La fameuse chaise ‘Fourmi’ : Secrets d’atelier pour l’adopter (et la garder) sans se faire avoir
Découvrez pourquoi la chaise fourmi d’Arne Jacobsen est bien plus qu’un simple meuble : un symbole d’élégance et de praticité intemporelle.

La première fois que j'ai posé les yeux sur la chaise fourmi, j'ai été frappé par son allure délicate et sa légèreté. Ce design emblématique, inspiré par la nature, transcende les modes et s'intègre parfaitement dans n'importe quel intérieur. Enlacer ce meuble, c'est comme accueillir une œuvre d'art fonctionnelle qui raconte une histoire riche en créativité et en innovation.
J’ai vu ma première chaise de ce type il y a bien longtemps. J’étais tout jeune apprenti dans un vieil atelier d’ébénisterie, et mon maître d’apprentissage, un homme de peu de mots mais au savoir immense, m’a montré une chaise qui traînait dans un coin. Son dossier était fendu net, juste au-dessus de l’assise. Pour moi, elle était bonne pour le feu.
Contenu de la page
- Au cœur du bois : Pourquoi cette chaise est si spéciale (et si fragile)
- Vraie ou fausse ? Le guide pour ne pas se faire avoir
- Mission sauvetage : Restaurer sa chaise sans faire de bêtises
- L’arnaque des copies : plus qu’une question de style, une question de sécurité
- Votre chaise au quotidien : le kit de soin et les gestes à éviter
- Plus qu’une chaise, un héritage
- Galerie d’inspiration
Il a juste posé la main sur le bois et m’a dit : « Celle-ci, c’est le genre de chaise qui a tout changé. Si tu comprends pourquoi elle est fragile, tu comprendras le design moderne. »
Cette phrase, franchement, elle m’a suivi toute ma carrière. Cette chaise iconique, qu’on appelle la ‘Fourmi’ à cause de sa silhouette, n’est pas qu’un simple meuble. C’est un véritable petit bijou d’ingénierie, un équilibre parfait entre la forme, la fonction et le matériau. Beaucoup de gens en possèdent une, mais peu la comprennent vraiment. On voit l’icône, pas la structure. On admire la courbe, mais on ignore la tension incroyable qu’elle supporte au quotidien.

Dans cet article, je vais vous partager ce que j’ai appris en des années de pratique en atelier. Pas de la théorie de magazine, mais du concret. On va regarder sous le vernis, au cœur du bois. Je vais vous montrer comment reconnaître une vraie, comment évaluer son état, comment la restaurer dans les règles de l’art et, surtout, comment en prendre soin pour qu’elle vous dure toute une vie. C’est mon job, après tout !
Au cœur du bois : Pourquoi cette chaise est si spéciale (et si fragile)
Pour bien restaurer un meuble, il faut d’abord piger comment il a été fabriqué. Et cette chaise, c’est une masterclass de design guidé par la technique. Son créateur n’a pas juste dessiné une jolie forme ; il a repoussé les limites d’un matériau : le contreplaqué moulé.
Le secret du contreplaqué moulé
La coque de cette chaise n’est pas en bois massif. Si c’était le cas, elle péterait au premier poids un peu lourd. Non, elle est faite de ce qu’on appelle du lamellé-collé moulé. Imaginez neuf fines feuilles de placage de bois (souvent du hêtre). Chaque feuille est collée avec son fil perpendiculaire à la précédente. Le tout est ensuite enduit d’une colle spéciale et pressé à chaud dans un moule qui pèse des tonnes. La chaleur et la pression soudent les couches pour créer une coque unique, super résistante et juste assez flexible.

D’ailleurs, ce nombre de neuf couches n’est pas un hasard. C’est le chiffre magique trouvé par les experts pour obtenir le meilleur ratio résistance/flexibilité. Moins, et la chaise serait trop fragile. Plus, et elle deviendrait trop rigide et lourde. J’ai vu des copies bas de gamme avec cinq ou six couches… Au toucher, c’est mort, ça n’a aucune souplesse. Ça ne plie pas, ça casse.
La fameuse « taille de guêpe » : entre génie et fragilité
Le point le plus brillant et, soyons honnêtes, le plus délicat de la chaise, c’est cette jonction hyper fine entre l’assise et le dossier. C’est ce qui lui donne cette silhouette si aérienne. Techniquement, c’est un exploit. Ça permet au dossier de fléchir un peu quand on s’y adosse, ce qui la rend étonnamment confortable.
Mais c’est aussi son talon d’Achille. C’est là que 90% des casses se produisent. Toute la force de votre dos, tous les micro-mouvements, tout se concentre sur cette petite zone. C’est une fracture de fatigue, tout simplement. Quand un client m’apporte une chaise, la première chose que je fais, c’est d’inspecter cette zone avec une lampe à lumière rasante pour voir les micro-fissures invisibles à l’œil nu. Une fissure ici, même minuscule, c’est le début de la fin si on ne fait rien.

