Ah, l’été… le soleil, les vacances, et cette lumière incroyable qui peut aussi bien sublimer une photo que la ruiner complètement. Après des années passées sur le terrain, un appareil photo à la main, j’ai compris une chose : la lumière estivale est une bête sauvage. Elle est intense, souvent brutale, mais si on apprend à la connaître, elle offre des clichés absolument spectaculaires.
Oubliez les manuels trop théoriques. Aujourd’hui, je vous partage les leçons apprises à la dure, celles qui transforment de simples photos de vacances en images dont vous serez vraiment fier. C’est parti !
La base de tout : comprendre la lumière du jour en été
En photo, la lumière, c’est notre matière première. C’est notre peinture. Et en été, elle se métamorphose au fil des heures. La maîtriser, franchement, c’est déjà avoir fait 80% du boulot.
La lumière crue de midi : un défi, pas une fatalité
Entre 11h et 16h, le soleil est au plomb. Les ombres sont courtes, noires, et les contrastes violents. Beaucoup de photographes vous diront de ranger votre appareil. Quelle erreur ! C’est justement le moment parfait pour un style graphique et percutant. Pensez aux ruelles blanches d’un village du sud : les ombres nettes dessinent des lignes puissantes, presque abstraites. C’est aussi un moment idéal pour le noir et blanc, qui adore les contrastes élevés.
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Le conseil technique : Votre appareil va souffrir pour gérer à la fois les zones très claires et les ombres très sombres. Pour éviter un ciel tout blanc (on dit « cramé ») ou des ombres toutes noires (« bouchées »), photographiez en format RAW. Ce fichier brut garde beaucoup plus d’informations que le JPEG et vous permettra de rattraper le coup au post-traitement. Mieux encore, une petite astuce de pro : sous-exposez légèrement votre photo. Concrètement ? Passez en mode Priorité Ouverture (A ou Av sur votre molette) et utilisez la compensation d’exposition – c’est le petit bouton avec un symbole +/-. Réglez-la sur -0.3 ou -0.7. Il est toujours plus facile de récupérer du détail dans une ombre que dans une zone complètement brûlée.
L’heure dorée (Golden Hour) : le secret de polichinelle des photographes
Voilà le moment que tout le monde attend : l’heure qui suit le lever du soleil et celle qui précède son coucher. La lumière, plus rasante, devient incroyablement douce, chaude et enveloppante. Les ombres s’allongent et sculptent le relief. C’est le moment rêvé pour les portraits et les paysages.
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Bon à savoir : Ça se prépare ! Repérez votre lieu la veille. Pour savoir précisément où le soleil se lèvera ou se couchera, des applis comme PhotoPills (la référence, mais payante) ou Sun Surveyor sont géniales. Arrivez au moins 30 minutes en avance. Pour un paysage, je privilégie souvent une ouverture moyenne (entre f/8 et f/11) pour que tout soit net, du premier au dernier plan. Et bien sûr, le trépied est votre meilleur ami, car la lumière baisse vite et il vous permet de garder une qualité d’image maximale sans monter dans les ISO.
L’heure bleue (Blue Hour) : la magie continue
Juste après le coucher du soleil, quand il n’est plus visible, le ciel prend une teinte bleue profonde, presque électrique. C’est l’heure bleue. Elle ne dure que 20 à 30 minutes, il ne faut pas la rater ! C’est le moment parfait pour la photo de ville. Les lumières artificielles s’allument et leur lueur orange crée un contraste magnifique avec le bleu du ciel. Ici, le trépied n’est plus une option, il est OBLIGATOIRE. Vous allez travailler avec des temps de pose de plusieurs secondes.
Le matériel utile (et réaliste) pour l’été
On me demande souvent quel est le meilleur appareil. Ma réponse est simple : c’est celui que vous maîtrisez et que vous avez sur vous. Pas la peine d’avoir un monstre à 5000€ si on le laisse sur le mode auto. L’essentiel est d’avoir un mode manuel pour contrôler le trio ouverture, vitesse et ISO.
Les objectifs polyvalents
En été, on bouge beaucoup, alors la polyvalence est reine.
