Console de Jeux : Louer ou Acheter ? Le Guide pour Faire le Bon Choix (Sans Regrets)

Franchement, la question ne se posait même pas il y a quelques années. Quand une nouvelle génération de consoles débarquait, c’était simple : on économisait, on guettait les promos et on finissait par craquer. Aujourd’hui, les choses ont changé. Une nouvelle option est partout : la location. Des services comme Grover, ou même des offres chez des enseignes comme la Fnac ou Boulanger, vous proposent d’avoir la dernière console à la mode pour un abonnement mensuel. C’est tentant, non ?

L’idée, c’est de profiter des dernières nouveautés sans sortir 550 € d’un coup. Mais est-ce vraiment un bon plan ? Ayant vu passer pas mal de matériel et conseillé beaucoup de gens, je peux vous dire qu’il y a du bon… et des pièges à éviter. Mon but ici, c’est de vous donner une vision claire et honnête, sans jargon, pour que vous choisissiez ce qui est VRAIMENT fait pour vous.

Le nerf de la guerre : le calcul économique

Pour y voir clair, il faut aller au-delà du prix sur l’étiquette. Une console a un cycle de vie assez long, souvent entre 6 et 8 ans. Ça veut dire qu’une machine achetée en début de génération vous garantit une expérience au top pendant des années, car les développeurs optimisent leurs jeux pour ce matériel précis. Pas besoin de la mettre à jour tous les deux ans comme un PC de gaming.

Alors, calculons un peu. Si vous achetez une console neuve, comptez environ 550 €. Ajoutez à ça une deuxième manette (souvent indispensable, entre 60 € et 70 €) et un abonnement pour le jeu en ligne, qui peut aller de 60 € à plus de 150 € par an selon la formule. Le gros avantage, c’est qu’après 3 ou 4 ans, vous pouvez la revendre pour 150 € à 250 €, ce qui réduit considérablement le coût total.

Maintenant, la location. Les prix varient, mais on tourne souvent autour de 25 € à 45 € par mois pour une console récente. Par exemple, une offre peut être à 45 € pour un seul mois, mais tomber à 25 € par mois si vous vous engagez sur deux ans. Faites le calcul : à 30 € par mois, en 18 mois, vous avez payé le prix de la console neuve. Sauf qu’à la fin… vous n’avez rien. Vous la rendez. C’est le point de bascule à ne jamais oublier.

La location en pratique : ce qu’il faut savoir

Quand vous louez, vous recevez généralement la console, une manette, et les câbles nécessaires. C’est tout. Les jeux ne sont JAMAIS inclus. Le matériel est souvent reconditionné, ce qui n’est pas un problème s’il est de qualité, mais attendez-vous à de possibles micro-rayures.

Petit conseil de pro : dès que vous recevez le colis, inspectez tout sous toutes les coutures. Branchez la console, testez les ports USB et HDMI, le lecteur de disque… Et surtout, prenez des photos ! Si vous remarquez le moindre défaut, signalez-le immédiatement. Ces photos seront votre meilleure défense en cas de litige au moment du retour.

Attention aussi aux contrats ! Un engagement de 24 mois peut sembler attractif avec un petit loyer mensuel, mais si vous voulez arrêter au bout de 6 mois, vous risquez de payer de lourdes pénalités. La flexibilité a un prix : les contrats sans engagement sont toujours plus chers.

Et les jeux dans tout ça ? La question oubliée

C’est un point essentiel que beaucoup oublient de considérer. Si vous louez une console, comment faites-vous pour les jeux ?

Vous avez deux options. Soit vous achetez des jeux en version disque, que vous pourrez revendre d’occasion. Soit, et c’est souvent plus simple, vous les achetez en version numérique sur le store de la console (PlayStation Store ou Microsoft Store). Une excellente nouvelle : ces jeux sont liés à votre compte personnel, pas à la machine. Ça veut dire que si vous rendez la console et en achetez une plus tard, vous pourrez retélécharger tous vos jeux sans problème. Votre investissement n’est pas perdu.