Bon à savoir : Faire réparer une fissure à cet endroit par un professionnel, ça a un coût. Attendez-vous à une facture entre 150€ et 300€ selon l’étendue des dégâts. Mieux vaut en prendre soin !
Trois ou quatre pieds : le débat de la stabilité
À l’origine, elle a été pensée avec trois pieds. C’était pur, sculptural… et super casse-gueule ! Le fabricant de l’époque était d’ailleurs très hésitant. Aujourd’hui, ces modèles à trois pieds sont des pièces de collection, mais pour un usage quotidien, ce n’est pas l’idéal. J’ai vu des gens basculer en se penchant un peu trop. Si vous en avez une, considérez-la comme une œuvre d’art fonctionnelle.
La version à quatre pieds, arrivée très vite après, a réglé le problème. Elle est bien plus sûre et stable, tout en gardant son allure légère. C’est la preuve que le bon design, c’est aussi une question de sécurité.

Vraie ou fausse ? Le guide pour ne pas se faire avoir
Le marché est inondé de copies. Savoir reconnaître une authentique, c’est essentiel. Ça demande un peu plus que de chercher une étiquette, il faut jouer au détective avec ses yeux et ses mains.
Les marquages : des indices précieux
Les marquages ont évolué. Voici comment s’y retrouver :
- Les plus anciennes : Pas toujours de marquage ! Celles qui en ont portent souvent une mention gravée à chaud directement dans le bois sous l’assise. Le lettrage est parfois un peu irrégulier, ce qui est un bon signe d’authenticité, on sent le geste manuel.
- Les modèles d’après : On voit apparaître des étiquettes en papier, souvent rectangulaires, avec le logo du fabricant. Elles sont fragiles et parfois perdues, mais si elle est là, c’est un super indice.
- Plus récemment : Un bouchon en plastique noir ou gris est inséré dans la coque, sous l’assise, avec le logo en relief.
- Les neuves : Elles ont une étiquette, souvent rouge ou argentée, avec le nom du fabricant, la mention du design et un numéro de série.
Mais attention, l’absence d’étiquette ne veut pas dire que c’est une copie, surtout sur un modèle vintage. C’est là que les autres détails comptent.

Les matériaux : faites confiance à vos mains
Touchez la chaise. Une authentique a une surface lisse, presque soyeuse, même après des décennies. Le placage est de premier choix. Passez votre main sur le bord de la coque. Sur une originale, il est parfaitement arrondi, doux. Les copies ont souvent des bords plus anguleux, presque coupants. C’est un détail qui trahit une production à bas coût et qui ne trompe jamais.
Le piètement : le diable est dans les détails
Regardez sous la chaise. Les pieds en tube d’acier chromé doivent avoir un éclat profond. Le chrome des copies est souvent de mauvaise qualité et a tendance à piquer ou s’écailler. Les pieds sont fixés à la coque via une platine de montage ronde, avec des amortisseurs en caoutchouc entre le métal et le bois. Sur les copies, ce système est souvent simplifié et bien moins robuste.
Budget : le vrai prix d’une icône
C’est souvent la question qui fâche. Soyons clairs :

- Neuve : Comptez entre 450€ et 600€ selon la finition.
- Vintage en bon état : Une belle pièce d’occasion se négocie généralement entre 250€ et 400€.
- Projet de restauration (avec une fissure ou un vernis abîmé) : On peut en trouver à partir de 100-150€, mais n’oubliez pas le coût de la restauration !
- La copie neuve : Souvent vendue entre 80€ et 150€. C’est tentant, mais vous allez comprendre pourquoi c’est une mauvaise idée.
Alors, on les trouve où, ces pépites ? Évitez les sites de petites annonces généralistes où les copies pullulent. Privilégiez les plateformes spécialisées dans le design de seconde main comme Selency ou Design Market. Les brocantes et les salles des ventes peuvent aussi réserver de belles surprises.
Mission sauvetage : Restaurer sa chaise sans faire de bêtises
Restaurer cette chaise, c’est un travail délicat. Le but n’est pas de la rendre neuve, mais de respecter son histoire.

