Rénover une petite salle de bain de 6m² : Le guide pratique (sans langue de bois)
Aménager une salle de bain de 6m², c’est le grand classique. Dans beaucoup d’appartements et de maisons, c’est la taille standard. Et honnêtement, c’est un vrai défi. On rêve d’y caser une belle douche, un meuble vasque pratique, les toilettes et, si possible, un peu de rangement. Le tout, sans avoir l’impression de se doucher dans un placard.
Contenu de la page
- 1. La préparation : La phase que l’on zappe trop souvent (à tort !)
- 2. Le déroulement du chantier : Combien de temps et dans quel ordre ?
- 3. Les fondations invisibles : Plomberie, électricité et étanchéité
- 4. Optimiser l’espace : Le choix malin des équipements
- 5. La touche finale : Revêtements et lumière pour agrandir
- 6. Le nerf de la guerre : Budget et quand faire appel à un pro
- Un petit espace, mais un grand projet
- Galerie d’inspiration
Sur le web, on trouve des tonnes d’idées déco, de couleurs tendance et de styles épurés. C’est sympa, mais ça ne fait pas tout. Franchement, une salle de bain magnifique qui sent le moisi ou qui fuit chez le voisin, ça perd tout son charme. L’objectif ici, c’est de vous donner les clés d’un chantier réussi, celles qui viennent du terrain.
On va parler technique, budget réaliste et erreurs à éviter. Pensez à ce guide comme une discussion avec un pro avant de vous lancer. C’est en préparant bien les fondations invisibles que votre petite pièce deviendra un espace de bien-être pour des années.

1. La préparation : La phase que l’on zappe trop souvent (à tort !)
Je le dis et le répète sur tous mes chantiers : 50% de la réussite se joue avant même de sortir la masse. Une bonne préparation, c’est l’assurance d’éviter les mauvaises surprises, les surcoûts et les délais qui s’allongent indéfiniment.
Le diagnostic de l’existant
Avant de rêver, il faut comprendre ce que vous avez sous la main. Tapez sur vos murs. Ça sonne creux ? C’est sûrement une cloison en placo. Ça sonne plein ? Brique ou parpaing. Cette info est cruciale : on ne fixe pas un meuble vasque suspendu de 50 kg de la même façon sur tous les supports !
Petit conseil de pro : Si vous avez une cloison creuse et que vous voulez y suspendre du lourd (meuble ou WC), il faut anticiper. Avant de refermer avec la plaque de plâtre, fixez solidement un bastaing en bois à l’horizontale entre les montants métalliques, pile à la hauteur des futures fixations. C’est simple, invisible et ça ne bougera jamais.

Ensuite, traquez l’humidité. Des traces de moisissure dans les angles ? De la peinture qui cloque ? C’est le signal d’un problème de ventilation. Notez bien s’il y a une VMC. S’il n’y en a pas, son installation devient la priorité numéro un. Vraiment.
Le plan : votre meilleur allié
Prenez un mètre et dessinez un plan précis. Notez tout : dimensions de la pièce, hauteur sous plafond, position et sens d’ouverture de la porte, emplacement des arrivées d’eau, de l’évacuation principale (le gros tuyau PVC) et des sorties électriques. Une fois le plan fait, utilisez du ruban de masquage au sol pour matérialiser votre futur aménagement. Marchez, circulez. C’est le meilleur moyen de réaliser qu’un meuble de 80 cm est trop juste et qu’un modèle de 60 cm sera bien plus confortable au quotidien.
2. Le déroulement du chantier : Combien de temps et dans quel ordre ?
C’est la question que tout le monde se pose : « Ça va prendre combien de temps ? » Pour une rénovation complète de 6m², si vous faites appel à des professionnels, comptez en moyenne entre 2 et 3 semaines de travaux. Ça peut paraître long, mais il y a des temps de séchage incompressibles !

