Coucher de Soleil en Bord de Mer : Le Guide pour des Photos qui Claquent (Même en Débutant)
Un coucher de soleil au bord de la mer est bien plus qu’un simple spectacle. Prêts à découvrir les plus belles destinations pour en profiter pleinement ?

Chaque soir, au crépuscule, le monde se transforme. Les couleurs dansent sur l'horizon, et je me souviens de cette plage où j'ai partagé un moment précieux avec des amis, enveloppés par la magie des couchers de soleil. Ce sentiment d'émerveillement, de joie et de sérénité, vous attend sur ces destinations idylliques.
Je me souviens encore de ma toute première tentative sérieuse pour photographier un coucher de soleil. C’était sur une plage de Normandie, le soir, à marée basse. J’avais un appareil photo correct, mais franchement, aucune idée de ce que je faisais. Le ciel était une pure merveille, mais mes photos, elles, étaient soit désespérément sombres, soit complètement cramées de blanc. Ce jour-là, j’ai compris une chose : un beau paysage, ça ne suffit pas.
Contenu de la page
- 1. Comprendre la lumière : le petit cours de physique qui change tout
- 2. La préparation : 90 % du travail se fait avant de déclencher
- 3. Le matériel : du kit du débutant au confort du pro
- 4. La recette : les réglages pas à pas
- 5. Techniques avancées et solutions aux galères
- 6. Sécurité avant tout : la mer ne plaisante pas
- Check-list de poche pour le jour J
- Galerie d’inspiration
Une photo de coucher de soleil réussie, surtout en bord de mer, c’est un mélange de préparation, de technique et d’un peu de science. Pas de la magie, juste un savoir-faire. Et c’est exactement ce que je veux partager avec vous aujourd’hui. Oubliez les photos de vacances fades. On va voir ensemble comment passer au niveau supérieur.
1. Comprendre la lumière : le petit cours de physique qui change tout
Avant même de toucher à votre appareil, il faut piger ce qui se passe là-haut. Un coucher de soleil, c’est bien plus que le soleil qui se cache. C’est un spectacle de physique lumineuse, et le connaître vous donne un avantage énorme.

En gros, en journée, la lumière du soleil traverse peu d’atmosphère et le ciel est bleu. Le soir, le soleil est bas, et sa lumière doit traverser une couche d’air beaucoup plus épaisse. Cette couche filtre les couleurs froides (bleu, violet) et ne laisse passer que les couleurs chaudes : le jaune, l’orange et le rouge. Voilà le secret du ciel qui s’embrase !
Concrètement, ça veut dire quoi pour vous ? Les couleurs les plus dingues apparaissent souvent 10-15 minutes avant que le soleil ne touche l’horizon, et peuvent durer jusqu’à 20 minutes après. L’erreur de débutant, c’est de remballer trop tôt. Restez ! La fameuse « heure bleue » qui suit le coucher offre des teintes profondes, magiques pour des ambiances plus douces.
L’astuce qui sauve vos couleurs : la Balance des Blancs
Votre appareil, en mode automatique (AWB), est un peu bête. Face à un magnifique ciel orange, il se dit : « Ouh là, c’est trop chaud, je vais corriger ça pour que ce soit plus neutre ». Résultat ? Vos couleurs sont délavées, un peu tristes. C’est le contraire de ce qu’on veut !

