Murs de salle de bain : Le guide pour choisir le bon revêtement et éviter les catastrophes
Transformez votre salle de bain en un sanctuaire moderne avec des revêtements muraux qui allient esthétique et fonctionnalité.

Je me souviens de la première fois que j'ai redécoré ma salle de bain. Choisir le bon revêtement mural a été une aventure ! Entre le carrelage classique et les peintures audacieuses, chaque option apporte son propre charme. Laissez-vous inspirer par notre guide pour donner vie à votre espace humide avec des idées modernes et élégantes.
J’ai passé un paquet d’années sur les chantiers, surtout à refaire des salles de bain. Franchement, j’ai tout vu passer : les vasques carrées, les douches XXL, les couleurs flashy… Mais il y a un truc qui ne change jamais : les galères liées à l’humidité. Une belle salle de bain, ce n’est pas qu’une question de look. C’est avant tout une pièce technique qui doit se battre contre l’eau, tous les jours. Et le choix du revêtement mural, c’est LA décision qui va déterminer si elle tiendra 2 ans ou 20 ans.
Contenu de la page
- La préparation des murs : 90 % du boulot d’un pro
- Le carrelage : Le choix de la raison et de la durabilité
- La peinture : L’option économique, mais exigeante
- Les panneaux muraux : Le look moderne, les joints en moins
- Tadelakt et béton ciré : Magnifiques, mais réservés aux experts
- Alors, on choisit quoi ? Le comparatif sans tableau
- La liste de courses type pour une douche carrelée
- Le mot de la fin : La ventilation est reine
- Galerie d’inspiration
On me demande souvent des conseils, les gens arrivent avec des photos de magazines, des rêves plein la tête. Mon job, ce n’est pas de briser ces rêves, mais de les confronter à la réalité du terrain. Un revêtement magnifique sur un mur mal préparé, c’est comme construire un château sur du sable. C’est de l’argent jeté par les fenêtres. Alors, avant même de parler carrelage ou peinture, parlons du mur. C’est la base de tout.

La préparation des murs : 90 % du boulot d’un pro
Un amateur choisit la finition. Un pro prépare le support. Toute la différence est là. Dans une pièce d’eau, le mur doit être nickel : sain, plat, et surtout, blindé contre l’eau. Zapper cette étape, c’est signer pour des moisissures, des revêtements qui se décollent et des dégâts qui peuvent coûter une fortune.
Le support : La plaque de plâtre hydrofuge, un minimum syndical
Oubliez tout de suite la plaque de plâtre standard (la BA13 blanche ou grise). Pour une salle de bain, on utilise systématiquement de la plaque de plâtre hydrofuge. Vous la reconnaîtrez facilement, elle est verte ou parfois bleue. Elle est traitée pour résister à l’humidité ambiante. Mais attention, « résister » ne veut pas dire « étanche ». C’est une nuance capitale. La plaque ne va pas se gondoler avec la vapeur, mais elle n’est absolument pas faite pour recevoir des jets d’eau directs sans une protection en plus.

La protection anti-eau : L’étape que vous ne DEVEZ pas sauter
C’est ici que le vrai savoir-faire entre en jeu. Dans les zones critiques, comme l’intérieur de la douche ou le mur derrière la baignoire, la plaque hydrofuge seule ne suffit pas. On doit créer une véritable coque étanche. C’est même une obligation normée.
La solution la plus courante est le SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage). C’est une sorte de peinture épaisse et caoutchouteuse, souvent bleue ou rose pour bien la voir. Son application est assez simple, mais il faut être méticuleux :
- On dépoussière parfaitement le mur.
- On applique une première couche généreuse au rouleau. Immédiatement, on vient noyer des bandes de renfort spéciales dans tous les angles et autour des tuyaux. C’est par là que l’eau s’infiltre toujours !
- On laisse sécher (comptez 4 à 6 heures en général, mais lisez bien le pot).
- On passe une deuxième couche en croisant le sens d’application pour être sûr de ne laisser aucun trou.
Un kit complet pour une douche standard vous coûtera entre 50€ et 80€ chez des marques comme Weber ou Sika. Ce n’est rien comparé au coût d’une réparation de dégât des eaux.

