Je me souviens encore parfaitement du salon de mes grands-parents. Il y avait cet immense canapé en velours orange, une table basse en verre fumé, et ce lampadaire arc qui dominait la pièce. Pour beaucoup, l’image s’arrête là : une caricature de couleurs criardes et de plastique. Franchement, c’est passer à côté de l’essentiel.
Après des années à chiner, restaurer et intégrer des pièces de cette époque, j’ai appris à voir au-delà du cliché. La déco de ces années-là, c’est avant tout une quête de confort, de convivialité et d’une certaine liberté. On voulait des espaces pour vivre, pour de vrai.
Ce style est né d’un besoin de rompre avec les intérieurs trop stricts. Les formes se sont arrondies, les matières sont devenues douces, et les couleurs, chaudes. Mon but ici, ce n’est pas de vous faire copier un catalogue d’époque. C’est de vous donner les clés pour capter cet esprit et créer un intérieur qui vous ressemble, à la fois inspiré et complètement actuel.
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Comprendre l’Esprit des Années 70 : Le Pourquoi du Comment
Pour bien faire, il faut comprendre l’intention derrière le style. Cette période a vu un grand vent de liberté souffler sur les mentalités, et ça s’est vu dans nos maisons. L’habitat est devenu un terrain de jeu, un lieu d’expression personnelle où l’on n’hésitait pas à mélanger les influences.
D’un côté, on assistait à un retour à la nature, une réponse à l’urbanisation galopante. Cela se traduit par l’amour des matières brutes comme le bois, le rotin, la laine, et la présence massive de plantes vertes. C’était une façon de faire entrer le dehors dedans. De l’autre, les avancées techniques offraient de nouveaux matériaux comme les plastiques moulés et le Plexiglas, qui permettaient des formes totalement folles, presque sculpturales. C’est justement cette tension entre le naturel et le synthétique qui rend ce style si intéressant.
La science derrière l’ambiance
L’atmosphère si particulière de ces intérieurs repose sur des choses très concrètes. La lumière, par exemple, était rarement directe. On préférait les éclairages d’ambiance pour créer une atmosphère feutrée. Un lampadaire halogène dirigé vers le plafond, une lampe champignon sur un buffet… La lumière était pensée pour être douce et réconfortante. L’acoustique aussi était primordiale. Les fameuses moquettes à poils longs (les « shaggy ») et les grands tapis épais n’étaient pas que décoratifs ; ils absorbaient les sons, rendant les pièces plus calmes et intimes. Un confort acoustique qu’on a un peu perdu aujourd’hui avec nos sols durs et nos grands espaces ouverts.
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Les Piliers du Style : Le Guide Pratique
Allez, passons à la pratique. Pour réussir votre coup, tout est une question d’équilibre entre quatre éléments : les couleurs, les matières, les formes et les motifs. C’est le mix des quatre qui crée la magie.
Les Couleurs : Une Palette Chaude et Audacieuse
L’erreur classique, c’est de tout résumer au duo orange et marron. La palette est bien plus riche que ça ! Je la vois en trois familles :
Les tons terreux : C’est votre base. Pensez marron chocolat, beige, camel, rouille, ocre, et le fameux vert avocat. Ces couleurs créent un cocon. Parfait pour les murs, un grand canapé ou un tapis.
Les couleurs vives : C’est la touche de peps. L’orange mandarine, le jaune soleil, le rouge coquelicot… On les utilise par touches pour réveiller le tout : un fauteuil, des coussins, des affiches, des vases.
Les neutres : Le blanc cassé et le crème sont essentiels. Ils lient l’ensemble, apportent de la lumière et permettent aux autres couleurs de respirer.
Petit conseil de pro : Pour ne pas vous tromper, appliquez la règle simple du 60/30/10. Votre couleur terreuse principale sur 60% de la pièce (murs, canapé), une deuxième couleur (chaude ou neutre) sur 30% (fauteuils, rideaux), et les 10% restants pour les touches de couleurs vives. Ça fonctionne à tous les coups !
