Rénover sa Salle de Bain : Le Guide Complet pour Ne Pas Se Planter (Budget, Pannes et Astuces de Pro)

Rénover sa salle de bain à petit budget, c’est possible ! Découvrez des astuces ingénieuses pour transformer votre espace sans vous ruiner.

Auteur Marion Bertrand

Au-delà de la déco : ce qui compte VRAIMENT dans une salle de bain

On va parler franchement. J’ai passé un paquet d’années sur les chantiers, et j’en ai vu, des salles de bains. Des sublimes en apparence, mais qui cachaient des fuites et de la moisissure. Et des rénovations toutes simples, mais nickel, qui tiendront des décennies. La différence, croyez-moi, c’est rarement le budget. C’est de savoir où mettre son argent.

Oubliez les articles qui vous disent de juste changer les poignées de porte. Ça, c’est du home-staging, pas de la rénovation. Une vraie rénovation, même avec des moyens limités, s’attaque à ce qui ne se voit pas. Elle s’assure que votre pièce d’eau est saine, sûre et fonctionnelle pour des années. Une salle de bain qui fuit, même un tout petit peu, c’est une catastrophe en puissance.

Ici, je ne vais pas vous vendre du rêve. On va parler concret : plomberie, électricité, et surtout, étanchéité. Je vais vous donner les clés pour faire les bons choix, pour savoir quand sortir le portefeuille, et surtout, quand il est indispensable de passer un coup de fil à un artisan.

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Étape 1 : La Préparation, la moitié du boulot (et des emmerdes en moins)

Jouez au détective avant de tout casser

Avant même de rêver à votre nouvelle douche à l’italienne, il faut inspecter. Cherchez les traces d’humidité : peinture qui s’écaille, plinthes qui gonflent, cette petite odeur de renfermé… Tapotez sur les carreaux. Si ça sonne creux, c’est mauvais signe. Ça veut souvent dire que l’eau s’est déjà infiltrée derrière. Jetez un œil sous le lavabo et à la base des toilettes. La moindre auréole est un drapeau rouge.

Je me souviens d’un chantier où l’on devait juste changer une baignoire. En la retirant, on a découvert un mur complètement pourri. L’ancien joint silicone avait été mal fait, tout simplement. Une petite erreur qui a transformé un chantier de deux jours en une semaine de galère. C’est pour ça qu’on dit toujours : prévoyez 15% de budget en plus pour les imprévus. C’est une règle d’or.

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Le plan : votre meilleur ami

Prenez un carnet, un mètre, et mesurez TOUT. La pièce, les portes, les fenêtres, les arrivées d’eau, les évacuations. Un plan, même dessiné à la main, vous évitera de vous rendre compte que votre nouveau meuble-vasque bloque la porte. Pensez pratique : vous êtes droitier ? Le porte-papier est-il du bon côté ? La prise pour le sèche-cheveux est-elle accessible sans faire le contorsionniste ? Ce sont ces détails qui font qu’une salle de bain est agréable au quotidien.

Étape 2 : Électricité et Plomberie, le terrain miné

Là, je vais être direct : si vous n’êtes ni plombier, ni électricien, ne touchez pas aux installations principales. Les risques sont énormes : dégât des eaux chez vous et chez le voisin, incendie, électrocution… En cas de pépin, votre assurance ne vous couvrira pas si le travail n’est pas aux normes. Votre rôle, c’est de comprendre les bases pour bien briefer les pros et vérifier leur travail.

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Combien ça coûte, un pro ?

C’est la question que tout le monde se pose. Honnêtement, les tarifs varient, mais voici une fourchette réaliste. Un plombier ou un électricien qualifié facture généralement entre 50€ et 80€ de l’heure, hors matériel. Pour une mise aux normes complète de l’électricité dans une salle de bain, comptez plutôt un forfait, souvent entre 800€ et 1 500€ selon la complexité.

Petit conseil : pour trouver un bon artisan, le bouche-à-oreille reste une valeur sûre. Mais exigez toujours de voir son assurance décennale. C’est elle qui vous couvrira pendant dix ans en cas de malfaçon. C’est non négociable.

L’électricité : la sécurité avant tout

La norme qui régit tout ça s’appelle la NF C 15-100. Elle divise la salle de bain en volumes de sécurité autour de la douche et de la baignoire. C’est une question de vie ou de mort.

  • Volume 0 (dans la douche/baignoire) : Interdit à tout appareil, sauf éclairage spécialisé (12V, IPX7).
  • Volume 1 (au-dessus) : Seuls les chauffe-eaux et éclairages très protégés (IPX5) sont permis.
  • Volume 2 (à 60 cm autour) : On peut y mettre un sèche-serviettes adapté (Classe II, IPX4).
  • Hors volume : C’est SEULEMENT là que vous pouvez avoir des prises de courant classiques, protégées par un disjoncteur différentiel 30 mA.

