Repeindre sa cuisine : le guide complet pour un résultat pro (sans se planter !)
Franchement, choisir une couleur de cuisine, ça peut vite virer au casse-tête. On a tous en tête cette image du petit carré de carton en magasin qui, une fois sur le mur, n’a plus rien à voir avec ce qu’on imaginait. Décevant, non ? Après des années à voir des cuisines de tous les styles, des maisons de campagne aux appartements modernes, j’ai compris un truc essentiel : la couleur, ce n’est pas juste une question de goût. C’est une alchimie entre la lumière, l’usage qu’on en fait et les matériaux présents.
Contenu de la page
- Étape 1 : Devenir un pro de la lumière (même sans diplôme)
- Étape 2 : La fameuse règle du 60-30-10 pour une harmonie parfaite
- Étape 3 : La préparation, ou les 80% du travail (oui, vraiment !)
- Relooker ses meubles de cuisine : oui, c’est possible !
- Quelques duos de couleurs qui fonctionnent à tous les coups
- Sécurité et bon sens : les limites du bricolage
- Galerie d’inspiration
Alors, oubliez les paris hasardeux. Je vais vous partager la méthode que j’utilise sur mes chantiers, celle qui transforme le doute en une décision éclairée. Préparez-vous, on va parler concret.
Étape 1 : Devenir un pro de la lumière (même sans diplôme)
Avant même de penser à un pot de peinture, le premier outil, c’est l’observation. Une cuisine, c’est avant tout un lieu de vie, un atelier. L’esthétique doit être au service du pratique, jamais l’inverse.

L’orientation, votre meilleure boussole
La lumière naturelle, c’est la reine du jeu. Elle change tout le temps et a un impact énorme sur la perception des couleurs. Une teinte sublime dans une cuisine baignée de soleil peut devenir triste et fade dans une pièce orientée au nord.
- Cuisine orientée Nord : Ici, la lumière est froide et stable. Un blanc pur peut vite tirer vers le gris. Pour éviter l’effet « frigo », il faut réchauffer l’atmosphère. Pensez à des couleurs qui contiennent une pointe de jaune ou de rouge : des blancs cassés, un beige crème, un grège subtil ou même un jaune paille très doux.
- Cuisine orientée Sud : C’est la fête de la lumière ! Elle est chaude, intense, et peut carrément « manger » les couleurs trop pâles. C’est l’orientation parfaite pour oser des teintes plus affirmées ou des couleurs froides comme un beau bleu ou un gris anthracite, qui seront sublimées. Un blanc pur sera ici éclatant. Attention tout de même : un rouge vif peut devenir aveuglant à midi.
- Cuisine orientée Est : Vous avez une lumière vive et un peu jaune le matin, qui devient plus froide l’après-midi. Il faut une couleur caméléon. Les verts d’eau, les bleus poudrés et les blancs polyvalents sont d’excellents choix.
- Cuisine orientée Ouest : La lumière est douce le matin, puis devient très chaude, presque rougeoyante, en fin de journée. Les tons neutres sont souvent une valeur sûre. Une couleur chaude comme un terracotta peut devenir un peu trop intense le soir.
Petit conseil d’ami : Ne vous fiez JAMAIS à la lumière du magasin. Prenez plusieurs testeurs, peignez de grands cartons (au moins 50×50 cm) et scotchez-les sur vos murs. Observez-les le matin, à midi, et le soir. Vous serez surpris des variations ! C’est le meilleur investissement que vous puissiez faire.

Et quand la nuit tombe ? L’éclairage artificiel
On passe beaucoup de temps dans la cuisine le soir. L’éclairage artificiel prend alors le relais et il peut tout changer. Pensez à deux choses quand vous choisissez vos ampoules :
D’abord, la température de couleur. Une ampoule de 2700K (Kelvins) donne une lumière chaude, un peu jaune, idéale pour une ambiance cosy au-dessus de la table. Pour le plan de travail, visez plutôt du 4000K, une lumière blanche plus neutre qui ne déforme pas la couleur de vos aliments.
Ensuite, vérifiez l’Indice de Rendu des Couleurs (IRC) sur l’emballage. Visez un IRC supérieur à 90. En dessous, votre superbe peinture vert sauge risque de ressembler à un triste gris une fois la nuit tombée. C’est une info obligatoire, donc facile à trouver.
Étape 2 : La fameuse règle du 60-30-10 pour une harmonie parfaite
Les pros parlent souvent de cette règle. C’est un guide simple et ultra-efficace pour ne pas se tromper dans l’équilibre des couleurs. Voilà comment ça marche :