Pour ne pas faire les choses à l’envers, voici l’ordre logique des opérations :
- La démolition : On casse tout l’ancien (carrelage, sanitaires…).
- Le passage des réseaux : Le plombier et l’électricien tirent les nouvelles arrivées d’eau, les évacuations et les gaines électriques. C’est le gros œuvre caché.
- La préparation des murs et du sol : On pose le placo hydrofuge, on rattrape les murs, on coule une petite chape si besoin.
- L’étanchéité : L’étape CRUCIALE, surtout pour la douche. On applique un système de protection à l’eau (nattes ou produit liquide).
- La pose du carrelage et des faïences : D’abord le sol, puis les murs.
- La pose des équipements : On installe le receveur de douche, le bâti-support des WC, puis le meuble vasque.
- Les finitions : Peinture, pose des robinets, du miroir, de la paroi de douche, des luminaires…
3. Les fondations invisibles : Plomberie, électricité et étanchéité
C’est la partie la moins glamour, mais c’est elle qui garantit la longévité et la sécurité de votre salle de bain. Une erreur ici, et c’est le dégât des eaux assuré.

La plomberie : le réseau vital
Aujourd’hui, on travaille surtout avec du PER ou du multicouche. Le PER est souple et moins cher (facile à trouver chez Castorama ou Leroy Merlin). Perso, je préfère le multicouche. C’est un composite plus rigide, plus costaud sur la durée, et ses raccords sont ultra-fiables. C’est la star chez les fournisseurs pros comme Cedeo ou Point.P, et ça vaut la petite différence de prix.
Pour l’évacuation, la règle d’or, c’est la pente ! Comptez au minimum 1 cm de pente par mètre pour un lavabo ou une douche. Pour une douche à l’italienne, visez plutôt 2 cm/m pour être tranquille. C’est souvent cette contrainte de pente qui dicte ce qu’il est possible de faire ou non.
L’électricité : la sécurité avant tout
Ici, pas de place pour le bricolage. La norme NF C 15-100 est très stricte et divise la pièce en « volumes » de sécurité autour de la douche et de la baignoire. En gros : plus on est proche de l’eau, plus les appareils doivent être spécifiques (très basse tension, haute protection IP…). Tout le circuit doit être protégé par un interrupteur différentiel 30mA. Attention ! Si vous n’êtes pas électricien, ne touchez à rien. C’est une question de sécurité vitale. Faites appel à un pro.

L’étanchéité : le bouclier anti-fuites
Un carrelage n’est PAS étanche. Avec le temps, l’eau finit toujours par s’infiltrer par les joints. C’est pourquoi on installe une protection sous le carrelage, surtout dans la douche. C’est ce qu’on appelle un SPEC ou un SEL. On utilise des panneaux prêts à carreler (type Wedi, qu’on trouve chez les revendeurs spécialisés), des nattes d’étanchéité et des bandes de renfort dans tous les angles. C’est un travail méticuleux qui ne pardonne aucune erreur.
4. Optimiser l’espace : Le choix malin des équipements
Dans 6m², chaque centimètre est précieux. Le choix des équipements doit être guidé par la fonctionnalité et l’optimisation.
Le grand débat : Douche à l’italienne ou receveur extra-plat ?
La douche à l’italienne de plain-pied, c’est la grande tendance. Elle agrandit visuellement l’espace, c’est indéniable. Mais sa réalisation est complexe et donc plus chère. L’étanchéité doit être parfaite, ce qui demande un vrai savoir-faire.

Le receveur extra-plat (3-4 cm de haut) est, à mon avis, le meilleur compromis. Son installation est bien plus simple, rapide et donc moins coûteuse. L’étanchéité est plus facile à maîtriser. Et visuellement, l’effet est quasi identique. On en trouve d’excellents en résine ou en céramique dans toutes les grandes surfaces de bricolage.
Pour la paroi, optez pour une simple paroi fixe en verre transparent (8mm d’épaisseur minimum pour la solidité). Ça évite de fermer l’espace.
Meuble vasque et WC : la magie du suspendu
Pour donner une impression d’espace, il faut libérer le sol. Deux équipements sont rois pour ça :
- Le meuble vasque suspendu : Il allège la pièce et, bonus, le ménage est un jeu d’enfant. Cherchez des modèles de faible profondeur (autour de 46 cm, c’est un standard « gain de place »).
- Les WC suspendus : C’est un must-have dans les petits espaces. On gagne 10 à 15 cm de profondeur, et le réservoir caché dans le mur (le bâti-support) peut même servir de base pour une petite étagère déco.
Bon à savoir : Il existe différents types de bâti-supports pour les WC (pour mur porteur, pour cloison sèche, ou autoportant). Le choix dépend de votre mur. L’autoportant, qui se fixe au sol, est souvent le plus polyvalent.

