Construire sa terrasse en bois : Le guide complet pour un résultat pro (et éviter les pièges classiques)
Transformez votre terrasse en un véritable havre de paix et de style ! Découvrez des idées déco qui sublimeront votre espace extérieur.

Les terrasses sont bien plus qu'un simple espace extérieur. Elles sont le reflet de nos moments de convivialité, de détente et de rêverie. En partageant un café au soleil ou en savourant un apéritif avec des amis, chaque détail compte. En tant que passionnée de déco, j'ai toujours cherché à créer un environnement qui respire l'harmonie et le bien-être. Pourquoi ne pas faire de votre terrasse un lieu magique où chaque élément raconte une histoire ?
Franchement, après des années à monter des terrasses en bois, j’ai vu de tout. Des projets superbes qui tiennent la route des décennies plus tard, et d’autres… disons qui ont très mal vieilli. La différence, neuf fois sur dix, se joue sur des détails qu’on a tendance à zapper au début. Une terrasse, ce n’est pas juste un tas de planches posées au sol. C’est une vraie extension de votre maison. Elle doit être canon, c’est sûr, mais surtout solide et durable.
Contenu de la page
- Étape 1 : Le Plan et les Fondations – L’invisible qui fait tout
- Étape 2 : Le Choix des Matériaux – Une affaire de look, mais surtout de budget
- Étape 3 : La Construction – On passe aux choses sérieuses
- Étape 4 : Finitions et Entretien – La touche finale
- En la patience est votre meilleure alliée
- Galerie d’inspiration
Alors, oubliez les magazines de déco pour l’instant. Ici, on va parler concret. On va parler structure, matériaux, et techniques de pro. Mon but est simple : vous donner les clés pour construire une terrasse qui ne vous posera aucun souci, ni dans cinq, ni dans dix ans. C’est un vrai investissement, autant le faire bien du premier coup, non ?
Étape 1 : Le Plan et les Fondations – L’invisible qui fait tout
C’est la partie la moins glamour du projet, celle qu’on ne verra plus une fois terminé. Et pourtant, la structure, c’est 90% de la réussite. Une structure bancale, et c’est la catastrophe assurée. Avant même de rêver à la couleur du bois, il y a trois points vitaux à régler : le support, la pente et la ventilation.

Le support : sur quoi repose votre terrasse ?
Votre terrasse va peser lourd. Très lourd. Pensez au poids du bois, des meubles, et de tous vos amis lors d’un apéro. On estime en général une charge d’environ 250 kg/m², ce n’est pas rien !
Plusieurs options s’offrent à vous :
- La dalle béton : C’est le top du top. Stable, durable, la pose est simplifiée. Si vous en avez déjà une, vérifiez juste qu’elle n’est pas fissurée. Si vous la coulez vous-même, prévoyez tout de suite une petite pente de 1,5% (soit 1,5 cm par mètre) pour que l’eau s’évacue.
- Les plots réglables : Une solution géniale, surtout sur un sol inégal ou non bétonné. On les pose sur un sol bien stable et drainant, souvent sur un feutre géotextile pour bloquer les mauvaises herbes. Un bon plot peut supporter des centaines de kilos. Attention ! Le sol doit être parfaitement tassé. J’ai déjà vu des terrasses s’affaisser car les plots avaient été posés sur de la terre fraîchement retournée…
- Les longrines en béton : C’est une alternative aux plots si votre sol est vraiment meuble. On coule de petites tranchées de béton qui serviront de fondations solides.
Petit conseil de pro : pour créer la pente avec des plots réglables, c’est simple. Réglez d’abord les plots les plus hauts (côté maison) et les plus bas (côté jardin). Tirez un cordeau bien tendu entre les deux. Il vous servira de guide pour aligner parfaitement tous les plots intermédiaires.

