Mauvais bois de chauffage à absolument éviter en hiver !
Évitez les erreurs de chauffage cet hiver ! Découvrez les types de bois à ne surtout pas brûler pour un feu sain et efficace.
Quand j'étais enfant, j'ai souvent entendu ma grand-mère dire : « Tout bois n'est pas bon à brûler ». Avec le temps, j'ai réalisé à quel point cette phrase était juste. Le choix du bois de chauffage peut transformer une soirée douillette en un désastre toxique. Plongeons ensemble dans les pièges à éviter pour un hiver serein et chaleureux.
Lorsque l’on parle de bois de chauffage, l’indice qui est sans doute le plus important pour la qualité du feu, c’est le pouvoir calorifique. Et comme il y a des essences de bois qui produisent plus de chaleur que d’autres, il y a certains types de mauvais bois de chauffage à éviter en hiver. Lesquels ? On vous laisse découvrir.
Quels sont les mauvais bois de chauffage qu’il faut éviter ?
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Le bois flotté
Le problème avec le bois flotté est notamment le fait qu’il a une forte teneur de sel, laquelle contient du chlore. Brûlé, celui-ci produit des quantités non négligeables de dioxines – groupe de composés chimiques issus du chlore qui sont cancérigènes. Nul besoin de dire qu’utiliser du bois flotté sous votre steak ne serait non plus une bonne idée. En principe, les dioxines sont libérées lors de processus de combustion de n’importe quel bois, mais dans le cas du bois flotté, leur concentration est bien plus élevée.
Le bois flotté est très toxique
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Le bois vert
Le bois vert est un bois frais, dont la teneur en humidité est bien élevée. Cela le rend alors difficilement inflammable. Par ailleurs, même si vous réussissez de l’allumer, il produira plein de fumée, ce qui est loin d’être agréable. En plus d’être gênante, la fumée évacue de la créosote dans la cheminée, laquelle peut s’accumuler au fil du temps et provoquer un incendie.
Le bois vert est un bois humide à ne pas brûler
Le pin
Le pin appartenant à la famille des résineux, il émet de la résine au cours de sa combustion. De là, la production de cendres et de créosote et également importante et cette dernière finit souvent par s’accumuler sur les parois de la cheminée ou de la poêle. Ce qui plus est, le pin brûle beaucoup plus vite que le bois dur, ce qui explique son inefficacité et faible pouvoir calorifique. C’est notamment le problème avec tous les bois, dites « tendres » qui brûlent assez mal. Ceci étant dit, il est déconseillé de brûler son sapin de Noël dans la cheminée une fois la fête passée. La seule exception vient de la part du pin australien qui émet beaucoup moins de résine. Selon plusieurs experts, c’est l’un des meilleurs bois de chauffage au monde.
Ne brûlez pas les résineux !
Le bois de construction et d’ameublement
Ne vous pressez pas de jeter vous vieilles chaises ou lattes au feu. Ceux-ci brûleraient dans un feu toxique. En effet, la plupart des bois de construction ont préalablement été traités de produits chimiques, dans le but de prévenir leur pourriture. Une grande partie des meubles sont fabriqués à partir de bois en contreplaqué ou en aggloméré, assemblés au moyen de colles fortes. À cela s’ajoute également le bois peint qui émet des particules nocives à sa combustion. Pareil est le problème lié à l’utilisation du bois des palettes qui subit un traitement avant de se transformer en accessoire de transport.
Le bois de construction et d’ameublement ne peut remplir que sa vocation d’origine
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Le bois non-local
Le bois de chauffage importé d’ailleurs grouille souvent d’insectes et de maladies qui peuvent s’avérer être invasifs. Cela met en péril les forêts locales qui risquent de se faire infester par les parasites non-indigènes. Pour cette raison, la meilleure solution serait d’opter pour du bois local.
Le bois non-local peut amener de gros problèmes
Bois pourri ou moisi
Si vous considérez aller dans la forêt pour récupérer les bois tombés par terre, faites attention à leur qualité. Bien souvent, ce bois contient des traces de pourriture ou de moisissures. Si vous envisagez de le brûler alors, sachez premièrement que sa teneur en humidité. C’est-à-dire que là de nouveau, une quantité non négligeable de fumée est produite. Deuxièmement, il convient encore de noter que le taux de toxicité de ces fumées est également très important.
Gare à la qualité du bois !