Le conseil qui change tout : passez votre balance des blancs en mode manuel. Cherchez les préréglages « Ombre » (Shade) ou « Nuageux » (Cloudy). Ces modes sont conçus pour réchauffer une image. D’un seul coup, sans même retoucher la photo, vos oranges et vos rouges vont devenir riches et intenses. Essayez, la différence est bluffante.
2. La préparation : 90 % du travail se fait avant de déclencher
Les photos incroyables ne sont jamais le fruit du hasard. Elles sont le résultat d’une bonne planification. N’arrivez jamais sur un lieu inconnu 5 minutes avant le spectacle, vous allez courir partout et rater le meilleur moment.
Le repérage, c’est la clé
Idéalement, allez sur place plus tôt dans la journée ou même la veille. Baladez-vous. Cherchez des éléments qui rendront votre photo unique.
- Un premier plan qui a du caractère : C’est essentiel. Un coucher de soleil tout seul, c’est plat. Cherchez des rochers aux formes graphiques, des flaques de marée pour les reflets, un vieux piquet en bois, une épave…
- Des lignes qui guident le regard : Utilisez la courbe de la plage, le sillage d’une vague ou une jetée pour amener l’œil du spectateur vers le point d’intérêt.
- La règle des tiers, une base solide : Petite astuce de composition toute simple : ne placez jamais votre horizon en plein milieu de l’image. Mettez-le soit sur le tiers inférieur (pour mettre en valeur un ciel spectaculaire), soit sur le tiers supérieur (pour mettre en valeur un premier plan intéressant). Ça dynamise instantanément votre photo.

Les outils du photographe malin
Je ne pars jamais sans vérifier deux choses. D’abord, une appli qui indique la position du soleil. Les plus connues comme PhotoPills ou TPE sont géniales mais payantes. Une excellente alternative gratuite est le site web SunCalc. Il vous montre sur une carte l’axe exact du coucher du soleil pour le jour J. Indispensable pour savoir où vous placer.
Ensuite, les marées. Un site comme marée.info est un réflexe à avoir. Une marée haute peut donner des vagues puissantes, mais une marée basse peut révéler des bancs de sable ou des rochers qui sont de véritables pépites pour votre composition. C’est une question de créativité, mais aussi de sécurité.
Pourquoi un ciel nuageux est votre meilleur ami
Un ciel parfaitement bleu donne souvent un coucher de soleil… ennuyeux. Les nuages, c’est la toile de l’artiste. Ils attrapent la lumière, la colorent et la diffusent. Les nuages de haute et moyenne altitude sont les meilleurs. Ne baissez pas les bras s’il pleut dans l’après-midi ; souvent, les plus beaux ciels apparaissent juste après une averse.

3. Le matériel : du kit du débutant au confort du pro
Pas besoin de vider votre compte en banque pour débuter. Mais certains outils font vraiment la différence.
Le trépied : votre allié non-négociable
S’il n’y a qu’une seule chose à acheter, c’est ça. Quand la lumière baisse, le temps de pose s’allonge. Impossible de rester immobile à main levée, vos photos seront floues. C’est garanti.
- Budget débutant : Un bon trépied en aluminium se trouve entre 60 € et 120 €. Des marques comme K&F Concept ou Neewer, disponibles en ligne, font très bien l’affaire pour commencer.
- Pour les plus sérieux : Plus tard, vous pourrez investir dans un trépied en carbone (plus léger et stable), mais ce n’est vraiment pas une obligation au début.
Petit conseil : ancrez-le bien dans le sable et n’hésitez pas à accrocher votre sac photo au crochet central pour le lester. Ça évite les mauvaises surprises avec le vent.

Les filtres : la sauce secrète des photos pro
Les filtres permettent de résoudre des problèmes de lumière directement à la prise de vue. C’est ce qui fait souvent la différence.
- Le filtre polarisant (CPL) : C’est comme des lunettes de soleil pour votre objectif. Il supprime les reflets sur l’eau (permettant de voir le fond d’une flaque) et sature les couleurs du ciel. Un must-have. (Budget : entre 30 € et 80 € selon la marque et le diamètre).
- Le filtre dégradé (GND) : C’est la solution au problème classique : un ciel très lumineux et un sol très sombre. C’est une plaque de verre, sombre en haut et transparente en bas, qui permet d’assombrir le ciel sans toucher au sol. L’exposition devient parfaite partout. Attention, un bon kit (porte-filtre + filtre) représente un certain investissement, souvent autour de 150-250 €.
- Le filtre ND (Densité Neutre) : C’est un verre entièrement sombre qui force des temps de pose très longs. Il permet de transformer une mer agitée en une nappe de brume laiteuse et poétique. C’est un effet créatif très puissant.
L’alternative gratuite aux filtres coûteux ? J’y viens juste après, patience !