La pente : l’ennemi juré, c’est l’eau qui stagne
Le bois et l’eau stagnante ne font pas bon ménage. C’est la cause numéro un du pourrissement et des mousses qui transforment votre terrasse en patinoire. Votre terrasse DOIT avoir une pente. La règle d’or, c’est 1,5% minimum, dans le sens des lames de bois, pour que l’eau suive les rainures et s’écoule loin de la maison.
La ventilation : laissez le bois respirer !
Une terrasse, ça respire par le dessous. L’air doit pouvoir circuler librement pour sécher le bois après une averse. Laissez un espace d’au moins 10 cm entre le sol et le dessous des lames. Et surtout, ne fermez jamais complètement les côtés ! Si vous mettez des bandeaux de finition, ménagez des ouvertures. C’est une leçon que j’ai apprise à la dure au début de ma carrière : un apprenti zélé avait tout fermé pour un rendu « plus propre ». Six mois après, on démontait tout à cause des champignons…

Étape 2 : Le Choix des Matériaux – Une affaire de look, mais surtout de budget
Le choix du bois est crucial. Il va définir l’esthétique, l’entretien et la durée de vie. Pour une terrasse, il faut un bois de classe 4 minimum, c’est-à-dire un bois qui supporte le contact permanent avec l’humidité. N’utilisez JAMAIS un bois de charpente (classe 2) pour la structure, c’est un suicide de projet.
Alors, on prend quoi ?
- Le Pin traité autoclave : C’est l’option la plus économique, parfaite pour les budgets serrés. On le trouve partout, chez Leroy Merlin ou Castorama par exemple. Il est traité pour devenir classe 4. Prix : Comptez entre 20€ et 45€ le m². Inconvénients : Il travaille un peu plus que les autres et peut faire des échardes. Sa durée de vie est d’environ 10 à 15 ans.
- Les bois exotiques (Ipé, Cumaru…) : Le top du luxe. Naturellement classe 4 ou 5, ils sont ultra denses, stables et peuvent durer plus de 25 ans. L’Ipé est la star, mais le Cumaru est une super alternative un peu moins chère. Prix : Attention, ça pique un peu plus, entre 80€ et 150€ le m². Conseil : Exigez une certification (FSC ou PEFC) qui garantit une gestion forestière durable.
- Le bois composite : Un mélange de fibres de bois et de plastique. Les produits d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec les anciens qui se tachaient et se déformaient. Optez pour des lames pleines et « co-extrudées » (avec une couche de protection). Avantages : Entretien minimal, pas d’échardes. Inconvénients : Ça chauffe au soleil ! Et surtout, ça se dilate énormément. Il faut suivre les instructions de pose à la lettre. Prix : Entre 50€ et 100€ le m².

Étape 3 : La Construction – On passe aux choses sérieuses
Ok, vous avez votre plan, vos matériaux. Il est temps de monter le squelette : le lambourdage. C’est la structure qui soutient vos belles lames.
Pour un projet de 20 m², un bricoleur motivé et bien organisé peut s’en sortir en 4 ou 5 jours de travail intense. Ne sous-estimez pas le temps nécessaire !
La structure et ses règles d’or
Les lambourdes doivent être au moins de la même qualité que les lames (classe 4). Pour la section, du 60×40 mm ou du 70×45 mm est un grand classique.
La règle la plus importante ? L’entraxe, c’est-à-dire la distance entre deux lambourdes. Pour des lames de 21 mm d’épaisseur, ne dépassez JAMAIS 50 cm. Franchement, pour être tranquille, je recommande même de viser 40 cm. Vos lames ne se déformeront pas.
Enfin, pensez au double lambourdage. Quand deux lames se rejoignent bout à bout, elles ne doivent pas partager la même lambourde. On place deux lambourdes côte à côte, et chaque lame repose sur la sienne. C’est le secret pour éviter que les bouts de lames ne se relèvent avec le temps.