- 60 % pour la couleur dominante : C’est la couleur principale, celle de vos murs. Elle donne le ton général et doit être assez facile à vivre pour ne pas vous lasser.
- 30 % pour la couleur secondaire : C’est elle qui donne du caractère. On la retrouve sur les façades des meubles, la crédence ou un mur d’accent.
- 10 % pour la couleur d’accent : C’est la touche finale, la cerise sur le gâteau ! On la place sur les accessoires : luminaires, chaises, poignées, petit électroménager… C’est la couleur la plus facile à changer pour relooker votre cuisine à moindre coût.
Astuce peu connue : Pour le mur d’accent (celui qui portera une couleur forte), choisissez de préférence le mur que l’on voit en entrant dans la pièce, ou un mur plein (sans porte ni fenêtre) pour un impact visuel maximal.
Mat, velours, satiné : plus qu’une question de look, une question de survie !
C’est une erreur de débutant très fréquente : choisir une peinture mate pour les murs de la cuisine parce que c’est tendance. Grave erreur ! La cuisine, c’est une zone de combat : projections de graisse, vapeur, coups d’éponge… La finition doit être à la hauteur.

Pour faire simple, le mat est très chic, mais il est poreux et difficile à nettoyer. On le réserve au plafond, point. Le velours est un super compromis : un rendu poudré presque mat, mais il est lessivable. C’est un bon choix pour les murs qui ne sont pas trop exposés.
Mais franchement, le choix de la raison pour une cuisine, c’est le satiné. Il réfléchit un peu la lumière, ce qui le rend très résistant et super facile à nettoyer d’un coup d’éponge. Idéal pour les murs derrière l’évier ou la plaque de cuisson (si vous n’avez pas de crédence). Son seul défaut : il révèle les imperfections du mur, qui doit donc être impeccablement préparé. Le satiné est souvent un peu plus cher, mais c’est un investissement vite rentabilisé.
Enfin, le brillant ou la laque, c’est pour les plus audacieux. Ultra-résistant, effet miroir garanti, mais il ne pardonne AUCUN défaut. À réserver aux boiseries ou à des meubles si l’application est faite au pistolet par un pro.

Bon à savoir : Les peintures de qualité pro ont une classification de résistance (cherchez « classe 1 » ou « classe 2 » sur le pot). Pour une cuisine, c’est indispensable pour garantir qu’elle supportera les nettoyages à répétition.
Étape 3 : La préparation, ou les 80% du travail (oui, vraiment !)
Je le dis et le répète : on passe plus de temps à préparer qu’à peindre. Une peinture à 60€ le pot sur un mur mal préparé, c’est de l’argent jeté par les fenêtres. Alors, on retrousse ses manches !
Votre liste de courses pour une prépa au top :
Avant de foncer chez Castorama ou Leroy Merlin, voici ce qu’il vous faut :
- Des bâches de protection pour le sol et les meubles.
- Du ruban de masquage de bonne qualité (celui qui ne laisse pas de colle !).
- De la lessive dégraissante (type St Marc, une valeur sûre).
- Des éponges, des gants et des lunettes de protection.
- De l’enduit de rebouchage et une spatule.
- Du papier de verre (grain 120 ou 150).
- Et surtout : une bonne sous-couche (ou primaire d’accrochage).

Les étapes à ne JAMAIS sauter :
- Protéger et Dégraisser : On bâche tout, puis on lessive les murs avec la lessive dégraissante diluée dans l’eau chaude. C’est l’étape la moins glamour, mais la plus importante. Rincez bien à l’eau claire, sinon la peinture n’adhérera pas.
- Réparer et Poncer : Bouchez les trous, laissez sécher, puis poncez légèrement toute la surface. Le but n’est pas de décaper, mais de « rayer » la surface pour que la peinture accroche. Aspirez bien la poussière ensuite.
- Appliquer LA bonne sous-couche : C’est l’étape que tout le monde veut zapper pour gagner du temps. Ne le faites pas ! C’est elle qui garantit que votre peinture tiendra. Si vous repeignez du mélaminé ou une ancienne peinture brillante, il vous faut un primaire d’accrochage spécial « supports lisses ». Des marques comme Julien ou Zinsser en font d’excellents. C’est votre assurance anti-écaillement !
Besoin d’aide pour la quantité ? Calculez la surface de vos murs (longueur x hauteur, en déduisant portes et fenêtres) et divisez-la par le rendement indiqué sur le pot de peinture (en m²/L). Vous saurez combien de litres acheter pour deux couches.