Pour les projets plus exigeants, il y a les nattes d’étanchéité. C’est la solution ceinture et bretelles. Ce sont des rouleaux (souvent orange ou gris, pensez à la marque Schluter par exemple) que l’on colle directement au mur avec de la colle à carrelage. C’est plus cher et un peu plus technique, mais l’étanchéité est absolue. J’ai déjà vu un carrelage fissurer dans une douche, mais grâce à la natte en dessous, pas une seule goutte d’eau n’a traversé.
Une anecdote pour la route : un client m’appelle un an après avoir fait poser sa douche par un autre. Le carrelage sonnait creux. En retirant le premier carreau, le mur en placo derrière est littéralement tombé en poussière, il était gorgé d’eau. Aucune protection n’avait été posée. L’économie de quelques centaines d’euros au départ lui a coûté des milliers en reconstruction complète…
Le carrelage : Le choix de la raison et de la durabilité
Le carrelage reste le roi de la salle de bain. C’est solide, facile à nettoyer et ça dure une éternité… si c’est bien posé.

Le jargon à connaître pour ne pas se tromper
Pour faire le tri, regardez le classement UPEC, une norme de qualité. Pour une salle de bain, concentrez-vous sur deux lettres : le « E » pour la résistance à l’Eau (visez au moins E2, et E3 pour le sol de la douche) et le « C » pour la résistance aux agents Chimiques (C2, c’est bien pour que vos produits ménagers ne l’abîment pas). Un vendeur qui ne connaît pas ce classement… méfiance.
Le matériau en lui-même est aussi crucial. Le grès cérame est le champion, il est quasi non poreux. La faïence, elle, est plus fragile et poreuse ; c’est son émail qui la protège. C’est pourquoi on la met aux murs, jamais au sol, et toujours avec une étanchéité parfaite derrière.
Conseils de pro pour une pose sans défaut
- La colle : Prenez de la colle en poudre à mélanger vous-même (type C2S1), pas les pots tout prêts. Elle est beaucoup plus résistante à l’eau. Pour les grands carreaux (plus de 60×60 cm), une colle déformable (C2S1 ou S2) est obligatoire. Comptez environ 30€ pour un sac de bonne qualité chez Mapei ou Weber.
- Le double encollage : C’est la règle d’or pour les carreaux de plus de 30×30 cm. On met de la colle sur le mur ET au dos du carreau. Ça garantit une adhérence parfaite et évite les poches d’air où l’humidité adore se loger.
- Les joints : Oubliez le joint de base. Pour une salle de bain, un joint hydrofugé est le minimum. Mais dans la douche, investissez dans un joint époxy. Oui, il est plus cher (souvent le double ou le triple d’un joint classique, soit environ 60-70€ pour un pot) et un peu plus pénible à appliquer car il sèche vite. Mais il est 100% étanche, ne moisit JAMAIS et ne se tache pas. C’est la tranquillité assurée.
- L’astuce qui sauve : Achetez toujours 10 à 15% de carrelage en plus ! Pour les coupes, les erreurs, et surtout pour en garder en réserve. Rien de pire que de casser un carreau dans 5 ans et de se rendre compte que le modèle n’existe plus ou que la couleur (le « bain ») n’est plus la même.

La peinture : L’option économique, mais exigeante
Peindre sa salle de bain, c’est une super idée pour changer de look sans se ruiner, surtout pour les murs qui ne sont pas directement sous les jets d’eau. Mais ne tombez pas dans le panneau de croire qu’une simple « peinture salle de bain » suffit.
La finition est capitale : choisissez TOUJOURS une finition satinée ou brillante. Pourquoi ? Une peinture mate est poreuse, elle absorbe la buée et les saletés, un vrai cauchemar à nettoyer. Une peinture satinée, elle, a un film protecteur sur lequel l’eau perle. Un coup d’éponge et c’est propre. C’est aussi simple que ça.
Les étapes à ne jamais zapper pour un résultat qui dure
Avant de peindre, il faut préparer. Lessivez les murs pour enlever toute trace de gras, poncez légèrement pour que la nouvelle peinture accroche, puis appliquez une sous-couche spéciale pièces humides. C’est non négociable. Ensuite, deux couches de peinture de finition, en respectant bien les temps de séchage (souvent 6 à 12 heures entre les couches). Aller trop vite, c’est la garantie d’une peinture qui cloque.

