Comment bouturer un rosier sans hormone de bouturage : voici les substituts insoupçonnés !

Vous êtes tombé amoureux d’un rosier particulier et vous crevez d’envie de le propager ? Alors, il faut absolument essayer la méthode de bouturage. Cette technique très populaire a bien sûr ses petites astuces, mais dans la plupart des cas le résultat est satisfaisant ! Donc, sans plus perdre de temps, voyons ensemble comment réussir ce défi. Dans notre article du jour, on vous explique en détail comment bouturer un rosier sans hormone de bouturage. C’est parti !

Le guide détaillé pour réussir le bouturage du rosier même sans hormone de bouturage

Quand faire des boutures de roses ?

Avant d’entamer l’aventure, une précision importante est à faire. En large partie, la réussite de la mission dépendra du moment exact où l’on prend la bouture. Ce qui plus est, on suit différentes approches de bouturage en fonction de la période choisie. Voilà donc quelles sont les possibilités.

Conseils et astuces pour réussir le bouturage du rosier sans hormone de bouturage

Printemps-été

Durant cette période de l’année, on parle des boutures de résineux. Une fois que le rosier montre des signes de nouvelle croissance (tiges vertes et flexibles), on peut procéder à l’action. En effet, ce type de boutures sont les plus faciles et rapides à enraciner. Donc, si vous en avez la possibilité, arrêtez-vous sur cette option.

Fin d’été

À la fin d’été, les boutures de rosiers sont appelées semi-mûres. On les prend d’habitude après que les fleurs sont fanées. À ce moment-là, les tiges deviennent plus fermes et moins flexibles, elles sont semi-mûries (mais pas entièrement durcies).

Automne-hiver

Et la dernière option consiste à faire des boutures de bois dur. Celles-ci représentent effectivement les tiges de nouvelle croissance qui se sont formées au printemps et qui sont déjà durcies et mûries. En principe, on les prend à la fin de l’automne-début de l’hiver. Pourtant, il faut noter que ce type de bouturage est le plus difficile à enraciner.

Choisir le bon moment est un prérequis essentiel pour se faciliter la tâche

Quelle est la meilleure période pour bouturer les rosiers ?

Comme on l’a expliqué ci-haut, on peut normalement prendre des boutures tout au long de l’année. Cependant, le choix de moment parfait joue un rôle essentiel sur la facilité de la mission. Sur ce point, la meilleure période pour effectuer une telle opération, c’est le printemps quand les boutures sont de résineux. C’est notamment la méthode sur laquelle on s’est arrêté aujourd’hui et qu’on vous explique en moindres détails dans les lignes suivantes.

Puisque les boutures de résineux sont les plus faciles et rapides à enraciner, on privilégie le bouturage au printemps

Préparations pour le bouturage

Lorsqu’on travaille avec des boutures de résineux, celles-ci nécessitent une plantation immédiate après avoir été coupées. Alors, il est important de bien préparer l’emplacement à l’avance. Pour ces fins, d’ailleurs, on peut utiliser des pots ou bien planter les boutures directement dans le jardin.

Voici comment multiplier ses rosiers sans hormone

Choix d’emplacement

Les boutures auront besoin d’une lumière vive, mais pas directe. Sinon, la chaleur et le soleil trop fort peuvent les stresser. Une exposition à l’est ou à nord est excellente.

Type de sol

Les boutures ont besoin d’une profondeur d’environ 10 à 15 cm. En ce qui concerne le type de sol, si celui-ci est trop lourd, il vaut mieux penser à le modifier (par ex. en y ajoutant un peu de sable). Un mélange fait maison composé de terre standard, de perlite et de tourbe de coco en ratio 2:1:1 sera parfait.

Choix de contenant

Nombreuses sont les options concernant le choix du contenant. En général, on privilégie les pots transparents, car ils permettent de suivre le progrès de l’enracinement. Un autre point important : n’oubliez pas les trous de drainage au fond du conteneur. Ceux-ci vont aider à l’excès d’eau de s’évacuer. De préférence, couvrez les trous avec une couche de gravier, de cailloux ou de pierres pour empêcher le terreau de s’écouler lors des arrosages.