Installer une prise standard près de la douche pour brancher un radiateur d’appoint ? C’est de la folie pure. Un pro, lui, installera aussi une liaison équipotentielle, un fil de terre qui relie tous les métaux. C’est invisible, mais vital.

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La plomberie : une histoire de pentes et de raccords

Une bonne plomberie, on ne l’entend pas. Une mauvaise, elle vous le fait savoir très vite. Le point crucial, c’est la pente d’évacuation : 1 à 2 cm par mètre, c’est la règle. Pas assez, et ça se bouche. Trop, et l’eau part trop vite en laissant les saletés derrière. Pour les matériaux, le cuivre soudé est la Rolls, mais demande un vrai savoir-faire. Le PER ou le multicouche, plus modernes, sont plus simples à poser. Mais attention ! Un raccord à sertir, fait avec la bonne pince (un outil pro), est infiniment plus fiable qu’un raccord à visser qui peut bouger avec le temps.

Étape 3 : Les Murs et le Sol, le cœur du chantier

Une fois que les pros ont sécurisé les réseaux, à vous de jouer ! Et votre mission numéro une, c’est l’étanchéité.

L’étanchéité sous carrelage (le fameux SPEC) : l’étape à ne JAMAIS zapper

Le carrelage n’est PAS étanche. Les joints non plus. L’eau finit toujours par s’infiltrer. Il faut donc créer une barrière en dessous. On commence par poser des plaques de plâtre hydrofuges (les vertes, type Placomarine), qui coûtent environ 10-15€/m². Mais dans la douche et autour de la baignoire, ce n’est pas assez.

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Il faut appliquer un Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC). C’est une sorte de peinture caoutchouteuse. Un kit pour 5m² coûte dans les 50-70€ chez Leroy Merlin ou Castorama. La méthode :

  1. On applique une première couche de ce produit au rouleau.
  2. TRÈS IMPORTANT : tant que c’est frais, on noie des bandes de renfort spéciales dans tous les angles (mur/mur et mur/sol). C’est ce qui empêchera les fissures.
  3. On laisse sécher (respectez le temps indiqué, souvent au moins 12 heures !).
  4. On passe une deuxième couche croisée.

Franchement, sauter l’étape des bandes, c’est l’erreur de débutant la plus fréquente que je vois. Et la plus coûteuse à réparer.

Le carrelage : les astuces d’un pro

Pour le sol, prenez un carrelage avec une bonne adhérence (norme A, B ou C pour pieds nus, C étant le mieux). Pour la pose, voici le B.A.-ba :

  • Les outils indispensables : Prévoyez une carrelette (la location coûte environ 25€ la journée), un malaxeur pour la colle, un peigne à colle (crans de 8 ou 10 mm), un maillet en caoutchouc et des croisillons autonivelants. Ces derniers sont magiques pour les débutants, ils assurent une surface parfaitement plane et coûtent environ 20€ le kit de démarrage.
  • Le départ : Ne commencez JAMAIS dans un coin. Tracez un axe au milieu du mur ou du sol pour avoir des coupes symétriques de chaque côté. C’est 100 fois plus joli.
  • Le double encollage : Pour les grands carreaux (plus de 30×30 cm), mettez de la colle sur le mur ET au dos du carreau. Zéro bulle d’air, adhérence parfaite.

Les alternatives au carrelage : le match

La pose de carrelage vous effraie ? Il y a d’autres solutions. Comparons-les de manière honnête.

La peinture spéciale carrelage ou la résine est l’option la plus économique (environ 20-30€/m² pour un kit complet). C’est rapide, mais c’est la moins durable. Attendez-vous à des retouches au bout de 2-3 ans, surtout au sol. La préparation est la clé : dégraissage à l’acétone, ponçage léger et sous-couche obligatoire.

Le sol en PVC ou vinyle est un super choix pour le budget et le confort (entre 15€ et 40€/m²). C’est chaud sous les pieds et facile à nettoyer. Son point faible : le support doit être absolument parfait, le moindre défaut se verra. Choisissez une qualité compatible pièces humides.

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Les panneaux muraux pour la douche sont de plus en plus populaires. Ce sont de grandes plaques sans joints, donc un entretien ultra-facile et zéro risque de moisissure. C’est plus rapide à poser que le carrelage, mais ça demande de la précision dans les découpes. Côté budget, c’est plus élevé, comptez entre 150€ et 300€ pour un panneau de 90x210cm.

Étape 4 : L’équipement, le bon équilibre

Ne sacrifiez jamais la qualité pour le design, surtout pour ce qui est utilisé tous les jours.

Un meuble-vasque suspendu, c’est top pour agrandir l’espace et nettoyer facilement. Assurez-vous juste que le mur est porteur. Le MDF laqué est courant, mais une laque bas de gamme va s’écailler en un rien de temps avec l’humidité.

