Coiffure Grunge : Les Secrets d’un Pro pour la Coupe, la Couleur et le Budget
Il y a des modes qui ne meurent jamais, et le style grunge en est la preuve parfaite. Je me souviens encore de cette odeur très particulière de décoloration qui flottait dans les salons quand ce look a explosé. C’était une odeur chimique, un peu âcre, mais pour nous, c’était le parfum de la liberté. Les clients ne voulaient plus de coiffures parfaites, ils voulaient du vécu. Ils arrivaient avec des photos de leurs groupes de rock préférés, les cheveux longs, décolorés, presque négligés.
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Mon travail, ce n’était pas de copier, mais de capturer cet esprit. Aujourd’hui, on voit ce style revenir en force, mais il est souvent mal interprété. Attention, il ne s’agit pas juste de s’abîmer les cheveux ! Le vrai style grunge est un art subtil qui demande de la technique. Après des années à en faire en salon, je vais vous expliquer comment obtenir ce look authentique, sans sacrifier la santé de vos cheveux.

L’esprit grunge, avant même la technique
Avant même de toucher aux ciseaux ou aux pinceaux, il faut piger la philosophie. Ce mouvement était une rébellion contre le glamour un peu trop lisse et l’excès de la décennie précédente. Fini les laques béton, les brushings impeccables et les coiffures figées. Le grunge, c’était l’anti-coiffure. L’idée ? Avoir l’air de ne pas y avoir passé de temps, même si, en coulisses, il y a un vrai savoir-faire.
Les trois piliers du cheveu grunge sont assez simples :
- La couleur « vécue » : Des racines bien visibles, des blonds imparfaits, des couleurs vives mais comme délavées par le temps.
- La coupe texturée : Des longueurs effilées, des contours flous, un look qui semble avoir poussé tout seul.
- Le coiffage inexistant : On privilégie le séchage à l’air libre, on met en avant la texture naturelle, on fuit les finitions lisses.
Une erreur que je vois souvent chez les jeunes coiffeurs qui tentent ce style, c’est de trop en faire. Ils crêpent à outrance, surchargent de produits… Je leur dis toujours : « Pense moins, ressens plus. Imagine que la personne a dormi avec cette coiffure. » C’est cette authenticité qui fait tout.

La base de tout : la décoloration (bien) maîtrisée
La plupart des looks grunge emblématiques reposent sur une base décolorée. Franchement, c’est l’étape la plus délicate et celle où la différence entre un résultat amateur et pro se voit le plus.
La Déco : Le Matos, le Budget et les Risques
Alors, parlons concret. Si vous vous lancez à la maison, voici une petite shopping-list de base :
- Poudre décolorante bleue : La couleur bleue aide à pré-neutraliser les premiers reflets orangés.
- Oxydant 20 volumes : JAMAIS plus haut sur le crâne à la maison ! Le 30 ou 40 vol., c’est pour les pros qui savent exactement ce qu’ils font.
- Des gants et un bol non métallique.
- Un bon masque réparateur : Indispensable pour la suite. Cherchez des formules à la kératine ou aux céramides.
- Une patine ou un shampoing violet/bleu : Pour neutraliser les reflets jaunes ou orangés.
Vous trouverez tout ça dans les boutiques spécialisées pour coiffeurs ou sur des sites pro en ligne. Le kit de base vous coûtera autour de 40-50 €. Mais attention, une correction couleur ratée chez un pro peut facilement dépasser les 400 € !

En salon, pour une première décoloration + patine sur cheveux mi-longs, attendez-vous à un budget entre 150 € et 300 € selon la ville et le standing du salon. Et question temps, bloquez votre après-midi : ça peut prendre entre 3 et 5 heures.
Avertissement : on ne plaisante pas avec la déco !
C’est le moment sérieux de l’article. J’ai vu de vraies catastrophes : des cheveux « chewing-gum » qui s’étirent et cassent, des brûlures… Voici des règles non négociables :
- Le test d’allergie : 48h avant, mettez une touche de produit dans le pli du coude. Si ça réagit, on oublie.
- La mèche test : Prenez une mèche cachée et testez le produit dessus. Ça vous dira combien de temps poser et si vos cheveux tiennent le choc. J’ai déjà refusé des services après avoir vu une mèche test fondre.
- Travaillez dans une pièce aérée : Les vapeurs peuvent être fortes.

