Votre Salon de Jardin en Palettes : Le Guide Complet pour un Résultat Pro (et qui Dure !)
Transformez votre jardin avec des meubles en palettes, alliant créativité et écoresponsabilité. Prêt à vous lancer dans cette tendance inspirante ?

Les meubles en palettes ne sont pas seulement une tendance, ils racontent une histoire. En récupérant ces matériaux, j'ai découvert un monde de possibilités créatives. Chaque pièce devient unique, reflet de notre personnalité et de notre amour pour l'environnement. Laissez-vous inspirer par ces idées astucieuses pour aménager votre jardin de manière originale et durable.
On les voit partout, ces fameux salons de jardin en palettes. C’est vrai que ça a du style, et sur le papier, ça a l’air simple. Mais franchement, entre les photos de rêve et la réalité, il y a un monde. Pour qu’un meuble en palettes soit non seulement joli, mais aussi confortable et capable de passer l’hiver sans pourrir, il faut un peu plus que quelques vis et un après-midi de libre.
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Loin de moi l’idée de vous décourager, bien au contraire ! Mon objectif, c’est de vous partager les vraies astuces du métier, celles qui font la différence entre un tas de planches bancal et un meuble dont vous serez vraiment fier. On va voir ensemble comment choisir la bonne matière première, comment la préparer dans les règles de l’art, et comment l’assembler pour que ça tienne la route. Oui, ça prendra un peu plus de temps que prévu, mais le plaisir de se poser sur un meuble fait de ses propres mains… ça, ça n’a pas de prix.

1. Tout commence par le choix de LA bonne palette
C’est l’étape numéro un, et sans doute la plus cruciale. Une mauvaise palette peut ruiner votre projet avant même qu’il ne commence, et pire, présenter des risques. Soyez vigilant.
Le mythe de la palette gratuite derrière le supermarché
On l’a tous pensé : « Je vais en récupérer derrière le Carrefour du coin ». Mauvaise idée. La plupart de ces palettes sont consignées et appartiennent à des transporteurs. Les prendre, c’est tout simplement du vol. Mais le vrai danger est ailleurs : vous ne savez absolument pas ce qu’elles ont transporté. Des produits chimiques qui ont coulé ? Des batteries qui ont fui ? Ces substances invisibles, imprégnées dans le bois, sont un vrai danger, surtout si des enfants jouent à proximité.
Apprendre à lire une palette : les marquages qui sauvent
Pour un œil non averti, elles se ressemblent toutes. Mais pour un pro, une palette a une carte d’identité. Cherchez un marquage, souvent gravé à chaud sur l’un des cubes en bois (les « dés »).

- EUR ou EPAL : C’est le top. Ces logos indiquent une palette standardisée en Europe, un gage de robustesse. Le bois est solide, conçu pour du lourd, donc parfait pour un siège.
- HT (Heat Treated) : C’est LE marquage à chercher. Il garantit que le bois a été traité par la chaleur (chauffé à haute température) pour éliminer les parasites. C’est un traitement thermique, sans produits chimiques. C’est la seule option vraiment sûre.
- DB (Debarked) : Signifie que le bois a été écorcé. C’est un plus, mais assurez-vous qu’il y ait toujours le « HT » à côté.
Attention ! Si vous voyez le marquage MB (Bromure de Méthyle), fuyez. Ne la touchez même pas. C’est un produit de fumigation extrêmement toxique, interdit chez nous depuis longtemps mais qu’on peut encore croiser sur de vieilles palettes d’import. C’est un véritable poison. La sécurité avant tout.
Et les palettes colorées (bleues, rouges) ? En général, on oublie. Elles appartiennent à des circuits de location privés et proviennent souvent de l’industrie. Dans le doute, on s’abstient.