Relooker ses meubles de cuisine : oui, c’est possible !
C’est le projet star pour moderniser une cuisine à petit budget. C’est tout à fait faisable, mais ça demande de la patience. Comptez un bon 4 à 5 jours, séchage inclus.
Le défi principal, ce sont les façades en mélaminé ou stratifié. La clé du succès ? Un dégraissage méticuleux (avec de l’acétone, en aérant bien la pièce), un léger ponçage, puis l’application d’un primaire d’accrochage ultra-performant. Ne lésinez surtout pas sur la qualité de ce produit, qui vous coûtera entre 30€ et 50€ le pot, mais qui sauvera votre projet.
Dans mon expérience, j’ai vu trop de gens appliquer une peinture « spéciale cuisine » directement sans sous-couche. Six mois plus tard, la peinture s’écaille autour des poignées… C’est rageant. La préparation, encore et toujours, est la seule garantie de durabilité.
Quelques duos de couleurs qui fonctionnent à tous les coups
Les modes passent, mais certaines associations sont intemporelles. Voici quelques idées pour vous inspirer :

- Vert & Bois : Une ambiance naturelle et apaisante. Un vert sauge avec du chêne clair pour un look scandinave, ou un vert forêt avec du noyer pour un style plus chic.
- Bleu & Gris : Terriblement élégant. Un bleu marine sur les meubles bas, un plan de travail gris clair et des murs gris perle… C’est une valeur sûre, surtout dans une pièce lumineuse.
- Noir & Blanc : Le classique indémodable. Pour éviter le côté clinique, jouez avec les textures : façades noires mates, plan de travail en bois pour réchauffer, et une crédence en carrelage blanc brillant pour capter la lumière.
- Tons chauds : Pensez aux couleurs de la terre cuite, aux beiges rosés, aux ocres. Une palette très chaleureuse, inspirée du sud, qui crée une atmosphère accueillante et conviviale.
Sécurité et bon sens : les limites du bricolage
Un dernier point, mais pas des moindres. Aérez, aérez, aérez ! Même avec les peintures à l’eau modernes (cherchez le logo A+ sur le pot), il faut bien ventiler pendant et après les travaux.

Si votre logement est très ancien, méfiez-vous des vieilles peintures qui pourraient contenir du plomb. Dans le doute, on ne ponce pas et on se renseigne. Et bien sûr, l’équipement de base : gants, lunettes et un masque anti-poussière pour le ponçage.
Enfin, sachez passer la main. Si vous devez toucher à l’électricité ou à la plomberie, faites appel à un pro. Et si la préparation des murs vous semble trop complexe ou si vous manquez de temps, demander un devis à un artisan peintre peut vous faire économiser du temps, de l’argent (en évitant les erreurs coûteuses) et vous garantir une finition impeccable. C’est un calcul à faire !
Voilà, vous avez toutes les cartes en main. Choisir les couleurs de sa cuisine, c’est un projet incroyablement gratifiant. Il s’agit de créer un lieu qui vous ressemble, qui est fonctionnel et dans lequel vous vous sentez bien. Alors prenez le temps, observez, préparez… et lancez-vous ! Le plaisir d’une cuisine réussie est un investissement qui dure des années.

Galerie d’inspiration



La finition, ce détail qui change tout : Le choix de la brillance est aussi crucial que la couleur. Pour les murs, une finition satinée est idéale en cuisine. Elle reflète légèrement la lumière sans éblouir et, surtout, elle est lessivable – un atout majeur près de l’évier ou des plaques de cuisson. Réservez le mat, plus fragile, pour les plafonds ou une zone moins exposée.



- Dégraisser méticuleusement les surfaces (vinaigre blanc ou produit à base de soude).
- Poncer légèrement pour créer une accroche, même sur du bois déjà peint.
- Protéger les plans de travail, les poignées et les charnières avec du ruban de masquage de qualité.
- Appliquer une sous-couche (ou primaire d’accrochage) adaptée au support.
Le secret d’un résultat pro ? 80% de préparation, 20% de peinture. Ne zappez aucune de ces étapes !