Les Matières : L’Art du Mélange et du Contraste
Cette déco est une véritable ode à la texture. Il faut oser les mélanges pour un intérieur riche au toucher comme à l’œil.
Le velours côtelé est un incontournable, doux et robuste. Le cuir, surtout couleur cognac ou chocolat, qui se patine magnifiquement. Le plastique et le Formica, à ne pas diaboliser ! Ils apportent une touche de couleur et de fun. Attention juste aux finitions sur les pièces vintage. Le métal, comme le chrome ou l’inox brossé, pour la touche de modernité et de brillance. Et bien sûr, les matières naturelles comme le rotin, l’osier et le bambou, essentielles pour la touche bohème et pour alléger l’ensemble. Enfin, le verre fumé (bronze, gris…) sur une table basse, c’est la signature élégante de l’époque.
Les Formes : Vive la Courbe !
Fini les angles droits ! On célèbre la courbe, la rondeur, l’organique. Les canapés sont bas, profonds, souvent modulaires, invitant à s’y prélasser. Les fauteuils sont enveloppants, comme des cocons. Les tables basses sont rondes ou en forme de haricot. L’idée générale est de créer un flux, une circulation douce et sans obstacles dans la pièce.
Bon à savoir : Les pièces iconiques de designers sont superbes, mais souvent hors de prix. Pas de panique ! Des enseignes comme Maisons du Monde ou La Redoute Intérieurs s’inspirent beaucoup de ces formes enveloppantes pour créer des canapés et fauteuils au look similaire, mais à un budget bien plus accessible.
Les Motifs : Géométrie et Nature Exubérante
Les motifs, c’est la touche finale, et il ne faut pas être timide. Le papier peint est le support roi, avec des motifs soit très géométriques (cercles, vagues psychédéliques), soit très floraux avec de grosses fleurs stylisées.
Poser un papier peint à grand motif, le tuto express :
Calculez bien : Mesurez votre mur et prévoyez toujours 15% de papier en plus pour les coupes et les raccords. Mieux vaut un rouleau en trop qu’un rouleau manquant !
Visualisez avant de couper : Déroulez deux ou trois lés au sol pour bien comprendre comment les motifs s’alignent. C’est l’étape la plus importante.
Commencez au bon endroit : Démarrez la pose au centre du mur le plus visible (celui face à la porte) et partez vers les côtés.
Pas de panique pour les bulles : Si une bulle apparaît, laissez sécher un peu. Ensuite, piquez-la avec une aiguille fine et chassez l’air doucement avec un chiffon propre.
Au fait, pour trouver de superbes papiers peints de ce style, jetez un œil sur des sites comme Papier-Peint-des-annees-70.com ou même chez des enseignes comme 4murs, qui ont souvent des collections d’inspiration vintage très réussies.
Chiner et Restaurer : Trouver la Perle Rare
Un intérieur authentique passe souvent par la recherche de pièces d’époque. C’est une chasse au trésor passionnante !
Où chercher ?
Les brocantes et vide-greniers sont des mines d’or, mais il faut être matinal. Les sites comme Leboncoin ou Selency sont évidemment incontournables. Soyez précis dans vos recherches : « enfilade scandinave teck », « lampe champignon verre ». Pour une enfilade, par exemple, attendez-vous à un budget entre 300€ et 900€ selon l’état et la taille. Les ressourceries comme Emmaüs cachent aussi des pépites à prix doux.
Votre Kit de Démarrage 70s à Petit Budget
Pour vous lancer sans vous ruiner, voici une petite liste pour un impact maximum :
Une lampe champignon : La pièce iconique. On en trouve entre 30€ et 80€ en brocante.
Des coussins en velours côtelé : Facile à trouver chez H&M Home ou Zara Home pour environ 20€ pièce. Prenez des couleurs chaudes (ocre, rouille, vert forêt).
