des matériaux naturels comme le bois clair, le rotin ou le lin, pour une ambiance apaisante et connectée à la nature.


La chaux, utilisée dans les peintures traditionnelles type « badigeon », est naturellement bactéricide et régule l’humidité de la pièce.



La tendance du « color drenching » ou « monochrome immersif » est particulièrement efficace dans les espaces ouverts. Le principe ?
- Peindre les murs, les plinthes, les encadrements de portes et parfois même le plafond de la même couleur.
- Cela gomme les détails architecturaux, créant un cocon apaisant et une sensation d’espace infini.
- Le regard n’est plus arrêté par les lignes de démarcation, ce qui rend la pièce plus grande et plus sophistiquée.


- Une atmosphère intime et enveloppante, idéale pour les soirées.
- Une mise en valeur spectaculaire des œuvres d’art et des objets déco.
- Une perception de luxe et de caractère instantanée.
Le secret ? Un éclairage soigné. Multipliez les sources de lumière indirecte (lampes à poser, liseuses, spots dirigés) pour sculpter l’espace et éviter l’effet « grotte ».


L’outil fait l’artisan : N’économisez pas sur les pinceaux et les rouleaux. Un rouleau de mauvaise qualité laissera des traces et des peluches. Investissez dans un manchon microfibre de 10-12 mm pour un fini lisse sur murs réguliers et un pinceau à réchampir de marque (comme un Purdy ou un Wooster) pour des découpes nettes et précises. La différence de résultat est flagrante.


L’inspiration scandinave ne se limite pas au blanc immaculé. Pour un salon ouvert, explorez les couleurs subtiles de la nature nordique : le bleu-gris d’un fjord, le vert lichen des forêts, le rose poudré du ciel d’hiver ou le beige sable des dunes. Ces teintes douces, comme le « Bleu Céladon » de Blime ou le « Stiffkey Blue » de Farrow & Ball, apportent de la personnalité tout en conservant la luminosité chère à ce style.



- Lessivez les murs : Même s’ils paraissent propres, un film gras invisible peut empêcher la peinture d’adhérer. Une lessive type St Marc suffit.
- Réparez les imperfections : Rebouchez trous et fissures avec un enduit de lissage, laissez sécher puis poncez légèrement avec un papier de verre grain 120.
- Protégez tout : Utilisez un ruban de masquage de qualité (le Tesa rose pour surfaces délicates est excellent) et des bâches pour le sol et les meubles.


Une peinture premium à 80€ le pot est-elle vraiment supérieure à une peinture à 30€ ?
Oui, et la différence se situe dans les composants. Les peintures haut de gamme contiennent beaucoup plus de pigments de haute qualité et moins de charges (craie, talc). Résultat : la couleur est plus profonde, plus riche, elle capte la lumière différemment et surtout, elle couvre mieux. Vous aurez souvent besoin de moins de couches, ce qui réduit l’écart de prix final tout en offrant un rendu incomparable.


Certaines peintures acoustiques peuvent absorber jusqu’à 50% des ondes sonores à moyenne fréquence.
Dans un grand salon ouvert où les bruits peuvent résonner, l’application d’une peinture acoustique (comme la ONA de Guittet) sur le mur face à la source de bruit principale (TV, chaîne hi-fi) peut subtilement améliorer le confort sonore. Elle ne remplace pas une isolation, mais contribue à réduire l’écho et à créer une ambiance plus feutrée.

Le mur d’accent : Idéal pour créer un point focal rapide et budgétaire. Il structure l’espace en attirant le regard vers une zone (le coin repas, derrière le canapé). Parfait pour oser une couleur très forte sans surcharger la pièce.
La couleur enveloppante : Peindre tous les murs de la même couleur (même douce) unifie l’espace. Cela gomme les angles et peut rendre l’ensemble plus grand et plus serein, en créant une toile de fond cohérente pour votre mobilier.
Le choix dépend si vous voulez définir des zones ou unifier le volume.