Un objectif « à tout faire » (type 24-105mm) : Le compagnon de voyage idéal. Il va du grand-angle pour un paysage immense au petit téléobjectif pour un portrait serré.
Une focale fixe lumineuse (type 50mm f/1.8) : Souvent très abordable (parfois moins de 150€), sa qualité d’image est bluffante. Sa grande ouverture permet de créer des flous d’arrière-plan magnifiques (le fameux « bokeh ») pour isoler votre sujet.
Un téléobjectif (type 70-300mm) : Pour aller chercher les détails lointains : un voilier à l’horizon, un oiseau, ou pour compresser les différents plans d’un paysage montagneux.
Les accessoires qui changent vraiment la donne
Le trépied : S’il vous plaît, ne faites pas l’erreur de prendre le premier prix à 30€. Un coup de vent et c’est la photo floue assurée. Visez plutôt un modèle stable en aluminium ou carbone ; comptez entre 80€ et 150€ pour un bon début. Des marques comme Manfrotto, K&F Concept ou Rollei sont de bonnes références.
Le filtre polarisant circulaire (CPL) : Si je ne devais en garder qu’un, ce serait celui-là. Vissé sur votre objectif, il agit comme des lunettes de soleil polarisées. Il élimine les reflets sur l’eau ou les vitres, et surtout, il sature les couleurs. Imaginez un ciel bleu un peu pâlot. Vous tournez le filtre, et BAM, il devient d’un bleu profond, les nuages blancs ressortent. C’est un effet magique quasi impossible à recréer proprement plus tard. Comptez entre 30€ et 100€, les filtres Hoya ou K&F Concept ont un excellent rapport qualité-prix.
Les filtres à densité neutre (ND) : Ce sont des lunettes de soleil très sombres pour votre objectif. Ils permettent de faire des poses longues en plein jour pour obtenir cet effet d’eau laiteuse sur une cascade ou cotonneuse sur la mer. Comment ça marche ? Imaginez que votre appareil vous donne une expo correcte à 1/125s. Si vous mettez un filtre ND1000 (qui divise la lumière par 1000), votre nouveau temps de pose sera de 1/125s x 1000, soit environ 8 secondes !
Quelques techniques de terrain expliquées simplement
Avoir du matos, c’est bien. Savoir s’en servir, c’est mieux.
Le paysage estival réussi
Un beau paysage, ce n’est pas juste une jolie vue. C’est une composition. Pensez TOUJOURS à inclure un premier plan intéressant : des fleurs, un rocher, un chemin… Ça donne de la profondeur et ça guide le regard. Utilisez la règle des tiers : placez l’horizon sur une ligne de tiers, et vos points forts (un arbre, un clocher) sur les intersections.
Le portrait en extérieur
La lumière directe du soleil en plein visage, c’est non : ça fait plisser les yeux et crée des ombres horribles. Placez votre modèle à l’ombre d’un arbre ou d’un porche. Mieux encore, tentez le contre-jour pendant l’heure dorée : le soleil est derrière votre sujet, créant un magnifique liseré lumineux dans ses cheveux. L’ombre sur le visage ? Utilisez un réflecteur pour la déboucher.
Astuce du système D : pas de réflecteur sous la main ? Une simple plaque de polystyrène blanc achetée pour 2€ dans un magasin de bricolage fait des merveilles ! Même une grande feuille de papier blanc peut dépanner.
La macrophotographie de nature
L’été, c’est le paradis des insectes et des fleurs. Le secret ? La patience. Le vent est votre pire ennemi, le moindre souffle rendra votre sujet flou. Levez-vous tôt. Le matin, la fraîcheur rend les insectes un peu engourdis et donc plus coopératifs. La mise au point doit être parfaite, visez toujours l’œil de l’insecte.
Pour aller plus loin : les défis de l’été
Une fois les bases maîtrisées, on peut s’amuser un peu plus.
La Voie Lactée estivale
L’été offre le meilleur point de vue sur le cœur de notre galaxie. Il vous faut un ciel noir, loin des villes. Pour éviter que les étoiles ne deviennent des traits à cause de la rotation de la Terre, on utilise la « règle des 500 » : divisez 500 par votre focale pour connaître votre temps de pose maximum. Avec un objectif de 20mm, ça donne 500 / 20 = 25 secondes.
