On voit ce style revenir partout, et franchement, ça fait plaisir ! Ces coiffures amples, libres, pleines de caractère… c’est bien plus qu’une simple tendance, c’est un état d’esprit. Fini les chignons tirés à quatre épingles, place au mouvement et à la personnalité. Mais attention, pour réussir un look inspiré de cette époque, il ne suffit pas de montrer une vieille photo à son coiffeur.
Derrière cette apparente simplicité se cachent de vraies techniques. Et pour les maîtriser, il faut comprendre un peu la matière avec laquelle on travaille : nos cheveux. Dans ce guide, je vais vous livrer tous les secrets que j’ai pu accumuler, des techniques de coupe aux astuces de coiffage, en passant par les erreurs à éviter absolument. C’est parti !
Petit point science : Pourquoi connaître son cheveu, c’est la base
Avant de sortir les ciseaux, parlons un peu de ce que vous avez sur la tête. Un cheveu, c’est une petite merveille de technologie. Imaginez un câble : il y a une gaine protectrice, des fils à l’intérieur… c’est un peu pareil.
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La couche externe, la cuticule, est faite d’écailles. Quand elles sont bien lisses et fermées, vos cheveux brillent. Si elles sont ouvertes (à cause de la chaleur ou de produits trop agressifs), ils deviennent ternes. Au cœur, on trouve le cortex, qui gère la couleur et l’élasticité. C’est lui qu’on modifie lors d’une coloration ou d’une permanente. D’où l’importance de le faire correctement !
Bon à savoir : vos cheveux ont un pH naturellement acide. Les produits de coloration sont souvent alcalins pour ouvrir les écailles et travailler. Le secret d’une couleur qui dure et de cheveux sains ? Toujours finir avec un soin acide pour refermer ces écailles. C’est un détail qui change tout.
Les coupes qui signent le look : Techniques de pro décodées
Chaque coupe emblématique a sa propre méthode. Oubliez les tutos faits en 30 secondes, une vraie coupe structurée, c’est un travail de précision.
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1. Le fameux dégradé « Shag » : Le mouvement maîtrisé
Le shag, c’est l’incarnation du cool. L’idée est de créer un max de volume sur le dessus de la tête et d’alléger les longueurs et les pointes pour un look un peu rock qui encadre le visage.
La technique derrière le rideau : On travaille sur cheveux humides. Le secret, c’est de couper les mèches à la verticale, en « piquetage ». Imaginez le coiffeur qui tient ses ciseaux à la verticale et vient grignoter la pointe des cheveux au lieu de couper net. Ça crée de la douceur et évite l’effet « escalier ». La fameuse frange rideau, longue et effilée, est la touche finale indispensable qui vient se fondre dans le reste de la coupe.
Petit conseil pour parler à votre coiffeur : Ne demandez pas juste « un dégradé ». Soyez précis ! Demandez un « shag » avec du volume sur le dessus et une « frange rideau longue ». Amenez des photos, c’est toujours le meilleur moyen d’être sur la même longueur d’onde. Côté budget, une coupe aussi technique se situe généralement entre 60€ et 90€ dans un bon salon.
Et si mes cheveux ne sont pas « parfaits » pour ? Le shag est top sur cheveux souples ou ondulés. Si vous avez les cheveux très raides, il faudra le travailler au coiffage pour qu’il ne tombe pas à plat. Si vos cheveux sont très fins, demandez à votre coiffeur de ne pas TROP effiler les pointes, sinon vous risquez de vous retrouver avec une impression de peu de matière.
2. La coupe géométrique : La précision avant tout
À l’opposé total du shag, on a la coupe pleine, graphique, souvent en forme de bol. Elle s’inspire du travail de certains maîtres de la coiffure qui ont révolutionné la coupe avec des lignes pures. Ici, pas de place à l’improvisation.
Avertissement honnête : N’essayez JAMAIS de faire ça à la maison. C’est l’une des coupes les plus techniques qui existent et elle ne pardonne aucune erreur. Elle exige des cheveux lisses et en parfaite santé. Le moindre frisottis anéantit la ligne. C’est un travail d’orfèvre qui demande des retouches toutes les 4 à 5 semaines (prévoyez un budget de 50€ à 70€ par passage).
L’alternative ? Si vos cheveux ne sont pas ultra lisses, mais que vous aimez l’idée d’une coupe graphique, discutez avec votre coiffeur d’un carré plein mais avec des lignes moins strictes, peut-être un peu plongeant, qui sera plus facile à vivre au quotidien.