Outils et équipement

Pour prendre des boutures, on utilise le plus souvent des sécateurs bien pointus et stérilisés (pour éviter les risques de propagation de maladies). De plus, vous devez prévoir une paire de gants pour vous protéger les mains des épines.

Se préparer à l’avance pour augmenter ses chances de réussite

Comment préparer une bouture de rosier ?

Maintenant, on s’attaque à la partie la plus amusante, notamment la prise de boutures. Voilà comment procéder pas à pas.

1. Choisissez une nouvelle tige (récemment fleurie). Privilégiez les tiges sur les côtés plutôt que les centrales.
2. Coupez la tige à un angle de 45 degrés.
3. Puis, enlevez toutes les fleurs sur la tige coupée (car elles vont en puiser beaucoup d’énergie). (Au cas où vous prenez plus d’une bouture, assurez-vous de placer immédiatement chaque tige coupée dans un contenant rempli d’eau pour qu’elles restent hydratées).
4. À l’aide d’un sécateur tranchant, découpez la tige en morceaux d’environ 20 cm de longueur. Assurez-vous de couper un peu au-dessus des nœuds.
5. Pour faciliter l’enracinement, on entaille le bas des tiges.

 

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Bouture de la rose coupée

Maintenant, c’est le moment de tremper les boutures dans de l’hormone de bouturage. Un peu plus bas dans l’article, on vous partage les alternatives maison les plus populaires.

1. Enfin, il ne reste qu’à planter la bouture dans le sol préparé à l’avance. Pour cela, faites un trou dans le terreau à l’aide d’un crayon ou d’un autre outil. Insérez la tige à une certaine profondeur (de façon qu’au moins 2 nœuds soient recouverts).
2. Garder le sol humide, mais pas détrempé.

 

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Comment bouturer un rosier sans hormone de bouturage ?

Normalement, on se sert d’un produit d’enracinement commercial pour aider le processus. Du coup, car l’hormone de bouturage est considérée comme nocif et toxique, la majorité des jardiniers expérimentés recourent aux alternatives naturelles et non dangereuses à base de produits simples (qu’on a déjà tous sous la main).

Salive

Eh oui, on commence par une suggestion assez bizarre et étonnante, à savoir la salive humaine ou animale ! Celle-ci se révèle curieusement avoir des pouvoirs stimulants l’enracinement. Grâce à ses propriétés antifongiques et antibactériennes, la salive aide le développement des racines tout en protégeant les boutures de maladies.

Comment en profiter ? Il suffit de tremper l’extrémité de la bouture dans un peu de salive. Puis, il faut juste planter la bouture dans le sol et c’est tout !

Utiliser des substituts simples à l’hormone de bouturage pour aider l’enracinement

Cannelle

La cannelle se caractérise également par ses propriétés antifongiques, ce qui en fait un produit parfait pour prévenir la fonte des semis. Attention cependant, on parle ici de la cannelle pure (biologique) qu’on peut facilement réduire en fine poudre. Ensuite, il faut juste tremper les tiges dans la poudre et procéder de la même manière que dans le tuto détaillé ci-haut.

Miel

Le miel pur (bio) est un autre substitut de l’hormone de bouturage. Avec ces propriétés antiseptiques et antifongiques, il permet de garder les boutures fortes et saines.

Comment en profiter ? Normalement, on peut juste tremper l’extrémité de la tige dans le miel. Néanmoins, cela peut attirer des insectes. Voilà pourquoi, on vous conseille d’opter plutôt pour cette deuxième option.

Diluez une cuillère à soupe de miel dans environ deux tasses d’eau bouillante. Préparez cette solution à l’avance afin de lui laisser le temps de se refroidir.

