Choisir une crédence de cuisine, c'est un peu comme choisir une œuvre d'art pour votre maison. Chaque matériau raconte une histoire. Personnellement, j'ai longtemps hésité entre le marbre élégant et le bois chaleureux. J'ai finalement compris que le choix doit aussi s'adapter à notre quotidien. Quelles histoires votre cuisine pourrait-elle raconter?
Choisir une crédence de cuisine, franchement, ça peut vite virer au casse-tête. En tant qu’artisan, j’ai vu défiler des tas de modes et de matériaux. Mais une chose reste : la crédence, ce n’est pas juste là pour faire joli. C’est le gilet pare-balles de votre mur.
C’est elle qui se prend toutes les projections de graisse, les éclaboussures d’eau et les giclées de sauce tomate. Alors, avant de flasher sur un motif dans un magazine, il faut penser technique. Mon but ici, c’est de vous donner les clés pour choisir une solution qui sera non seulement magnifique le jour J, mais aussi super facile à vivre pour les années à venir. On va parler matériaux, pose, budget et entretien, avec mes retours du terrain, sans langue de bois.
D’abord, un peu de technique (promis, c’est simple)
Avant même de parler couleur, il faut comprendre ce qu’on demande à ce pauvre panneau mural. Il y a trois points essentiels. Si vous pigez ça, vous avez déjà fait 90% du chemin.
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1. La porosité : l’ennemi n°1. Un matériau poreux, c’est une véritable éponge à taches. Une goutte de vin ou d’huile, et hop, c’est marqué à vie. C’est le souci de certaines pierres naturelles comme le marbre. On peut les traiter, bien sûr, mais il faut le refaire tous les ans. À l’inverse, des matériaux comme le grès cérame, le verre ou l’inox sont « fermés ». Une tache peut rester toute la nuit, un coup d’éponge et c’est réglé. Un vrai confort au quotidien !
2. La résistance à la chaleur : la zone de combat. La zone derrière la plaque de cuisson, c’est l’enfer. Surtout avec le gaz. Le matériau doit supporter des chocs thermiques violents sans se fissurer ou se décolorer. C’est pour ça qu’on utilise du verre trempé, et pas du verre classique qui exploserait. Attention, certains stratifiés sont même interdits derrière une plaque à gaz. J’ai déjà dû remplacer une crédence qui avait cloqué… C’est un vrai risque d’incendie.
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3. L’entretien : le test de la vraie vie. Une surface lisse, c’est facile à nettoyer. Le vrai problème, ce sont souvent… les joints ! Les joints de carrelage, par exemple. La graisse s’y incruste, ils jaunissent, bref, c’est la galère. C’est pourquoi les crédences en un seul grand panneau sont si populaires. Si vous tenez au carrelage, mon conseil de pro : exigez un joint époxy. C’est plus cher (comptez 30-40€ le pot contre 10€ pour un joint classique) et plus technique à poser, mais il est 100% étanche et anti-taches. Un investissement pour la paix de l’esprit.
Le grand tour d’horizon des matériaux (avec les prix !)
Ok, maintenant qu’on a les bases, parlons concret. Il n’y a pas de solution parfaite, juste celle qui correspond à votre usage, votre style et, surtout, votre budget.
Le carrelage : le classique indémodable
C’est le choix de la raison. Un rapport qualité-prix imbattable et une solidité à toute épreuve. Mais il y a toujours ces fameux joints…
Budget : Très large, de 15€/m² pour une faïence basique à plus de 100€/m² pour des carreaux de créateur ou du grès cérame grand format.
Le plus : Choix de styles infini, résistance top, et on peut remplacer un seul carreau s’il est abîmé.
Le moins : Les joints, qui demandent de l’entretien. Préférez le grès cérame à la faïence, bien plus robuste.
Astuce de pro : Pour un budget de 3m² de crédence, ça donnerait environ : 90€ de carreaux sympas (à 30€/m²), 25€ de colle flex, 40€ pour le fameux joint époxy, et 15€ de petit matos. On s’en sort pour moins de 200€ !