3. Le « Mulet » ou coupe « Gavroche » : L’audace assumée
Oui, le mulet est de retour ! Mais la version actuelle est bien plus stylée et rock que sa caricature des années 80. Tout le secret réside dans la transition : il faut une connexion douce entre les côtés courts et la nuque longue, sans démarcation brutale. C’est une coupe qui met en valeur le port de tête et qui est parfaite pour affirmer une forte personnalité.
Alors, comment choisir entre ces trois styles ? Franchement, tout dépend de votre personnalité et du temps que vous êtes prête à y consacrer. Le shag est idéal pour un look décontracté-chic mais demande un minimum de coiffage. La coupe géométrique est spectaculaire mais exige un entretien quasi militaire et un cheveu adapté. Quant au mulet, c’est le choix de l’audace, pour celles qui n’ont pas peur de se faire remarquer.
Le coiffage : L’art de créer du volume et du mouvement
Une bonne coupe, c’est 50% du travail. Le reste, c’est le coiffage. Et à cette époque, le volume était roi !
Le brushing ailé iconique
Ce fameux brushing avec les pointes qui s’envolent vers l’extérieur… un classique ! Le secret ne réside pas seulement dans la coupe, mais dans le geste.
Votre shopping list pour y arriver : – Un sèche-cheveux puissant (avec embout !). – Une mousse volumatrice : on en trouve de très bien en grande surface pour environ 7€. – Un spray protecteur de chaleur : indispensable, comptez entre 10€ et 20€. – Une bonne brosse ronde : C’est l’investissement clé ! Une brosse en poils de sanglier (environ 30€) accroche mieux le cheveu et le fait briller. Pour le diamètre, visez 45mm pour des cheveux aux épaules, et 53mm ou plus pour des cheveux longs.
La méthode pas à pas : 1. Sur cheveux humides, appliquez la mousse en racines. 2. Prenez une mèche et placez la brosse ronde en dessous, à la racine. 3. Séchez en faisant glisser la brosse jusqu’aux pointes. 4. Le geste clé : en arrivant aux pointes, enroulez la mèche vers l’arrière et l’extérieur. 5. L’astuce de pro : Une fois la mèche chaude et sèche, un coup de bouton « air froid » sur le sèche-cheveux. Ce choc thermique va fixer le mouvement. C’est LE secret pour que ça tienne !
Astuce pour les matins pressés : Le look 70s en 2 minutes ? Isolez juste votre frange rideau, enroulez-la sur votre grosse brosse ronde, un coup de chaud, un coup de froid vers l’extérieur. Effet immédiat pour ouvrir le regard !
Le coiffage Afro : Célébrer sa texture
L’afro de cette période était un symbole culturel puissant. Ce n’est pas une tendance, c’est la mise en valeur de la beauté du cheveu crépu. La clé ? L’hydratation et le respect de la boucle.
Ma routine hebdo simplifiée : – Jour 1 : Le grand soin. On utilise un shampoing doux et on laisse poser un masque très riche (karité, avocat…). – Jours suivants : On rafraîchit. Un vaporisateur rempli d’eau et d’un peu de votre après-shampoing sans rinçage (« leave-in ») pour redonner du peps aux boucles le matin. C’est tout ! – L’outil indispensable : le peigne afro. On ne l’utilise pas pour démêler, mais pour décoller les racines et donner cette magnifique forme arrondie.
Colorations & Permanentes : Oser la transfo
Cette période était aussi celle de toutes les audaces chimiques. Aujourd’hui, les produits sont bien plus doux, mais la prudence reste de mise.
La décoloration : Le blond à quel prix ?
Le blond très clair, c’est magnifique, mais c’est l’acte le plus agressif pour le cheveu. Dans mon expérience, je refuse parfois de le faire si le cheveu est trop fragile. Je me souviens d’une cliente qui avait fait ça à la maison… ses cheveux étaient devenus élastiques, comme du chewing-gum. On a dû tout couper. Une décoloration réussie, c’est un travail de pro. Prévoyez un budget conséquent, souvent entre 150€ et plus de 300€ pour un résultat de qualité, soins et patine inclus.
La permanente : Créer la boucle durablement
Envie de boucles qui tiennent ? La permanente moderne est bien plus douce qu’autrefois. Fini les bouclettes figées, on peut obtenir des ondulations souples et naturelles. C’est une super option pour donner du corps aux cheveux fins. Mais ça reste un acte chimique. Comptez 2 à 3 heures en salon et un engagement à utiliser des soins hydratants par la suite.
