Chaque mèche de cheveux raconte une histoire. En choisissant une couleur audacieuse, j'ai redécouvert ma confiance en moi. Les nuances de rose, de bleu ou même les racines contrastantes ne sont pas qu'une tendance, elles sont une véritable déclaration d'individualité. En 2021, laissez vos cheveux parler pour vous !
Franchement, après des années passées les mains dans les pigments et les ciseaux à la ceinture, j’ai vu défiler un nombre incalculable de tendances capillaires. Des couleurs les plus classiques aux créations les plus audacieuses. Mais une chose reste vraie : une belle coloration, ce n’est pas une question de mode, c’est avant tout une affaire de technique.
C’est un véritable artisanat qui s’appuie sur de la science, un savoir-faire qui exige précision et un immense respect pour le cheveu. Mon objectif ici, ce n’est pas de vous dire de vous teindre en blond polaire ou en roux cuivré. C’est de vous donner les clés pour comprendre ce qui se trame réellement sur votre tête. Pour que vous puissiez avoir une vraie conversation avec votre coiffeur, ou simplement pour mieux apprécier son travail.
La science derrière la couleur, en version simple
Avant de rêver à une nuance, il faut comprendre le matériau de base : le cheveu. Ce n’est pas juste un fil, c’est une structure assez complexe. Imaginez une tige avec, à l’extérieur, une cuticule formée d’écailles, un peu comme les tuiles d’un toit. Au milieu, on trouve le cortex, qui contient les pigments naturels (la fameuse mélanine). C’est là que toute la magie (et la chimie) opère.
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Le principe d’une coloration permanente est assez simple en théorie. On utilise un produit alcalin, souvent de l’ammoniaque, pour soulever délicatement les écailles de la cuticule. Ça ouvre la porte vers le cortex. Ensuite, un oxydant entre en jeu pour faire deux choses : éclaircir un peu vos pigments naturels et permettre aux nouveaux pigments de couleur de se développer et de s’accrocher durablement. C’est un processus chimique puissant qui change la structure du cheveu.
Bien sûr, il n’y a pas que la coloration permanente :
La coloration semi-permanente : Elle dépose simplement les pigments à la surface du cheveu. Idéale pour un reflet fun ou une couleur vive qui partira après quelques shampooings. Parfait pour tester sans engagement !
La coloration ton sur ton (ou demi-permanente) : Elle pénètre très légèrement sous la cuticule, sans tout chambouler. Elle apporte surtout des reflets et une belle brillance. Elle n’éclaircit pas ou alors très peu.
Bon à savoir : Et les cheveux blancs dans tout ça ? C’est un cas à part ! Un cheveu blanc n’a plus de mélanine. Il est comme une toile vierge. Il faut donc une coloration qui non seulement dépose de la couleur, mais qui le fait de manière couvrante et durable. Les formules professionnelles sont conçues pour ça, avec des pigments spécifiques pour une prise parfaite, ce qui explique pourquoi les colorations de supermarché donnent souvent des résultats transparents ou décevants sur les cheveux blancs.
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D’ailleurs, il y a une règle d’or que tout bon coloriste connaît : les fonds d’éclaircissement. Quand on décolore un cheveu, il révèle des pigments chauds. Un cheveu brun deviendra rouge, puis orangé, puis jaune… Ignorer ça, c’est la catastrophe assurée avec des reflets indésirables. C’est notre b.a.-ba pour obtenir un blond cendré (à base de bleu) sur une base châtain : il faut neutraliser le jaune-orangé qui va apparaître !
Les techniques du salon, décryptées pour vous
En salon, on ne se contente pas d’appliquer un produit. On peint, on sculpte la lumière avec des techniques précises. Chacune a un but, un effet et, soyons honnêtes, un budget différent.