Un grand pot en céramique : Orange, marron, vert… parfait pour une belle plante verte. Comptez 15-40€ chez Emmaüs ou dans une jardinerie.
Avec juste ces trois éléments, l’ambiance est déjà là !
Savoir inspecter une pièce vintage
Avant d’acheter, inspectez ! Pour un meuble, vérifiez la stabilité. Pour un siège, testez l’assise. Une mousse affaissée ou un tissu à changer ? Pensez-y, car refaire la tapisserie d’un fauteuil par un pro peut vite coûter entre 400€ et 800€, parfois plus que le meuble lui-même. C’est un vrai budget à anticiper.
Pour le chrome, un peu de vinaigre blanc ou une pâte de bicarbonate de soude fait des miracles. Pour les petites piqûres de rouille, frottez très délicatement avec de la laine d’acier 000 (la plus fine, trouvable pour quelques euros chez Castorama ou Leroy Merlin).
Mettre en Scène : L’Art de l’Intégration
Le plus grand risque, c’est de tomber dans le « total look » et de finir avec un musée. L’idée, c’est de s’inspirer, pas de tout reconstituer.
Dans un intérieur moderne, une seule pièce forte suffit : un grand canapé en velours coloré, une enfilade en teck… Elle deviendra le point focal. D’ailleurs, pour un client qui avait un appartement haussmannien très classique, on a simplement ajouté un grand tapis graphique, une table basse en verre fumé et quelques lampes d’ambiance. Le résultat était élégant et plein de caractère, sans être un décor de film.
Pour un petit studio, on a juste osé un mur entier avec un papier peint à motif, une petite table basse en rotin et une suspension en métal. Ça a suffi à transformer l’espace sans l’étouffer. C’est la preuve qu’il ne faut pas grand-chose.
Sécurité et Pièges à Éviter : Les Conseils d’Ami
Travailler avec du mobilier ancien demande quelques précautions. La sécurité avant tout !
Le danger n°1 : l’électricité
Sérieusement, ce point n’est pas négociable. Toute lampe ou appareil électrique chiné doit être inspecté, et 99% du temps, recâblé. Les fils d’époque ont une gaine qui devient cassante, et les fiches ne sont plus aux normes. Le risque de court-circuit et d’incendie est réel. J’ai vu des gens se faire de grosses frayeurs pour économiser 50€. Ne prenez AUCUN risque et faites appel à un électricien ou à une personne qualifiée.
Les erreurs de déco à éviter
La surcharge : Trop de motifs tue le motif. Trop de couleurs sombres rétrécit l’espace. Laissez des zones de respiration, avec des murs neutres par exemple.
Ignorer l’échelle : Le mobilier de cette époque est souvent imposant. Mesurez bien votre pièce et le meuble avant d’acheter. Un simple plan sur papier peut vous éviter une grosse déconvenue.
Les mauvaises associations : Évitez de ne mettre que des matières « cheap » ensemble. Mariez toujours un meuble en Formica avec une matière plus noble comme le bois, le métal ou un beau textile pour rehausser l’ensemble.
S’Amuser, Tout Simplement
Adopter ce style, c’est bien plus que suivre une mode. C’est choisir la chaleur, le confort et une certaine audace. C’est oser la couleur, les motifs et les formes qui ont du caractère. J’espère que ce guide vous a donné les outils pour vous lancer avec confiance. Mais n’oubliez jamais la règle d’or : votre intérieur doit vous ressembler. Puisez dans cette décennie foisonnante ce qui vous parle, mélangez, et surtout, amusez-vous. C’était bien ça, l’esprit de l’époque.
Galerie d’inspiration
Au-delà du duo orange-marron, la palette des seventies est d’une richesse surprenante. Pensez au vert avocat, au jaune moutarde (ou
Le Velours Côtelé : Sur un canapé ou des coussins, sa texture est immédiatement réconfortante.
Le Verre Fumé : Par petites touches, sur une table basse ou des portes de meuble, pour une note de mystère.