La fixation : vis apparentes ou clips invisibles ?
Deux écoles s’affrontent ici.
- Le vissage apparent : C’est la méthode traditionnelle, la plus robuste. On visse chaque lame dans chaque lambourde. C’est un peu fastidieux mais ultra-fiable. Le secret ? Utilisez IMPÉRATIVEMENT des vis en inox A2 (ou A4 si vous êtes en bord de mer ou près d’une piscine). Attention, la visserie, ce n’est pas gratuit ! Prévoyez un budget de 100€ à 200€ rien que pour ça. Pré-percez toujours les bois durs et utilisez une fraise pour que la tête de vis soit bien à fleur.
- La fixation invisible : Des clips se glissent dans une rainure sur le côté des lames. Le rendu est hyper propre, sans aucune vis. C’est plus long à poser et remplacer une lame au milieu peut être un casse-tête. Fuyez les clips en plastique bas de gamme qui cassent avec le gel.
Astuce peu connue : N’oubliez pas l’espacement ENTRE les lames ! C’est vital pour que l’eau s’évacue et que le bois puisse se dilater. Laissez toujours 5 à 7 mm. Une simple vis posée sur la tranche entre deux lames peut vous servir de cale pour un espacement parfaitement régulier.

Étape 4 : Finitions et Entretien – La touche finale
Votre terrasse est posée, bravo ! Mais ce n’est pas tout à fait fini.
La sécurité avant tout
Si votre terrasse est à plus d’un mètre du sol, un garde-corps est obligatoire. Sa fixation est critique : il doit être ancré dans la structure solide de la terrasse, pas juste dans les lames de surface. C’est une question de sécurité non négociable.
L’entretien pour garder la couleur
Sachez-le : tous les bois, sans exception, deviennent gris avec le temps. C’est une patine naturelle qui n’altère en rien la solidité. Si vous aimez ce look argenté, super ! Vous n’aurez qu’un bon nettoyage à faire chaque année.
Si vous voulez garder la couleur d’origine, la solution s’appelle le saturateur. C’est une huile qui nourrit le bois. Voici la méthode pro :
- Nettoyez bien la terrasse au balai-brosse avec un produit adapté (le savon noir dilué fonctionne très bien). Rincez abondamment.
- Laissez sécher COMPLÈTEMENT, au moins 48h sans pluie.
- Appliquez une première couche fine de saturateur au pinceau large (spalter), dans le sens des fibres du bois.
- IMPORTANT : 20 à 30 minutes après, essuyez impérativement le surplus avec un chiffon sec. Le bois doit boire le produit, pas être recouvert d’un film qui deviendra collant.
- Si nécessaire, appliquez une seconde couche le lendemain en procédant de la même manière.

En la patience est votre meilleure alliée
Construire sa terrasse, c’est un projet incroyablement gratifiant. Mais ça ne s’improvise pas. Prenez le temps de la planification. Un week-end passé à dessiner des plans et à faire des calculs vous évitera des années de galère. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec la structure, n’hésitez pas à confier cette partie à un artisan. Un travail bien fait dès le départ est toujours, TOUJOURS, plus économique qu’une réparation coûteuse plus tard. Croyez-moi, votre terrasse vous le rendra au centuple !
Galerie d’inspiration




Griser ou ne pas griser ?
C’est le grand débat. Laisser le bois prendre sa patine argentée naturelle est une option esthétique, très




- Ipé : Le roi des bois exotiques. Extrêmement dense et durable (classe 5), il résiste naturellement à tout. Son grain fin et sa couleur brun-rouge sont superbes, mais son prix et son poids sont élevés.
- Cumaru : L’alternative maligne à l’Ipé. Un peu plus clair, légèrement moins stable mais tout aussi durable (classe 4/5) pour un budget plus accessible.
- Pin traité autoclave : Le choix économique. Traité pour résister aux agressions extérieures (classe 4), il est léger et facile à travailler. Il demandera un entretien plus régulier pour bien vieillir.




Le détail qui change tout : les vis. N’économisez jamais sur la visserie. Des vis bas de gamme rouilleront, créant des coulures noires disgracieuses et finiront par casser. Optez impérativement pour des vis en inox A2 (ou A4 si vous êtes en bord de mer). Les modèles à double filetage, comme les vis de terrasse Spax, assurent un placage parfait de la lame sur la lambourde et évitent les grincements.



Le bois est 5 fois plus isolant que le béton et 10 fois plus que l’aluminium.
Concrètement, cela signifie que votre terrasse en bois sera naturellement plus agréable au toucher, quelle que soit la saison. Moins brûlante en plein été sous le soleil, et moins glaciale lors des soirées fraîches de printemps. C’est un confort pieds nus que peu d’autres matériaux peuvent offrir.