4. La recette : les réglages pas à pas
Ok, vous êtes sur place, votre composition est prête. Sortez l’appareil. Voici la méthode à suivre à la lettre.
- Mode Manuel (M) : Oubliez les automatismes qui seront perdus. Vous prenez le contrôle.
- ISO au minimum : Réglez sur ISO 100 ou 200. Comme vous êtes sur trépied, pas besoin de monter en sensibilité. Vous aurez la meilleure qualité d’image possible, sans grain.
- Ouverture entre f/8 et f/16 : Pour un paysage, on veut que tout soit net. f/11 est souvent le point d’équilibre parfait entre piqué et profondeur de champ.
- Vitesse d’obturation : C’est votre variable d’ajustement. Réglez-la pour que l’indicateur d’exposition dans votre viseur soit à zéro. Prenez une photo test.
- Vérifiez l’histogramme ! L’écran de votre appareil est trompeur. L’histogramme, lui, ne ment pas. C’est un petit graphique. Assurez-vous simplement que la « montagne » de données ne touche ni le bord droit (zones blanches irrécupérables) ni le bord gauche (zones noires bouchées).
- Mise au point manuelle : L’autofocus risque de galérer. Passez en manuel, utilisez le zoom de votre écran pour faire le point sur un rocher au premier plan, et ne touchez plus à rien.
- Retardateur (2s) ou télécommande : Pour ne pas créer de vibration en appuyant sur le bouton, utilisez le retardateur.
- Photographiez en RAW : C’est votre assurance-vie. Un fichier RAW est un négatif numérique brut qui contient énormément d’informations. Vous pourrez bien plus facilement rattraper un ciel un peu trop clair ou un premier plan un peu trop sombre en post-traitement.

5. Techniques avancées et solutions aux galères
Le Bracketing : l’alternative GRATUITE au filtre GND
Parfois, la différence de lumière entre le ciel et le sol est trop forte, même pour votre super appareil. Si vous n’avez pas de filtre dégradé, pas de panique ! C’est là qu’intervient le bracketing d’exposition.
Le principe est simple : sans bouger le trépied, vous prenez plusieurs photos à la suite. Une exposée normalement, une plus sombre (pour le ciel), une plus claire (pour le sol). De retour à la maison, des logiciels comme Lightroom ou Photoshop (ou des alternatives gratuites comme GIMP) peuvent fusionner ces images en une seule photo HDR parfaitement exposée. C’est magique et ça ne coûte rien !
Le post-traitement rapide pour sublimer votre RAW
Alors, vous avez votre fichier RAW, et maintenant ? Sur un logiciel de retouche, les premiers gestes sont souvent les mêmes pour un coucher de soleil :

- Baissez le curseur « Hautes lumières » : Vous allez voir les détails et les couleurs du ciel réapparaître comme par magie.
- Montez le curseur « Ombres » : Votre premier plan trop sombre va s’éclaircir et révéler ses textures.
- Poussez un peu la « Vibrance » : Elle booste les couleurs moins saturées sans toucher aux couleurs déjà vives. C’est plus subtil et naturel que le curseur « Saturation ».
Rien que ça, ça peut transformer une photo correcte en une photo qui en jette.
6. Sécurité avant tout : la mer ne plaisante pas
C’est le chapitre le plus important. Je ne compte plus les photographes que j’ai vus prendre des risques insensés. J’ai moi-même appris à mes dépens : un jour au Portugal, trop concentré, une vague plus forte que les autres a emporté mon trépied. Grosse frayeur et une bonne leçon d’humilité.
- Ne tournez JAMAIS le dos à l’océan. Gardez toujours un œil sur les vagues.
- Méfiez-vous de la marée montante. C’est le danger numéro 1. Vous pouvez vous retrouver piégé sur un rocher en quelques minutes. Ayez toujours une porte de sortie en tête.
- Portez de bonnes chaussures. Des rochers mouillés, c’est une patinoire.
- Protégez votre matériel. L’air salin est corrosif. Après chaque sortie, passez un chiffon légèrement humide (avec de l’eau douce, pas de l’eau de mer, bien sûr !) sur votre appareil et votre trépied.
- Préparez le retour. Vous finirez dans le noir. Ayez toujours une lampe frontale dans votre sac.

