Photo d’automne : Le guide complet pour des couleurs qui claquent (vraiment !)
Franchement, il y a quelque chose de spécial avec la photographie d’automne. Je pourrais passer mon temps sur des projets très différents, mais dès que l’air se rafraîchit, c’est plus fort que moi : la forêt m’appelle. Pour moi, ce n’est pas juste une question de jolies couleurs. C’est une ambiance, une lumière douce, cette odeur de terre mouillée… C’est un exercice de patience.
Contenu de la page
- Comprendre la lumière et les couleurs (sans le jargon scientifique)
- Le matériel : l’essentiel pour la forêt
- Les réglages qui changent tout
- Composer avec l’œil d’un artiste
- La retouche : sublimer sans tricher
- Avant de partir : quelques règles de bon sens
- plus qu’une photo, une expérience
- Galerie d’inspiration
Je me souviens d’une sortie en forêt, en moyenne montagne. La météo était horrible, de la pluie était annoncée toute la journée. Le genre de météo qui pousse 99% des gens à rester sous la couette. J’y suis allé. Et heureusement ! Une brume épaisse donnait aux arbres des allures de fantômes et les couleurs étaient comme passées à l’aquarelle. La pluie fine faisait perler chaque feuille. Ce jour-là, j’ai compris qu’il n’y a pas de mauvaise météo, juste des ambiances différentes à capturer. Mes photos les plus réussies sont souvent nées de ces conditions « imparfaites ».

Alors, dans ce guide, je vous partage tout. Pas de secrets, juste des astuces testées et approuvées sur le terrain. Du matos aux réglages, en passant par la retouche. Le but ? Vous donner des bases solides pour que vous trouviez votre propre style.
Comprendre la lumière et les couleurs (sans le jargon scientifique)
La lumière d’automne est plus chaude, plus dorée. C’est un fait. Le soleil étant plus bas sur l’horizon, sa lumière traverse une plus grande couche d’atmosphère qui filtre le bleu et laisse passer les tons chauds. Concrètement, ça veut dire que les « golden hours » (le matin et le soir) durent plus longtemps. C’est tout bénef pour nous ! Même en pleine journée, les ombres sont plus douces et allongées, ce qui aide à sculpter le paysage.
Et les feuilles alors ? Pour faire simple : la chlorophylle (le vert) qui domine en été disparaît avec la baisse de lumière. C’est là que les autres pigments, déjà présents, se révèlent. Les caroténoïdes donnent les jaunes et oranges. Les anthocyanes, eux, produisent les rouges et les pourpres, surtout après des nuits froides qui suivent des journées ensoleillées. Voilà pourquoi guetter la météo est une bonne idée pour choper les rouges les plus vifs !

Le matériel : l’essentiel pour la forêt
On peut faire de belles photos avec n’importe quel appareil, même un smartphone. Mais si vous voulez vraiment avoir le contrôle et obtenir des images de qualité pro, voici ce que je recommande.
L’appareil et les objectifs
L’important, c’est d’avoir un appareil qui permet de shooter en mode Manuel et en format RAW (on y revient plus bas, c’est CRUCIAL). Côté objectifs, j’emporte souvent trois types :
- Un grand-angle (type 16-35 mm) : Pour les paysages larges et les scènes immersives.
- Un standard (autour de 50 mm) : Le plus polyvalent. Un 50 mm f/1.8 est souvent peu cher (parfois moins de 150€) et d’une qualité optique bluffante.
- Un téléobjectif (type 70-200 mm) : Mon chouchou en automne. Il permet de compresser les plans, d’isoler un détail coloré au loin et de créer de véritables tableaux abstraits avec les couches de couleurs de la forêt.

Le trépied : votre meilleur ami
En forêt, la lumière est souvent faible. Pour éviter de monter les ISO (et donc de dégrader l’image avec du bruit), on doit allonger le temps de pose. Sans trépied, c’est la photo floue assurée. Il vous permet de composer tranquillement et d’être ultra-précis.
Petit conseil de pro : Quand votre appareil est sur trépied, pensez à DÉSACTIVER la stabilisation de l’objectif ou du capteur. Sinon, elle peut paradoxalement chercher à compenser des micro-vibrations qui n’existent pas et… créer un léger flou. C’est le genre de détail qui sauve une photo ! Pour un bon trépied en alu ou carbone, comptez entre 70€ et plus de 200€ selon le poids et la robustesse.
Le filtre polarisant (CPL) : l’accessoire magique
Si vous ne deviez acheter qu’un seul accessoire, ce serait celui-là. Les feuilles humides ou même sèches renvoient beaucoup de lumière, ce qui les rend pâles et ternes. Le filtre polarisant élimine ces reflets.