Le check-up en 5 minutes
Allez, on fait le test ensemble, maintenant. Retournez votre chaise :
- Les vis qui fixent les pieds sont bien serrées ? Un petit coup de tournevis peut parfois suffire.
- Passez votre doigt sur la fameuse « taille de guêpe ». Est-ce que ça gratte ? Voyez-vous une ligne fine ?
- Prenez la torche de votre téléphone et éclairez cette zone en lumière rasante. C’est le meilleur moyen de voir les micro-fissures.
Réparer une fissure : l’intervention critique
C’est le grand classique. ATTENTION ! N’utilisez JAMAIS de colle à bois blanche standard. Elle est trop rigide et cassera à nouveau, rendant la prochaine réparation bien plus complexe.
En atelier, on procède comme ça :
- La colle : On utilise une résine époxy bi-composant de haute qualité, et surtout, à prise lente. Ça laisse le temps de bien travailler et elle garde une certaine souplesse après séchage. Cherchez « époxy pour bois » ou « époxy marine transparente » dans les bons magasins de bricolage (un kit coûte entre 20€ et 30€).
- Le travail : Il faut délicatement ouvrir la fissure, la nettoyer, appliquer la colle au cœur avec une seringue, puis serrer le tout avec des serre-joints et des cales adaptées pour ne pas marquer le bois.
- Le temps : Ce n’est pas une réparation de 10 minutes ! Entre la préparation, l’encollage et le serrage, comptez bien une demi-journée de travail… sans oublier les 24 à 48 heures de séchage obligatoire !
Franchement, si vous n’êtes pas un bricoleur aguerri, confiez cette mission à un pro. Une réparation ratée peut faire plus de mal que de bien.

L’arnaque des copies : plus qu’une question de style, une question de sécurité
J’insiste là-dessus. Acheter une copie, ce n’est pas juste une affaire de goût. C’est souvent un mauvais calcul et parfois même dangereux.
Une anecdote : un couple m’a appelé, paniqué. Ils avaient acheté quatre copies. Un soir, un invité s’est penché en arrière et le dossier a cassé net. L’homme est tombé. Heureusement, sans gravité. En examinant la chaise, j’ai vu que le contreplaqué n’avait que cinq couches… Une défaillance inévitable.
Pour faire simple, voilà le match :
- Originale : Sécurité testée, matériaux nobles, confort étudié, et elle conserve (voire augmente) sa valeur.
- Copie : Danger potentiel (casse, basculement), colles et vernis parfois toxiques (formaldéhydes), confort zéro, et c’est de l’argent jeté par les fenêtres car elle n’a aucune valeur à la revente.
Votre chaise au quotidien : le kit de soin et les gestes à éviter
Une chaise bien entretenue est une amie pour la vie. C’est simple comme bonjour.

Votre kit de soin essentiel
Pour vous simplifier la vie, voici la liste de courses idéale :
- Un bon chiffon microfibre (ça coûte moins de 5€).
- Un tournevis adapté aux vis du piètement (à vérifier sur votre modèle).
- Pour les finitions en bois huilé, une petite bouteille d’huile pour mobilier (comptez 15-25€ pour un produit de qualité qui durera des années).
Les 2 règles d’or
- Ne vous balancez PAS dessus. La tentation est grande, je sais, mais s’appuyer sur les deux pieds arrière, c’est le meilleur moyen de la tuer. C’est la cause N°1 des fissures que je vois en atelier.
- Protégez-la du soleil direct et des radiateurs. Les UV et la chaleur sèche sont les ennemis du bois et du vernis.
Si vous voyez une fissure apparaître ou si le piètement reste instable malgré un resserrage des vis, n’attendez pas. C’est le moment d’appeler un professionnel.
Plus qu’une chaise, un héritage
Au final, cette chaise est bien plus qu’un siège. C’est une leçon de design, qui nous enseigne que la simplicité est complexe et que la beauté réside dans les détails invisibles. J’ai passé ma vie à travailler sur ce genre de meubles, et ma fascination est toujours la même.