Pour la douche, un receveur en résine est un excellent choix. Antidérapant, résistant et on peut même le recouper. L’acrylique est moins cher, mais il se raye plus facilement.

Et s’il y a bien un poste où il ne faut pas économiser, c’est la robinetterie. Un mitigeur premier prix à 60€ a des pièces en plastique et fuira dans 3 ans. Un bon mitigeur de marque (Grohe, Hansgrohe, etc.) vous coûtera entre 150€ et 400€, mais sa cartouche en céramique vous garantit une souplesse et une longévité incomparables. Pour la douche, le mitigeur thermostatique, c’est le top du confort et de la sécurité anti-brûlure.

Étape 5 : Les finitions qui changent tout

Les joints : la touche finale

Pour les joints de carrelage dans la douche, je recommande de plus en plus le joint époxy. C’est plus cher (le double d’un joint classique) et plus technique à poser, mais il est 100% étanche et ne moisit JAMAIS. C’est l’investissement tranquillité.

Pour le joint silicone, faites-le comme un pro : délimitez avec du ruban de masquage, appliquez, lissez avec un doigt trempé dans l’eau savonneuse, et retirez le ruban avant que ça sèche. Résultat impeccable garanti !

Astuce petit budget : si vous n’avez que 30€ et une après-midi, achetez une bonne cartouche de silicone anti-moisissures et un cutter, et refaites tous les joints de votre douche et de votre baignoire. C’est l’action la plus rentable pour préserver la santé de votre salle de bain.

La ventilation, le poumon de la pièce

Pas de bonne ventilation, c’est la moisissure assurée. Si vous n’avez pas de VMC, installez un aérateur. Il doit être placé en haut, à l’opposé de la porte. Les modèles qui se déclenchent avec le taux d’humidité sont parfaits. Ça coûte entre 40€ et 100€ et ça protège des milliers d’euros de travaux.

Le Budget et le Planning : Soyons réalistes

Alors, combien ça coûte, au final ?

C’est la question à un million. Pour une rénovation complète d’une salle de bain de 5m², réalisée par des professionnels, l’enveloppe se situe souvent entre 5 000€ et 12 000€, tout compris. Si vous êtes un bon bricoleur et que vous faites vous-même la démolition, la préparation des murs et la pose du carrelage et des meubles, vous pouvez espérer descendre dans une fourchette de 3 000€ à 7 000€ en ne confiant que la plomberie et l’électricité.

Et ça prend combien de temps ?

La précipitation est votre ennemie. Voici un planning type, sans compter les imprévus :

  • Jours 1-2 : Démolition, dépose des anciens éléments et évacuation des gravats.
  • Jour 3 : Intervention du plombier et de l’électricien pour déplacer/créer les réseaux.
  • Jour 4 : Préparation des murs et du sol (rebouchage, pose du placo hydrofuge).
  • Jour 5 : Application de la première couche d’étanchéité (SPEC) + bandes. Séchage.
  • Jour 6 : Deuxième couche de SPEC. Re-séchage. Pose du carrelage au sol.
  • Jour 7 : Pose de la faïence murale.
  • Jour 8 : Séchage de la colle. Journée « off » ou pour faire autre chose.
  • Jour 9 : Réalisation des joints de carrelage.
  • Jour 10 : Installation du receveur de douche/baignoire, du meuble-vasque et des WC.
  • Jour 11 : Pose de la robinetterie, de la paroi de douche, des finitions (miroir, éclairage).
  • Jour 12 : Joints silicone et grand nettoyage.

Et voilà, en gros, deux semaines de travail intense, sans compter le temps de planification en amont !

La fierté du travail bien fait

Rénover une salle de bain, c’est un marathon, pas un sprint. Ça demande de la rigueur et de savoir reconnaître ses limites. L’erreur la plus chère, c’est toujours de vouloir gratter sur l’invisible : la plomberie, l’électricité, l’étanchéité. Ce sont les fondations de votre projet.

Mettez votre budget là-dessus et sur une bonne robinetterie. La couleur des murs, le miroir, ça, vous pourrez toujours le changer plus tard. Un travail bien fait, c’est une installation saine que vous ne retoucherez pas avant des années. C’est ça, la vraie économie. Alors, prenez votre temps, planifiez, et n’ayez pas peur de passer la main à un pro. C’est le secret d’une rénovation réussie et d’une tranquillité d’esprit qui, elle, n’a pas de prix.

Inspirations et idées

Le saviez-vous ? Un Français consomme en moyenne 148 litres d’eau potable par jour, dont près de 40% dans la salle de bain.