Le stratifié : la solution express et budget-friendly
Idéal pour les petits budgets, les locataires, ou si vous voulez un résultat propre et rapide. Facile à poser soi-même, mais il a ses limites.
Budget : Le champion des petits prix, entre 40€ et 90€ pour un panneau de 3m x 60cm.
Le plus : Le prix, évidemment. Se colle directement sur un ancien carrelage bien dégraissé (un coup de lessive dégraissante, un primaire d’accrochage, et c’est parti).
Le moins :ATTENTION ! Interdit derrière une plaque à gaz. Pour l’induction/vitrocéramique, il faut une plaque de protection en inox ou en verre juste derrière les feux. Il craint aussi l’eau : si le joint silicone avec le plan de travail n’est pas parfait, il gonfle et c’est irréparable.
Temps de pose : Pour un bricoleur moyen, c’est l’affaire d’une demi-journée, découpes comprises.
Le verre : la touche design et hygiénique
Super élégant, il agrandit l’espace en reflétant la lumière. Mais attention, ça ne pardonne aucune erreur de préparation.
Budget : On monte en gamme. Comptez entre 150€ et 350€/m² pour du verre trempé sur mesure.
Le plus : Totalement lisse, donc ultra facile à nettoyer. Résistance parfaite à la chaleur (s’il est trempé).
Le moins : Le prix. Et surtout, les découpes (prises, etc.) doivent être faites en usine. Une erreur de mesure et la plaque est bonne pour la poubelle.
L’inox : pour se la jouer grand chef
C’est le choix des cuisines pro, et ce n’est pas pour rien : c’est quasi indestructible et l’hygiène est irréprochable.
Budget : Assez accessible. Environ 100€ à 200€/m² pour une plaque de bonne épaisseur.
Le plus : Résistance absolue à la chaleur (vous pouvez y coller une casserole brûlante) et à la corrosion.
Le moins : Il se raye (c’est inévitable, il faut l’accepter comme une patine) et il est très sensible aux traces de doigts. Le chiffon microfibre deviendra votre meilleur ami.
La pierre naturelle (granit, ardoise…) : le charme de l’unique
Chaque plaque est une œuvre d’art. C’est un choix de cœur, qui demande un peu d’engagement.
Budget : C’est un investissement. Le granit démarre à 250€/m² et le marbre peut facilement dépasser les 400€/m².
Le bon élève : Le granit. Très dur, peu poreux (surtout les teintes sombres), il résiste bien.
La diva : Le marbre. Magnifique mais un vrai cauchemar à l’entretien. Il se tache avec le citron, le vin… J’ai vu une cliente dévastée par une auréole de jus d’orange indélébile. Je le dis toujours : si vous n’êtes pas prêt à materner votre crédence, oubliez le marbre !
Point commun : Toutes les pierres naturelles doivent être traitées avec un produit imperméabilisant chaque année.
Les composites (quartz, céramique…) : la performance moderne
Ce sont des matériaux mis au point pour avoir les avantages de la pierre sans les inconvénients. Très performants, mais souvent chers.
Budget : On est dans le haut de gamme, de 300€ à plus de 600€/m².
Les composites à base de quartz : Un super compromis. Non poreux, résistants aux rayures, et un choix de couleurs immense.
La céramique ultra-compacte : Le super-héros des matériaux. Il ne craint RIEN : ni la chaleur, ni les rayures, ni les taches. Le matériau parfait… sur le papier. Son prix est encore très élevé et sa pose est réservée aux spécialistes.
Le Quick Win pour les locataires : la crédence adhésive
Vous êtes en location ou vous avez un mini budget ? Ne négligez pas les crédences adhésives ! On en trouve en rouleaux ou en dalles type vinyle. Ça ne durera pas 20 ans, mais pour un coût modique (environ 20-50€ pour une cuisine standard) et une pose en une heure, ça peut complètement transformer une pièce. On trouve ça partout en grande surface de bricolage.