Le résultat est instantané, comme si vous aviez poussé un curseur de saturation DANS LA VRAIE VIE. Les couleurs deviennent plus denses, plus riches. C’est un effet quasi impossible à recréer proprement en retouche.
Comment l’utiliser ? C’est tout simple :
- Vissez-le sur votre objectif.
- Cadrez votre scène.
- Tournez doucement la bague extérieure du filtre tout en regardant dans votre viseur (ou sur votre écran). Vous verrez les reflets sur les feuilles ou l’eau disparaître et les couleurs s’intensifier. Arrêtez-vous quand l’effet vous plaît le plus.
Prévoyez un budget de 30€ à 80€ pour un bon filtre polarisant circulaire, en fonction du diamètre de votre objectif.
Les réglages qui changent tout
Avoir le bon matos, c’est bien. Savoir le régler, c’est mieux. Mon but est de capturer un fichier RAW le plus riche possible.
- Mode Manuel (M) et RAW : C’est non négociable. Le mode Manuel vous donne le contrôle total. Le format RAW, c’est votre négatif numérique. Il contient toutes les données brutes, ce qui vous donne une latitude de retouche incroyable, contrairement au JPEG qui est déjà compressé et « cuit ».
- Balance des Blancs (WB) : En auto (AWB), l’appareil va souvent essayer de « corriger » les belles couleurs chaudes de l’automne en les refroidissant. Résultat : une photo fade. Passez en mode « Ombre » ou « Nuageux » pour réchauffer l’ambiance. Le mieux ? Régler la température manuellement en Kelvin, souvent entre 6000K et 7500K pour un rendu chaleureux.
- L’Histogramme : Votre écran est un menteur ! Fiez-vous à l’histogramme pour juger l’exposition. Le graphique doit être bien réparti, sans pic écrasé à gauche (sous-exposé) ou à droite (sur-exposé, ou « cramé »). Il vaut toujours mieux sous-exposer un peu que de cramer les hautes lumières, qui sont souvent irrécupérables.
Cas pratique : un sous-bois sombre. Mes réglages de départ seraient : ISO 100 (le plus bas possible), ouverture à f/8 pour une bonne netteté, et une vitesse d’obturation qui pourrait descendre à 1/2 seconde, voire plus. D’où l’intérêt du trépied !

Astuce anti-flou : Même sur trépied, le fait d’appuyer sur le déclencheur peut créer un léger bougé. Utilisez le retardateur de votre appareil (réglé sur 2 secondes) ou une télécommande. C’est simple et ça garantit une netteté parfaite.
Composer avec l’œil d’un artiste
La technique, c’est bien, mais une photo mal composée restera… bof. L’erreur classique, c’est de vouloir tout montrer avec un grand-angle. On se retrouve avec une image brouillonne.
Apprenez à isoler les détails : un tapis de feuilles colorées, une seule feuille rouge sur de la mousse verte, des champignons sur une souche. Ces scènes plus intimes racontent souvent mieux l’automne qu’un grand panorama. Utilisez votre téléobjectif pour ça !
Le brouillard est votre allié : il simplifie l’arrière-plan et crée du mystère. La pluie, elle, sature les couleurs et fait briller les détails. Ne la fuyez pas ! Protégez juste votre matériel. Au fait, pas besoin d’une housse pro hors de prix : un simple sac plastique et un élastique autour de l’objectif peuvent sauver votre sortie ! Pour plus de confort, une housse anti-pluie dédiée coûte environ 20€ en ligne.

Pensez aussi à guider le regard avec des lignes naturelles (un sentier, une rivière) et à créer de la profondeur. Parfois, j’utilise une technique appelée « focus stacking ». C’est juste un mot compliqué pour dire qu’on prend plusieurs photos de la même scène en changeant la mise au point à chaque fois (de l’avant-plan vers l’arrière-plan), puis on les assemble en post-production pour avoir une netteté parfaite partout. C’est génial pour les scènes très proches avec beaucoup de profondeur.
La retouche : sublimer sans tricher
La retouche, c’est la touche finale. Mon but est de faire ressortir ce que j’ai vu et ressenti, pas d’inventer des couleurs fluo. Je travaille avec un logiciel de développement RAW comme Lightroom ou un équivalent.
Après avoir trié et fait les corrections de base (exposition, balance des blancs…), je vais directement dans le panneau TSL (Teinte, Saturation, Luminance). C’est là que la magie opère, car on peut ajuster chaque couleur séparément.