Exemple de réglages pour démarrer : objectif grand-angle (ex: 20mm) ouvert au maximum (f/2.8 ou plus), ISO 3200, et un temps de pose de 25 secondes. Le plus dur, c’est la mise au point. Faites-la en manuel, en visant une étoile brillante et en utilisant le zoom de votre écran LCD pour qu’elle soit parfaitement nette.
Le post-traitement : la touche finale
Le post-traitement, c’est simplement le développement numérique de votre photo RAW. Le but n’est pas de tricher, mais de retranscrire l’émotion du moment. Ajustez les contrastes, la balance des blancs, ravivez les couleurs… Des logiciels comme Adobe Lightroom sont la norme, mais des alternatives gratuites et très puissantes comme Darktable ou RawTherapee font aussi un travail remarquable.
La règle d’or : le respect avant tout
C’est peut-être la partie la plus importante. Un bon photographe est un photographe responsable.
Votre sécurité et celle du matériel : Hydratez-vous, protégez-vous du soleil. Et pitié, protégez votre matériel ! Le sable et l’eau salée sont ses pires ennemis. J’ai vu un ami bousiller un objectif à plus de 1000€ en une après-midi à cause d’un grain de sable mal placé. La règle d’or : ne JAMAIS changer d’objectif sur le sable. Nettoyez tout au retour avec un chiffon doux.
D’ailleurs, petite confession : mes débuts en photo de bord de mer m’ont coûté cher. Changer d’objectif en plein vent sur la plage, avec les embruns salés… Je peux vous dire que mon capteur n’a pas du tout apprécié. Leçon apprise : on protège son matos et on ne l’expose jamais aux éléments inutilement.
Le respect des lieux et des gens : Un champ de lavande ou de tournesols appartient à un agriculteur. Ne piétinez pas son travail pour un cliché. Restez sur les chemins. Pour les personnes, la règle est simple : soyez respectueux. Un sourire et une explication désamorcent 99% des situations. En France, le droit à l’image est strict, alors pour une publication, demandez toujours l’autorisation si la personne est reconnaissable.
La patience est votre meilleure amie
Photographier en été, ce n’est pas le plus facile, mais c’est une école formidable. Ne vous découragez pas. Chaque sortie est une occasion d’apprendre. Observez la lumière, prenez votre temps, et surtout, amusez-vous. La meilleure photo, c’est celle qui vous rappellera la chaleur du soleil et la joie de cet instant.
Alors, prêt à relever un petit défi ? Cette semaine, votre mission : trouvez un premier plan qui vous plaît (des fleurs, un rocher, un banc…) et photographiez un paysage pendant l’heure dorée. Partagez le résultat avec le hashtag #DefiLumiereEte. J’ai hâte de voir vos créations !
Galerie d’inspiration
Le secret pour des ciels d’un bleu profond et une mer sans reflets aveuglants ? Un filtre polarisant circulaire (CPL). Vissé sur votre objectif, il agit comme des lunettes de soleil de luxe pour votre appareil. Il sature naturellement les couleurs et coupe les reflets sur l’eau ou les feuillages, révélant des détails invisibles à l’œil nu. C’est l’accessoire non négociable de la photo d’été.
Des portraits lumineux et doux, même en plein soleil.
Des silhouettes parfaitement découpées sur un ciel flamboyant.
Une impression de profondeur et de séparation entre votre sujet et l’arrière-plan.
Le secret ? Osez le contre-jour. Placez le soleil derrière votre sujet et mesurez la lumière sur le ciel pour un effet dramatique, ou utilisez un réflecteur (même une simple feuille blanche) pour déboucher délicatement les ombres sur un visage.
La température de couleur de la lumière du jour varie de 2000K (lever/coucher de soleil) à plus de 6500K (ombre par ciel clair).
Concrètement, cela explique pourquoi vos photos prises à l’ombre peuvent sembler bleutées. Votre appareil essaie de compenser. Pensez à ajuster la balance des blancs manuellement (mode
Comment protéger son matériel du sable et du sel ?
