Les flammes dansent et créent une ambiance unique, n'est-ce pas ? En tant qu'amoureuse du design, j'ai toujours rêvé d'avoir une cheminée qui mêle esthétisme et efficacité. La cheminée suspendue, avec son foyer orientable et son allure moderne, ne se contente pas de réchauffer ; elle sublime chaque pièce. Imaginez-vous confortablement installée, entourée de vos proches, savourant ce moment chaleureux.
On va se le dire franchement, la cheminée suspendue, c’est l’élément qui transforme un salon banal en une pièce de magazine. C’est presque une sculpture vivante qui flotte dans les airs. Je comprends totalement cette fascination. Après des années passées sur les chantiers à installer des systèmes de chauffage au bois, c’est de loin le projet qui fait le plus rêver mes clients.
Mais attention, derrière l’effet « wow », il y a une mécanique de précision. C’est là que mon rôle de professionnel intervient : s’assurer que le rêve ne se transforme pas en galère. La sécurité, ce n’est pas négociable. C’est la base de tout. Alors, je vous propose de partager quelques secrets du métier, loin des discours trop techniques, pour vous aider à y voir plus clair.
1. L’Objet du Désir : Poids, Structure et Matériaux
La première chose à intégrer, c’est qu’une cheminée suspendue n’est pas une simple lampe design. C’est un poids lourd. On parle en moyenne de 150 à 250 kg pour un modèle en acier avec son conduit. Et pour certaines pièces en fonte ou avec des habillages spécifiques, on peut vite dépasser les 300 kg. Tout ce poids… il est suspendu à votre plafond.
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C’est LE point de départ de toute votre réflexion.
La structure du plafond : le pilier de votre projet
Avant même de flasher sur un modèle, l’analyse du plafond est une étape cruciale. On ne visse pas une platine de fixation au pifomètre. Je me souviens d’un chantier dans une vieille ferme rénovée. Le client voulait absolument une cheminée centrale dans son salon au plancher magnifique. Problème : en inspectant les solives en bois, j’ai vu qu’elles étaient trop anciennes et sous-dimensionnées. J’ai dû être honnête et refuser le projet en l’état. Le risque d’effondrement, même des années plus tard, était bien trop réel.
Il y a deux grands cas de figure :
Plafond en béton : C’est le scénario idéal. Une dalle en béton armé est généralement assez costaud. La fixation se fait avec des ancrages spécifiques (goujons ou scellement chimique) pour une tenue à toute épreuve.
Plafond avec solives en bois : Là, ça se corse un peu. Il faut repérer précisément les solives, leur taille et leur espacement. La platine de fixation doit impérativement s’ancrer sur au moins deux d’entre elles. Si elles sont trop espacées, on doit créer un « chevêtre », c’est-à-dire une pièce de bois transversale pour renforcer et répartir la charge. Dans le doute, je fais toujours appel à un ingénieur structure. Oui, c’est un coût supplémentaire (comptez entre 500€ et 1500€ pour une étude sérieuse), mais c’est le prix de la tranquillité d’esprit.
Petite astuce pour avoir une première idée : tapez sur votre plafond. Un son plein et sourd ? C’est sûrement du béton. Un son creux ? Vous êtes probablement sur du placo vissé sur des solives.
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Les différents types et où les placer
On trouve principalement trois familles de cheminées suspendues :
La centrale : La star du salon, souvent avec une vision du feu à 360°. Elle demande de l’espace. Un conseil : prévoyez au moins 80 cm, idéalement 1 mètre, de passage tout autour pour circuler à l’aise sans vous sentir coincé.
La murale : Accrochée au plafond mais placée près d’un mur, elle s’intègre plus facilement dans des pièces de taille moyenne. Attention aux distances de sécurité avec le mur, elles sont primordiales !
La cheminée d’angle : C’est la solution maligne pour optimiser les mètres carrés. Elle se niche dans un coin et libère les murs principaux pour vos meubles.
2. Les Secrets d’un Bon Feu : Tirage et Respiration
Une belle cheminée qui refoule de la fumée, c’est tout simplement une cheminée ratée. Pour que la magie opère, il faut maîtriser deux éléments invisibles : le tirage et l’arrivée d’air.
