Votre Planche de Surf en Déco : Le Guide pour une Fixation Parfaite (et Sûre !)
Transformez votre intérieur en un havre de paix maritime avec une planche de surf. Découvrez comment cet objet peut sublimer votre déco !

Saviez-vous que la planche de surf, souvent associée aux plages ensoleillées, peut devenir une pièce maîtresse de votre décoration intérieure ? En tant qu'amatrice de design, j'ai toujours cherché des moyens d'apporter une touche unique à mon espace. En intégrant une planche de surf colorée, j'ai réussi à créer une ambiance joyeuse et relaxante, propice à l'évasion. Laissez-vous inspirer par l'esprit marin et redécouvrez votre intérieur !
En tant qu’artisan, j’ai passé des années à travailler le bois et à concevoir des espaces qui ont une âme. Mon atelier est planté face à l’océan, alors forcément, les intérieurs de surfeurs, ça me connaît. Et une demande revient sans cesse : comment intégrer une planche de surf dans le salon ou la chambre ?
Contenu de la page
Au début, je pensais que c’était une simple question de déco. J’ai vite compris que c’était bien plus que ça. Une planche de surf, ce n’est pas un cadre photo. Elle a un poids, des courbes, une histoire. La suspendre au mur, c’est un vrai petit projet qui mélange esthétique et, surtout, sécurité. Franchement, une planche qui tombe, ça peut faire de vrais dégâts.
Alors, je vais vous guider pas à pas, comme si vous étiez à l’atelier avec moi. Pour que votre planche soit une fierté, pas un danger.
1. La quête de la planche parfaite : le cœur du projet
La première erreur, c’est de penser que n’importe quelle planche fera l’affaire. Le choix de la board, c’est ce qui va donner tout son sens à votre mur. Vous avez deux grandes écoles.

La planche d’occasion : le choix de l’authenticité
Honnêtement, c’est mon option préférée. Une planche qui a connu les vagues porte des cicatrices : des petits enfoncements (les fameux « dings »), des rayures, une couleur un peu patinée par le soleil… C’est son histoire ! Elle amène une âme qu’une planche neuve sortie d’usine n’aura jamais.
Où la dénicher ? Le meilleur plan, c’est de regarder sur des sites comme LeBonCoin ou de contacter les écoles de surf locales. Elles ont souvent de vieilles planches, parfois même cassées, qu’elles cèdent pour une bouchée de pain. Comptez entre 30€ et 100€ pour une belle pièce qui ne surfera plus mais qui décorera à merveille.
La planche neuve ou purement décorative
Certaines marques proposent des planches conçues juste pour la déco. Elles sont impeccables, souvent avec des designs très graphiques. L’avantage, c’est qu’il n’y a aucune préparation. Le désavantage, c’est que ça peut faire un peu… faux. C’est une question de goût. Si vous partez là-dessus, vérifiez sa composition. Elles sont souvent plus légères, ce qui simplifie pas mal la fixation.

Un détail CRUCIAL : le poids
Il existe deux grandes familles de planches, et leur poids varie énormément :
- Les planches traditionnelles (en PU) : Elles sont plus denses, plus lourdes. Un longboard peut facilement peser entre 8 et 12 kg.
- Les planches modernes (en EPS/époxy) : Elles sont bien plus légères, autour de 6 à 8 kg pour la même taille.
Cette différence de 4 ou 5 kilos peut sembler anodine, mais pour votre mur et vos chevilles, ça change absolument tout. Alors, avant d’acheter, soupesez-la !
2. La préparation : redonner vie à votre trouvaille
Vous avez votre perle rare ? Parfait ! Mais ne la jetez pas au mur tout de suite. Une planche usagée a besoin d’un petit coup de propre pour briller en intérieur. Ça prend une petite heure, et ça fait toute la différence.
Le déwaxage : mission propreté
La cire (« wax ») qui permet de ne pas glisser sur la planche devient un nid à sable et à saleté. Il faut l’enlever.

Ma technique de pro, simple et sans risque : laissez la planche 15 minutes au soleil pour que la cire ramollisse. Pas de soleil ? Un sèche-cheveux à 20 cm de distance fait l’affaire (JAMAIS de décapeur thermique, ça ferait fondre la résine !). Ensuite, grattez doucement avec une spatule en plastique. Un simple gratte-givre pour voiture est parfait pour ça.
Il restera un film gras. Prenez un chiffon doux et de l’essence F (dispo dans tous les magasins de bricolage) et frottez délicatement. Votre planche sera comme neuve.
Faut-il réparer les pocs ?
Les petits enfoncements fermés, c’est le charme de l’océan, on les garde ! En revanche, si la mousse est visible, il faut colmater. Même à l’intérieur, l’humidité ambiante peut s’infiltrer et faire jaunir la mousse. Un petit kit de réparation à la résine UV (type Solarez, ça coûte environ 20€) est super simple à utiliser. C’est sec en quelques minutes au soleil et ça protège la planche pour de bon.