En apprenant à la connaître, à la soigner, vous ne faites pas que préserver un bel objet. Vous devenez le gardien d’une petite partie de l’histoire du design. Et ça, c’est une satisfaction qu’aucune copie ne pourra jamais vous offrir.
Galerie d’inspiration


« Si vous comprenez la chaise, vous comprenez le meuble. » – Arne Jacobsen
Cette philosophie résume l’approche de son créateur. La Fourmi n’était pas qu’une question d’esthétique, mais une réponse à une contrainte : créer une chaise légère, empilable et abordable en utilisant les nouvelles technologies du contreplaqué moulé. Chaque courbe a une fonction.

Une chaise à trois pieds, vraiment ?
Oui, le modèle original de 1952 (le modèle 3100) ne possédait que trois pieds ! C’était une prouesse esthétique mais jugée trop instable par le fabricant Fritz Hansen. Face à leur refus de la produire, Jacobsen a dû garantir personnellement qu’il remplacerait chaque chaise cassée. La version à quatre pieds (modèle 3101) est devenue le standard pour des raisons de stabilité évidentes.


- Vérifiez la présence du label Fritz Hansen sous l’assise (une étiquette rouge ou une pastille en plastique sur les modèles plus récents).
- Inspectez les soudures des pieds au niveau du support central. Elles doivent être fines et régulières.
- Passez la main sur les bords de la coque. Un biseautage doux et parfait est un signe de qualité.
Le secret ? L’authenticité se cache dans ces détails que les contrefaçons négligent souvent.

Attention au point de rupture : La fameuse « taille de guêpe » est sublime, mais c’est le talon d’Achille de la chaise. Évitez de vous pencher en arrière ou de basculer. Une pression excessive et répétée à cet endroit précis est la cause numéro un des fissures qui condamnent tant de modèles.

Finition laquée : Idéale pour un look moderne et facile à nettoyer avec un chiffon humide. Offre une large palette de couleurs vives.
Finition bois naturel : Met en valeur le veinage du hêtre, du chêne ou du noyer. Plus sensible aux taches, elle se patine magnifiquement et peut être restaurée avec une huile adaptée, comme l’huile-cire Osmo Polyx-Oil.
Le choix dépend de votre style de vie et de l’ambiance recherchée.


La légère flexibilité du dossier est l’un des grands conforts de la Fourmi. Ce n’est pas un défaut, mais une caractéristique intentionnelle. Elle est rendue possible par l’orientation croisée des 9 couches de placage de bois, qui agissent comme un ressort laminaire, et par les petits patins en caoutchouc qui séparent la coque du piétement.

Saviez-vous que le contreplaqué, à poids égal, peut être plus résistant que l’acier ?
C’est ce principe qui a permis à des designers comme Jacobsen de créer des formes aussi fines et aériennes sans sacrifier la solidité structurelle. La coque de la Fourmi est un chef-d’œuvre d’ingénierie des matériaux, exploitant au maximum la tension et la compression des fibres de bois.

Intégrer la Fourmi dans son décor ne signifie pas forcément un total look scandinave. Mariez une Fourmi en noyer avec une table de ferme rustique pour un contraste chaleureux, ou utilisez des modèles colorés comme des touches pop autour d’une table en verre minimaliste pour dynamiser l’espace.


Puis-je la repeindre moi-même ?
Techniquement, oui, mais c’est risqué. Décaper une coque laquée sans abîmer le placage fin est un travail d’expert. Sur une version originale, cela anéantit sa valeur de collection. Si votre chaise est déjà endommagée, préférez un ponçage très léger (grain 240) et l’application d’une laque polyuréthane en spray pour une finition lisse et durable.

- Un chiffon microfibre doux
- Un produit nettoyant au pH neutre (un peu de savon de Marseille dilué fait l’affaire)
- De la cire d’abeille ou une huile spécifique pour les finitions bois (ex: Fiddes & Son)
- Une clé Allen pour resserrer délicatement les vis du piétement une fois par an

Le dilemme du coussin : Ajouter une galette d’assise peut améliorer le confort pour un long repas, mais choisissez-la bien. Préférez les modèles sur-mesure en cuir ou en feutre, comme ceux proposés par des marques spécialisées, qui épousent la forme de l’assise sans la dénaturer. Un coussin mal adapté peut gâcher sa ligne iconique.


Modèle vintage (avant 2000) : Souvent en hêtre ou teck, avec une patine unique. La coque peut être légèrement plus fine. Sa valeur réside dans son histoire et son authenticité.
Modèle neuf (post 2000) : Offre un choix immense de couleurs et de placages (chêne, érable, noyer). La production est standardisée pour une solidité maximale.
Un modèle vintage est un investissement de cœur ; un neuf, un choix de raison et de personnalisation.

