Un mois sans Facebook rendrait plus heureux
Une nouvelle étude signée des universités de New York et de Standford démontre que se passer de Facebook pendant un mois rendrait plus heureux, sans effet de manque.
Un mois sans Facebook pour être plus heureux
Penser que s’éloigner de l’influence de MarkZuckerberg et sa grande opération de collecte de données n’est finalement pas une surprise, sachant que Facebook lui-même admet qu’une trop grande consommation de sa plateforme peut nuire à la santé mentale de ses utilisateurs. Un petit geste qui pourrait donc remonter le morale d’un bon nombre.
« Désactiver FB améliore le bien-être subjectif »
Ce travail effectué conjointement par NYU et Stanford met donc l’accent sur le fait que les usagés de Facebook ayant mis en côté le service pendant une durée d’un mois seraient globalement plus heureux et moins enclins aux sentiments dépressifs, de solitude et d’anxiété. De plus, abandonner Facebook leur aurait également permis de prendre de la distance vis à vis des autres réseaux sociaux, sans sentiment de manque envers la firme de Zuckerberg. Réalisée auprès de 2 488 personnes passant en moyenne une heure par jour sur le réseau social, l’étude permettait néanmoins l’accès à Messenger, ce qui pourrait bien sûr être un élément clé de la conclusion établie, jouant notamment sur les sentiments d’anxiété et de solitude, relatifs à la communication avec autrui.
Quoi qu’il en soit, l’intérêt pour la plateforme Facebook en elle-même aurait tout de même baissé en conséquence, permettant aux protagonistes de s’adonner à d’autres activités en parallèle. Selon les auteurs de l’étude « le retour à une utilisation réduite après l’expérience confirme notre constatation selon laquelle le sevrage, même partiel, améliore le bien-être subjectif et appuie les hypothèses selon lesquelles Facebook crée une habitude… »
Les réseaux sociaux et leur impact sur nos vies
Cependant, comme toute étude, celle-ci ne peut être un reflet général des utilisateurs, au vu du public « relativement jeune, bien éduqué et plus à gauche que la moyenne des utilisateurs de Facebook » auquel elle a été soumise. De plus, cette expérience a été effectuée avant l’élection présidentielle américaine de 2016, source de tensions politiques fortes, donc quitter Facebook à ce moment précis a peut-être été plus simple à gérer, aidant les utilisateurs à esquiver bon nombre de débats houleux. Ceci étant dit, les conclusions vont dans le sens des affirmations selon lesquelles une pause pourrait bien être bénéfique, évitant ainsi, à l’image de l’étude, certains aspects anxiogènes de l’utilisation des réseaux sociaux pouvant impacter le moral des utilisateurs.