Technique pro pour un blond grunge
Le blond iconique de ce style n’est pas un platine uniforme. Il est nuancé, avec des racines sombres. Pour ça, on n’applique pas le produit n’importe comment.
En salon, je commence toujours par les longueurs et pointes, à 2-3 cm des racines. Pourquoi ? Le cuir chevelu dégage de la chaleur qui accélère la réaction. Si on commence par les racines, elles finiront bien plus claires que le reste (le fameux effet « racines chaudes » qu’on veut éviter).
Une fois les longueurs éclaircies, j’applique sur les racines pour les 15-20 dernières minutes. Je ne vise pas le blanc parfait. Pour un look grunge, un fond jaune pâle (niveau 9, pensez à la couleur de l’intérieur d’une peau de banane) est souvent plus authentique qu’un platine (niveau 10+), qui fait trop propre et demande un entretien fou.
Les couleurs : du blond « sale » aux teintes délavées
Une fois la base éclaircie, on peut s’amuser. Le grunge a popularisé des couleurs ni naturelles, ni parfaites.

Le blond qui a du vécu
La clé, c’est la racine. Pour un effet immédiat, on peut faire un « root shadow », c’est-à-dire appliquer une couleur un peu plus foncée (proche de votre couleur naturelle) sur les premiers centimètres. Ça donne direct cet effet de repousse de plusieurs semaines et c’est bien plus simple à entretenir. Le prochain rendez-vous pour les retouches ? Dans 2 à 3 mois, pas avant !
SOS : Au secours, mes cheveux sont orange (ou jaunes) !
La panique de tout le monde ! Mais ce n’est que de la science. Jetez un œil à un cercle chromatique : la couleur opposée neutralise. C’est simple :
- Si c’est JAUNE poussin/pipi : Votre meilleur ami est le VIOLET. Un bon shampoing ou une patine violette et le tour est joué.
- Si c’est carrément ORANGE : Il vous faut du BLEU. Un shampoing bleu est plus adapté pour neutraliser ces tons cuivrés.

Mon astuce pour un pastel parfait dès le départ :
Pour obtenir ce rose ou ce bleu délavé, pas besoin d’attendre 10 lavages. Voici une recette de pro toute simple :
- Prenez un bol en plastique.
- Mettez-y 3 grosses cuillères de votre après-shampoing ou masque blanc le plus simple.
- Ajoutez UNE DEMI-NOISETTE de votre couleur semi-permanente (celles en pot, bien pigmentées).
- Mélangez bien jusqu’à obtenir une couleur pastel homogène.
- Appliquez sur cheveux décolorés et essorés, laissez poser 20-30 minutes et rincez !
Ça donne un résultat tout doux, parfaitement dans l’esprit.
La coupe : le rasoir est votre meilleur ami
Une bonne coupe grunge ne doit surtout pas avoir l’air « coupée ». Les lignes doivent être invisibles. L’outil roi pour y arriver ? Franchement, c’est le rasoir.
Contrairement aux ciseaux qui coupent net, le rasoir effile la pointe. Il glisse sur la mèche pour enlever du poids, créant une texture plus légère, plus floue, qui bouge divinement bien. Un de mes mentors disait : « Les ciseaux construisent un mur, le rasoir sculpte une plume ». C’est exactement ça. Une coupe au rasoir repousse bien mieux, sans lignes dures.