Attention au piège classique : Ne commandez JAMAIS votre meuble vasque avant d’avoir retiré l’ancien et vérifié l’emplacement exact des arrivées d’eau et du siphon. Un tiroir qui ne peut pas se fermer à cause d’un tuyau, c’est une erreur bête qui peut coûter cher !
5. La touche finale : Revêtements et lumière pour agrandir
Le choix du carrelage et de la lumière peut complètement transformer la perception de votre pièce.
Le carrelage : Osez le grand format !
Contrairement à une idée reçue, les grands carreaux (60×60 cm ou même 30×90 cm) sont parfaits pour une petite salle de bain. Moins de lignes de joints, c’est un visuel plus calme et plus grand. C’est une illusion d’optique qui marche à tous les coups. Pour le sol, choisissez un grès cérame avec un indice de glissance d’au moins R10. Cette information est toujours indiquée sur l’emballage du carrelage ou sa fiche technique en ligne. Ne l’achetez pas si vous ne la trouvez pas !

L’éclairage : un poste stratégique
Un bon éclairage, c’est la vie. Prévoyez-en trois types : un éclairage général au plafond (spots LED), un éclairage fonctionnel au-dessus du miroir (pour ne pas avoir de zones d’ombre), et si vous voulez, un éclairage d’ambiance (un ruban LED sous le meuble, par exemple) pour une atmosphère plus cosy.
6. Le nerf de la guerre : Budget et quand faire appel à un pro
La VMC, le poumon de votre salle de bain
J’insiste, mais une VMC est non-négociable, surtout en rénovation. C’est elle qui chasse l’humidité et protège votre investissement. Attention : en copropriété, on ne peut pas percer la façade comme on veut. Il faut souvent se raccorder à une colonne existante. Pensez à demander l’autorisation à votre syndic avant de vous lancer !
Quel budget réaliste ?
Soyons clairs : une rénovation complète de 6m² faite par des professionnels qualifiés se situe rarement en dessous de 8 000 €. Selon la gamme des équipements, ça peut vite monter à 15 000 € ou plus.

Pour vous donner une idée, sur un budget de 10 000 €, attendez-vous à ce que la plomberie et l’électricité (matériel et main-d’œuvre) représentent environ 30-40%. Le carrelage et sa pose comptent pour à peu près 25%, et les équipements (douche, meuble, WC) pour 20%. Le reste part dans la préparation, la démolition et les finitions.
Les limites du bricolage
Vous pouvez vous occuper de la démolition, de la peinture, du montage d’un meuble en kit… Mais dès qu’on touche à la plomberie encastrée, à une modification d’évacuation ou au tableau électrique, faire appel à un professionnel est indispensable. Il engage son assurance décennale. C’est une tranquillité d’esprit qui n’a pas de prix.
Un petit espace, mais un grand projet
Rénover une salle de bain de 6m², c’est un projet passionnant, un peu comme un puzzle en 3D. La clé n’est pas de la surcharger de gadgets à la mode, mais de bien penser en amont, de respecter les règles de l’art et de faire des choix intelligents qui dureront dans le temps.

J’espère que ces conseils vous aideront à y voir plus clair. Une petite salle de bain bien conçue et bien réalisée, c’est une source de confort au quotidien et une vraie plus-value pour votre logement. C’est un projet dont vous serez fier pendant des années.
Galerie d’inspiration



Le secret des hôtels de luxe : la niche de douche. Plutôt que d’ajouter un serviteur de douche qui encombre, prévoyez une niche encastrée dans le mur de la douche lors des travaux. C’est l’endroit idéal pour poser vos produits avec élégance, sans perdre un centimètre carré d’espace au sol.