L’astuce ultime pour les locataires : les abonnements comme le Xbox Game Pass Ultimate ou le PlayStation Plus Extra/Premium. Pour environ 15 € par mois, vous avez accès à un catalogue de plusieurs centaines de jeux. Pour une location de quelques mois, c’est LA solution la plus rentable. Pas besoin d’acheter un seul jeu à 70 € !

Alors, pour qui la location est-elle une bonne idée ?

Honnêtement, la location est parfaite pour des besoins bien précis. Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces profils, foncez.

• Le joueur ultra-occasionnel : Un jeu en particulier vous fait rêver, vous voulez y jouer à fond pendant un mois ou deux, puis c’est terminé. Louer la console pour 50-80 € est bien plus malin que de l’acheter.
• Les parents pour les vacances : Pour occuper les enfants pendant l’été ou un long week-end pluvieux, c’est une solution miracle. Une fois les vacances finies, on remballe et on renvoie. Pas de console qui prend la poussière.
• Le grand indécis : Vous hésitez entre une PlayStation et une Xbox ? Leurs manettes, leurs jeux exclusifs… Louez chaque console pendant un mois. Ça vous coûtera un peu d’argent, mais c’est le meilleur moyen de faire un choix éclairé pour un achat qui vous suivra des années.
• Pour une situation temporaire : Vous êtes étudiant en échange pour un semestre ou en mission pro loin de chez vous ? La location évite de s’encombrer avec du matériel qu’il faudra ensuite déménager ou revendre.

Si vous êtes un joueur régulier qui passe plusieurs heures par semaine sur sa console, toute l’année, l’achat reste presque toujours la meilleure option sur le long terme.

Sécurité, assurance et la check-list du retour

Deux points à ne jamais négliger. D’abord, l’assurance. Que se passe-t-il si vous faites tomber la manette ou si le petit dernier renverse son jus d’orange sur la console ? Sans assurance, la facture peut être salée. Pour quelques euros de plus par mois, l’assurance proposée par le loueur vous offre une vraie tranquillité d’esprit. Lisez juste bien ce qu’elle couvre (la casse oui, le vol pas toujours).

Ensuite, et c’est LE conseil le plus important que je puisse vous donner : vos données personnelles. Avant de renvoyer la console, vous devez impérativement la réinitialiser aux « paramètres d’usine ». J’ai personnellement vu le cas d’un client qui a oublié de le faire… Le locataire suivant a eu accès à son compte et s’est fait plaisir en achetant pour près de 300 € de jeux avec sa carte bancaire enregistrée. Un vrai cauchemar à régler. Ça prend 10 minutes, ne l’oubliez jamais !

Bon à savoir : une petite « check-list de retour » mentale peut vous sauver la mise. D’abord, la réinitialisation d’usine. Ensuite, prenez une courte vidéo de la console en train de fonctionner juste avant de l’emballer. Enfin, vérifiez trois fois que tous les accessoires (câbles, manette) sont bien dans le colis pour éviter qu’on vous facture un élément manquant.

L’alternative maline : le marché de l’occasion

Entre le neuf et la location, il y a une troisième voie très intéressante : l’occasion. Vous pouvez trouver une console qui a 2 ou 3 ans pour quasiment la moitié de son prix neuf. Elle est à vous, et souvent vendue avec quelques jeux.

Le seul risque, c’est l’absence de garantie si vous achetez à un particulier. Mon conseil : demandez toujours à tester la machine avant de payer. Allumez-la, écoutez si le ventilateur fait un bruit suspect, insérez un disque, testez les ports USB et la manette. Ces 15 minutes peuvent vous éviter une très mauvaise surprise.

le verdict pour votre portefeuille et votre plaisir

Alors, on met les trois options côte à côte. L’achat neuf, c’est la tranquillité d’esprit absolue : garantie, matériel impeccable. C’est le choix de la raison pour le joueur passionné et régulier. L’achat d’occasion, c’est le super bon plan pour le portefeuille, à condition d’être un peu prudent et de bien tester le matériel. Enfin, la location, c’est la reine de la flexibilité : idéale pour un besoin ponctuel, pour tester, ou si vous ne voulez pas d’un gros investissement de départ.