Le Tableau Récap’ pour les Pressés
Pour y voir plus clair, voici un petit résumé visuel. C’est un bon point de départ !
Matériau
Prix / m²
Pose (DIY)
Entretien
Résistance Chaleur
Carrelage
€ – €€
Moyen
Moyen (les joints!)
Excellente
Stratifié
€
Facile
Facile
Faible (INTERDIT au gaz)
Verre Trempé
€€€
Difficile (Pro)
Très Facile
Excellente
Inox
€€
Moyen
Moyen (traces)
Excellente
Pierre Naturelle
€€€€
Très Difficile (Pro)
Difficile (à traiter)
Très bonne
Composite / Céramique
€€€€
Très Difficile (Pro)
Très Facile
Bonne à Excellente
Adhésif
€
Très Facile
Facile
Faible
La pose : les secrets pour un résultat qui dure
Un bon matériau mal posé, c’est la cata assurée. La préparation, c’est la clé. Pour un bricoleur, poser du carrelage prendra un week-end (le samedi pour la pose, le dimanche pour les joints après 24h de séchage). Une crédence en stratifié peut être faite en une après-midi.
1. Le mur doit être PAR-FAIT. Propre, sec, et surtout plat. Pour un panneau en verre ou stratifié, le moindre défaut se verra. Si le mur n’est pas droit, il faut faire un petit enduit de lissage.
2. Le joint de finition : la signature du pro. Le joint silicone entre la crédence et le plan de travail est crucial pour l’étanchéité. Utilisez un silicone sanitaire de bonne marque. Mon astuce ultime pour un joint parfait ? Je pose du ruban de masquage de chaque côté, j’applique le silicone, et je lisse avec le doigt trempé dans de l’eau avec BEAUCOUP de produit vaisselle. Ça glisse tout seul, ça ne colle pas partout. On retire le ruban délicatement et voilà, une ligne parfaite !
La sécurité avant tout, on ne rigole pas avec ça
Même un petit chantier comporte des risques. Alors s’il vous plaît, soyez prudents.
L’électricité : COUPEZ le courant au disjoncteur général avant de toucher à une prise. Pas juste le petit interrupteur. On vérifie avec un testeur. Un doute ? On appelle un électricien.
La poussière : La découpe de carrelage ou de pierre génère des poussières fines et dangereuses. Portez un masque FFP3 (les vrais, pas les machins en papier), des lunettes, et faites les découpes dehors si possible.
Alors, on choisit quoi ?
Au final, le choix vous appartient. C’est un mélange entre votre goût, votre budget, et le temps que vous voulez passer à nettoyer. Il n’y a pas de mauvais choix, juste des choix qui ne collent pas à votre mode de vie.
Mon tout dernier conseil : allez voir les matériaux en vrai. Dans les grandes surfaces de bricolage comme Castorama ou Leroy Merlin, ou chez les revendeurs spécialisés. Touchez-les. Sentez le froid de l’inox, la douceur d’une résine, la texture d’une pierre. Imaginez-vous nettoyer une tache de gras. C’est dans ces petits détails du quotidien que se trouve le secret d’une cuisine vraiment réussie.
Galerie d’inspiration
Pour un effet haute couture, la tendance est de prolonger le matériau du plan de travail sur la crédence. Une plaque de quartz Silestone ou de Dekton qui remonte sur le mur crée une continuité visuelle spectaculaire et élimine le casse-tête des raccords. C’est un choix fort qui donne une impression de cuisine sur-mesure.
Le saviez-vous ? Une crédence en zellige n’est jamais parfaitement uniforme. Chaque carreau, façonné à la main au Maroc, possède des nuances et des irrégularités uniques. C’est ce qui fait vibrer la lumière et donne ce cachet artisanal si recherché.
Loin d’être un défaut, cette imperfection est sa plus grande qualité. Elle apporte une âme et un relief qu’aucune production industrielle ne peut imiter. Pour préserver sa beauté, un simple nettoyage à l’eau et au savon noir suffit.