Attention quand même, un rasoir mal utilisé peut faire des ravages. C’est une vraie technique qui demande de la formation.
L’entretien, ou la négligence contrôlée
Avoir l’air de ne pas se coiffer demande paradoxalement un minimum de soin. Des cheveux décolorés et abandonnés ne seront pas « grunge », ils seront juste morts.
Espacez les shampoings (2-3 fois par semaine max) avec des produits doux sans sulfates. Et une fois par semaine, c’est masque OBLIGATOIRE. J’ai toujours dit à mes clients : « La décoloration, c’est un prêt que vous faites à vos cheveux. Les masques, ce sont les remboursements. Si vous ne remboursez pas, la banque (votre chevelure) fait faillite. »
Pour le coiffage, le but est d’avoir une texture « deuxième jour ». Les produits stars :
- Le spray au sel de mer : Pour la texture et l’effet mat. (Comptez entre 8 € et 20 €).
- Le shampoing sec : Votre meilleur ami pour le volume en racine et un fini mat.
- La poudre texturisante : Une pincée aux racines, on froisse, et le volume est dingue.
On évite tout ce qui brille : sérums, huiles de finition, laques brillantes.

Quand faut-il VRAIMENT aller chez un pro ?
L’expérimentation, c’est cool, mais il y a des limites. Ne tentez PAS de faire ça seul(e) à la maison si :
- Vos cheveux sont déjà colorés, surtout en foncé. Décolorer une couleur artificielle, c’est un cauchemar de taches et de reflets bizarres. C’est une « correction couleur », un travail de spécialiste.
- Vous avez les cheveux très foncés. Passer du noir au blond clair demande plusieurs sessions espacées. Un pro saura le faire sans tout casser.
- Vos cheveux sont déjà fragiles, fins ou très bouclés.
Prenons un exemple concret que je vois tout le temps. Une cliente arrive avec un châtain coloré depuis des années. Elle veut ce blond grunge. Tenter ça seule, c’est la garantie d’obtenir des longueurs orange, des racines jaunes et des pointes qui cassent. En salon, on procèdera par étapes, peut-être en deux rendez-vous, avec des soins profonds entre les deux pour préserver le cheveu.

N’ayez pas peur de parler à votre coiffeur. Utilisez des mots comme « vécu », « imparfait », « texture ». Apportez des photos, mais écoutez ses conseils. Un bon pro vous expliquera le processus, le coût, l’entretien et les risques. Au final, le style grunge, c’est bien plus qu’une coiffure… c’est une attitude. Et la réussir, c’est trouver le parfait équilibre entre la technique et le lâcher-prise.
Galerie d’inspiration


Le secret d’un grunge qui dure, ce n’est pas l’abandon, mais le soin ciblé. Après une décoloration, la fibre capillaire est assoiffée. Intégrez un soin reconstructeur de liaisons comme Olaplex N°3 ou le masque sans rinçage K18 une fois par semaine. Appliqué sur cheveux humides avant le shampoing, il renforce la structure interne et prévient la casse, vous permettant de garder des longueurs saines malgré le traitement chimique.


Le « Smudged Root » ou l’art de la racine assumée. En salon, on ne laisse plus simplement les racines pousser. On les estompe avec une couleur semi-permanente un ou deux tons plus foncés que la base naturelle pour un fondu parfait et une repousse beaucoup plus douce.


Comment obtenir cette texture « second jour » dès le lavage ?
Oubliez les mousses collantes des années 90. Le secret réside dans les poudres et les sprays texturisants modernes. Un voile de Spray à Sec Texturisant de chez Davines ou une pincée de Poudre Volume Savage Panache de L’Oréal Professionnel appliqués en racines et sur les longueurs sur cheveux secs recréent ce volume mat et cette prise naturelle, comme si vous sortiez d’un concert.

Spray au sel de mer : Idéal pour un effet « retour de plage » ondulé et mat. Parfait sur cheveux humides avant séchage à l’air libre.
Poudre texturisante : Apporte un volume et un grip incroyables en racines. S’utilise sur cheveux secs pour un décollement instantané.
Pour un look grunge, la poudre est souvent plus fidèle, donnant ce côté un peu plus brut et moins défini que le spray au sel.