Saviez-vous que près de 30% de l’eau consommée par un foyer provient de la chasse d’eau ?
Opter pour un bâti-support avec une double commande (3/6 litres) comme ceux de Geberit ou Grohe n’est pas un gadget. C’est un investissement rapidement rentabilisé. Dans une petite surface, le modèle encastré libère l’espace au sol, facilitant le nettoyage et créant une illusion de grandeur.


Quel carrelage pour agrandir l’espace ?
L’astuce n’est pas la petite taille, mais le grand format ! Des carreaux de 60×60 cm ou même 90×90 cm, avec des joints très fins et de couleur assortie, réduisent le quadrillage visuel. Le regard n’est plus freiné par les lignes, ce qui donne une impression d’espace et de surface continue, que ce soit au sol ou sur les murs.


- Continuité visuelle : Utilisez le même carrelage au sol et sur les murs de la douche.
- Légèreté : Préférez un meuble-vasque suspendu pour libérer la surface au sol.
- Lumière : Un grand miroir, simple ou triptyque, doublera la perception de l’espace.



Pensez à la robinetterie murale. Encastrer le mitigeur de la vasque ou de la douche libère de précieux centimètres sur le plan de toilette ou le rebord de la baignoire. C’est un détail qui apporte une finition épurée et très contemporaine, tout en simplifiant le nettoyage du calcaire.


Option A : Peinture classique. Rapide et économique, mais sensible à l’humidité et aux taches dans les zones de projection d’eau.
Option B : Béton ciré ou enduit Tadelakt. Crée une surface continue sans joints, idéale pour une sensation d’espace. Son application par un professionnel est toutefois plus coûteuse.
Pour un compromis, réservez l’enduit à la zone de douche et peignez les autres murs avec une peinture spéciale salle de bain de qualité, comme la


La norme électrique NF C 15-100 définit des volumes de sécurité stricts dans la salle de bain. Ne la négligez jamais.
Un éclairage réussi combine plusieurs sources : un plafonnier général (IP44 minimum), un éclairage fonctionnel autour du miroir pour éviter les zones d’ombre sur le visage, et pourquoi pas, une lumière d’ambiance (bandeau LED sous le meuble ou dans une niche) pour une atmosphère relaxante.


Erreur fréquente : Sous-estimer l’importance de la ventilation. Une petite salle de bain mal ventilée est une invitation à la moisissure. L’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) silencieuse et hygroréglable, qui s’active automatiquement en fonction du taux d’humidité, est un investissement indispensable pour la salubrité de la pièce.


- Une chaleur douce et homogène.
- Plus de porte-serviettes encombrant.
- Des serviettes toujours sèches et chaudes.
Le secret ? Un radiateur sèche-serviettes. Choisissez un modèle électrique étroit et haut pour optimiser l’espace mural, comme le Fassane de Acova ou les modèles compacts de chez Irsap.



Pour la porte, si le couloir est étroit, pensez à une porte coulissante en applique ou, encore mieux, à galandage (qui disparaît dans la cloison). C’est un gain de près d’un mètre carré d’espace de débattement, ce qui peut totalement transformer la circulation dans une petite surface.


Comment intégrer les WC sans sacrifier le style ?
Le WC suspendu est votre meilleur allié. Son réservoir est caché dans un bâti-support, qui peut être habillé et prolongé pour créer une tablette de rangement. Pour les espaces très contraints, des marques comme Laufen (gamme Pro S) ou Villeroy & Boch (gamme Subway 2.0) proposent des modèles


La tendance est au verre texturé. Un pare-douche en verre cannelé ou strié préserve l’intimité, floute les éventuelles traces de calcaire et ajoute une touche Art déco très sophistiquée. Il laisse passer la lumière tout en créant un jeu de reflets subtil.


