Volets Roulants : Le Guide Complet Pour Faire le Bon Choix (Prix, Matériaux, Astuces)
Optimisez votre confort et votre sécurité avec les volets roulants : découvrez comment faire le meilleur choix pour votre maison.

Lors de ma dernière rénovation, j'ai compris à quel point le choix des volets roulants peut transformer un espace. Saviez-vous qu'ils améliorent l'isolation tout en apportant une touche d'élégance ? En explorant les matériaux et les mécanismes, j'ai découvert des options qui allient praticité et design.
Choisir ses volets roulants, ça peut vite devenir un casse-tête. Entre les matériaux, les moteurs, et les termes techniques, on se sent souvent un peu perdu. Pourtant, c’est un choix super important qui va jouer sur votre confort, votre sécurité et même votre facture d’énergie pour les 15 ou 20 prochaines années.
Contenu de la page
- Construction neuve ou rénovation ? La première question à se poser
- Le cœur du volet : PVC ou Aluminium ? Le match !
- Manuel, filaire, radio, solaire… Quel moteur choisir ?
- La sécurité, ce n’est pas une option !
- Installation : le faire soi-même ou passer par un pro ?
- Et l’entretien dans tout ça ?
- Le mot de la fin
Au fil des ans, j’ai vu passer toutes les technologies et j’ai discuté avec des centaines de clients. Le constat est toujours le même : les meilleures infos, ce sont celles du terrain. Alors, oubliez les fiches produits compliquées. Mon but ici, c’est de partager avec vous des conseils concrets et honnêtes pour que vous puissiez faire un choix éclairé, celui qui correspond vraiment à votre maison et à votre budget.
Construction neuve ou rénovation ? La première question à se poser
Avant même de penser à la couleur ou au moteur, la première chose à savoir, c’est si votre projet concerne une construction neuve ou une maison existante. Ça change tout !

Pour le neuf : le volet traditionnel intégré
Si vous construisez, la solution la plus courante et la plus performante est le volet dit « traditionnel ». Le principe est simple : le mécanisme est caché dans un coffre directement intégré dans le mur, au-dessus de la fenêtre. C’est totalement invisible, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur.
Aujourd’hui, dans les maisons neuves qui respectent les réglementations thermiques modernes, on utilise ce qu’on appelle un « coffre tunnel ». C’est une brique creuse spéciale que le maçon installe en même temps que les murs. L’avantage ? Une isolation thermique et phonique au top, car il n’y a aucune coupure dans l’isolant du mur. Franchement, c’est la solution idéale.
Attention aux anciens coffres en bois ! Dans les maisons plus anciennes, on trouve souvent des coffres en bois à l’intérieur, juste au-dessus de la fenêtre. C’est une vraie passoire thermique ! Vous sentez un courant d’air froid en hiver ? Il vient sûrement de là. Heureusement, il y a une solution simple.

Astuce Brico : Pour isoler un vieux coffre, c’est un super projet pour un samedi matin. Il vous faut juste :
- Un panneau isolant mince pour coffre de volet (environ 20-30 € chez Castorama ou Leroy Merlin).
- Une cartouche de mastic-colle (autour de 8 €).
- Un bon cutter.
L’opération est rapide et le gain sur la facture de chauffage est immédiat. Vous ne le regretterez pas !
Pour la rénovation : le volet… « rénovation » !
Si votre maison n’a pas de coffre prévu dans le mur, pas de panique. La solution s’appelle le volet « rénovation ». Le mécanisme est logé dans un coffre en aluminium visible, fixé à l’extérieur. La pose la plus discrète et la plus courante est « sous linteau », où le coffre vient se nicher dans l’encadrement de la fenêtre. C’est propre et ça préserve l’esthétique de la façade.
Le cœur du volet : PVC ou Aluminium ? Le match !
C’est LA grande question, et la réponse dépend vraiment de vos priorités et de votre budget. Il n’y a pas de mauvais choix, juste un choix plus ou moins adapté.

D’un côté, nous avons le PVC. C’est l’option la plus abordable, et c’est un excellent isolant thermique naturel. Pour des fenêtres de taille standard (jusqu’à 2,5 mètres de large), c’est un choix très malin. Le hic ? Il est moins rigide et le choix de couleurs est limité. On évite les teintes foncées qui absorbent la chaleur et peuvent le déformer à la longue.
De l’autre, il y a l’aluminium. C’est plus cher, c’est vrai, mais c’est un investissement sur le long terme. L’alu est ultra-rigide, parfait pour les grandes baies vitrées, il ne craint rien (ni la rouille, ni la déformation) et vous pouvez le choisir dans absolument toutes les couleurs. La plupart des lames en alu sont injectées d’une mousse polyuréthane qui assure une très bonne isolation thermique et phonique.
Pour vous donner une idée concrète, pour une fenêtre standard (120×125 cm), un volet manuel en PVC vous coûtera entre 150 € et 300 €. Pour le même volet en aluminium, avec un moteur radio, on passe plutôt sur une fourchette de 400 € à 700 €. La différence est nette, mais la durabilité et les possibilités ne sont pas les mêmes.