Le tirage : le moteur de votre cheminée
Le tirage, c’est ce qui aspire la fumée vers le haut et dehors. C’est un phénomène naturel créé par l’air chaud (plus léger) qui monte dans le conduit. Pour qu’il soit efficace, quelques règles d’or :
Un conduit haut et droit : C’est la base. La hauteur minimale recommandée est de 4 mètres. Chaque coude (virage) dans le conduit freine les fumées.
Un conduit bien isolé : L’isolation garde les fumées bien chaudes, donc elles montent plus vite. Ça améliore le tirage et, surtout, ça limite la formation de bistre (un goudron très inflammable).
Le bon diamètre : Ni trop petit, ni trop grand. Il faut impérativement suivre les recommandations du fabricant de la cheminée.
L’arrivée d’air : le poumon indispensable
C’est LE point le plus souvent sous-estimé. Un feu, pour brûler, consomme de l’oxygène. Énormément d’oxygène. Dans les maisons anciennes qui étaient de vraies passoires thermiques, ce n’était pas un problème. L’air entrait de partout.
Aujourd’hui, avec les maisons modernes très bien isolées et étanches à l’air, c’est une autre histoire. Si vous allumez un feu sans prévoir une arrivée d’air dédiée, la cheminée va « pomper » l’air de votre salon. La maison se met alors en dépression. Une VMC ou une hotte de cuisine en marche peut aggraver dramatiquement le phénomène.
J’ai déjà été appelé pour un dépannage où la VMC, plus puissante que le tirage, aspirait littéralement la fumée du conduit… directement dans le salon. Le détecteur de monoxyde de carbone leur a probablement sauvé la vie. C’est un risque mortel.
La solution est simple et obligatoire : créer une arrivée d’air frais extérieure qui se branche directement sur la cheminée. Le foyer respire alors son propre air, sans perturber celui de la maison. C’est une question de sécurité absolue.
3. L’Installation : Un Ballet Technique en 3 Actes
Soyons clairs : installer une cheminée suspendue n’est pas un projet de bricolage du dimanche. C’est un travail qui doit être fait par un professionnel qualifié qui engage son assurance et sa responsabilité. En général, pour une installation standard sans complication, comptez 2 à 3 jours de travail pour une équipe de deux personnes.
Acte 1 : L’étude et la préparation. Tout commence par une visite technique pour valider la structure, prendre les mesures et définir l’emplacement au millimètre près. Cet emplacement est dicté par des règles strictes (le fameux DTU 24.1) qui fixent les distances de sécurité par rapport à tout ce qui peut brûler (charpente, placo, etc.). Ces règles ne sont pas là pour nous embêter, elles sont là pour éviter les incendies.
Acte 2 : La fixation et le passage du conduit. On ancre solidement la platine au plafond. Ensuite, on perce. Pour traverser un plancher ou des combles, on utilise OBLIGATOIREMENT un conduit double paroi isolé. C’est un tube dans un tube, avec un isolant haute performance entre les deux. C’est ce qui garantit qu’aucune chaleur excessive ne sera transmise à votre charpente. Les conduits de grandes marques, comme Poujoulat par exemple, sont une référence en la matière. C’est un poste sur lequel il ne faut jamais, jamais chercher à économiser.
Acte 3 : Le montage et le test final. Le conduit est en place, on peut enfin suspendre le foyer. Une fois l’appareil accroché, on fait un test fumigène pour s’assurer qu’il n’y a aucune fuite sur tout le parcours du conduit. Et enfin, le meilleur moment : on fait le premier feu avec le client, en lui expliquant tous les petits gestes pour bien en profiter.
4. Quel Appareil et Quel Combustible Choisir ?
Le marché est vaste, des créateurs emblématiques comme Focus ou JC Bordelet à d’autres marques très qualitatives. Le choix dépend de vos besoins, de vos envies et bien sûr, de votre budget.
Foyer ouvert ou fermé : le débat est clos !
Mon avis de pro est tranché : privilégiez toujours un foyer fermé par une vitre. Un foyer ouvert, c’est joli, mais son rendement est ridicule (environ 15%). Ça veut dire que 85% de la chaleur part directement dans le ciel ! Un foyer fermé moderne labellisé Flamme Verte dépasse les 75% de rendement. Il chauffe vraiment et consomme 4 à 5 fois moins de bois. C’est aussi bien plus sécurisant (pas de projection de braises) et confortable.