Où trouver des palettes sûres alors ?
La meilleure option est souvent de les acheter. Sur des sites comme Le Bon Coin, vous trouverez des particuliers qui en vendent pour quelques euros, souvent entre 5€ et 15€ pièce. C’est une petite dépense qui garantit d’avoir des palettes propres et sèches. Sinon, tentez votre chance auprès des petits commerçants, des pépiniéristes ou dans les zones industrielles, en demandant toujours l’autorisation. Précisez que vous cherchez des palettes marquées HT.
2. La préparation : l’étape ingrate mais essentielle
C’est ici que le vrai travail commence. C’est physique, un peu long, mais c’est ce qui transforme un bois de cageot en un matériau de qualité. Pour un projet de banc simple, comptez facilement 2 à 3 heures de travail par palette rien que pour cette étape.
La liste des courses du bricoleur
Avant de vous lancer, voici une idée du budget à prévoir pour le matériel, hors palettes :

- Équipement de sécurité : Gants de travail épais (~10€) et lunettes de protection (~5€). Non négociable.
- Pour le démontage : Un pied-de-biche et un bon marteau. L’idéal : une scie sabre (location possible pour environ 20-30€ la journée chez Loxam ou Kiloutou).
- Pour le ponçage : Une ponceuse orbitale (location possible aussi) et des disques de grain 60, 80 et 120 (environ 10-15€ le lot).
- Pour l’assemblage : Une bonne boîte de vis à bois pour l’extérieur, si possible en inox pour éviter la rouille (comptez 15-20€ la boîte).
- Pour la finition : Un pot de saturateur, de lasure ou de peinture (entre 25€ et 50€ selon la qualité et la marque).
Au total, prévoyez un budget global entre 80€ et 150€ pour un projet complet, en fonction de ce que vous possédez déjà.
Le démontage : patience et méthode
Les palettes sont conçues pour ne PAS être démontées. Les clous sont souvent crantés. La méthode la plus efficace, et celle qui préserve le mieux les planches, est la scie sabre. Équipez-la d’une lame pour métal et bois, glissez-la entre la planche et le dé, et coupez simplement les clous. C’est rapide et propre. Si vous n’en avez pas, le pied-de-biche fera l’affaire, mais allez-y doucement pour ne pas fendre le bois. Une fois les planches démontées, retirez tous les bouts de clous restants. Mon astuce : passez un aimant puissant sur le bois pour être sûr de n’en avoir oublié aucun !

Le ponçage : la révélation
Le bois de palette est brut, gris et plein d’échardes. Un bon ponçage est obligatoire. Commencez avec un gros grain (60 ou 80) pour enlever la couche superficielle et les marques. Le but est de retrouver une couleur de bois saine. Ensuite, passez à un grain plus fin (120) pour adoucir la surface. N’oubliez pas le masque anti-poussière, c’est important. Le bois doit devenir doux au toucher. C’est la différence entre un meuble « rustique » et un meuble bien fini.
3. La construction : l’exemple d’un banc robuste
Passons au concret. Pour un banc simple de 1m20 de long, deux palettes de type EPAL/EUR devraient suffire. Prenez le temps de faire un petit croquis sur un papier. Pas besoin de logiciel 3D ! Visez une hauteur d’assise d’environ 45 cm (la hauteur d’une chaise standard) et une profondeur de 40-50 cm pour être à l’aise.
Pour un banc de cette taille, vous pourriez par exemple couper :

- 4 planches robustes pour les pieds (hauteur 45 cm)
- Des traverses pour relier les pieds et former la structure (environ 40 cm)
- 2 longues planches pour le support de l’assise (environ 110 cm)
- 5 ou 6 belles planches pour l’assise (longueur 120 cm)
Pour les pieds, l’idée est de construire deux structures en forme de grand « H ». Ce seront vos supports latéraux. Une fois que vous avez vos deux « H », posez-les debout et reliez-les avec les longues planches de support. Votre base est prête et stable. Utilisez une équerre pour vérifier que tout est bien à 90 degrés, sinon votre banc sera bancal.
Le conseil qui change tout : avant de visser, percez toujours un avant-trou avec une mèche plus fine que votre vis. Le bois de pin éclate très facilement, surtout près des bords. C’est une étape rapide qui garantit un assemblage propre et solide.
Pour fixer les planches de l’assise, vissez-les sur votre structure. Astuce de pro : laissez un petit espace entre chaque planche. Pour un espacement régulier et facile, utilisez simplement un crayon de charpentier comme cale entre chaque latte pendant que vous vissez. Cet espace permettra à l’eau de s’écouler et au bois de « travailler » sans se déformer.