Le Balayage : L’effet « retour de vacances » C’est la technique reine du naturel. On peint des mèches à main levée pour recréer l’effet du soleil. Le secret, c’est le fondu : on sature les pointes et on allège la main en remontant vers les racines pour éviter les barres disgracieuses. C’est parfait si vous voulez un résultat lumineux avec un entretien minimal (un rendez-vous tous les 3 à 6 mois suffit souvent). Côté budget, un balayage de qualité est un investissement : attendez-vous à un prix variant entre 150€ et plus de 350€ selon le salon, la longueur de vos cheveux et le travail à réaliser.
L’Ombré Hair : Le dégradé assumé À ne pas confondre avec le balayage ! L’ombré hair crée un dégradé plus net, avec des racines foncées et des pointes très claires. La transition est douce, mais l’effet est moins subtil. Pensez-y comme une coloration plus horizontale, alors que le balayage est plus vertical, avec des voiles de lumière qui parcourent la chevelure. L’entretien est aussi très simple, car on ne touche pas aux racines.
Alors, comment choisir ? C’est simple. Si vous voulez un effet soleil ultra-naturel que personne ne peut dater, c’est le balayage. Si vous préférez un contraste plus affirmé et tendance entre les racines et les pointes, c’est l’ombré. Dans les deux cas, vous n’êtes pas esclave de vos racines toutes les 4 semaines !
La Patine : La touche finale indispensable Je le répète sans cesse à mes clientes : une décoloration sans patine, c’est un travail bâclé. Après avoir éclairci, on se retrouve avec une base jaune ou orangée. La patine est une coloration douce qu’on applique pour neutraliser ces reflets et apporter la nuance finale désirée. C’est elle qui transforme un jaune poussin en blond polaire. Ça ne dure que 5 à 20 minutes, mais ça change TOUT.
Au fait, quelle est la différence avec un gloss ? Souvent, la patine est là pour corriger et neutraliser. Le gloss, lui, est plutôt un soin booster de brillance qui peut déposer un léger voile de couleur, mais son but premier est de redonner de l’éclat à une couleur un peu terne.
Le diagnostic : Le moment le plus important de votre rendez-vous
Avant de toucher à un seul cheveu, je discute. C’est le diagnostic. L’honnêteté ici est votre meilleure alliée. Avez-vous fait du henné ? C’est LA question piège. Certains hennés contiennent des sels métalliques qui réagissent violemment avec les produits oxydants. J’ai déjà vu des cheveux se mettre à fumer dans l’aluminium… Croyez-moi, on veut éviter ça !
Pour vous aider, voici une petite liste de questions à poser SANS HÉSITER à votre coiffeur avant de commencer :
Quel sera le budget total, incluant le soin, la patine et la coupe ? (Pas de mauvaises surprises à la caisse !)
Quel entretien cela demandera-t-il à la maison ? Quels produits recommandez-vous ?
Combien de temps va durer le rendez-vous ?
Le résultat visé est-il réalisable en une seule fois sur mes cheveux ?
Un bon pro prendra le temps de répondre à tout ça. Attention aussi à la qualité de l’eau chez vous ! Une eau très calcaire peut ternir la couleur et faire virer les blonds. Un shampoing clarifiant (une fois par semaine, pas plus !) ou un pommeau de douche filtrant (on en trouve facilement en ligne pour une trentaine d’euros) peut vraiment sauver votre couleur.
Le budget, le temps et l’entretien : Soyons réalistes
Une belle transformation a un coût. Ce prix n’inclut pas seulement les produits (qui sont de plus en plus techniques et chers, surtout les soins protecteurs type Olaplex), mais surtout le temps et l’expertise. Une correction de couleur peut prendre 4 à 6 heures. Méfiez-vous des prix trop alléchants, ils cachent souvent des sacrifices sur la qualité ou le temps passé.
Petit conseil pour votre « liste de courses » post-coloration, pour protéger votre investissement :
Un shampoing sans sulfate : Plus doux, il évite de décaper la couleur. (Comptez entre 15€ et 30€ en salon).