Bois, Gaz ou Bioéthanol ? Le comparatif
Pour vous aider à choisir, voici un petit tableau récapitulatif :
Type
Coût d’usage
Pouvoir Chauffant
Entretien
Bois-bûche
Faible
Élevé
Ramonage, cendres, stockage
Gaz
Élevé
Bon à élevé
Contrôle annuel, pas de nettoyage
Bioéthanol
Très élevé
Très faible (décoratif)
Aucun
Au fait, pour le bois, il y a une technique que 99% des gens ne connaissent pas : l’allumage par le haut (ou « top-down »). Au lieu de mettre le petit bois en bas, on fait l’inverse ! Placez les grosses bûches en bas, puis des bûches moyennes, puis du petit bois, et enfin l’allume-feu tout en haut. La flamme va descendre progressivement, comme une bougie. Résultat : beaucoup moins de fumée au démarrage, une vitre qui reste propre plus longtemps et une combustion bien plus efficace. Essayez, vous m’en direz des nouvelles !
5. Entretien et Sécurité au Quotidien
Une fois installée, votre cheminée demande un minimum d’attention.
Le ramonage annuel est une obligation légale et vitale. Faites-le faire par un pro qui vous remettra un certificat, indispensable pour votre assurance en cas de pépin. Au quotidien, nettoyez la vitre avec du papier journal humide trempé dans la cendre (gratuit et hyper efficace !) et ne brûlez jamais autre chose que du bois sec et non traité.
Enfin, un dernier conseil : installez un détecteur de monoxyde de carbone (CO) dans la pièce. Ça coûte moins de 30€ chez Brico Dépôt ou en ligne, et ça peut littéralement vous sauver la vie.
6. Le Budget Réel : Combien Ça Coûte Vraiment ?
Parlons argent. Un projet de cheminée suspendue est un investissement. Voici une décomposition réaliste :
L’appareil : de 4 000 € pour un modèle d’entrée de gamme à plus de 15 000 € pour une pièce de créateur.
Le conduit de fumée : entre 1 500 € et 5 000 € selon la hauteur et la complexité.
La pose par un pro certifié : de 2 000 € à 6 000 €, incluant l’étude, la main-d’œuvre et l’assurance décennale.
Au total, un projet complet démarre rarement sous les 8 000 € et se situe plus souvent dans une fourchette de 10 000 € à 25 000 €.
Comment réduire la facture ?
Bonne nouvelle ! Des aides de l’État existent, comme MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Pour y avoir droit, il faut impérativement passer par un installateur certifié RGE Qualibois et choisir un appareil très performant. N’hésitez pas à consulter le site officiel france-renov.gouv.fr pour les détails et pour trouver un artisan certifié près de chez vous.
Un Projet de Cœur et de Raison
La cheminée suspendue, c’est un projet magnifique. Mais c’est un projet qui exige de la rigueur. Mon conseil final est simple : prenez le temps, comparez les devis et surtout, posez des questions ! Un vrai pro ne sera jamais avare d’explications.
La checklist ultime avant de signer un devis :
Êtes-vous bien certifié RGE Qualibois ? (Demandez à voir l’attestation)
Quelle marque de conduit de fumée utilisez-vous et pourquoi ?
Comment allez-vous vérifier la solidité de mon plafond ?
L’assurance décennale est-elle bien incluse dans le devis ?
Un feu réussi, c’est un feu qui réchauffe le cœur et le corps, en toute sérénité. Et ça, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration
Le modèle Gyrofocus, créé par Dominique Imbert en 1968, est le premier foyer suspendu et pivotant à 360°. Il est aujourd’hui exposé au Musée Guggenheim de New York, preuve de son statut d’icône du design.
Peut-on installer une cheminée suspendue dans une maison RT2012 ou RE2020 ?