Au-delà de l’impact écologique, c’est une donnée clé pour votre portefeuille. Investir dans une robinetterie moderne n’est pas un luxe. Un mitigeur thermostatique de qualité (comme ceux de Grohe ou Hansgrohe) maintient la température idéale et évite de laisser couler l’eau inutilement. Pensez aussi aux pommeaux de douche à économie d’eau qui, en injectant de l’air, procurent la même sensation de pression avec 50% d’eau en moins. Un petit surcoût à l’achat, mais des économies visibles dès la première facture.

Focus sur le joint : L’ennemi silencieux de votre douche, c’est le joint de carrelage qui noircit. Pour une paix durable, oubliez les joints ciment classiques.

  • Le choix pro : Optez pour un joint époxy. Plus cher et plus technique à poser, il est totalement étanche, anti-taches et ne moisit jamais. C’est l’investissement tranquillité par excellence.
  • L’alternative maline : Les nouveaux joints ciment hydrofugés et enrichis en additifs anti-moisissures offrent un excellent compromis pour les budgets plus serrés.

Peut-on vraiment repeindre son vieux carrelage mural ?

Oui, mais à condition de suivre un protocole quasi-militaire ! Le secret n’est pas dans la peinture de finition, mais dans la préparation. Un nettoyage/dégraissage méticuleux à l’acétone est non-négociable. Ensuite, l’application d’une sous-couche d’accroche spécifique pour supports fermés (carrelage, stratifié) est l’étape la plus importante. Sans elle, votre belle peinture (utilisez une formule spéciale pièces humides, comme la gamme

  • Une surface non poreuse, chaude et soyeuse au toucher.
  • Aucun joint visible, pour un nettoyage ultra-simple.
  • Réparable en cas de rayure ou de choc.

Le secret ? Les matériaux

Une lumière de salle de bain doit être fonctionnelle sans être clinique. Visez une température de couleur entre 3000 et 4000 Kelvins. En dessous, la lumière est trop jaune ; au-dessus, elle devient bleue et blafarde.

Receveur à carreler : Le summum de l’esthétique pour une douche à l’italienne, il s’intègre parfaitement au sol. Attention, sa pose exige une étanchéité parfaite (natte d’étanchéité obligatoire) et une pente millimétrée. À réserver aux artisans les plus expérimentés.

Receveur extra-plat : En résine, céramique ou acrylique, c’est l’alternative la plus sûre. Des marques comme Kinédo ou Jacob Delafon proposent des modèles de moins de 3 cm d’épaisseur, quasi invisibles, avec une surface antidérapante intégrée. La pose est plus rapide et le risque d’infiltration est quasi nul si le travail est bien fait.

On parle beaucoup de plomberie et de carrelage, mais on oublie souvent l’air. Une ventilation défaillante (ou absente !) est la cause N°1 des moisissures et de la dégradation prématurée des matériaux. La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) n’est pas une option.

  • Assurez-vous que la bouche d’extraction est propre et fonctionnelle.
  • Vérifiez qu’un espace d’au moins 1 cm existe sous la porte (le

    Erreur de débutant : Choisir une vasque-bol très design sans penser aux éclaboussures. Si elle est trop haute ou le robinet mal positionné, le plan de travail et le sol seront constamment trempés. Un détail qui transforme le plaisir d’une belle salle de bain en corvée de nettoyage permanente. Pensez

    Le grand retour de la couleur sur la céramique est une tendance de fond. Oubliez l’avocat des années 70 ; on parle aujourd’hui de verts forêt, de roses poudrés ou de bleus profonds sur les vasques et même les WC. Pour ne pas vous lasser, le secret est de l’utiliser par touche. Une vasque colorée sur un meuble en bois sobre ou un mur neutre aura bien plus d’impact et traversera mieux les années qu’un total look qui risque de mal vieillir.

    Au-delà des matériaux et des plans, l’objectif final d’une rénovation réussie, c’est la sensation. C’est le silence d’une porte de douche qui se ferme en douceur, la chaleur du plancher chauffant sous les pieds nus un matin d’hiver, et la quiétude d’un espace où chaque chose est à sa place, pensée pour vous. C’est ce confort invisible qui transforme une simple pièce d’eau en un véritable refuge personnel.

Marion Bertrand

Architecte d'Intérieur & Passionnée de Rénovation
Ce qui l'anime : Mobilier sur mesure, Projets cuisine & bain, Solutions gain de place
Marion a grandi entourée d'artisans – son père était ébéniste et sa mère décoratrice. Cette immersion précoce lui a donné un regard unique sur l'aménagement intérieur. Aujourd'hui, elle partage son temps entre la conception de projets pour ses clients et l'écriture. Sa spécialité ? Transformer les contraintes en opportunités créatives. Chaque petit espace cache selon elle un potentiel insoupçonné. Les week-ends, elle restaure des meubles anciens dans son atelier niçois, toujours accompagnée de son chat Picasso.