Ma « recette de base » pour l’automne (un bon point de départ) :
- Jaunes : Saturation +10, Luminance +20
- Oranges : Saturation +15, Luminance +25
- Rouges : Saturation +10, Luminance +15
Jouer sur la luminance (la luminosité d’une couleur) donne l’impression que les feuilles brillent de l’intérieur, c’est bien plus naturel que de juste pousser la saturation à fond. L’avant/après est souvent spectaculaire : on passe d’une photo correcte à une image vibrante qui retranscrit vraiment l’éclat de l’automne.
Ensuite, j’utilise des masques pour appliquer des retouches locales : éclaircir un peu un chemin, assombrir légèrement les bords pour centrer le regard (vignettage), etc. C’est un travail de finition qui donne du relief à l’image.
Avant de partir : quelques règles de bon sens
La nature est belle, respectons-la. En automne, les sentiers sont glissants, alors portez de bonnes chaussures de marche. Prenez une veste imperméable, même s’il fait beau. Prévenez toujours quelqu’un de votre itinéraire.

Et bien sûr, le principe de base : ne laissez aucune trace. Remportez vos déchets, ne piétinez pas les zones fragiles hors des sentiers. Avant de partir, un petit tour sur le site du parc naturel ou un coup de fil à l’office de tourisme local est une bonne idée pour connaître les règles (usage de drone souvent interdit, zones de chasse, etc.).
plus qu’une photo, une expérience
J’espère que ce guide vous a donné envie. Photographier l’automne, c’est avant tout un prétexte pour sortir, ralentir et s’émerveiller. Parfois, on revient avec des images incroyables, parfois non. Mais on revient toujours plus riche de l’expérience.
Alors, prenez votre appareil, sortez et profitez de cette saison magnifique et éphémère !
Galerie d’inspiration




L’accessoire qui change tout en forêt ? Le filtre polarisant circulaire (CPL). Vissé sur votre objectif, il agit comme des lunettes de soleil pour votre appareil. Il supprime les reflets sur les feuilles mouillées ou les cours d’eau, révélant des couleurs plus riches et profondes. Un must-have pour que les jaunes et les rouges ressortent vraiment.



- Un objectif macro ou une bonnette : Pour capturer la texture d’une feuille ou une goutte de rosée.
- Un trépied de voyage : Indispensable pour les poses longues en sous-bois, où la lumière manque. Les modèles Peak Design Travel ou Manfrotto Befree sont compacts et stables.
- Une housse anti-pluie : Même une simple protection en plastique peut sauver votre matériel d’une averse soudaine.
- Des batteries de rechange : Le froid draine les batteries lithium-ion beaucoup plus vite. Gardez-en une au chaud dans votre poche.




Le détail qui guide l’œil : Cherchez les lignes directrices. Un sentier qui serpente, une clôture en bois ou le cours d’un ruisseau sont des éléments parfaits pour donner de la profondeur à votre image et conduire naturellement le regard à travers la scène automnale.



Le photographe de paysages Ansel Adams disait : « Vous ne prenez pas une photographie, vous la créez ». L’automne est le terrain de jeu idéal pour ça.



Pour des couleurs chaudes et fidèles, ne laissez pas votre appareil en balance des blancs automatique (AWB). Testez ces réglages :
- Ombre (Shade) : Idéal pour réchauffer une scène, même par temps ensoleillé. Il accentue les tons orangés.
- Nuageux (Cloudy) : Un peu moins chaud que le mode Ombre, il donne un excellent rendu naturel aux couleurs d’automne.
- Manuel (Kelvin) : Pour un contrôle total, essayez de régler la température entre 6000K et 7500K pour une ambiance dorée et chaleureuse.




Pourquoi mes photos en forêt sont-elles souvent floues ?
C’est un piège classique ! En sous-bois, la lumière est faible, même en plein jour. Votre appareil va donc automatiquement ralentir la vitesse d’obturation pour compenser. Le moindre mouvement de votre part crée alors un flou de bougé. La solution : montez les ISO (800 ou 1600 est un bon début) ou, mieux encore, utilisez un trépied pour garantir une netteté parfaite, même avec une vitesse lente.