Pour un look contemporain et épuré, les fixations invisibles sont la solution. Le système crée un rendu impeccable, sans aucune vis apparente en surface. Plusieurs solutions existent, comme les clips vissés sur le côté des lames (système Hardwood Clip) ou les profils spéciaux. C’est plus long à poser et un peu plus cher, mais le résultat est spectaculaire et facilite le ponçage futur.




Saturateur : Il pénètre le bois sans créer de film en surface. Il nourrit en profondeur et donne un aspect mat, non glissant, qui met en valeur le veinage. Idéal pour un rendu naturel. Application annuelle souvent nécessaire.
Huile : Très similaire au saturateur, elle offre aussi un rendu mat et naturel. L’huile de lin est une option traditionnelle et écologique, souvent utilisée sur les résineux.
Notre conseil ? Le saturateur est souvent plus simple d’application et d’entretien pour les débutants.




Une terrasse bien pensée n’est pas qu’une simple surface. Délimitez les espaces pour la rendre plus fonctionnelle. Un tapis d’extérieur peut définir le coin salon, tandis qu’un grand pot de fleurs ou une jardinière haute peut marquer la séparation avec l’espace repas. Jouer avec le sens de pose des lames peut aussi créer des zones visuelles distinctes sans ajouter de mobilier.



- Nettoyage doux au printemps avec un balai-brosse et un produit adapté (ex: Net-Trol d’Owatrol).
- Inspection visuelle : vérifiez le serrage des vis et la stabilité des lames.
- Application du traitement (saturateur, huile) si nécessaire, sur bois propre et sec.
- En automne, balayage régulier des feuilles mortes pour éviter qu’elles ne pourrissent et ne tachent le bois.




Le composite est-il vraiment sans entretien ?
Oui et non. Une terrasse en bois composite de bonne qualité (comme celles de Fiberon ou Trex) ne nécessitera ni ponçage, ni huile, ni saturateur. En revanche, elle n’est pas autonettoyante ! Elle reste sensible aux taches de graisse (barbecue !) et peut voir apparaître de la mousse dans les zones d’ombre. Un nettoyage à l’eau savonneuse une à deux fois par an est donc un minimum pour la garder impeccable.




Saviez-vous qu’une terrasse en bois bien conçue et entretenue peut augmenter la valeur de votre maison de 5 à 10% ? C’est l’un des aménagements extérieurs les plus rentables.



Ne jetez pas les chutes de lames ! Avec quelques découpes, vous pouvez facilement créer des éléments de déco parfaitement assortis à votre terrasse :
- Une mini-jardinière pour vos herbes aromatiques.
- Un banc simple en fixant plusieurs lames sur deux supports.
- Des dessous de plat pour la table de jardin.
- Un caillebotis pour l’entrée ou la douche extérieure.




L’erreur classique : Coller la première lame de terrasse contre le mur de la maison. C’est la meilleure façon de piéger l’humidité et de provoquer le pourrissement du bardage et de la structure de la terrasse. Laissez toujours un joint de dilatation d’au moins 5 à 10 mm pour assurer la ventilation et permettre au bois de travailler.




- Elles facilitent l’évacuation de l’eau.
- Elles réduisent le contact direct avec le sol et l’humidité.
Le secret ? Des lambourdes posées sur des plots réglables. Cette technique assure une ventilation parfaite sous la terrasse, ce qui est le facteur numéro un de sa longévité. Elle permet aussi de rattraper facilement les différences de niveau du terrain.




L’éclairage intégré transforme l’ambiance de la terrasse à la nuit tombée. La tendance est aux spots LED encastrés, à lumière chaude (autour de 2700K), qui balisent les chemins ou soulignent le périmètre. Pour une installation facile, pensez aux kits complets prêts à brancher. Une autre option subtile : les rubans LED installés sous les nez de marche ou le rebord d’un banc intégré.