La plage est un environnement hostile pour l’électronique. La meilleure défense est un bon sac photo, comme un Lowepro Flipside ou un Peak Design Everyday Sling, qui ne s’ouvre que du côté dos, évitant ainsi de poser l’ouverture face au sable. Gardez un pinceau soufflant à portée de main pour chasser les grains de sable avant qu’ils ne rayent une lentille, et passez une lingette microfibre légèrement humide sur le boîtier en fin de journée pour dissoudre le sel corrosif de l’air marin.
Ne rangez pas l’appareil quand le soleil se couche. L’heure qui suit, surnommée
Le défi du smartphone : En plein soleil, l’écran de votre téléphone devient souvent illisible. Pour réussir votre photo, faites confiance à la fonction de verrouillage d’exposition et de mise au point. Appuyez longuement sur l’écran à l’endroit où vous voulez faire la mise au point. Un carré jaune (sur iPhone) ou un cercle (sur Android) apparaît et se verrouille. Vous pouvez alors ajuster la luminosité en faisant glisser votre doigt vers le haut ou le bas avant de déclencher. C’est simple, mais ça change tout.
Option A : Pare-soleil. C’est la première ligne de défense. Il bloque les rayons lumineux parasites qui viennent frapper la lentille de côté, ce qui prévient le
Au lieu de chercher à tout inclure dans votre cadre, essayez le minimalisme. Une plage déserte, un unique parasol, une trace de pas dans le sable… En été, la lumière intense et les grands espaces (ciel, mer) créent naturellement de grandes zones de couleur unie. Utilisez cet
Avant : Un chiffon sec qui ne fait qu’étaler le gras et les traces de sel.
Pendant : Une goutte de solution de nettoyage pour optiques (comme celles de Zeiss ou Hama) sur une face d’une lingette microfibre propre.
Après : Utilisez la face sèche de la lingette pour polir doucement en spirale, du centre vers les bords.
L’erreur classique : L’horizon penché. Rien ne trahit plus une photo de vacances amateur qu’une mer qui semble sur le point de se déverser hors du cadre. Activez la grille des tiers ou l’horizon virtuel sur l’écran de votre appareil. C’est une aide visuelle simple qui vous forcera à aligner parfaitement cette ligne cruciale. Un clic en post-production peut le corriger, mais prendre l’habitude de le faire dès la prise de vue améliorera toutes vos photos.
Selon une étude, 90% des informations transmises au cerveau sont visuelles.
En photographie, cela signifie que le moindre détail parasite en arrière-plan (une poubelle, une serviette fluo, un touriste en train de se changer) peut détourner l’attention et ruiner l’impact de votre image. Prenez deux secondes avant de déclencher pour balayer le fond du regard et, si besoin, décalez-vous d’un mètre ou deux. C’est souvent suffisant.
Pour donner un style unique à vos portraits d’été, jouez avec le bokeh de premier plan.
Accroupissez-vous dans l’herbe haute et laissez quelques brins flous dans le bas de votre image.
Tenez une fleur ou une feuille à quelques centimètres de votre objectif.
Utilisez une grande ouverture (f/1.8, f/2.8) pour transformer ces éléments en taches de couleur douces et artistiques.
Une averse d’été ruine-t-elle une séance photo ?
Au contraire ! Un ciel d’orage offre une dramaturgie inégalable, avec des nuages texturés et des couleurs profondes. Juste après la pluie, le sol mouillé reflète la lumière comme un miroir, doublant la beauté d’une scène. Les couleurs sont plus saturées, l’air est plus pur. Sortez (bien protégé) et capturez les reflets dans les flaques ou la lumière perçant à travers les nuages. Ce sont souvent les photos les plus mémorables.
Point important : La batterie de votre appareil se décharge beaucoup plus vite avec la chaleur. Ne partez jamais pour une longue journée de shooting estival avec une seule batterie. Avoir au moins une batterie de rechange (et chargée !) dans son sac est une règle d’or. Gardez-les à l’abri du soleil direct, au fond du sac, pour préserver leur autonomie.
Un cadrage unique, impossible depuis le sol.
La capacité de révéler la géométrie d’un lieu (une crique, une piscine).
Des textures surprenantes, comme le dessin des vagues sur le sable.