- Évitez la chaleur excessive les premiers jours.
- Utilisez des shampoings sans sulfates pour préserver la couleur.
- Fuyez le chlore des piscines ou protégez avec une huile.
Le point commun ? La douceur. Une chevelure décolorée est fragilisée, traitez-la comme de la soie.


Le grunge n’est pas qu’une affaire de blond platine. Les couleurs « sales » ou délavées sont au cœur de l’esthétique. Pensez à des tons inattendus mais passés :
- Un rose poudré qui semble avoir perdu de son éclat.
- Un vert menthe à l’eau, presque grisé.
- Un bleu horizon qui aurait pris le soleil.
Des marques comme Manic Panic (en version ‘Creamtones’) ou Pulp Riot sont parfaites pour obtenir ces nuances subtiles et temporaires.


Fait surprenant : la tendance des « Nirvana Hair », nommée d’après Kurt Cobain, a été l’une des recherches Google les plus populaires en matière de coiffure masculine en 2020, prouvant son intemporalité.
Ce qui séduit encore, c’est cette apparente simplicité. Des cheveux mi-longs, décolorés sans précision, avec des racines sombres. C’est l’anti-coiffure par excellence, une déclaration de nonchalance qui, paradoxalement, demande une décoloration de qualité pour ne pas virer au jaune paille.

L’erreur classique : Confondre « négligé » et « négligence ». Un vrai look grunge demande une coupe structurée, même si elle est invisible. Demandez à votre coiffeur de travailler aux ciseaux et au rasoir pour créer de la texture et des pointes effilées qui bougeront naturellement, sans avoir besoin d’un brushing pour être mises en valeur.


- Parlez de l’esprit que vous cherchez : « Je veux un look qui a du vécu, pas parfait. »
- Apportez des photos d’inspiration variées, pas seulement une.
- Précisez le niveau d’entretien que vous souhaitez (par exemple, des racines fondues pour espacer les rendez-vous).
- Demandez des conseils sur les produits adaptés pour maintenir la texture à la maison.


Mon blond décoloré vire à l’orange ou au jaune, que faire ?
C’est le cauchemar post-décoloration. La solution est la neutralisation. Un shampoing violet (comme le No Yellow de Fanola) ou un soin patine bleuté va annuler ces reflets chauds indésirables. Utilisez-le une fois par semaine en le laissant poser quelques minutes, mais pas plus, au risque de voir apparaître des reflets violets.

Pour un budget serré, les colorations semi-permanentes sont vos meilleures alliées. Des marques comme La Riche Directions ou Crazy Color offrent des dizaines de nuances à moins de 10€. Elles s’appliquent sur une base déjà décolorée et s’estompent joliment en quelques semaines, vous permettant de changer de tête sans engagement financier ou capillaire à long terme.


Un cheveu décoloré peut absorber jusqu’à 50% de son poids en eau, contre 30% pour un cheveu naturel. Cette porosité accrue explique pourquoi il se colore vite, mais aussi pourquoi la couleur dégorge rapidement et pourquoi l’hydratation est cruciale.


Le Wolf Cut : Très dégradé sur le dessus avec des longueurs et une frange rideau, c’est le descendant direct du ‘shag’ et du mulet. Plus structuré.
Le Shag des 90s : Moins de contraste entre le haut et les longueurs, plus de dégradé sur l’ensemble, pour un effet de masse plus diffus. C’est l’essence même du coiffé-décoiffé grunge.
Pour un esprit purement 90s, le shag est plus authentique.


Pensez à la frange, mais en version grunge. Fuyez la frange droite, épaisse et parfaite. On veut une frange « rideau », longue sur les côtés et plus courte au centre, ou des « wispy bangs », quelques mèches fines et effilées qui tombent nonchalamment sur le front. L’idée est qu’elle puisse se placer d’un simple geste de la main.