Petit conseil pour les maisons en bord de mer : l’air salin est très corrosif. Exigez toujours de l’aluminium avec un traitement « qualité marine » et des vis en inox. Sinon, vous risquez de voir apparaître des points de rouille en quelques années à peine.
Manuel, filaire, radio, solaire… Quel moteur choisir ?
Ouvrir et fermer ses volets tous les jours… Mieux vaut que ce soit simple !
La manœuvre manuelle (sangle ou manivelle) reste la solution la moins chère, mais elle est de plus en plus délaissée. Franchement, pour une grande baie vitrée, c’est vite physique. Et les sangles finissent toujours par s’user et casser.
Aujourd’hui, la motorisation est devenue la norme. Le confort est incomparable. Un appui sur un bouton, et c’est tout.
- La motorisation filaire : Le moteur est relié à un interrupteur mural. C’est très fiable, il n’y a pas de piles à changer. Par contre, attention, l’installation nécessite de faire une saignée dans le mur pour passer le câble. Cela implique donc des petits travaux de plâtre et de peinture.
- La motorisation radio (sans fil) : Le top du confort ! Vous pilotez tout avec une télécommande. Vous pouvez même centraliser tous les volets sur une seule commande pour tout fermer en partant. C’est aussi la porte d’entrée vers la maison connectée (avec une box domotique type Somfy, Delta Dore, etc.).
- La motorisation solaire : De plus en plus populaire, surtout en rénovation. Un petit panneau solaire sur le coffre alimente une batterie. C’est 100% autonome, donc pas de câble à tirer à travers le mur ! C’est parfait, à condition que le panneau voie un minimum la lumière. Pour une façade plein nord dans une cour sombre, ce n’est peut-être pas l’idéal.
Au fait, peut-on motoriser un ancien volet manuel ?
Bonne nouvelle : oui, dans la grande majorité des cas ! C’est une opération très courante qui consiste à installer un « kit de motorisation » dans l’axe d’enroulement existant. Comptez entre 100 € et 250 € pour le kit moteur seul, selon la marque et la puissance. C’est une excellente façon de moderniser son installation sans tout changer.
La sécurité, ce n’est pas une option !
Un volet fermé, c’est déjà dissuasif. Mais pour une vraie protection, vérifiez deux choses :
1. Les verrous automatiques (ou attaches rigides) : Ce sont des pièces qui bloquent le volet en position basse et l’empêchent d’être soulevé de l’extérieur. C’est LE B.A.-BA. Un volet sans ça n’offre quasiment aucune sécurité.
2. La certification A2P : Pour une sécurité maximale, il existe des volets certifiés qui garantissent une résistance à l’effraction pendant plusieurs minutes. C’est un budget plus conséquent, mais c’est la tranquillité d’esprit pour un rez-de-chaussée ou une maison isolée.
Installation : le faire soi-même ou passer par un pro ?
On peut être tenté de poser ses volets soi-même pour économiser. Pour un petit volet en rez-de-chaussée, si vous êtes un bon bricoleur, c’est envisageable. Mais il faut être très méticuleux, surtout pour la prise de mesures.
L’astuce pour ne pas se planter dans les mesures :
- Mesurez la largeur de l’ouverture en 3 points (haut, milieu, bas).
- Faites de même pour la hauteur.
- Gardez TOUJOURS la plus petite des mesures ! C’est votre cote de commande, à laquelle vous retirerez encore 5 mm de jeu pour être sûr que ça rentre.
Cependant, faire appel à un professionnel reste la meilleure garantie. Le coût de la pose se situe généralement entre 150 € et 250 € par volet. C’est un budget, mais c’est l’assurance d’un travail bien fait, étanche et qui durera dans le temps.
Bon à savoir : Avant de signer un devis, posez ces 3 questions à l’artisan :
- « Avez-vous une certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ? » (ça peut ouvrir droit à des aides).
- « Pouvez-vous me montrer votre attestation d’assurance décennale à jour ? » (c’est votre protection en cas de pépin).
- « Quelle marque de moteur utilisez-vous et pourquoi ? » (un pro qui croit en son matériel saura vous l’expliquer).
Et l’entretien dans tout ça ?
Un volet bien entretenu est un volet qui dure. Pour le PVC et l’aluminium, c’est très simple : un nettoyage à l’eau tiède savonneuse une à deux fois par an suffit pour enlever la poussière et la pollution.
Le petit secret pour que tout glisse parfaitement pendant des années, c’est de lubrifier les coulisses (les rails sur les côtés) avec un spray au silicone. Attention, n’utilisez jamais de graisse, car elle retient la saleté et finit par tout bloquer !
Le mot de la fin
Vous l’aurez compris, le volet roulant parfait n’existe pas. Il y a juste celui qui est parfaitement adapté à VOS besoins. Mon dernier conseil serait de ne pas vous focaliser uniquement sur le prix d’achat. Pensez au confort quotidien, à l’isolation, à la tranquillité d’esprit… Rapporté sur 20 ans, le petit surcoût d’un moteur ou d’un matériau plus robuste est souvent un excellent calcul. Prenez le temps, posez des questions, et faites-vous confiance !