Check-list de poche pour le jour J
Pour être sûr de ne rien oublier, voici un mémo à garder dans votre téléphone :
- Vérifier météo, marée et appli soleil (SunCalc).
- Arriver sur place 1h avant le coucher du soleil.
- Installer le trépied de manière stable.
- Passer en Mode M : ISO 100, f/11.
- Balance des blancs sur « Nuageux » ou « Ombre ».
- Mise au point manuelle sur le premier plan.
- Activer le retardateur 2 secondes.
- Photographier en RAW.
- Ne pas oublier la lampe frontale pour le retour !
Voilà, vous avez toutes les cartes en main. Ne vous découragez pas si vos premières photos ne sont pas parfaites. Chaque sortie est une occasion d’apprendre. Analysez vos clichés, comprenez vos erreurs et, surtout, prenez du plaisir. C’est un moment privilégié, ce tête-à-tête avec la nature. Et la plus belle photo, c’est toujours celle que vous allez faire demain.
Galerie d’inspiration



Le secret des pros : le format RAW. Contrairement au JPEG qui compresse et traite l’image directement dans l’appareil, le RAW conserve toutes les données brutes du capteur. Pour un coucher de soleil, c’est crucial. Vous pourrez récupérer des détails dans les ombres les plus profondes et les hautes lumières les plus vives en post-traitement, un exploit impossible avec un simple JPEG.



Saviez-vous que la couleur du ciel au coucher du soleil est due à un phénomène appelé diffusion de Rayleigh ? C’est le même qui explique pourquoi le ciel est bleu en journée. Le soir, la lumière parcourt plus d’atmosphère, dispersant les longueurs d’onde bleues et ne laissant passer que les rouges et oranges.


Comment obtenir cet effet d’eau laiteuse et brumeuse ?
Le secret réside dans la pose longue, qui nécessite un trépied stable. Réglez votre appareil en mode Manuel (M) ou Priorité Vitesse (S/Tv). Visez une vitesse d’obturation lente, entre 1 et 30 secondes. Pour éviter une photo surexposée, baissez votre ISO au minimum (100 ou 200) et fermez le diaphragme (f/11 à f/16). Un filtre ND (Neutral Density) sera votre meilleur allié pour réduire la lumière entrante et permettre des poses encore plus longues.



Ne sous-estimez jamais le premier plan. Un rocher texturé, du sable dessiné par la marée, ou même des empreintes de pas peuvent transformer une jolie photo en une composition puissante. Accroupissez-vous, rapprochez-vous de ces éléments pour leur donner de l’importance et créer une sensation de profondeur qui guide l’œil du spectateur vers le soleil lointain.


- Utilisez un sac plastique solide pour envelopper votre appareil entre deux prises de vue.
- Nettoyez votre matériel avec un chiffon microfibre et une poire soufflante dès votre retour.
- Évitez de changer d’objectif directement sur la plage pour ne pas laisser entrer de sable dans le boîtier.
Le sel et le sable sont les pires ennemis de votre équipement. Quelques gestes simples assurent sa longévité.