Un masque nourrissant ou repigmentant : Essentiel pour garder le cheveu en bonne santé et raviver les reflets. (Environ 20€ à 40€).
Un protecteur de chaleur : Non négociable si vous utilisez un sèche-cheveux ou un lisseur. (Autour de 20€).
Faire soi-même ou aller chez un pro ?
La tentation des kits de supermarché est grande, je sais. Honnêtement, pour une couleur semi-permanente, pourquoi pas. Mais dès qu’on parle d’éclaircissement… c’est une autre histoire. Laissez-moi vous raconter l’histoire d’une cliente arrivée en larmes au salon. Elle avait tenté une décoloration maison pour faire un balayage. Résultat : des racines orange vif, des longueurs jaunes et des pointes tellement abîmées qu’elles étaient élastiques. La correction nous a pris deux séances de 4 heures et a coûté plus de 400€… bien plus cher qu’un balayage professionnel fait correctement du premier coup.
Ma règle est simple : ne touchez JAMAIS à la poudre décolorante vous-même. Le risque de brûlure ou de casse est bien trop réel.
Sécurité avant tout : ce n’est pas une option
On manipule de la chimie. La sécurité est donc notre priorité absolue. Un salon sérieux vous imposera TOUJOURS un test d’allergie 48 heures avant votre couleur. Une allergie peut se déclarer n’importe quand, même si vous faites la même couleur depuis des années. Refuser de le faire, c’est mettre votre santé en jeu. C’est non négociable.
Au final, une belle couleur est le fruit d’une collaboration : votre envie, guidée par l’expertise d’un professionnel qui sait écouter et qui respecte vos cheveux. C’est un investissement, alors prenez le temps de choisir la bonne personne pour le réaliser !
Galerie d’inspiration
Passer du brun au blond platine en une seule séance, c’est possible ?
Techniquement, oui, mais c’est le chemin le plus court vers des cheveux abîmés, voire cassants. Un bon coloriste refusera souvent de le faire. La décoloration est un processus agressif qui dissout les pigments naturels. Pour préserver la santé de la fibre capillaire, il est crucial d’y aller par étapes, espacées de plusieurs semaines. Chaque session permet d’éclaircir de quelques tons tout en intégrant des soins profonds comme K18 ou Olaplex pour reconstruire les ponts disulfures du cheveu. La patience est la meilleure alliée d’un blond réussi et sain.
Une couleur qui reste brillante et intense plus longtemps.
Une fibre capillaire plus douce et moins poreuse.
Un démêlage facilité après chaque lavage.
Le secret ? Rincer systématiquement vos cheveux à l’eau froide. Ce geste simple referme les écailles de la cuticule, emprisonnant ainsi les pigments de couleur et les agents de soin à l’intérieur du cheveu. Une habitude à prendre dès le premier shampooing post-coloration.
Le saviez-vous ? La porosité du cheveu, sa capacité à absorber et retenir l’hydratation (et la couleur !), est le facteur le plus sous-estimé par les non-professionnels. Un cheveu poreux
Balayage : Le coloriste peint les mèches à main levée, créant un effet soleil très naturel, sans démarcation nette à la racine. Idéal pour un entretien espacé.
Mèches traditionnelles : Elles sont réalisées avec des papillotes ou du papier aluminium depuis la racine. Le résultat est plus défini, plus contrasté et demande des retouches racines plus fréquentes.
Le choix dépend de l’effet désiré : subtil et fondu pour le balayage, ou plus marqué pour les mèches.
Pour préserver l’éclat des couleurs pastel, rose, bleu ou violet, une routine stricte s’impose. Ces pigments, plus gros, s’accrochent plus difficilement à la fibre et s’estompent rapidement.
Lavez vos cheveux le moins souvent possible, avec un shampooing sans sulfates.
Utilisez des soins repigmentants comme les masques Color Fresh de Wella Professionals ou les nuances de Christophe Robin entre deux colorations.
Protégez vos cheveux du soleil et de la chaleur des appareils coiffants, qui accélèrent l’affadissement.