Le secret de l’inox pro : Pour garder une crédence en inox impeccable et sans traces de doigts, le secret des chefs n’est pas un produit miracle, mais un geste simple. Après le nettoyage, passez un chiffon microfibre très légèrement imbibé de quelques gouttes d’huile alimentaire. Cela crée une fine barrière protectrice.
Puis-je poser une nouvelle crédence par-dessus l’ancienne ?
Oui, c’est souvent possible et cela vous évite des travaux de démolition ! Les crédences adhésives ou les panneaux fins en stratifié ou aluminium composite (type Dibond) sont parfaits pour cela. La condition sine qua non : votre support actuel doit être propre, sec, et surtout, parfaitement plan.
Résistance extrême à la chaleur et aux rayures.
Surface non poreuse, insensible aux taches de vin ou de café.
Stabilité des couleurs qui ne s’altèrent pas avec les UV.
Le matériau star ? Le grès cérame pleine masse en grand format. Des marques comme Laminam ou Neolith proposent des plaques fines (3 à 6 mm) qui imitent le marbre, le béton ou le métal avec un réalisme bluffant, la facilité d’entretien en plus.
L’option petit budget malin
Pas besoin de se ruiner pour protéger son mur avec style. Une peinture spéciale cuisine et salle de bain, comme la gamme
Stratifié haute pression (HPL) : Très abordable, offre une infinité de décors (bois, béton, couleur unie). Attention à sa sensibilité près des plaques de cuisson à gaz. Des marques comme Formica ou Polyrey sont des références.
Stratifié compact : Plus cher, mais son cœur est massif et hydrofuge. Il est beaucoup plus dense et résistant aux chocs et à l’humidité, on peut même y usiner un égouttoir. Idéal pour un look moderne et durable.
Pensez à l’éclairage ! Une bande LED intégrée sous les meubles hauts change radicalement la perception de votre crédence. Elle souligne la texture d’un zellige, fait briller un verre laqué ou révèle les veines d’un marbre. C’est un détail qui transforme une crédence fonctionnelle en un véritable élément de décoration.
Plus de 60% des rénovations de cuisine se concentrent sur le plan de travail et la crédence, car ce duo définit à lui seul l’ambiance et le style de la pièce.
Erreur à éviter : Le joint en ciment blanc derrière la plaque de cuisson. C’est une fausse bonne idée ! Il va inévitablement jaunir ou se tacher avec les projections de graisse. Préférez toujours un joint époxy, plus cher à la pose mais totalement étanche et inaltérable. C’est la garantie d’une finition impeccable pour des années.
Le charme d’une cuisine de bistrot parisien vous fait rêver ? La solution est simple et intemporelle :
Carreau de métro blanc biseauté (7,5×15 cm).
Pose en quinconce (décalée).
Joint de couleur contrastée, idéalement gris foncé ou noir, pour souligner le graphisme.
La crédence miroir est une astuce d’architecte pour les petites cuisines sombres. Elle décuple la sensation d’espace et réfléchit la lumière naturelle et artificielle. Optez pour un miroir gris ou bronze pour un effet plus doux et moins salissant qu’un miroir clair classique. Il doit impérativement être en verre trempé pour résister à la chaleur.
Le bois en crédence, risqué ?
Utiliser du bois massif brut est déconseillé à cause de sa porosité et du risque incendie. La solution ? Un panneau en stratifié décor bois ultra-réaliste ou un bois massif traité avec un vernis polyuréthane
Nettoyage de l’inox : Un chiffon microfibre et de l’eau additionnée de vinaigre blanc. Essuyez toujours dans le sens du brossage pour éviter les micro-rayures.
Entretien du marbre : Jamais de citron ou de vinaigre ! Utilisez un produit au pH neutre et réimperméabilisez la surface une fois par an avec un produit spécifique.