S’inspirer, ne pas copier
Les coiffures de cette époque sont une source d’inspiration incroyable. Mais le but n’est pas de faire un copier-coller. Il s’agit de s’approprier l’esprit de liberté et d’audace de ces coupes, et de les adapter à VOS cheveux, VOTRE visage et VOTRE quotidien.
Cela demande un peu de technique, de bons produits, et surtout un dialogue avec un professionnel qui saura vous conseiller. Au final, la plus belle des coiffures, c’est celle qui vous ressemble et qui est portée sur des cheveux sains et pleins de vie. Alors, amusez-vous !
Galerie d’inspiration
Le détail qui change tout : Pour réussir le fameux « flick » de Farrah Fawcett, le secret est une brosse ronde, de préférence en poils de sanglier, et un mouvement du poignet vers l’extérieur en séchant. Fixez le tout avec un voile de laque tenue souple, comme la mythique Elnett de L’Oréal, pour garder le mouvement sans figer la coiffure.
Le saviez-vous ? En 1976, au sommet de sa popularité, le poster de Farrah Fawcett s’est vendu à plus de 12 millions d’exemplaires, faisant de sa coiffure dégradée et brushée l’une des plus demandées au monde.
Ce phénomène a démontré comment une icône pop pouvait transformer une coupe de cheveux en un véritable symbole culturel de liberté et de glamour décontracté.
Comment entretenir une frange rideau au quotidien ?
C’est plus simple qu’il n’y paraît. Le matin, humidifiez juste la frange et séchez-la avec une brosse ronde de taille moyenne, en enroulant chaque mèche vers l’extérieur, loin du visage. Un coup de shampoing sec en racine (celui de Klorane à l’ortie est parfait pour ne pas alourdir) peut suffire à lui redonner forme et volume entre deux lavages.
Pour un look folk à la Jane Birkin : Laissez sécher vos cheveux à l’air libre après avoir appliqué un spray salin texturisant.
Pour une ambiance disco à la Diana Ross : Travaillez sur cheveux secs avec un fer à friser de petit diamètre pour créer des boucles serrées, puis brossez-les délicatement pour obtenir un volume spectaculaire.
Le secret ? Adapter la technique à l’inspiration pour un résultat authentique.
La coiffure Shag n’est pas qu’une simple coupe, c’est une technique de sculpture du cheveu. Le coiffeur utilise majoritairement le rasoir ou les ciseaux effileurs pour créer des textures très différentes entre le dessus de la tête (court et volumineux) et les longueurs (fines et légères). C’est ce contraste qui crée le mouvement rock et emblématique.
Le retour de la Mousse : Longtemps boudée, la mousse coiffante est l’alliée n°1 du volume 70s. Oubliez l’effet cartonné d’autrefois. Les nouvelles formules, comme la Mousse au Lotus de Leonor Greyl ou la Full Thickening Mousse de Living Proof, apportent corps et tenue tout en laissant les cheveux souples et brillants.
Option A – Bigoudis chauffants : Pour des boucles larges, rebondies et un volume qui dure. Idéal pour les cheveux mi-longs à longs. Demande un peu de temps de pose.
Option B – Fer à boucler large (32mm) : Pour des ondulations plus modernes et rapides à réaliser, un wavy souple. Moins de volume en racine.
Pour un vrai look 70s, les bigoudis chauffants (comme ceux de T3 ou BaByliss) restent la référence.
N’oubliez pas le pouvoir des accessoires. Un simple foulard en soie noué autour de la tête ou d’une queue de cheval basse, comme le faisaient les icônes de la French Riviera, suffit à transformer une coiffure simple en un look seventies chic et sans effort.
Protéger avec un spray thermo-protecteur (le GHD Bodyguard est une valeur sûre).
Sécher la tête en bas pour décoller les racines au maximum.
Travailler mèche par mèche avec une brosse ronde en céramique qui diffuse la chaleur.
Terminer par un jet d’air froid pour fixer le volume.
L’erreur à ne pas commettre avec le dégradé Shag ? Trop effiler les pointes. Un cheveu très fin peut vite paraître appauvri. Un bon coiffeur saura doser l’effilage pour alléger la chevelure sans lui faire perdre sa densité. La clé est dans l’équilibre.