Et bien sûr, aérez ! Même les peintures à l’eau dégagent des COV. Une bonne VMC est votre meilleure amie, pas seulement pour les travaux, mais pour la vie de votre salle de bain.
Les panneaux muraux : Le look moderne, les joints en moins
C’est une solution que j’adore proposer en rénovation. On peut coller ces grands panneaux directement sur un ancien carrelage. Ça évite la poussière, les gravats et ça fait gagner un temps fou.
Quels matériaux choisir ?
Il y en a pour tous les goûts : en stratifié compact (très dense, des décors bluffants), en résine (toucher très qualitatif, un peu comme de la pierre), ou en PVC (l’option la plus économique). Le choix dépend de votre budget et du look recherché.
Petit conseil d’ami : avant de coller vos panneaux, tapotez sur votre ancien carrelage. S’il sonne creux ou se décolle par endroits, il faut l’enlever, pas le cacher ! Cacher la misère ne fait que reporter le problème.

Le point faible, ce sont les jonctions. On utilise un mastic-colle pour fixer les panneaux, mais pour l’étanchéité entre les panneaux ou avec le bac de douche, il faut un mastic silicone de très haute qualité, avec un traitement anti-moisissures. Oubliez le premier prix à 5€. Mettez 15€ ou 20€ dans une cartouche de marque (Sika, Rubson…). Il restera blanc et souple des années, alors qu’un bas de gamme jaunira et moisira en moins d’un an.
Tadelakt et béton ciré : Magnifiques, mais réservés aux experts
Ces enduits sont sublimes, mais je suis très clair avec mes clients : n’essayez pas de faire ça vous-même si vous n’êtes pas du métier. Le Tadelakt, cet enduit marocain à la chaux, ou le béton ciré, sont de vraies techniques artisanales.
Leur réussite dépend d’un savoir-faire hyper précis et surtout, de la qualité du vernis ou du traitement de finition qui assure l’étanchéité. Une erreur, et c’est la fissure ou l’infiltration garantie. Confiez ça à un artisan spécialisé, c’est un investissement.

Alors, on choisit quoi ? Le comparatif sans tableau
Pour y voir plus clair, faisons un petit tour d’horizon rapide.
Le carrelage, c’est le choix de la durabilité maximale pour un budget maîtrisé (on trouve de belles choses entre 20€ et 60€/m²). C’est le plus résistant à l’eau et aux nettoyages. Par contre, la pose est assez technique (surtout avec les grands formats) et demande du temps. Et puis, il y a les joints à entretenir.
Les panneaux muraux sont la solution rapide et moderne. Parfaits en rénovation, sans poussière. Le budget est plus élevé (de 50€/m² pour du PVC correct à plus de 200€/m² pour de la résine design), mais la pose est plus simple pour un bricoleur averti. Le gros plus : pas de joints à récurer !
La peinture est imbattable pour le budget (moins de 10€/m² tout compris) et la facilité de mise en œuvre, à condition de bien préparer le support. C’est parfait pour les zones hors douche, mais sa durée de vie est plus limitée et elle demandera un coup de frais tous les 5 à 7 ans.

Enfin, les enduits décoratifs (béton ciré, Tadelakt) sont dans une autre catégorie. C’est le choix du cœur pour une esthétique unique. Côté budget, c’est le plus cher (souvent plus de 100-150€/m² posé par un pro) et la pose est réservée aux artisans. C’est le luxe, mais avec une exigence technique maximale.
La liste de courses type pour une douche carrelée
Pour rendre les choses concrètes, voici ce qu’il vous faudrait pour carreler une douche standard de 90x90cm sur 2m de haut (environ 5,5m² de mur) :
- Préparation : 1 kit d’étanchéité SPEC (~70€)
- Carrelage : 6,5 m² de carrelage (incluant 15% de plus pour les coupes) (prix variable)
- Collage : 1 sac de colle en poudre C2S1 (~30€)
- Joints : 1 pot de joint époxy (~60€)
- Finition : 1 cartouche de silicone sanitaire haute qualité (~15€)
On est donc sur un budget matériel d’environ 175€, hors prix du carrelage lui-même. Ça permet de mieux anticiper !

Le mot de la fin : La ventilation est reine
Je ne le répéterai jamais assez : vous pouvez avoir le mur le plus cher et le mieux posé du monde, sans une bonne VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), votre salle de bain finira par moisir. Elle doit tourner quand vous utilisez la pièce et encore un peu après. C’est elle qui protège votre investissement.
Soyez honnête avec vos compétences. Peindre un mur, c’est accessible. Poser des panneaux, c’est pour les bons bricoleurs. Réaliser une étanchéité parfaite et poser du carrelage grand format, ça demande de la technique. Au moindre doute, faites appel à un pro. Une petite erreur dans une salle de bain peut avoir de très grandes et très chères conséquences.
Au final, une rénovation réussie, c’est un équilibre entre vos envies, votre budget et la technique. Prenez le temps de bien penser votre projet, et n’oubliez jamais que ce qui ne se voit pas est souvent ce qui compte le plus.