Oui, mais c’est technique. Ces maisons étant très étanches, il est impératif de choisir un modèle dit
Noir mat ou blanc laqué ? Le choix de la finition influence toute l’ambiance. Le noir classique (RAL 9005) ancre la cheminée comme un point focal sculptural. Le blanc, plus rare, la fait presque disparaître contre un mur clair, créant un effet de lévitation pure. Certaines marques comme Bordelet osent même la couleur sur demande pour une personnalisation ultime.
Pensez à l’orientation : La plupart des modèles pivotent (souvent à 360°), permettant d’orienter le feu vers le salon, la salle à manger ou même la cuisine.
Vérifiez la hauteur : La base du foyer doit se situer idéalement à environ 40-60 cm du sol pour un confort visuel optimal depuis un canapé.
Anticipez le stockage du bois : Un range-bûches design près de la cheminée est à la fois pratique et esthétique.
Selon plusieurs études, un foyer fermé moderne peut atteindre un rendement de plus de 80%, contre seulement 15% pour une cheminée ouverte traditionnelle.
Cela signifie que plus de 80% de l’énergie du bois est transformée en chaleur utile pour votre pièce. La cheminée suspendue n’est donc pas qu’un objet de design, c’est un appareil de chauffage performant qui peut réellement réduire votre facture énergétique.
L’erreur à ne pas commettre : Sous-estimer l’importance du conduit de fumée. Il est aussi crucial que le foyer lui-même. Un conduit mal dimensionné ou mal isolé peut entraîner un mauvais tirage, un refoulement de fumée et un encrassement rapide. C’est un élément technique qui doit être calculé et posé par un professionnel certifié RGE Qualibois.
L’entretien de la vitre est la clé d’une belle flambée. Pour un nettoyage écologique et efficace, utilisez du papier journal humide trempé dans la cendre froide. Frottez doucement la surface intérieure de la vitre : l’action abrasive fine de la cendre décolle la suie sans rayer le verre vitro-céramique.
Option Vitrée : Des modèles comme l’Ergofocus de Focus ou certains foyers de chez Metalfire offrent une vision panoramique du feu grâce à leurs parois vitrées. Ils maximisent la sensation d’ouverture et de légèreté.
Option Acier Plein : Les modèles plus traditionnels en acier épais offrent un look plus brut et industriel. La chaleur est diffusée principalement par le corps de l’appareil, créant une chaleur douce et enveloppante.
Le choix est purement esthétique, les performances thermiques étant souvent similaires.
Une vision du feu à 360 degrés.
Une sensation de légèreté et d’espace préservé.
Une diffusion de la chaleur plus homogène dans la pièce.
Le secret ? L’absence de socle au sol qui libère la perspective et transforme le foyer en véritable sculpture aérienne.
Pensez à l’acoustique ! Le crépitement du bois est l’un des plaisirs d’un feu de cheminée. Dans un grand volume type loft, un tapis épais ou des rideaux peuvent aider à absorber l’écho et à créer une bulle sonore cosy autour du foyer, rendant l’expérience encore plus immersive.
Quelle essence de bois privilégier ?
Pour une belle flamme et une chaleur durable, optez pour des bois durs comme le chêne, le hêtre ou le charme. Ils produisent beaucoup de braises et ont un pouvoir calorifique élevé. Évitez absolument les résineux (pin, sapin) qui brûlent vite et encrassent fortement le conduit et la vitre.
La certification
La cheminée suspendue n’est pas réservée aux immenses salons. Installée dans un angle ou dans une pièce sous combles, elle peut devenir la solution pour optimiser l’espace. Son emprise au sol étant nulle, elle libère de précieux mètres carrés tout en apportant un cachet fou.
Le ramonage : Obligatoire légalement deux fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe. C’est indispensable pour la sécurité et votre assurance.
Vérification du corps de chauffe : Inspectez régulièrement les joints et l’état des plaques de vermiculite ou de chamotte à l’intérieur du foyer.
Nettoyage extérieur : Un simple chiffon doux et sec suffit pour dépoussiérer la coque en acier. N’utilisez jamais de produits abrasifs.
Point important : La distance aux matériaux combustibles. L’arrière et les côtés de la cheminée doivent respecter une distance de sécurité par rapport aux murs, rideaux ou meubles. Un installateur professionnel saura vous conseiller sur l’emplacement idéal qui allie esthétique et conformité aux normes (DTU 24.1).