4. La finition : la garantie d’un meuble qui dure
Un meuble en pin non protégé à l’extérieur va griser en une saison et commencer à pourrir en deux ou trois ans. La finition n’est donc pas une option, elle est indispensable.
Alors, quel produit choisir ? Ça dépend de votre style, de votre budget et du temps que vous voulez consacrer à l’entretien.
- Le saturateur : C’est mon chouchou pour l’extérieur. Il ne fait pas de film, il pénètre le bois pour le nourrir et le rendre imperméable. L’aspect reste très naturel, mat, et met en valeur le bois. Il faudra repasser une couche tous les ans ou tous les deux ans, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas besoin de poncer. Un simple nettoyage suffit avant la nouvelle application. C’est une option qui coûte en général entre 30€ et 50€ le pot.
- La lasure : Elle crée une fine pellicule protectrice. Elle protège bien de l’eau et des UV et peut être teintée. L’entretien est plus espacé (tous les 3 à 5 ans), mais il faudra un petit ponçage léger (un égrenage) avant de réappliquer. C’est un bon compromis.
- La peinture : C’est la protection la plus totale, notamment contre le soleil. Elle permet toutes les couleurs ! Mais attention, pour que ça tienne, il faut être rigoureux : une sous-couche spéciale bois extérieur d’abord, puis deux couches de peinture microporeuse qui laisse le bois respirer. C’est plus de travail au départ, mais la protection est maximale.
D’ailleurs, votre climat a son mot à dire. Dans une région très humide, j’aurais tendance à privilégier un saturateur qui nourrit le bois en profondeur. Dans une zone très ensoleillée, une lasure ou une peinture bien chargée en anti-UV sera plus judicieuse pour lutter contre la décoloration.

5. Les petits soucis et leurs solutions
Mon meuble est bancal ? Pas de panique, ça arrive. Vérifiez d’abord si votre sol est plat. Souvent, c’est juste un pied un peu plus court. Identifiez-le et calez-le. Si le souci vient d’un assemblage de travers, il faudra peut-être redévisser et ajuster.
La finition s’écaille ? C’est typique d’une peinture mal appliquée. Le bois n’était probablement pas assez propre, sec, ou vous avez sauté l’étape de la sous-couche. La seule solution est de poncer la zone abîmée et de refaire le processus correctement.
Un dernier mot sur la sécurité
Je ne peux pas finir sans insister là-dessus. Portez toujours vos lunettes et vos gants. Et surtout, soyez responsable avec ce que vous construisez. Un banc, une table, pas de problème. Mais ne vous lancez jamais dans la construction d’une balançoire, d’une chaise haute ou d’un module de jeu pour enfants en palettes. La résistance du bois est trop incertaine pour ce genre d’usage. Il pourrait y avoir une faiblesse invisible qui cède d’un coup. Pour la sécurité des plus fragiles, on utilise du bois neuf et certifié, point final.

Voilà, vous avez toutes les clés. Construire avec du bois de palette est un projet génial qui vous apprendra la patience et la rigueur. Prenez le temps de bien faire les choses, et le résultat ne sera pas juste un meuble, mais une vraie fierté. Un objet unique, fait par vous, pour vous.
Galerie d’inspiration



Pour une finition vraiment lisse et professionnelle, le secret ne réside pas dans la première couche de peinture, mais dans le ponçage intermédiaire. Une fois votre première couche de peinture ou de lasure sèche, passez très légèrement un papier de verre à grain fin (240 ou plus). Dépoussiérez, puis appliquez la seconde couche. Le résultat sera incomparable au toucher et à l’œil.


- Un confort ferme et durable : Mousse polyuréthane Haute Résilience (HR), densité 35kg/m³ minimum.
- Pour un usage occasionnel : Mousse polyéther, plus économique mais qui se tassera plus vite.
- Le top du confort : Un cœur en mousse HR enveloppé d’une couche de ouate pour un accueil plus moelleux.
Le secret d’une assise qui ne s’affaisse pas ? Investir dans la bonne densité de mousse dès le départ.


Le saviez-vous ? Une palette Europe (EUR/EPAL) standard est conçue pour supporter une charge dynamique de 1500 kg et une charge statique pouvant atteindre 4000 kg. Votre salon de jardin sera donc d’une solidité à toute épreuve !