Galerie d’inspiration



Peut-on vraiment peindre sur du vieux carrelage ?
Oui, mais avec la bonne méthode ! C’est une solution de rénovation rapide et économique, idéale pour un coup de jeune. Le secret réside dans une préparation impeccable : dégraissage minutieux à l’acétone, ponçage léger pour créer une accroche, puis application d’une sous-couche spécifique pour supports fermés (type Julien Sous-couche Carrelage). Ensuite, choisissez une peinture de finition pour salle de bain, comme la gamme



Plus de 70% des dégâts des eaux dans les habitations proviennent de fuites lentes et d’infiltrations dans les salles de bain et cuisines.
Ce chiffre souligne l’importance cruciale d’une étanchéité parfaite, bien au-delà du simple choix esthétique. Le Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC), cette membrane liquide appliquée avant la pose du carrelage dans les douches, n’est pas une option, c’est une assurance contre des travaux futurs bien plus coûteux.



Carrelage XXL : Il donne une impression d’espace et de luxe, avec moins de joints visibles, ce qui facilite l’entretien. Idéal pour un look contemporain et épuré.
Mosaïque ou petit format : Parfait pour habiller les surfaces courbes, créer des frises ou délimiter un espace comme la douche. La multitude de joints offre une surface naturellement plus antidérapante au sol.
Le choix dépend de l’effet recherché et de la complexité de la surface à couvrir.



Le Zellige, ce carreau d’argile émaillé marocain, séduit par son authenticité. Chaque pièce est unique, avec des irrégularités de surface et de couleur qui captent la lumière de manière incomparable.
- Aspect : Brillant, nuancé, jamais parfaitement plat.
- Pose : Bord à bord, sans joint, pour un effet de surface continue.
- Entretien : Facile, avec un savon doux comme le savon noir.
C’est le choix parfait pour une crédence de vasque ou un mur de douche qui raconte une histoire.



- Une ventilation (VMC) performante et propre.
- Des murs traités avec une peinture anti-moisissure de qualité.
- Des joints de silicone régulièrement inspectés et remplacés si besoin.
- Un séchage des parois de la douche après chaque utilisation avec une raclette.
Le secret ? La prévention. L’humidité est inévitable, mais sa stagnation ne l’est pas.



Point crucial : Le papier peint dit



« La lumière ne révèle pas seulement la couleur, elle sculpte la matière. Une finition mate absorbe la lumière pour un effet velouté, tandis qu’un carrelage brillant la fait danser. »



Ne sous-estimez pas le pouvoir des joints. Oubliez le blanc ou le gris passe-partout et osez la couleur ! Un joint noir avec un carrelage métro blanc pour un style industriel, un joint vert d’eau avec des carreaux roses poudrés pour une touche Art Déco, ou un joint terracotta avec du Zellige crème pour un air de Méditerranée. C’est un détail qui change toute la perception du mur et coûte à peine plus cher.


Le béton ciré séduit par son look brut et continu, sans aucun joint. Mais attention, sa mise en œuvre est technique et ne pardonne aucune erreur. Il exige un support parfaitement stable et une application par un professionnel aguerri. Une alternative plus sûre et tout aussi esthétique est le carrelage grand format à effet béton, comme ceux de la collection



Envie d’une ambiance spa à la maison ?
- La pierre naturelle : ardoise, travertin ou marbre pour une connexion à la terre.
- Le bois (ou son imitation) : en carrelage ou en panneaux pour la chaleur et le côté apaisant.
- Les plantes : des variétés qui aiment l’humidité comme le Calathea, le Fougère de Boston ou l’Orchidée.



Finition satinée : C’est le choix classique et sécuritaire. Légèrement brillante, elle reflète bien la lumière et offre une excellente résistance à l’humidité et une grande facilité de nettoyage.
Finition velours/mate : Très tendance pour son rendu poudré et chic. Choisissez impérativement une peinture haute performance lavable, comme la



La niche de douche, c’est le détail pratique et design qui fait la différence. Intégrée dans le mur, elle permet de ranger les produits sans encombrer l’espace. Pensez à lui donner une légère pente pour que l’eau s’écoule. Pour un effet



Saviez-vous que le Tadelakt, cet enduit à la chaux marocain, est traditionnellement poli avec un galet et traité au savon noir ? C’est ce qui lui donne son aspect lisse, brillant et son imperméabilité légendaire.
C’est une option écologique et respirante, parfaite pour une ambiance de hammam authentique, mais qui demande un savoir-faire spécifique et un entretien régulier pour conserver ses propriétés.