Le Chrome : Pour les piètements de chaises ou les lampadaires, il apporte une touche de brillance et de modernité futuriste.
Le pouvoir de la courbe : L’une des signatures de l’époque est l’abandon des angles droits. Les canapés aux formes organiques, les tables rondes et les fauteuils enveloppants n’étaient pas qu’une question de style ; ils traduisaient un besoin de douceur et de convivialité, invitant à la détente et à la conversation.
« Le but principal de mon travail est de provoquer les gens, de les amener à utiliser leur imagination. » – Verner Panton
Cette philosophie du designer danois iconique résume l’esprit des années 70. Un intérieur n’est pas juste un décor, c’est une expérience. Pensez à des pièces qui surprennent et invitent au jeu, comme la célèbre Panton Chair.
Comment obtenir cette lumière si particulière, à la fois douce et présente ?
Le secret réside dans la multiplication des sources lumineuses indirectes. Plutôt qu’un seul plafonnier puissant, on préfère composer une ambiance. Un lampadaire arc au-dessus du canapé, une lampe champignon sur un buffet bas (comme le modèle Nesso d’Artemide), ou même une lampe à poser directement sur le sol. La lumière devient un élément de décor à part entière.
Vintage authentique : Il possède une âme, une patine unique et une histoire. Demande de la patience pour être déniché sur Leboncoin ou en brocante.
Réédition moderne : Qualité et finitions garanties, disponible immédiatement. Parfait pour les pièces maîtresses comme le canapé Togo de Ligne Roset ou une chaise Wassily de Knoll.
L’idéal est de savamment mixer les deux pour un intérieur vivant.
L’omniprésence des plantes vertes dans les intérieurs 70s n’était pas un hasard. C’était la naissance de la biophilie : une réponse au bétonnage, un besoin de se reconnecter au vivant. Les stars de l’époque ?
Le Monstera Deliciosa, pour son côté sculptural.
La plante araignée (Chlorophytum), facile d’entretien et retombante.
Le Sansevieria, graphique et quasi indestructible.
Une chaleur tactile incomparable sous les pieds.
Une excellente isolation phonique, créant une bulle de confort.
Un ancrage visuel fort pour délimiter l’espace salon.
Le secret ? Oubliez les versions synthétiques bas de gamme. Optez pour un tapis
Point important : L’erreur à éviter. Le piège du
Conçu en 1973 par Michel Ducaroy, le canapé Togo de Ligne Roset est entièrement fait de mousse. Il n’a aucune structure dure.
Cette innovation radicale pour l’époque incarne la quête absolue de confort. C’est un
Le verre fumé, kitsch ou chic ?
Tout est une question de dosage et de contexte. Une grande table de salle à manger en verre fumé noir peut être incroyablement élégante, surtout si elle est associée à des chaises en chrome et cuir. Des portes de vaisselier ou un plateau de table basse apportent une touche de glamour mystérieux. L’excès est l’ennemi : on évite de l’associer à trop de motifs ou de couleurs criardes à proximité.
Ne sous-estimez pas le pouvoir des murs. Pour un esprit seventies authentique, mixez les genres :
Un grand tissage en macramé au-dessus du canapé.
Une composition de cadres avec des affiches de concerts ou de films d’époque.
Une ou deux œuvres d’Op Art (inspirées de Victor Vasarely) pour la touche graphique.
Autrefois incontournables, les
Selon une étude, l’agencement ouvert des maisons dans les années 70 visait, au-delà de l’esthétique, à renforcer les interactions familiales en faisant tomber les cloisons.
Le teck : C’est LA star des bois de l’époque, surtout dans le design scandinave. Sa couleur est chaude, dorée, et son grain relativement uniforme. Il est polyvalent et facile à associer.
Le palissandre : Plus luxueux et plus rare, il se distingue par son grain très marqué, plus sombre, avec des veines presque noires. Il apporte une touche plus spectaculaire et graphique.