Comment éviter que le bois ne devienne gris et terne après une saison ?
Le grisaillement est un processus naturel dû aux UV et à la pluie. Pour le prévenir, le bois doit être nourri et protégé. Oubliez les vernis filmogènes qui craquellent. Optez pour un saturateur de qualité, comme ceux de la gamme Syntilor ou Blanchon. Appliqué une fois par an, il pénètre le bois sans créer de film en surface, conservant son aspect naturel tout en le protégeant en profondeur.


Le détail qui change tout : les roulettes. Ajouter des roulettes robustes (deux avec frein, deux sans) sous votre canapé ou votre table basse transforme instantanément votre installation. Vous pourrez reconfigurer votre terrasse au gré des occasions et faciliter le nettoyage. Cherchez des modèles pour charges lourdes, avec une bande de roulement en caoutchouc pour ne pas rayer le sol, comme celles proposées par la marque Tente.


Ne négligez pas la visserie ! C’est le squelette de votre création. Pour un usage extérieur, les vis en inox (A2 ou A4 pour le bord de mer) sont un investissement indispensable. Elles ne rouilleront jamais, évitant ainsi les traces disgracieuses et la fragilisation de la structure. Les vis galvanisées sont une alternative moins chère, mais leur protection finira par céder avec le temps.



- Protégez les meubles : Appliquez une nouvelle couche de saturateur ou d’huile protectrice avant l’hiver.
- Mettez-les à l’abri : Si possible, stockez-les dans un garage ou sous un abri. Sinon, utilisez une bâche de protection de qualité, en veillant à laisser l’air circuler pour éviter la condensation et la moisissure.
- Rangez les coussins : Nettoyez et séchez parfaitement les textiles avant de les stocker dans un endroit sec et aéré.


Lasure : Colore et protège en laissant transparaître le veinage du bois. Moins couvrante qu’une peinture, elle donne un aspect plus naturel.
Peinture extérieure : Offre une protection maximale et un choix de couleurs infini. Idéale pour un look moderne et pour masquer les imperfections du bois.
Le choix dépend de l’esthétique souhaitée, mais assurez-vous toujours de choisir un produit microporeux, qui laisse le bois respirer.


Plus de 600 millions de palettes sont produites chaque année en Europe. En choisissant de réutiliser des palettes pour votre salon, vous participez activement à une démarche d’économie circulaire, donnant une seconde vie à plusieurs dizaines de kilos de bois.
Au-delà du style, c’est un geste concret. Chaque palette upcyclée est une ressource qui n’est pas jetée ou broyée, évitant ainsi le gaspillage et l’énergie nécessaire à son traitement en fin de vie.



Pour un esprit


Une question de confort : quelle épaisseur pour les coussins ?
Ne lésinez pas sur l’épaisseur ! Pour une assise confortable qui dure, visez un minimum de 10 à 12 cm. En dessous, vous sentirez rapidement la structure rigide de la palette. Pour les dossiers, 8 à 10 cm peuvent suffire. Le secret est d’utiliser une mousse à haute densité (au moins 35 kg/m³) qui ne s’affaissera pas sous votre poids.


Le diable est dans les détails. Intégrez un éclairage d’ambiance directement à votre structure. Une bande LED adhésive et étanche (indice IP65 minimum) dissimulée sous le rebord de l’assise ou derrière le dossier créera une atmosphère magique à la nuit tombée. Optez pour un modèle avec variateur de couleur et d’intensité pour adapter la lumière à l’ambiance souhaitée.