Un mur d’accent peut transformer une salle de bain banale en pièce de caractère. Au lieu de tout carreler, concentrez l’effort (et le budget) sur un seul mur : celui derrière la vasque ou au fond de la douche. Un carrelage à motif fort, une mosaïque colorée ou des panneaux texturés suffisent à donner le ton sans surcharger l’espace.



Erreur fréquente : Choisir un carrelage mat texturé pour la paroi de douche dans une région où l’eau est très calcaire. Les dépôts blanchâtres s’y incrustent plus facilement et rendent le nettoyage quotidien bien plus fastidieux que sur une surface lisse et brillante. Pensez pratique avant de craquer pour l’esthétique !



- Installation ultra-rapide, parfois même sur l’ancien carrelage.
- 100% étanche et imputrescible.
- Nettoyage facile, sans joints qui s’encrassent.
- Un budget souvent bien plus accessible que le carrelage.
Le secret ? Les panneaux muraux en PVC ou en résine. Longtemps considérés comme bas de gamme, ils offrent aujourd’hui des imitations bois, béton ou marbre d’un réalisme saisissant.


Le lambris a-t-il sa place dans une salle de bain ?
Oui, à condition de bien le choisir ! Exit le lambris en pin brut de nos greniers. On opte pour des essences de bois exotiques naturellement résistantes à l’humidité (classe 4) comme le teck ou le bambou. Une autre excellente option est le lambris PVC imitation bois, qui combine l’aspect chaleureux du bois et la facilité d’entretien du synthétique sans aucun risque de déformation.



L’astuce pro : Les carreaux



Pour nettoyer et blanchir des joints de carrelage encrassés, oubliez l’eau de Javel, trop agressive. Préparez une pâte avec du bicarbonate de soude et un peu de vinaigre blanc. Appliquez sur les joints, laissez agir 30 minutes, frottez avec une vieille brosse à dents, puis rincez. Efficace, économique et plus écologique.



Les carreaux de grand format (60×120 cm ou plus) peuvent visuellement agrandir une petite salle de bain. Le faible nombre de lignes de joint donne une impression de surface unifiée et continue.



Marbre naturel : Chaque plaque est une œuvre d’art unique, avec un veinage et une profondeur inégalables. C’est un matériau noble mais poreux, qui demande un traitement hydrofuge régulier et une attention particulière aux produits acides (citron, vinaigre).
Grès cérame effet marbre : Il offre un réalisme bluffant (ex: collections de Porcelanosa) sans la porosité. Non poreux, résistant aux taches et facile d’entretien, c’est le choix de la raison pour une beauté sans contrainte, notamment dans la douche.



Le vert sauge, le terracotta, le bleu paon… Les couleurs profondes sont une tendance forte, même dans les petits espaces. Loin de rétrécir la pièce si elles sont bien utilisées, elles créent une atmosphère enveloppante et intime. Le secret est de les associer à un éclairage soigné, des miroirs et des touches de matières claires ou de bois pour l’équilibre.



Le retour de la faïence ?
Absolument ! Mais revisitée. On la voit revenir en force, notamment avec des finitions artisanales et des couleurs vibrantes. La faïence est un carreau de céramique poreux qui doit être émaillé. Elle est parfaite pour les murs hors douche, apportant une brillance et une richesse de couleurs que d’autres matériaux peinent à égaler. Pensez aux collections de Fap Ceramiche ou Equipe Cerámicas pour l’inspiration.



Attention à la charge ! Avant de rêver d’un mur en pierre naturelle massive, vérifiez la solidité de votre support. Un mètre carré de marbre de 2 cm d’épaisseur pèse environ 55 kg, une ardoise de 1 cm pèse 30 kg. Sur une simple cloison en placo, il est souvent plus sage d’opter pour des parements en pierre reconstituée ou du carrelage effet pierre, bien plus légers.

Les peintures spécialisées pour salle de bain (comme les gammes de Tollens ou Zolpan) ne sont pas un simple argument marketing. Elles contiennent des additifs fongicides qui empêchent le développement des moisissures et des liants plus résistants qui créent un film protecteur contre la condensation. Un investissement minime pour une tranquillité maximale.