Alternative Bioéthanol : Pas de conduit ? La version suspendue au bioéthanol existe. Elle offre le visuel d’une flamme flottante sans les contraintes de fumisterie. Attention, son pouvoir chauffant est limité et elle est à considérer comme un chauffage d’appoint ou purement décoratif.
Alternative Électrique : La dernière tendance. Des modèles suspendus électriques avec des technologies de flammes 3D ultra-réalistes apparaissent. Zéro contrainte, juste une prise de courant. L’illusion est bluffante, la chaleur est instantanée, mais le charme du vrai feu reste inégalé.
L’éclairage autour de la cheminée est primordial. Évitez les spots dirigés directement sur la coque métallique, qui créeraient des reflets disgracieux. Privilégiez un éclairage indirect, avec des sources lumineuses basses et chaudes (lampes à poser, bandeaux LED sous un meuble) pour renforcer l’atmosphère intime et laisser le feu être la star.
Mon plafond est très haut, est-ce un problème ?
Au contraire, c’est souvent spectaculaire ! Les fabricants proposent des longueurs de conduit sur mesure pour s’adapter à toutes les hauteurs sous plafond. Dans une pièce cathédrale, la cheminée suspendue accentue la verticalité et devient une véritable colonne de feu. Le coût du conduit sera cependant plus élevé.
Un stère de bois sec (chêne, hêtre) représente environ 2000 kWh d’énergie. C’est l’équivalent de près de 200 litres de fioul.
Choisir un modèle à bois performant, c’est donc opter pour une énergie renouvelable au coût compétitif, en plus du plaisir incomparable des flammes.
Une cheminée suspendue modifie la perception des volumes. Placée au centre, elle structure l’espace sans le cloisonner, délimitant subtilement le coin salon de la salle à manger. Positionnée près d’un escalier, elle crée un dialogue architectural fort et dynamique entre les niveaux.
Une structure de plancher légère ou ancienne.
Une hauteur sous plafond inférieure à 2,40 m (l’effet serait écrasé).
Un budget global (achat + pose + structure) inférieur à 8 000 €.
Le conseil ? Être réaliste dès le départ pour éviter les déceptions. Mieux vaut un superbe poêle à bois bien posé qu’un projet de cheminée suspendue avorté.
Tendance forte : La cheminée suspendue en version gaz. Elle offre un confort d’utilisation absolu : allumage instantané via télécommande ou smartphone, température réglable, pas de nettoyage ni de stockage de bois. Le rendu des flammes est de plus en plus réaliste, bien que le budget d’installation (avec raccordement au gaz) soit souvent plus élevé.
Le sol sous la cheminée mérite une attention particulière. Même s’il n’y a pas de contact direct, une plaque de sol est souvent recommandée pour protéger un parquet des éventuelles escarbilles lors du rechargement. Il en existe en verre trempé pour la discrétion, en acier pour un look industriel ou en ardoise pour une touche minérale.
Quel budget prévoir pour le foyer seul ?
Hors pose et fumisterie, les prix varient énormément. Comptez un minimum de 4 000€ pour un modèle d’entrée de gamme fiable. Pour les pièces de designers iconiques comme celles de Focus ou pour des modèles sur-mesure, le budget peut facilement grimper entre 8 000€ et plus de 15 000€.
La France est le premier marché européen du chauffage au bois domestique. Cette maturité du marché assure un large choix d’appareils performants et un réseau d’installateurs qualifiés sur tout le territoire.
Architecte d'Intérieur & Passionnée de Rénovation Ce qui l'anime : Mobilier sur mesure, Projets cuisine & bain, Solutions gain de place
Marion a grandi entourée d'artisans – son père était ébéniste et sa mère décoratrice. Cette immersion précoce lui a donné un regard unique sur l'aménagement intérieur. Aujourd'hui, elle partage son temps entre la conception de projets pour ses clients et l'écriture. Sa spécialité ? Transformer les contraintes en opportunités créatives. Chaque petit espace cache selon elle un potentiel insoupçonné. Les week-ends, elle restaure des meubles anciens dans son atelier niçois, toujours accompagnée de son chat Picasso.