La tendance ? La photographie par drone. Des modèles comme le DJI Mini 4 Pro, pesant moins de 250g, sont devenus très accessibles et permettent de capturer l’été sous un angle spectaculaire. Attention, vérifiez toujours la législation locale avant de décoller.
Inspiration : Slim Aarons. Ce photographe a défini l’esthétique de la
Pensez à utiliser les éléments naturels comme des cadres dans votre image. Un rocher percé, l’arche d’un pont, une branche de pin parasol qui surplombe la mer… En plaçant votre sujet principal à l’intérieur de ce
Objectif fixe (ex: 35mm f/1.8) : Léger, lumineux, excellent pour les portraits avec un joli flou d’arrière-plan. Il vous force à vous déplacer et donc à mieux penser votre composition.
Objectif zoom (ex: 24-70mm f/4) : Polyvalent, il permet de passer d’un plan large à un quasi-portrait sans bouger. Idéal pour les paysages et les scènes de vie où vous ne pouvez pas toujours vous approcher.
Pour un voyage d’été, un zoom de qualité est souvent plus pratique, mais un petit objectif fixe est parfait pour une sortie légère en fin de journée.
Le sable et l’eau sont des réflecteurs naturels extrêmement puissants. Si vous faites un portrait à la plage, cette lumière venant du bas peut créer des ombres inhabituelles sous les sourcils et le nez. Pour contrer cet effet, demandez à votre sujet d’incliner légèrement le menton vers le bas. Ce simple ajustement suffit souvent à retrouver un éclairage plus flatteur et naturel sur le visage.
Comment éviter la buée sur l’objectif ?
C’est le choc thermique classique : vous sortez d’une voiture ou d’une chambre climatisée pour entrer dans la chaleur humide de l’extérieur, et votre objectif s’embue instantanément. Pour l’éviter, laissez votre appareil dans son sac fermé pendant 15 à 20 minutes en arrivant à l’extérieur. Cela lui laissera le temps de s’acclimater doucement à la température ambiante.
Augmentez légèrement le curseur
L’œil humain peut percevoir une plage dynamique (l’écart entre le plus sombre et le plus clair) d’environ 20 diaphragmes (stops). Un excellent appareil photo numérique en capture environ 14-15.
Voilà pourquoi une scène qui vous semble parfaite à l’œil peut avoir un ciel blanc ou des ombres noires sur la photo. C’est là que le format RAW et les techniques comme le bracketing d’exposition (prendre plusieurs photos à des expositions différentes pour les combiner) entrent en jeu pour combler cet écart technologique.
Point crucial pour les portraits : La lumière dans les yeux. Quel que soit le type de lumière, assurez-vous qu’il y a une petite étincelle de lumière qui se reflète dans les pupilles de votre sujet. On appelle ça la
Une perspective unique qui rend les objets familiers intéressants.
Un sentiment d’intimité et de connexion avec l’environnement.
L’accent mis sur les textures du sable, de l’eau et des galets.
Le geste ? Mettez-vous à plat ventre. Photographier au ras du sol sur une plage transforme complètement la scène. Un simple coquillage peut devenir un monument, et les vaguelettes qui lèchent le sable prennent une dimension épique.
Le soleil de midi n’est pas seulement dur, il est aussi très blanc. Pour réchauffer l’ambiance de vos photos de plage, cherchez des éléments de couleur chaude pour équilibrer la scène. Un parasol rouge, un seau jaune, une bouée orange… Ces touches de couleur vive attirent l’œil, ajoutent de la gaieté à l’image et créent un contraste bienvenu avec le bleu omniprésent du ciel et de la mer.
Tatoueuse & Artiste Peintre Spécialités : Tatouages botaniques, Aquarelle sur peau, Art corporel délicat
Laurena partage son temps entre L'Encre Mécanique à Lyon et Bleu Noir à Paris, deux temples du tatouage français. Formée aux beaux-arts avant de tomber amoureuse de l'aiguille, elle fusionne peinture et tatouage dans un style unique. Ses créations florales semblent danser sur la peau comme des aquarelles vivantes. Quand elle ne tatoue pas, elle expose ses toiles dans des galeries underground et partage ses inspirations artistiques avec sa communauté.