Point crucial : Le test d’allergie. Souvent négligé lors des colorations à domicile, il est pourtant essentiel. Appliquez une petite touche du produit colorant derrière l’oreille ou au creux du coude 48 heures avant la coloration. Même si vous avez déjà utilisé le produit, une allergie peut se développer à tout moment. Une réaction peut aller de la simple rougeur à des conséquences bien plus graves. En salon, votre coiffeur vous le proposera systématiquement pour une première application.
La tendance
Selon une étude Mintel, près de 65% des femmes déclarent colorer leurs cheveux. Ce n’est plus seulement pour couvrir les cheveux blancs, mais un véritable accessoire de mode et un moyen d’expression personnelle.
Ce chiffre montre à quel point la coloration est devenue un geste intégré à la routine beauté. Elle permet de changer de style, de suivre les tendances ou simplement de se sentir plus en phase avec son image. C’est une affirmation de soi qui passe par la chevelure.
Pour garantir un résultat optimal le jour J, préparez votre chevelure en amont. Ne faites pas de shampooing le jour même ni la veille : le sébum naturel protège le cuir chevelu des éventuelles irritations liées aux produits chimiques.
Faites un soin hydratant ou nourrissant une semaine avant le rendez-vous.
Évitez les produits coiffants lourds (cires, gels) qui pourraient faire barrière à la couleur.
Brossez bien vos cheveux pour éliminer les nœuds et faciliter le travail du coloriste.
Une couleur sans ammoniaque, est-ce vraiment efficace ?
Absolument. Les technologies ont beaucoup évolué. Des gammes comme INOA de L’Oréal Professionnel ou Colorance de Goldwell utilisent un agent alcalin différent, souvent à base d’huile (le système ODS), pour ouvrir les écailles du cheveu. Le confort est incomparable : pas d’odeur forte, moins de picotements. C’est une excellente option pour les cuirs chevelus sensibles et pour apporter une brillance exceptionnelle, bien que son pouvoir éclaircissant soit légèrement inférieur à celui d’une coloration classique avec ammoniaque.
Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’un gloss ou d’une patine entre deux rendez-vous couleur. Ce service rapide en salon, souvent réalisé au bac, utilise une coloration ton sur ton très douce, comme les Shades EQ de Redken. Il ne change pas votre couleur de base mais ravive les reflets, neutralise les faux-tons (le jaune sur un blond, le cuivré sur un châtain) et apporte une brillance miroir spectaculaire. C’est le secret pour une couleur qui semble toujours fraîchement faite.
Le défi du chlore : La piscine est l’ennemi public numéro un des cheveux colorés. Le chlore décape la fibre capillaire, ternit les bruns, fait virer les blonds au verdâtre et accélère la décoloration des couleurs vives.
La solution : Avant de piquer une tête, mouillez vos cheveux à l’eau claire et appliquez une huile ou un après-shampooing sans rinçage. Cela va saturer la fibre qui absorbera ainsi moins d’eau chlorée. Un rinçage immédiat après la baignade est indispensable.
Pour les peaux aux sous-tons froids (veines bleutées au poignet) : privilégiez les blonds platine, cendrés, les marrons glacés, les rouges violines ou le noir bleuté.
Pour les peaux aux sous-tons chauds (veines verdâtres) : optez pour des blonds dorés, miels, des châtains cuivrés, des roux flamboyants ou des marrons chocolat.
Parler à son coiffeur est un art ! Pour éviter les déceptions, venez avec des photos d’inspiration (plusieurs, sous différents éclairages), mais soyez aussi réaliste. Une photo sur Pinterest ne tient pas compte de votre couleur de base, de l’historique de vos cheveux ou de votre budget entretien. Une bonne conversation de départ inclut vos habitudes coiffure, le temps que vous voulez consacrer à l’entretien et ce que vous n’aimez absolument pas. C’est un dialogue, pas une commande.