Il n’y a donc pas de mauvaise réponse. Soyez simplement honnête sur votre façon de jouer. Ne vous laissez pas avoir par un petit loyer mensuel si vous savez que vous allez jouer toute l’année. Et inversement, ne vous sentez pas obligé de dépenser plus de 500 € si c’est juste pour essayer le jeu du moment. L’essentiel, c’est que vous preniez du plaisir !

Inspirations et idées

Et si la console tombe en panne ?

C’est l’un des avantages cachés de la location. Avec un service comme Grover, la garantie est incluse pendant toute la durée. Si un souci technique survient sur la PS5 ou la Xbox Series X, ils gèrent la réparation ou le remplacement sans frais supplémentaires. À l’inverse, une fois la garantie constructeur d’un ou deux ans expirée sur une console achetée, la moindre panne du port HDMI ou du lecteur Blu-ray peut coûter cher à réparer.

Saviez-vous qu’une console de jeux conserve en moyenne 40 à 50 % de sa valeur d’achat après trois ans ?

Ce facteur est crucial dans le calcul. Acheter une PS5 à 550 € peut sembler un gros investissement, mais la possibilité de la revendre 250 € sur des plateformes comme Leboncoin ou Back Market ramène son coût réel d’utilisation à 300 € sur trois ans. La location, elle, ne vous laisse aucun capital à la fin du contrat.

Option A (Location pure) : Des plateformes comme Grover ou Plenti offrent une flexibilité maximale. Vous pouvez louer pour 3, 6 ou 12 mois, idéal pour tester une console ou pour un besoin ponctuel. Le catalogue est vaste et inclut souvent les derniers modèles.

Option B (Location-Vente) : Des enseignes comme la Fnac ou Boulanger proposent parfois des formules où les mensualités peuvent aboutir à l’achat. C’est moins flexible, souvent plus engageant, mais peut être une solution pour étaler le paiement si vous êtes sûr de vouloir garder la machine.

N’oubliez pas l’écosystème autour de la console, qui représente un coût non négligeable. L’achat est souvent juste le ticket d’entrée. Pensez à l’abonnement indispensable pour le jeu en ligne :

• PlayStation Plus : Essentiel pour le multijoueur sur PS5, avec des paliers (Essential, Extra, Premium) allant de 71,99 € à 151,99 € par an.
• Xbox Game Pass Ultimate : L’offre de Microsoft est très agressive, incluant le jeu en ligne, un catalogue de centaines de jeux sur console et PC, et le Cloud Gaming pour environ 14,99 €/mois.

Le point psychologique : L’attachement à l’objet. Pour beaucoup, posséder sa console, c’est aussi la liberté de la prêter à un ami, de la customiser avec des skins Dbrand, ou de la conserver précieusement pour la ressortir dans dix ans par pure nostalgie. Une dimension affective et une liberté d’usage que la location ne pourra jamais offrir.

• Mise à jour facile vers les futures versions
  

  En 2023, plus de 80 % des revenus des jeux vidéo sur consoles provenaient des ventes dématérialisées et des services.

  Ce chiffre montre à quel point le support physique devient secondaire. La vraie question n’est donc plus seulement

  Pensez au-delà de la console. Une expérience de jeu optimale demande souvent des accessoires. Un casque de qualité comme le SteelSeries Arctis Nova 7 (environ 180 €) transforme l’immersion sonore. Une station de recharge officielle pour les manettes DualSense (environ 30 €) évite la frustration des batteries à plat. Ces coûts s’ajoutent au budget initial et sont à votre charge, que vous louiez ou achetiez la console.

  L’une des erreurs les plus courantes avec la location est de sous-estimer le coût total sur la durée. Une offre à 29 €/mois pour une console sur 24 mois semble abordable, mais représente une dépense finale de 696 €… sans jamais posséder la machine. C’est 150 € de plus que son prix neuf, avec zéro valeur de revente à la fin. Faites toujours le calcul complet avant de vous engager.

  • Vérifiez la durée minimale d’engagement.
  • Lisez les conditions de l’assurance : que couvre-t-elle exactement (chutes, liquides, usure normale) ?
  • Renseignez-vous sur les pénalités en cas de résiliation anticipée.
  • Demandez si le matériel fourni est neuf ou reconditionné.