Blanchir les joints : Un mélange de bicarbonate de soude et d’eau oxygénée appliqué avec une vieille brosse à dents fait des miracles.
Le retour du terrazzo : Longtemps considéré comme désuet, le terrazzo (ou granito) fait un retour en force. Ce mélange de fragments de pierre naturelle et de ciment coloré offre des motifs uniques et une robustesse à toute épreuve. En crédence, il apporte une touche de fantaisie minérale, à la fois vintage et ultra-contemporaine.
Un panneau de verre trempé sur mesure peut résister à des températures allant jusqu’à 250°C sans aucun risque.
C’est pourquoi il est l’un des rares matériaux à pouvoir être posé sans contrainte derrière n’importe quel type de plaque de cuisson, y compris le gaz. De plus, son absence totale de joints en fait un champion de l’hygiène et de la facilité de nettoyage.
Pour une ambiance douce et feutrée, explorez les matériaux mats et veloutés. La crédence en Fenix NTM, par exemple, offre un toucher soyeux, une surface anti-traces de doigts et un aspect ultra-mat qui absorbe la lumière. C’est l’élégance discrète par excellence, parfaite dans une cuisine minimaliste.
Le détail qui change tout : La hauteur de la crédence. Une crédence basse (20-25 cm) est discrète et économique. Une crédence standard (60-70 cm) monte jusqu’aux meubles hauts pour une protection optimale. Mais une crédence toute hauteur, qui habille le mur jusqu’au plafond, crée un effet décoratif puissant et unifiant.
Un aspect brut et industriel.
Une texture unique qui accroche la lumière.
Une excellente résistance à la chaleur.
Le secret ? Une crédence en béton ciré. Appliqué par un artisan, il offre une surface continue sans aucun joint, idéale pour un look épuré. Attention, il nécessite un traitement hydrofuge et oléofuge de qualité pour éviter les taches.
Une touche de couleur sans tout changer ?
Les fonds de hotte sont la solution. Ces plaques de 60×70 cm ou 90×70 cm se posent uniquement derrière la zone de cuisson. En verre coloré, en inox ou avec un motif imprimé, ils permettent d’apporter un accent décoratif fort et de protéger la zone la plus exposée, sans avoir à refaire toute la crédence.
Carrelage adhésif : Facile et rapide à poser, idéal pour les locataires. Le rendu peut manquer de relief.
Peinture pour carrelage : Option la plus économique, demande une bonne préparation du support. La durabilité est limitée dans le temps.
Pour un relooking express et réversible, le carrelage adhésif type Smart Tiles est souvent le meilleur compromis.
Les carreaux
Attention aux découpes ! Le coût d’une crédence ne se limite pas au prix du matériau au m². Chaque découpe pour une prise électrique ou un interrupteur représente un coût supplémentaire, surtout sur des matériaux durs comme le quartz, le verre ou le Dekton, qui nécessitent un outillage spécifique.
N’oubliez pas la crédibilité de la crédence au-delà de la cuisine. Si votre cuisine est ouverte sur le salon, la crédence devient un élément de décor à part entière. Choisissez un matériau ou une couleur qui dialogue avec le reste de votre pièce à vivre pour créer un ensemble harmonieux et cohérent.
L’inspiration portugaise, avec ses fameux azulejos, est une valeur sûre pour une crédence de caractère. Inutile de couvrir tout le mur : créez un
Décoratrice Contemporaine & Chasseuse de Tendances Ses spécialités : Design moderne, Éclairage d'ambiance, Mobilier design
Chloé a l'œil pour repérer les tendances avant qu'elles n'arrivent dans les magazines. Après plusieurs années dans le merchandising visuel pour de grandes enseignes, elle s'est lancée dans le conseil déco. Son appartement lyonnais est un véritable showroom où elle teste toutes ses idées avant de les partager. Fascinée par l'impact de la lumière sur nos émotions, elle collectionne les luminaires vintage qu'elle mélange avec des pièces ultra-modernes. Son secret ? Ne jamais suivre les règles à la lettre.