3. L’art de la fixation : la sécurité avant TOUT
On arrive au moment critique. Une planche mal fixée, c’est la catastrophe assurée. J’ai déjà été appelé pour des fixations arrachées d’un mur en placo… Ne prenez jamais ce risque.
Règle d’or : On ne fixe JAMAIS une planche au-dessus d’un lit, d’un canapé ou dans le passage. La sécurité prime sur l’esthétique, toujours.
D’abord, identifiez votre mur
Toquez contre le mur. Le son est votre premier indice :
- Son creux (Placo) : Le cas le plus courant et le plus piégeux. Votre seule mission est de trouver les montants métalliques ou en bois derrière la plaque. Investissez dans un détecteur de montants (entre 20€ et 40€ chez Leroy Merlin ou Castorama), c’est l’assurance-vie de votre projet. Vous DEVEZ visser vos supports dans ces montants.
- Son plein et mat (Béton, parpaing plein) : Le rêve ! C’est la situation idéale. De bonnes chevilles nylon de 8 mm et des vis solides feront parfaitement le travail.
- Son un peu creux, bizarre (Brique creuse) : Attention, cas typique du faux-ami. Une cheville classique ne tiendra pas. La seule solution fiable, c’est le scellement chimique. Ça peut impressionner, mais c’est très simple : on injecte une résine dans le trou avant de mettre la vis. Un kit coûte environ 25€ et le résultat est indestructible.

4. Les techniques de fixation : passons à l’action !
Avant de percer, un dernier point : à quelle hauteur on la met ? Pour un bel effet visuel, centrez la planche à hauteur des yeux, soit environ 1m60 du sol. Pour l’espacement des supports, une bonne règle est de les placer à un tiers de la longueur totale de la planche (par exemple, pour une planche de 3m, espacez les supports d’environ 1m).
La boîte à outils du projet :
- Une perceuse-visseuse
- Des mèches adaptées à votre mur
- Un niveau à bulle (indispensable !)
- Un crayon
- Votre fameux détecteur de montants si mur en placo
- Les vis et chevilles adaptées (ou votre kit de scellement chimique)
Option 1 : La fixation horizontale (la plus classique)
C’est l’option la plus courante. Pour ça, il vous faut des supports.
- Les supports du commerce : On en trouve entre 20€ et 60€, souvent avec un rembourrage en feutre. Petit conseil : méfiez-vous des vis fournies. Il vaut souvent mieux les remplacer par des vis de meilleure qualité, adaptées à votre mur.
- L’astuce DIY : Pas besoin d’un atelier de pro ! Deux belles équerres métalliques robustes sur lesquelles vous vissez deux tasseaux de bois feront parfaitement l’affaire. Vous pouvez les peindre ou les laisser bruts. Autre option très tendance : des sangles en cuir solides fixées au mur.

Option 2 : La fixation verticale (idéale pour les angles)
Si vous manquez de place, la fixation verticale est une super solution. C’est aussi moins contraignant pour le mur. Il vous faut un simple support en U au sol pour caler la queue (le « tail ») de la planche, et une petite attache ou une sangle en hauteur pour la stabiliser contre le mur. Ça met moins de poids et de contrainte sur la fixation haute.
Option 3 : La fixation en diagonale (pour un look dynamique)
Pour un effet plus original, la diagonale c’est top. La technique est la même que pour la fixation horizontale, mais la préparation est plus minutieuse. Utilisez votre niveau à bulle pour tracer l’axe et assurer que vos deux supports sont parfaitement alignés sur la même pente. Prenez votre temps pour les mesures, c’est la clé d’un rendu impeccable.
Voilà, vous avez toutes les cartes en main. N’oubliez pas que c’est votre projet. Prenez du plaisir à choisir la planche, à la préparer et à l’installer. Le résultat n’en sera que plus gratifiant !

Galerie d’inspiration



Une planche de surf au mur, c’est une fenêtre ouverte sur l’océan, même à des centaines de kilomètres de la côte.


Avant de l’exposer, un bon nettoyage s’impose. Pour une planche d’occasion, utilisez un produit déwaxant spécifique (comme le



Fixation horizontale : Idéale au-dessus d’un canapé ou d’un lit, elle allonge la pièce et souligne les courbes de la planche. C’est le choix classique et élégant.
Fixation verticale : Parfaite pour les coins ou les murs étroits. Elle apporte une touche d’énergie et de dynamisme, et prend moins de place en largeur.
Notre conseil : la verticale fonctionne à merveille dans une entrée pour un effet


- Un détecteur de montants (indispensable pour les murs en placo !)
- Une perceuse-visseuse
- Un niveau à bulle (pour un alignement parfait)
- Les bonnes chevilles selon votre mur (Molly, à expansion…)



Dois-je enlever la wax de ma vieille planche ?
C’est le grand débat ! Laisser la wax renforce l’authenticité et le vécu de l’objet, avec ses motifs en creux et sa texture unique. En revanche, elle a tendance à jaunir et à attraper la poussière. La retirer offre un look plus propre, plus


La règle d’or : Ne vous fiez jamais à un simple


Un longboard classique en résine polyester et fibre de verre peut peser entre 7 et 12 kg.
Ce n’est pas anodin ! Ce poids impose de choisir des fixations murales spécifiquement conçues pour les planches de surf, et non de simples équerres. Des marques comme Cor Surf ou StoreYourBoard proposent des racks testés pour supporter plus de 20 kg, vous assurant une tranquillité d’esprit totale.