 

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Mes astuces pour bouturer un rosier sans hormone de bouturage

On a vu jusqu’à ici comment réussir la bouture d’un rosier sans hormone de bouturage. Maintenant, je vous partagerai mon propre expérience et ce que je sais sur les boutures de ma grand-mère qui était experte en termes de rosiers.

En fait, il s’agit de créer un substitut à l’hormone de bouturage. Ce que j’utilise lorsque je n’en dispose pas, c’est quelque chose qu’on peut trouver partout : la ronce. C’est la plante qui sécrète le plus d’hormone de bouturage naturel. Et la plupart de l’hormone se trouvant dans les racines, il faut prélever une tige avec celles-ci pour bouturer nos rosiers.

Quelques astuces pour réussir le bouturage

Alors, je coupe grossièrement 5 ou 6 branchages de racines de la ronce et je les mets dans un conteneur rempli d’un litre d’eau de pluie. Il faut le laisser macérer pendant au moins 24 heures, 72 heures au mieux. Pendant ce temps, l’hormone se diffusera dans l’eau et créera un jus merveilleux qui fonctionnera sur toutes vos boutures.

Comment je fais mes boutures ?

Je commence bien évidemment par choisir une belle tige de l’année qui a fleuri, qui est bien droite et en pleine santé. Je prélève un peu plus de 20 cm pour ensuite couper et utiliser autant qu’il me faut. Puis, je coupe le bas, juste au-dessus d’une paire de feuilles, et le haut en comptant quatre feuilles. C’est donc le centre de la tige qu’on utilise. J’enlève ensuite les feuilles (sauf celle du haut) et les épines (sur le bas) de la partie que j’utilise pour mon bouturage. Selon les experts de Truffaut, enlever les feuilles et les épines « va provoquer de petites blessures et ça va permettre à la plante d’émettre des racines à ces niveaux-là ». Les jardiniers expérimentés recommandent aussi de faire une petite entaille dans le bas de la tige à l’aide d’un petit greffoir pour faciliter encore plus l’enracinement.

Pas à pas pour bien démarrer les rosiers

C’est le moment de plonger la bouture dans le conteneur avec les racines de la ronce pendant quelques minutes. Pendant ce temps, je prépare le terreau et mon pot. Ici, j’utilise un truc pour empêcher au terreau de sortir par les trous : je mets un petit morceau de feutre au fond du pot. Ensuite, je remplis le pot de terreau en tassant juste un peu et j’y fais un petit trou pour ma bouture. Je la prend alors et je l’enfonce délicatement en veillant à ce qu’elle reste bien droite. Je tasse très légèrement autour et j’arrose abondamment en aspergeant de l’eau avec un pulvérisateur.

Enfin, je mets le pot dans un endroit chaud (au moins 20° C) et ensoleillé et je mets une cloche en plastique par dessus.

Voici comment faire une bouture du rosier dans une pomme de terre

Pourquoi mettre une tige de rose dans une pomme de terre ?

Vous avez peut-être déjà vu ces vidéos où l’on met des tiges de roses dans des produits comme la pomme de terre, ce qui résulte plus tard en une nouvelle plante fascinante.

 

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Sinon, voilà comment effectuer cette expérience :

1. Enfoncer tout simplement la bouture du rosier dans la pomme de terre.
2. Puis, plantez cette dernière dans le sol. Ainsi, votre bouture profitera d’un environnement parfait pour son enracinement car la pomme de terre lui assurera de l’humidité et des nutriments, nécessaires.

Comment faire une bouture de rosier avec une peau de banane ?

La banane est un autre allié superbe pour la propagation des rosiers. Étant riche en nutriments, le fruit exotique va ainsi contribuer au développement des racines de vos boutures. Voilà comment la magie se passe exactement.

1. Avant de prendre votre bouture du rosier, enlevez la peau d’une petite section de la tige choisie.
2. Puis, coupez un peu au-dessus de la section nue.
3. Pelez une banane et enroulez sa peau autour de cette section.
4. Enfoncez la bouture enveloppée de banane dans le sol.

Sources :

horticulture

thespruce

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