Selon une étude de l’institut TNS Sofres, la cuisine est la pièce que les Français rêvent le plus de rénover (34%), juste devant la salle de bains.
Un simple coup de peinture est souvent le moyen le plus rapide et le plus économique de transformer radicalement cet espace de vie central, augmentant à la fois le plaisir d’y vivre et la valeur perçue de votre logement.



Peut-on vraiment peindre sur du carrelage de crédence ?
Oui, et c’est une excellente alternative à une dépose coûteuse ! Le processus est simple mais doit être rigoureux : un nettoyage-dégraissage extrême des carreaux et des joints est primordial. Ensuite, appliquez une sous-couche spéciale carrelage, puis deux couches d’une peinture type « Rénovation Cuisine » de V33 ou « Ripolin Attitude » qui résistent à la chaleur, aux graisses et aux nettoyages fréquents.



La règle du 60-30-10 : C’est le secret des coloristes pour une harmonie parfaite. Dans votre cuisine, cela se traduit par :
- 60% pour la couleur dominante : murs, grands meubles.
- 30% pour la couleur secondaire : un mur d’accent, l’îlot central, les chaises.
- 10% pour la couleur d’accent : luminaires, petit électroménager, textiles, objets déco.


Option A – Le rouleau laqueur : En mousse ou à poils très courts, il est parfait pour les surfaces lisses comme les portes de placards. Il dépose une couche fine et tendue pour un fini impeccable, sans traces.
Option B – Le pinceau spalter : Ce pinceau plat et large est idéal pour les grandes surfaces et permet d’obtenir un effet brossé subtil, très chic sur du bois.
Notre conseil : utilisez les deux ! Le spalter pour les angles et les moulures, le petit rouleau pour les aplats.



L’audace du bicolore gagne les cuisines. L’astuce pour un look design et équilibré est souvent de réserver la couleur la plus foncée pour les meubles bas et une teinte plus claire pour les éléments hauts. Cela allège visuellement l’espace et donne une impression de hauteur sous plafond.
- Classique : Bleu marine en bas, blanc ou grège en haut.
- Nature : Vert forêt en bas, beige crème en haut.
- Tendance : Terracotta en bas, rose poudré en haut.



Les couleurs chaudes comme le rouge et l’orange sont connues pour stimuler l’appétit.
C’est pourquoi elles sont souvent utilisées dans les restaurants. Dans une cuisine, une touche d’orange brûlé, de terracotta ou un rouge brique sur un mur ou une crédence peut insuffler une énergie conviviale et chaleureuse, propice aux moments de partage. Une couleur à utiliser avec parcimonie pour éviter la saturation.


Pensez au plafond ! Souvent négligé et peint en blanc par défaut, il représente pourtant une cinquième surface pour exprimer votre créativité. Le peindre dans une couleur douce peut rendre la pièce plus cosy. Une teinte foncée dans une pièce haute créera une atmosphère intime et spectaculaire. Une audace qui paie.



- Une longévité accrue de la peinture.
- Une couleur finale plus fidèle et profonde.
- Un masquage des imperfections du support.
Le secret ? Une sous-couche adaptée. Ne la considérez pas comme une option, mais comme la fondation de votre projet. Pour des meubles en mélaminé ou en stratifié, un primaire d’accrochage spécifique est non négociable.



Point important : La qualité de la peinture est un investissement, pas une dépense. Une peinture haut de gamme (comme celles de Little Greene ou Ressource) contient plus de pigments et de résine. Résultat : elle couvre mieux, nécessite souvent moins de couches, et sa couleur sera plus riche et durable face aux UV et aux nettoyages.


« La couleur est un pouvoir qui influence directement l’âme. » – Wassily Kandinsky



Quelle peinture choisir pour des meubles de cuisine en bois brut ?
Le bois brut offre un terrain de jeu formidable. Pour conserver son aspect naturel, optez pour une lasure teintée ou une huile-cire colorée (comme les produits Osmo) qui nourrira le bois tout en le protégeant. Si vous préférez une couleur opaque, une peinture acrylique satinée après une sous-couche bois sera parfaite pour un entretien facile.