Point important : La qualité de la décoloration est tout. Une poudre décolorante professionnelle (comme la gamme BlondMe de Schwarzkopf) utilisée avec le bon oxydant par un expert fera toute la différence. Elle éclaircit plus proprement, abîme moins la fibre et évite les reflets orangés tenaces, offrant une toile parfaite pour la couleur ou un blond brut magnifique.


- Une allure naturellement « rock » sans effort.
- Moins d’entretien et de retouches couleur.
- Un style qui camoufle parfaitement une repousse.
Le secret ? La technique du « shadow root » ou de la patine plus foncée en racine, qui crée une transition douce et intentionnelle.


Avant de se lancer dans une décoloration globale, le test sur une mèche cachée est non-négociable. Il permet de vérifier trois choses : le temps de pose nécessaire pour atteindre l’éclaircissement voulu, la réaction du cheveu au produit (casse éventuelle), et le rendu final de la couleur. C’est une assurance gratuite contre les catastrophes capillaires.

« Le grunge était une réaction à l’opulence des années 80. Il s’agissait de retirer des choses, pas d’en ajouter. Pour les cheveux, cela signifiait moins de laque, moins de brushing, plus de vérité. » – Eugene Souleiman, coiffeur de studio.


La tendance actuelle est au « Soft Grunge » ou « Grunge-Luxe ». L’esprit est là – couleur délavée, texture mate, racines visibles – mais le cheveu est visiblement sain et brillant. On utilise des produits de soin haut de gamme pour contraster avec l’esthétique brute. C’est l’art de maîtriser le chaos avec des outils de luxe comme les huiles légères ou les sérums de finition.


Puis-je tenter une décoloration avec un kit de supermarché ?
C’est tentant, mais risqué. Les décolorations en boîte contiennent souvent des oxydants très forts et non adaptables à votre type de cheveu, menant à une casse assurée. De plus, certaines contiennent des sels métalliques qui réagissent très mal à une future coloration en salon. Mieux vaut investir dans un produit professionnel en boutique spécialisée ou confier la mission à un expert.


L’undercut, cette zone rasée sur la nuque ou le côté, est une signature forte du look. C’est le détail qui apporte un contraste radical avec les longueurs faussement négligées du dessus. Il offre une sensation de légèreté et un élément de surprise quand les cheveux sont attachés. C’est la dualité parfaite entre le brut et le texturé.

N’oubliez pas le pouvoir des accessoires. Mais oubliez le strass. Le grunge, c’est l’épure ou le décalage. Pensez à de simples barrettes plates et noires pour retenir une mèche, un bonnet en grosse maille porté lâche, ou un bandana sombre noué autour de la tête ou du poignet. L’accessoire ne doit pas faire la coiffure, il doit juste en faire partie.


Protéger avant de décolorer : Les métaux présents dans l’eau du robinet peuvent se loger dans la fibre capillaire et provoquer une surchauffe et de la casse pendant la décoloration. Des protocoles en salon comme le Metal Detox de L’Oréal Professionnel neutralisent ces métaux avant même de commencer le service technique. Un vrai bouclier pour des cheveux plus forts.


Selon une étude de L’Oréal, 70% des dommages capillaires lors de la coloration sont invisibles à l’œil nu mais affectent la structure interne de la kératine. D’où l’importance des soins pré et post-techniques.
Cela signifie que même si vos cheveux semblent corrects en surface, ils peuvent être fragilisés de l’intérieur. C’est pourquoi les coiffeurs insistent tant sur les soins à domicile : ils ne vendent pas juste un produit, ils assurent la longévité de leur travail et la santé de votre chevelure.
L’un des plus grands plaisirs d’une coiffure grunge est la libération du temps. Finis les brushings d’une heure et la peur de la pluie. Ce style vous encourage à embrasser la texture naturelle de vos cheveux, qu’ils soient ondulés, raides ou frisés. Un séchage à l’air libre, un peu de produit, et vous êtes prêt. C’est une philosophie qui s’étend au-delà des cheveux : moins de perfection, plus de vie.