Un bon éclairage peut complètement changer la perception d’une couleur. La température de lumière, mesurée en Kelvins (K), est cruciale.
Visez une lumière neutre autour de 4000K pour la zone du miroir, idéale pour un rendu fidèle des couleurs (maquillage, rasage). Pour l’éclairage d’ambiance, une lumière plus chaude (autour de 2700-3000K) créera une atmosphère cosy et relaxante, parfaite pour un bain.


Ne négligez pas la hauteur. Une colonne de rangement étroite mais haute utilise un espace mural souvent perdu. Elle permet de stocker serviettes et produits de beauté sans empiéter sur la zone de circulation. Choisissez-la de la même couleur que le mur pour la faire disparaître visuellement.


Le point faible : les joints de carrelage. Pour limiter leur encrassement, optez pour un joint époxy. Plus cher et plus technique à poser qu’un joint ciment classique, il est totalement étanche, non poreux, et résiste aux moisissures et aux produits d’entretien agressifs. Un choix durable pour la zone de douche.



Une baignoire dans 6m² : mission impossible ?
Pas forcément ! Oubliez les modèles standards de 170 cm. Il existe des baignoires compactes de 150×70 cm, voire des modèles asymétriques qui optimisent l’angle d’une pièce. La BetteSpace de Bette ou la baignoire d’angle Tary de Jacob Delafon sont de bons exemples d’optimisation.


Pour le sol, pensez au carrelage effet bois. Il apporte la chaleur visuelle du parquet sans ses contraintes d’entretien en milieu humide. Les collections de marques comme Marazzi ou Porcelanosa offrent des imitations bluffantes de réalisme, avec les avantages de la céramique : résistance et facilité de nettoyage.


- Splurge : Robinetterie de qualité (un mitigeur bas de gamme fuit vite) et un bon éclairage.
- Save : Carrelage (il existe de très beaux modèles abordables), miroir (un modèle simple sans éclairage intégré est moins cher) et accessoires.


Le détail qui change tout : la robinetterie noire ou dorée. Sur un carrelage blanc ou des murs neutres, une robinetterie en finition noir mat (comme chez Tres ou Cristina Ondyna) ou laiton brossé apporte un contraste graphique et une touche de sophistication immédiate. C’est un moyen simple de donner du caractère à la pièce.



Une étude de l’Université de Surrey a montré que prendre une douche de 5 minutes chaque matin peut améliorer la créativité.
Faites de ce moment une expérience sensorielle. Une pomme de douche effet pluie, un éclairage tamisé, quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus sur le sol de la douche… Votre petite salle de bain peut devenir votre sanctuaire personnel.


Receveur à carreler : Pour une douche à l’italienne parfaite, il assure une continuité visuelle totale avec le sol de la salle de bain, agrandissant l’espace. Le modèle wedi Fundo est une référence pour son étanchéité garantie.
Receveur extra-plat : Plus simple et rapide à poser, il offre un accès quasi de plain-pied. Les modèles en résine comme le Kinemoon de Kinedo sont antidérapants et disponibles en de nombreuses couleurs.


L’astuce gain de place ultime, c’est le meuble de faible profondeur. De nombreuses marques proposent des collections


Un mur de couleur, bonne ou mauvaise idée ?
Excellente idée, à condition de bien le choisir. Peignez le mur du fond, celui que l’on voit en entrant. Une couleur profonde (un bleu nuit, un vert forêt, un terracotta) créera un effet de perspective et donnera du caractère sans assombrir toute la pièce. Gardez les autres murs et le plafond en blanc ou dans une teinte très claire pour la luminosité.


Ne sacrifiez pas le rangement au-dessus des WC. L’espace mural au-dessus d’un WC suspendu est parfait pour créer des étagères sur mesure ou installer un petit meuble haut peu profond. C’est idéal pour stocker le papier toilette ou les produits d’entretien, de manière discrète et accessible.

- Une étanchéité parfaite sous le carrelage.
- Une pente correcte pour l’évacuation.
- Une pose qui ne fissure pas dans le temps.
Le secret ? Un Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC) et des nattes de désolidarisation (type Schlüter-DITRA). Ce sont des étapes invisibles mais fondamentales pour que votre belle douche ne cause pas un dégât des eaux dans 2 ans.