Conçue en 1952 pour la cantine de l’entreprise pharmaceutique danoise Novo Nordisk.
L’objectif était de créer une chaise qui ne prenne pas de place, qui soit légère pour le personnel d’entretien et dont les pieds ne gênent pas les convives. La fonction a dicté la forme.


Les petits disques en caoutchouc noir (ou parfois gris) entre la coque et le support métallique ne sont pas décoratifs. Ce sont des amortisseurs essentiels. Ils absorbent les micro-vibrations, donnent sa souplesse à l’assise et empêchent le contact direct bois/métal. S’ils sont usés ou manquants, la chaise devient rigide et le risque de fissure augmente.

- Une souplesse et une légèreté incomparables.
- Un nettoyage du sol facilité, sans obstacle.
- Une esthétique sculpturale qui ne surcharge jamais l’espace.
Le secret ? Un piétement en tube d’acier chromé de 14 mm, à la fois fin, incroyablement résistant et inoxydable.

La Fourmi (1952) et sa célèbre cousine, la Série 7 (1955), partagent la même technique de fabrication. La principale différence ? La Série 7 a une taille plus large et un dossier plus haut, la rendant légèrement plus confortable et robuste, mais peut-être un peu moins radicale dans sa silhouette. La Fourmi reste l’esquisse originelle, la plus pure.


L’ennemi N°1 : le soleil direct. Les rayons UV peuvent, à la longue, décolorer les finitions laquées et assécher les placages de bois, les rendant plus cassants. Évitez de placer votre chaise Fourmi en permanence derrière une baie vitrée orientée plein sud sans protection.

Observez les chaises autour d’une table. La Fourmi, avec son dossier bas et sa taille fine, a un impact visuel minimal. Elle ne crée pas un mur opaque autour de la table, laissant le regard circuler librement. C’est pourquoi elle est si appréciée dans les petits espaces ou les intérieurs qui privilégient la lumière.

Une petite rayure sur ma chaise laquée, que faire ?
Pour une éraflure superficielle, n’utilisez surtout pas de produit abrasif. Tentez d’abord avec un efface-rayures pour carrosserie automobile de la même couleur (en testant sur une zone non visible). Appliquez une quantité infime avec un coton-tige. Pour les éclats plus profonds, seul un laqueur professionnel pourra faire une retouche invisible.


Plus de 8 millions d’unités vendues depuis sa création.
Ce chiffre, fourni par Fritz Hansen, témoigne de son succès planétaire. De la cantine d’entreprise à la salle à manger design, la Fourmi a su traverser les époques sans jamais se démoder, preuve qu’un design intelligent est véritablement intemporel.

La fissure au niveau de la taille : souvent due à une bascule répétée.
Le jeu dans le piétement : causé par le desserrage des vis sous l’assise.
- Inspectez ces deux points critiques avant tout achat d’occasion. Une fissure est quasi irréparable, tandis que des vis se resserrent en trente secondes.

Le contact du dos avec le bois courbé et chaud, la sensation lisse du vernis sous les doigts, le léger son mat quand on s’y assoit… Posséder une Fourmi, c’est aussi une expérience sensorielle. C’est un objet qui vit et interagit avec son utilisateur bien au-delà de sa simple fonction.


Patin manquant : Ne laissez jamais votre chaise avec un patin de pied en moins. Le contact direct du tube métallique sur le sol raye le parquet et déséquilibre la chaise, reportant une tension anormale sur la coque. Des patins de rechange d’origine Fritz Hansen se trouvent facilement en ligne.

Quel type de table pour accompagner des chaises Fourmi ?
Pour mettre en valeur leur silhouette, associez-les à une table aux pieds fins ou à un pied central. Les tables Tulip d’Eero Saarinen, les tables de Jean Prouvé ou simplement une table au plateau fin et au piétement compas métallique créent une harmonie visuelle parfaite, dans le pur esprit du design mid-century.
- Une coque monochrome pour un effet d’unité.
- Un panachage de couleurs pastel pour une ambiance douce.
- Une alternance noir et blanc pour un contraste graphique fort.
- Une seule chaise de couleur vive comme pièce d’accent.
L’astuce ? La répétition de la même forme iconique crée une cohérence, autorisant toutes les audaces colorimétriques.