Peinture tableau noir : Appliquée sur une porte de placard ou un pan de mur, elle transforme la surface en un pense-bête géant pour la liste des courses, les menus de la semaine ou les dessins des enfants. Ludique et pratique !
Peinture magnétique : Appliquée en sous-couche, elle permet d’afficher des photos, des recettes ou des mémos avec des aimants, sans percer le mur. Idéal pour une crédence personnalisée.
Ces peintures techniques apportent une fonctionnalité inattendue et personnalisent l’espace au-delà de la simple couleur.



Pour un effet



- Le vert sauge (pour une ambiance douce et nature).
- Le terracotta (pour une chaleur méditerranéenne).
- Le bleu nuit ou le noir charbon (pour une élégance spectaculaire).
- Le grège (un mélange de gris et de beige, le nouveau neutre chic).


La plupart des peintures grand public contiennent des COV (Composés Organiques Volatils) qui peuvent polluer l’air intérieur.
Pour une cuisine plus saine, tournez-vous vers des peintures écologiques ou biosourcées (marques comme Colibri, Algo ou Farrow & Ball). Certifiées par un écolabel, elles garantissent un taux de COV très faible, sont souvent sans odeur et fabriquées à partir de composants naturels ou recyclés.



Ne sous-estimez jamais le pouvoir du ruban de masquage ! Pour des lignes nettes et sans bavures, investissez dans un ruban de qualité (comme ceux de Tesa ou 3M). Appliquez-le fermement avec une spatule et, astuce de pro, retirez-le délicatement avant que la peinture ne soit complètement sèche pour éviter d’écailler le film.



La cuisine n’est pas qu’une affaire de murs et de façades. Pensez à peindre d’autres éléments pour un relooking complet :
- Les pieds de l’îlot central ou de la table.
- Les chaises ou les tabourets de bar (même dépareillés !).
- Une vieille étagère pour en faire un point focal.
- Le radiateur (avec une peinture spéciale radiateur).


Comment créer une illusion de grandeur dans une petite cuisine ?
Utilisez la couleur à votre avantage ! Peignez les murs et les meubles dans des teintes claires et lumineuses (blanc, blanc cassé, beige, gris perle) pour repousser les murs. Une finition satinée ou légèrement brillante sur les façades aidera à réfléchir la lumière et à agrandir visuellement l’espace.



- Une cuisine plus intime et enveloppante.
- Un faire-valoir incroyable pour les matières nobles (laiton, marbre, bois).
- Une élégance digne des plus grands designers.
Le secret ? Un éclairage impeccable ! Multipliez les sources lumineuses : spots sous les meubles hauts, suspensions design au-dessus de l’îlot et appliques murales pour une ambiance feutrée le soir.



Le testeur, votre meilleur ami : N’achetez jamais un pot de peinture sur la seule foi d’un nuancier. Procurez-vous un testeur et peignez un grand carré (au moins 30×30 cm) sur un carton blanc. Déplacez ce carton sur différents murs de votre cuisine et observez-le à plusieurs moments de la journée (matin, midi, soir) pour voir comment la couleur réagit à la lumière naturelle et artificielle. C’est l’unique façon d’éviter les mauvaises surprises.


Vous aimez le style des cuisines anglaises ? Inspirez-vous de leurs palettes de couleurs intemporelles. Pensez au ‘Sage Green’ de Little Greene pour une touche campagne chic, à un crème doux comme le ‘Wimborne White’ de Farrow & Ball pour la luminosité, ou à un bleu poudré pour une note de fraîcheur. Associez ces teintes à des poignées coquilles en laiton ou en étain pour parfaire le look.



Façades en acrylique satiné : Le champion de la durabilité. Sa formule est conçue pour résister aux chocs, aux rayures et aux taches de graisse. Elle est lessivable et ne jaunit pas dans le temps. C’est le choix de la raison et de la longévité.
Façades en peinture à la craie (Chalk Paint) : Parfaite pour un look mat poudré, vintage ou shabby chic. Elle accroche sur presque tout sans sous-couche. Son point faible : sa porosité. Elle doit impérativement être protégée par une cire ou un vernis mat pour résister à l’usage en cuisine.
Le satiné pour le pratique, la craie pour le style affirmé.

Après l’effort, le réconfort… et la patience ! Respectez scrupuleusement les temps de séchage indiqués sur le pot. Même si la peinture est sèche au toucher après quelques heures, elle met plusieurs jours, voire semaines, à durcir