- Des motifs géométriques pour un style scandinave.
- Des numéros ou des lettres façon caisse de transport pour un look industriel.
- Des motifs de feuilles (Monstera, fougère) pour une ambiance jungle.
- Le nom de votre
Erreur de débutant : Oublier de pré-percer les trous avant de visser. Le bois de palette, souvent du pin ou du sapin, est un bois tendre qui a tendance à se fendre facilement, surtout près des bords. Prenez toujours le temps de percer un trou pilote d’un diamètre légèrement inférieur à celui de votre vis. C’est la garantie d’un assemblage solide et sans éclats.
Mes palettes sont entièrement peintes en bleu ou en rouge, puis-je les utiliser ?
Non, il est fortement déconseillé de les utiliser. Il s’agit de palettes appartenant à des systèmes de location-gestion comme CHEP (bleu) ou LPR (rouge). Elles sont consignées et ne sont pas destinées à être récupérées. De plus, leur traitement chimique et leur historique sont inconnus, il vaut mieux s’en tenir aux palettes marquées HT.
La technique japonaise du
- Résiste aux UV sans se décolorer.
- Totalement déperlant, une averse n’est plus un problème.
- Traité anti-taches et facile à nettoyer à l’eau savonneuse.
- Respirant, il évite la condensation et les moisissures.
Le secret ? Un tissu technique conçu pour l’extérieur, comme les toiles Sunbrella ou Olefin, qui justifie son coût par une longévité exceptionnelle.
Pensez fonctionnalité ! Les espaces entre les planches supérieures et inférieures de la palette sont parfaits pour créer des rangements discrets. En fixant une simple planche de contreplaqué en dessous, vous obtenez un emplacement idéal pour ranger magazines, plaids ou jeux de société d’extérieur, à l’abri des regards et de la rosée du matin.
Mousse Haute Résilience (HR) : Plus chère à l’achat, ses alvéoles élastiques reprennent leur forme initiale instantanément. Elle garantit un confort durable sur plusieurs années sans s’affaisser. C’est le choix de la qualité.
Mousse Polyéther : Très abordable, elle convient pour un usage ponctuel ou un coussin de sol. Elle perdra cependant plus rapidement sa portance et son confort avec un usage intensif.
Pour un salon de jardin, l’investissement dans une mousse HR est toujours judicieux.
- Un pied-de-biche pour séparer les planches sans les casser.
- Une scie sabre avec une lame pour métaux pour couper les clous récalcitrants.
- Une ponceuse excentrique pour un travail plus rapide et homogène qu’une ponceuse vibrante.
- Des serre-joints pour maintenir les éléments pendant le vissage.
La touche finale qui ancre votre salon dans son environnement ? Un grand tapis d’extérieur. Il définit l’espace, ajoute une touche de couleur et de texture, et rend l’ensemble beaucoup plus confortable pieds nus. Choisissez un modèle en polypropylène, une matière résistante aux UV et à la pluie, facile à nettoyer d’un simple coup de jet d’eau.
Au-delà des outils, ne faites jamais l’impasse sur la sécurité. Le bois de palette est brut et plein de mauvaises surprises.
- Gants de protection épais : Indispensables pour éviter les échardes lors de la manipulation.
- Lunettes de sécurité : Protègent des projections lors du ponçage, de la coupe et même du brossage.
- Masque anti-poussière (FFP2) : Le ponçage du bois, surtout s’il a été traité, libère des particules fines qu’il ne faut pas inhaler.
Démontage au pied-de-biche : Permet de récupérer les planches entières mais demande de la force et de la patience. Risque de fendre le bois si l’on force trop.
Démontage à la scie sabre : Ultra-rapide. On glisse la lame entre les dés et la planche pour couper directement les clous. Inconvénient : les planches seront légèrement plus courtes.
Pour un simple canapé, le démontage n’est souvent pas nécessaire. Pour des projets plus créatifs, la scie sabre est l’alliée des impatients.
Un mètre carré de bois de pin non traité peut absorber jusqu’à 4 litres d’eau lors d’une forte pluie.
Cette statistique illustre parfaitement pourquoi une protection hydrofuge est non-négociable pour votre mobilier d’extérieur. Sans elle, le bois gonfle, se déforme, favorise le développement de champignons et finit par pourrir. Une bonne lasure ou un saturateur agit comme un imperméable pour votre création.
Votre salon en palettes sera sublimé par la végétation. Pensez à l’intégrer directement à votre projet.
- Fixez des jardinières sur les côtés des accoudoirs pour y planter des herbes aromatiques (menthe, basilic).
- Utilisez une palette posée à la verticale en guise de mur végétal derrière votre banc.
- Placez de grands pots avec des graminées ou des bambous aux angles pour créer un cocon d’intimité.