Changer de couleur, c’est bien plus qu’une simple modification esthétique. Passer d’un brun discret à un roux affirmé ou oser une teinte pastel peut profondément modifier la perception de soi. C’est souvent un acte lié à une étape de vie, une envie de renouveau ou une affirmation de sa personnalité. Cette nouvelle tête peut apporter un regain de confiance et d’énergie, un sentiment de contrôle sur son image qui est incroyablement puissant.
Soin pigmentant : Idéal pour entretenir une couleur existante. Le Masque Baby Vénitien de Christophe Robin ravive un blond aux reflets chauds, tandis que le soin Coolest Brown de Moroccanoil neutralise les reflets roux sur les cheveux châtains.
Coloration temporaire : Pour un changement fun d’une soirée. Les sprays comme le Colorista de L’Oréal Paris s’appliquent sur cheveux secs et s’éliminent au premier shampooing, parfaits pour tester une mèche rose ou bleue sans engagement.
Attention soleil : Tout comme la peau, les cheveux souffrent des UV. Les rayons du soleil oxydent les pigments, naturels comme artificiels, et affadissent la couleur. Les blonds jaunissent et les bruns prennent des reflets roux non désirés. En été, pensez à protéger votre chevelure avec des sprays capillaires anti-UV, comme ceux de la gamme Kérastase Soleil, ou portez simplement un chapeau lors des expositions prolongées.
Vous avez fait une coloration maison qui a mal tourné ? Le
Du fer, présent dans les lentilles et la viande rouge, pour l’oxygénation des racines.
Du zinc (huîtres, germe de blé) pour la synthèse de la kératine.
Des vitamines du groupe B (céréales complètes, œufs) pour stimuler la pousse.
Une belle couleur commence par un cheveu en pleine santé. Une alimentation équilibrée est la première étape pour construire une base solide et réceptive aux pigments.
Dans la Rome Antique, les femmes utilisaient des peignes en plomb trempés dans du vinaigre pour foncer leurs cheveux. La réaction chimique créait de l’acétate de plomb, qui teintait progressivement la chevelure en noir. Une méthode toxique mais révélatrice d’un désir de coloration qui ne date pas d’hier.
Mythe tenace : Laver ses cheveux avec un shampooing clarifiant pour
Vous entendez parler d’Olaplex partout, mais de quoi s’agit-il ? C’est un traitement (le N°1 et N°2 en salon, le N°3 à la maison) qui agit au cœur du cheveu pendant et après un service technique. Son rôle n’est pas d’hydrater mais de réparer les ponts disulfures, les liaisons qui forment la structure interne du cheveu et qui sont cassées lors de la décoloration ou de la coloration. C’est une véritable assurance-vie pour les cheveux, permettant d’oser des transformations plus audacieuses tout en préservant leur intégrité.
L’entretien d’une couleur professionnelle peut représenter un budget. Pour espacer les rendez-vous, les sprays retouche-racines sont des alliés de choix. Des produits comme le Magic Retouch de L’Oréal Paris ou le Root Cover Up de Color Wow permettent de camoufler les cheveux blancs ou la repousse en quelques secondes. Ils s’estompent au shampooing et offrent une solution de dépannage parfaite avant une soirée ou pour gagner une ou deux semaines avant de retourner en salon.
Styliste Beauté & Adepte du Bien-être Naturel Ses expertises : Coiffure créative, Soins naturels, Équilibre intérieur
Sandrine a commencé sa carrière dans les salons parisiens avant de s'orienter vers une approche plus naturelle de la beauté. Convaincue que le bien-être intérieur se reflète à l'extérieur, elle explore constamment de nouvelles techniques douces. Ses années d'expérience lui ont appris que chaque personne est unique et mérite des conseils personnalisés. Grande amatrice de yoga et de méditation, elle intègre ces pratiques dans sa vision holistique de la beauté. Son mantra : prendre soin de soi devrait être un plaisir, jamais une corvée.