Mettez votre planche en lumière ! Un éclairage bien pensé peut transformer votre board en une véritable sculpture lumineuse le soir venu.
- Bandeau LED : Collé à l’arrière, le long du rail, il crée un halo de lumière diffuse et moderne. Optez pour un modèle avec variateur pour ajuster l’ambiance.
- Spot directionnel : Placé au plafond et orienté vers la planche, il accentue les détails et les couleurs, comme pour un tableau.


- Une impression de lévitation totale.
- Aucune distraction visuelle, la planche est la seule star.
- Parfait pour les intérieurs minimalistes et contemporains.
Le secret ? Les supports



Pour une intégration réussie, jouez sur l’harmonie ou le contraste. Une planche aux tons pastel (bleu ciel, corail) se mariera en douceur avec un mur blanc ou beige. À l’inverse, une planche jaune vif sur un mur gris anthracite créera un point focal spectaculaire.


Les planches de surf vintage des années 60 et 70, signées par des shapers de renom comme Bing Copeland ou Donald Takayama, peuvent voir leur cote dépasser les 1000€ lors de ventes aux enchères.


Alternatives pour petits espaces
- Un skimboard coloré, léger et facile à fixer.
- Un bellyboard en bois, pour une touche vintage et naturelle.
- Une dérive (fin) seule, montée sur un petit socle comme une sculpture.



Supports en bois : Ils apportent une touche chaleureuse et artisanale. Idéals pour un style


À quelle hauteur fixer la planche ?
Pour une fixation horizontale au-dessus d’un canapé, laissez au moins 20-30 cm entre le haut du dossier et le bas de la planche. Sur un mur nu, la règle des galeries d’art s’applique : centrez la planche à hauteur des yeux, soit environ 1,55 m du sol. Cela crée un équilibre visuel naturel.



Ne sous-estimez pas la puissance d’un objet qui a une histoire. Ce petit enfoncement ? C’est une rencontre avec un rocher à Guéthary. Cette décoloration ? C’est un été entier passé sur le toit d’un van. En la regardant, vous ne verrez pas qu’un objet déco, mais un concentré de souvenirs.


Le conseil du pro pour les murs en placo : N’utilisez pas de chevilles en plastique basiques. Optez pour des chevilles métalliques à expansion, type Molly. Une fois vissées, leurs ailettes se déploient derrière la plaque de plâtre, offrant une résistance à l’arrachement bien supérieure.



Ne laissez pas votre planche seule ! Créez un


La résine époxy ou polyester qui compose votre planche est sensible aux UV. Une exposition directe et prolongée au soleil, même à travers une fenêtre, la fera jaunir prématurément.
Pour préserver sa blancheur, choisissez un mur qui n’est pas en plein soleil toute la journée. Si ce n’est pas possible, l’application d’un film anti-UV transparent sur la vitre concernée est une solution efficace et invisible.


- Oublier le niveau à bulle (résultat : une planche qui penche !).
- Fixer la planche trop près d’un lieu de passage ou derrière une porte.
- Choisir des vis trop courtes qui ne pénètrent pas assez dans le mur.
- Sous-estimer le poids et utiliser des fixations fantaisistes.



- Un look vintage et épuré, très élégant.
- Une silhouette plus fluide et moins agressive.
- Une facilité de nettoyage et d’installation.
Le secret ? Opter pour une planche de type


Une planche cassée n’est pas bonne à jeter ! Le



Et une fixation au plafond, c’est possible ?
Absolument, et c’est une option très originale, surtout dans une entrée ou un couloir ! Elle permet de ne pas encombrer les murs et crée un effet spectaculaire. La sécurité est ici encore plus cruciale. Assurez-vous de visser les supports directement dans les solives du plafond. Utilisez un détecteur de montants pour les localiser précisément. C’est non négociable.


Finition polie (gloss) : Elle réfléchit la lumière, fait ressortir les couleurs et donne un aspect neuf. Idéale pour un intérieur moderne.
Finition mate (sanded) : Plus sobre, elle absorbe la lumière et donne un toucher satiné, plus

Au-delà des supports et des techniques, l’essentiel est là : cette planche est un morceau de vous. Qu’elle soit celle de vos exploits ou un coup de cœur du Bon Coin, elle incarne un rêve, une passion. Ne cherchez pas la perfection d’un catalogue, mais l’émotion d’un intérieur qui vous ressemble.