Trépied de voyage : Un modèle compact comme le Peak Design Travel Tripod est un investissement. Léger, ultra-stable, il se déploie en un clin d’œil.
Option robuste : Pour les conditions venteuses, un trépied plus lourd de chez Manfrotto, comme ceux de la série 055, offrira une stabilité à toute épreuve.
Le choix dépend de votre priorité : la portabilité ou la résistance maximale.


L’horizon doit être parfaitement droit. C’est un détail non négociable qui donne une apparence professionnelle à votre image. Activez le niveau électronique ou la grille de votre appareil photo. Si vous n’en avez pas, prenez quelques secondes pour bien aligner l’horizon avec les bords de votre viseur. Une petite correction en post-production est facile, mais bien le faire à la prise de vue est une meilleure habitude.



Planifier, c’est déjà réussir. Des applications comme PhotoPills ou The Photographer’s Ephemeris vous indiquent l’heure et la position exactes du lever et du coucher du soleil pour n’importe quel jour de l’année, où que vous soyez dans le monde.
Grâce à elles, vous pouvez anticiper la direction de la lumière, savoir où vous placer précisément pour que le soleil s’aligne avec un phare, un rocher ou une jetée. C’est l’outil indispensable pour ne plus jamais arriver trop tard ou au mauvais endroit.


Mon smartphone peut-il rivaliser ?
Absolument ! Les modes



Pensez en silhouettes. Un arbre solitaire, le profil d’une personne regardant la mer, une jetée ou même des oiseaux en vol deviennent des formes graphiques puissantes se découpant sur le ciel coloré. Pour réussir une silhouette, faites la mise au point sur votre sujet, mais mesurez la lumière sur le ciel lumineux à côté du soleil, puis sous-exposez légèrement. Le sujet deviendra alors parfaitement noir.


- Un ciel plus intense : Les couleurs et les contrastes sont renforcés.
- Moins de reflets : La lumière parasite sur l’eau est atténuée, révélant ce qui se passe sous la surface.
- Des nuages mieux définis : Leur texture est accentuée pour un effet plus dramatique.
Le secret ? Le filtre polarisant. En le vissant sur votre objectif et en le tournant, vous contrôlez la manière dont la lumière polarisée entre dans le capteur. Un atout magique pour les paysages marins.



Le piège : fixer le soleil et oublier le reste. Tournez-vous ! Le spectacle est souvent à 360°. La lumière dorée du soir peut baigner le paysage derrière vous d’une lueur magnifique, créant des ambiances douces et des ombres allongées sur les dunes ou les falaises. Ce contre-champ est parfois plus intéressant que le coucher de soleil lui-même.


« La patience est l’un des éléments clés de la réussite. » – Ansel Adams
Cette citation du maître du paysage prend tout son sens au coucher du soleil. Ne partez pas dès que le disque solaire a disparu. Les couleurs les plus incroyables, des roses aux violets profonds, apparaissent souvent 10 à 20 minutes après, pendant ce qu’on appelle



Le bracketing d’exposition, c’est quoi ? C’est une technique où l’appareil prend automatiquement 3, 5 ou 7 photos de la même scène avec des expositions différentes : une normale, une sous-exposée (pour les détails du ciel) et une sur-exposée (pour les détails des ombres). En post-traitement, vous pouvez fusionner ces images (technique HDR) pour créer une photo unique avec une plage dynamique incroyable, où chaque zone est parfaitement exposée.


Ne vous contentez pas de l’horizon au milieu de l’image. Appliquez la règle des tiers.
- Si le ciel est spectaculaire, placez l’horizon sur la ligne du tiers inférieur pour donner la vedette au ciel.
- Si le premier plan est intéressant (vagues, rochers, reflets), placez l’horizon sur la ligne du tiers supérieur.



Comment créer cet effet d’étoile (starburst) quand le soleil est encore visible ?
C’est une question d’ouverture. Réglez votre diaphragme sur une petite ouverture (un grand chiffre, comme f/16 ou f/22). Plus l’ouverture est petite, plus les rayons du soleil se transformeront en branches d’étoile nettes et définies. L’effet est encore plus saisissant lorsque le soleil est partiellement caché par un rocher, une falaise ou un nuage.