Pour insuffler l’esprit 70s sans changer tout votre mobilier, misez sur les accessoires. C’est facile et le budget reste maîtrisé.
Des coussins aux motifs géométriques pop ou en velours côtelé.
Une grande Dame-jeanne en verre teinté (vert ou ambre) posée au sol.
Des céramiques artisanales dans des tons terreux, esprit Vallauris.
Le défi : comment entretenir la beauté d’un fauteuil en velours chiné ?
La solution : Dépoussiérez-le chaque semaine avec une brosse textile douce. En cas de tache, n’attendez pas : tamponnez délicatement avec un chiffon microfibre à peine humide et un peu de savon de Marseille. Surtout, ne frottez pas. Un nettoyage vapeur par un professionnel une fois tous les deux ans lui redonnera tout son éclat.
Les motifs sont au cœur de l’esthétique 70s. Ils s’affichaient sans complexe sur les murs, les textiles et même la vaisselle.
Les floraux : Oubliez les petites fleurs discrètes. On parle ici de motifs XXL et stylisés, avec des couleurs franches.
Les géométriques : Cercles, vagues, carrés imbriqués… L’influence de l’Op Art est partout.
On estime que le nombre de foyers américains possédant une chaîne hi-fi a triplé entre 1970 et 1979.
Le son faisait partie intégrante du décor. Les enceintes n’étaient pas cachées, elles étaient exhibées. Les meubles hi-fi, souvent en teck et de grande taille, trônaient dans le salon, faisant de l’écoute musicale un rituel central de la vie à la maison.
Il ajoute une profondeur de couleur inégalée.
Sa texture est immédiatement chaleureuse et réconfortante.
Il est étonnamment résistant et se patine joliment avec le temps.
Le secret ? Le velours côtelé. Ses rayures captent la lumière différemment et lui donnent un côté plus décontracté et moins précieux que le velours ras, parfaitement en phase avec l’esprit de l’époque.
Puis-je vraiment associer un canapé ultra-moderne avec une enfilade seventies ?
Absolument, c’est même la clé de la réussite ! L’astuce est de créer un dialogue. Un canapé contemporain aux lignes très épurées sera magnifiquement mis en valeur par la chaleur et le grain d’un buffet en teck vintage. À l’inverse, un fauteuil 70s très typé (comme le modèle
Le rotin : C’est la matière première, une liane pleine. Il est utilisé pour la structure des meubles (fauteuils Emmanuelle, têtes de lit…).
Le cannage : C’est une technique de tressage de la fibre de rotin, reconnaissable à son motif de petits trous. On le trouve sur les assises de chaises ou les portes de meubles.
Les deux sont emblématiques, mais le rotin apporte un côté plus bohème et naturel.
En 1975, le livre
Pour le rangement, la fonctionnalité prime. Les meubles de l’époque étaient pensés pour être pratiques et beaux.
L’enfilade scandinave en teck reste un must, parfaite comme meuble TV ou buffet.
L’étagère murale modulable, comme le système String, offre une flexibilité totale.
Le meuble bar, souvent en chrome et Formica, pour une touche festive et conviviale.
Astuce de pro : Pour éviter que votre palette 70s ne devienne étouffante, ancrez-la avec un blanc chaud et crayeux. Des teintes comme le
Créatrice DIY & Adepte de la Récup' Ses projets favoris : Transformations créatives, Récupération stylée, Déco fait-main
Gabrielle a toujours vu le potentiel caché des objets abandonnés. Petite, elle transformait déjà les cartons en châteaux et les bouteilles en vases colorés. Cette passion ne l'a jamais quittée. Après avoir travaillé dans l'événementiel, elle s'est tournée vers le partage de ses techniques créatives. Son appartement marseillais est un véritable laboratoire où chaque meuble raconte une histoire de transformation. Elle adore dénicher des trésors dans les vide-greniers du dimanche et leur donner une seconde vie surprenante.