Une écharde sous le pied, que faire ?
C’est le petit désagrément du bois naturel. La meilleure prévention est un ponçage de finition (grain 120) après la pose, suivi d’un bon traitement de surface. Si une écharde apparaît, n’attendez pas. Utilisez une pince à épiler de qualité pour la retirer et désinfectez. Pour les zones à fort passage pieds nus (contour de piscine), les bois composites ou les bois exotiques très denses comme l’Ipé sont moins sujets aux échardes.




La loi impose un garde-corps d’une hauteur minimale de 1 mètre dès que la hauteur de chute potentielle dépasse 1 mètre. Pensez-y dès la conception !
Au-delà de l’obligation légale, c’est un élément de sécurité crucial, mais aussi un véritable atout esthétique. Les modèles mêlant câbles en inox et poteaux en bois ou en aluminium noir sont très en vogue pour leur transparence et leur modernité.




Lames lisses : Contrairement aux idées reçues, elles ne sont pas plus glissantes que les lames striées ! Elles ont même l’avantage de ne pas retenir l’eau et les saletés, ce qui limite le développement des mousses glissantes. Leur look est plus moderne et elles sont bien plus faciles à nettoyer et à poncer.
Lames striées : Le look classique. Les rainures peuvent donner une sensation de sécurité, mais elles sont surtout un piège à saletés et à humidité. Le nettoyage est plus fastidieux.



Inspirez-vous du Japon avec le concept de l’




Attention au nettoyeur haute-pression ! C’est un outil à double tranchant. Utilisé de trop près ou avec une buse trop puissante, il peut défibrer le bois, c’est-à-dire arracher les fibres tendres et le rendre pelucheux et poreux. Le résultat ? Il se salira encore plus vite. Utilisez-le à distance (au moins 50 cm) avec une pression modérée, ou préférez l’huile de coude : un bon balai-brosse reste la méthode la plus sûre.




- Une ventilation parfaite sous la structure.
- Un espace pour passer les câbles et tuyaux discrètement.
- Un rattrapage de niveau ultra-simple et précis.
Le secret ? Les plots réglables en PVC (marques comme Jouplast ou Buzon). Ils sont devenus la norme sur les chantiers pros pour leur rapidité de mise en œuvre et leur fiabilité, surtout sur une dalle béton existante ou un sol stabilisé.




La tendance est aux bois sombres. Un saturateur teinté noir ou gris anthracite donne un look incroyablement chic et contemporain à un simple pin traité. Cette finition fait merveilleusement ressortir le vert de la végétation alentour et se marie parfaitement avec du mobilier en métal noir ou en aluminium. Une option audacieuse qui modernise instantanément l’extérieur.



Un mètre cube de bois stocke environ une tonne de CO2.
Choisir le bois pour sa terrasse est un geste écologique fort, à condition de bien le sourcer. Privilégiez les bois locaux certifiés PEFC (comme le Douglas ou le Mélèze) ou les bois exotiques certifiés FSC, qui garantissent une gestion forestière responsable. C’est l’assurance d’un projet beau et durable pour vous, et pour la planète.




Douglas : Originaire de nos régions (France, Europe), ce résineux est naturellement durable (classe 3). Il n’a pas besoin de traitement chimique s’il n’est pas en contact direct avec le sol. Sa couleur rosée est chaleureuse. Un excellent rapport qualité/prix/écologie.
Mélèze : Également un résineux local très résistant à l’humidité (classe 3). Il a un veinage plus prononcé et prend une magnifique teinte gris-argenté en vieillissant. Un peu plus cher que le Douglas.




Rien de tel que la sensation du bois chauffé par le soleil sous les pieds nus. C’est une expérience sensorielle simple qui connecte directement à la nature. Chaque essence a sa propre texture : la douceur d’un Ipé poncé, le caractère plus rustique d’un pin, la chaleur d’un bois composite… C’est cette dimension vivante qui fait d’une terrasse en bois bien plus qu’une simple surface.


Le platelage (les lames) est la partie visible, mais l’essentiel du budget devrait se concentrer sur l’invisible : la structure. Ne faites jamais de compromis sur la qualité des lambourdes (privilégiez une classe 4), sur les plots de fondation ou sur la visserie. Une belle lame d’Ipé posée sur une structure sous-dimensionnée en sapin non traité est une hérésie qui ne tiendra pas deux hivers.