Les nuages sont vos alliés, pas vos ennemis. Un ciel parfaitement dégagé est souvent moins intéressant qu’un ciel parsemé de nuages. Les nuages de haute altitude (cirrus) captent la lumière bien après que le soleil soit passé sous l’horizon, s’embrasant de couleurs folles. Les nuages plus bas et texturés ajoutent du drame et de la profondeur à votre composition.



Selon des études, plus de 90% des photos sont aujourd’hui prises avec un smartphone. Cela ne signifie pas la fin de la belle photographie, mais une démocratisation des outils. Votre meilleur appareil est celui que vous avez sur vous.


Objectif grand-angle (16-35mm) : Idéal pour capturer l’immensité de la scène, inclure un premier plan fort et donner une sensation d’espace. Parfait pour les paysages vastes.
Téléobjectif (70-200mm) : Permet d’isoler des détails lointains. Vous pouvez compresser la perspective et faire paraître le soleil énorme derrière un sujet comme un bateau ou un phare.
Changer de focale change complètement la narration de votre image.



En basse lumière, l’autofocus de votre appareil peut avoir du mal à faire la mise au point, patinant sans fin. La solution est simple : passez en mise au point manuelle (MF). Utilisez l’écran de votre appareil, zoomez numériquement sur une zone contrastée (comme la ligne d’horizon ou un rocher lointain) et tournez la bague de mise au point jusqu’à obtenir une netteté parfaite.


Un filtre ND Gradué : un must-have.
Contrairement à un filtre ND classique qui assombrit toute l’image, le filtre ND Gradué (ou dégradé) est sombre sur une moitié et transparent sur l’autre. Il est parfait pour les couchers de soleil : vous positionnez la partie sombre sur le ciel très lumineux et la partie claire sur le premier plan plus sombre. Résultat : une exposition parfaitement équilibrée en une seule prise, sans avoir besoin de faire du HDR.



Pour une touche créative, jouez avec le flare. C’est cette lumière parasite qui crée des halos et des formes colorées lorsque vous photographiez face au soleil. Enlevez votre pare-soleil et cadrez de manière à ce que le soleil frôle le bord de l’image. Chaque objectif réagit différemment, créant des flares uniques. C’est une imperfection qui peut ajouter une atmosphère poétique et chaleureuse à votre photo.


- Clarté : Augmentez-la légèrement pour donner du peps et du contraste localisé aux textures (nuages, rochers).
- Vibrance vs Saturation : Préférez monter la vibrance, qui agit intelligemment sur les tons les moins saturés sans dénaturer les couleurs déjà vives.
- Touche de couleur : Utilisez l’outil de teinte/saturation/luminance (TSL) pour ajuster spécifiquement les oranges, les rouges et les jaunes.
La retouche n’est pas de la triche, c’est l’équivalent du développement en chambre noire. L’idée est de sublimer, pas de dénaturer.



Le défi : la gestion du vent. Les drones légers, comme un DJI Mini, peuvent peiner face aux brises marines, affectant la stabilité de l’image.
L’opportunité : Des perspectives uniques. Photographier le reflet du soleil sur l’eau depuis le ciel, suivre le tracé d’une vague ou révéler le dessin de la côte offre des clichés impossibles à réaliser depuis la plage.
Assurez-vous de respecter la réglementation locale et de ne pas déranger la faune.

Point important : La marée change tout. Une plage à marée basse révèle des étendues de sable humide parfaites pour les reflets, des rochers normalement immergés et des bancs de sable aux formes graphiques. À marée haute, les vagues qui viennent s’écraser sur les rochers ou la digue créent une atmosphère puissante et dynamique. Consultez les horaires des marées avant votre sortie pour choisir l’ambiance que vous souhaitez capturer.