Et sur cheveux bouclés, le style 70s, ça marche ?
Absolument ! C’est même l’une de ses plus belles expressions. Pensez aux coiffures afros volumineuses et aux boucles libres de l’époque. La clé est une coupe en arrondi pour créer une belle forme sphérique et éviter l’effet
Selon une étude sur les tendances capillaires, les recherches pour la « coupe Shag » ont augmenté de plus de 150% ces deux dernières années.
Cela confirme que le désir de coiffures texturées, pleines de mouvement et faciles à vivre, est plus qu’une micro-tendance, c’est un véritable courant de fond qui s’installe durablement.
Pour une touche de brillance vinyle sur votre brushing ou votre queue de cheval, sans l’effet gras, vaporisez un spray de brillance en finition. Le Shimmer Shine de Kevin.Murphy, enrichi en vitamines et extraits de bambou, apporte un éclat miroir tout en nourrissant la fibre. Un geste final digne des studios photo.
Le saviez-vous ? La couleur emblématique des années 70 n’était pas un blond platine, mais plutôt un
Une queue de cheval haute et lisse avec une mèche enroulée autour de l’élastique.
Une attache basse et lâche, simplement nouée avec un ruban de velours.
Deux couettes basses et ondulées pour un look bohème.
La queue de cheval 70s n’est jamais stricte. Elle est soit sophistiquée et disco, soit romantique et naturelle.
Un cheveu sain est la base de tout. Une fois par semaine, offrez-lui un masque réparateur. Pour rester dans l’esprit de l’époque, qui faisait la part belle aux ingrédients naturels, optez pour des formules à base d’avocat, de karité ou d’huile de jojoba. Le Masque Réparateur Intense Don’t Despair, Repair! de Briogeo est un excellent choix pour redonner force et souplesse.
Attention à la chaleur : Le coiffage 70s implique souvent l’utilisation de chaleur (séchoir, fer, bigoudis). Un protecteur thermique n’est pas une option, c’est une obligation pour préserver la santé de la cuticule dont parle l’article. Il crée une barrière qui empêche la fibre de se déshydrater et de devenir cassante.
L’icône Stevie Nicks, avec sa longue chevelure blonde et sa frange épaisse, a défini l’esthétique
Le Wolf Cut, c’est la même chose que le Shag ?
Pas tout à fait ! Le Wolf Cut est un hybride, un enfant du Shag et de la coupe mulet. Il est souvent plus déstructuré, plus court sur le dessus et plus radical dans le contraste avec les longueurs. Le Shag des années 70 est généralement plus doux, plus fondu et plus glamour dans son approche du dégradé.
Pour faire tenir votre brushing volumineux toute la nuit, l’astuce est de l’enrouler lâchement en un chignon haut sur le sommet de la tête (un
Pour les cheveux courts : Inspirez-vous du
Du volume aérien aux racines.
Des longueurs texturisées mais pas figées.
Une brillance naturelle qui respire la santé.
Le secret ? La superposition de produits légers. Une mousse en racine, un spray texturisant sur les longueurs et une goutte de sérum sur les pointes. Chaque produit a son rôle !
La raie au milieu, très populaire dans les années 70, ne va pas à tout le monde. Si vous avez un visage très long ou un épi récalcitrant, n’hésitez pas à la décaler légèrement sur le côté. Un décalage d’un ou deux centimètres suffit à adoucir les traits tout en conservant l’esprit de la coiffure.
Pensez à la durabilité de votre coupe. Un bon Shag, par exemple, évolue très bien. En poussant, il se transforme en un dégradé long et bohème. Prévoyez une retouche toutes les 8 à 12 semaines pour redéfinir la structure et rafraîchir la frange, mais profitez de son évolution naturelle entre deux rendez-vous.
Paysagiste Éco-responsable & Amoureuse des Plantes Ses passions : Jardins naturels, Plantes locales, Biodiversité
Jessica a grandi dans une ferme bio en Provence, entourée de lavande et d'oliviers. Cette enfance au contact de la nature a façonné sa vision du jardinage. Pour elle, un beau jardin est avant tout un écosystème vivant et équilibré. Après des années à concevoir des espaces verts pour des particuliers, elle partage maintenant ses connaissances avec passion. Son jardin expérimental accueille abeilles, papillons et oiseaux dans une harmonie soigneusement orchestrée. Elle rêve d'un monde où chaque balcon deviendrait un refuge pour la biodiversité.