Objectif zoom (ex: 24-70mm) : Polyvalent, il permet de cadrer rapidement un paysage large puis de zoomer sur un détail sans bouger. Parfait pour la randonnée.
Objectif à focale fixe (ex: 50mm f/1.8) : Plus léger, plus lumineux et souvent plus piqué. Sa grande ouverture permet de créer de superbes flous d’arrière-plan (bokeh) pour isoler une feuille ou un champignon.
Pour débuter, un zoom est pratique. Pour un rendu plus artistique et des portraits en ambiance automnale, la focale fixe est reine.



Un sol de forêt juste après la pluie peut réfléchir jusqu’à 20% de lumière en plus qu’un sol sec, intensifiant la saturation perçue des couleurs.
C’est pour cette raison que les photographes de nature adorent sortir après une averse. Les couleurs des feuilles mortes sont plus vives, l’écorce des arbres plus sombre et contrastée, et l’atmosphère générale est plus riche. N’ayez pas peur de vous mouiller un peu !




- Obtenir une eau de rivière à l’aspect soyeux et laiteux.
- Transformer les feuilles qui tombent en traits de lumière dorés.
- Effacer les touristes d’un lieu très fréquenté.
Le secret ? La pose longue. Avec un trépied et un filtre ND (à densité neutre) pour réduire la lumière, vous pouvez exposer votre photo pendant plusieurs secondes, voire minutes, créant des effets magiques impossibles à voir à l’œil nu.



Oubliez un instant le grand paysage et baissez les yeux. L’automne est un monde de détails. La nervure d’une feuille de chêne, les perles de pluie sur une toile d’araignée, la texture d’un champignon coloré… Utilisez un mode macro ou approchez-vous au plus près pour révéler un univers invisible et fascinant.



Le piège de la retouche : L’erreur la plus commune est de pousser le curseur de saturation ou de vibrance à l’extrême. Les couleurs d’automne sont riches, mais pas radioactives ! Un feuillage orange fluo ou un ciel bleu cyan trahit une retouche excessive et fait perdre tout le naturel de la scène.




Comment obtenir un joli flou d’arrière-plan (bokeh) avec mon smartphone ?
La plupart des téléphones récents possèdent un mode



Le brouillard n’est rien d’autre qu’un nuage de type stratus dont la base touche le sol. Il est composé de minuscules gouttelettes d’eau en suspension.
En photo, ce phénomène est une bénédiction. Le brouillard simplifie les compositions en masquant les arrière-plans désordonnés. Il isole les sujets, comme un arbre solitaire, et crée une atmosphère mystérieuse et douce. C’est l’ingrédient parfait pour une photo d’automne poétique.




Ne sous-estimez jamais votre pare-soleil. Ce simple accessoire en plastique est essentiel en automne :
- Il bloque les rayons de soleil bas sur l’horizon qui peuvent créer du
L’heure dorée (Golden Hour) : Le moment juste après le lever du soleil et avant son coucher. La lumière est chaude, rasante, et sculpte le paysage avec de longues ombres douces. Idéale pour des ambiances chaleureuses et des couleurs flamboyantes.
L’heure bleue (Blue Hour) : Le court instant juste avant le lever du soleil ou après son coucher. La lumière est froide, diffuse et très douce. Parfaite pour des scènes calmes, mystérieuses, avec un joli contraste si vous incluez des lumières artificielles.
- Une ambiance calme et sereine.
- Un sentiment de solitude et de grandeur.
- Un sujet principal qui respire et prend toute son importance.
La technique ? Utiliser l’espace négatif. Un grand ciel brumeux au-dessus d’une ligne d’arbres ou une vaste étendue de feuilles au sol peuvent devenir des éléments de composition puissants, bien plus que des détails superflus.
Un trépied en fibre de carbone pèse en moyenne 30% de moins que son équivalent en aluminium, tout en absorbant mieux les vibrations.
Cela se traduit par un sac à dos plus léger lors de vos randonnées automnales et des photos potentiellement plus nettes lors de poses longues par temps venteux. C’est un investissement, mais votre dos vous remerciera sur les sentiers escarpés.
Pour trouver l’inspiration, ne regardez pas que des photos. Plongez-vous dans les œuvres des peintres paysagistes comme J.M.W. Turner. Sa façon de peindre la lumière, la brume et les tempêtes est une leçon magistrale de composition et d’ambiance qui peut totalement transformer votre approche de la photographie d’automne.
Le meilleur rapport qualité/prix : L’objectif 50mm f/1.8. Surnommé le
En post-production, pour réveiller les couleurs d’automne sans les dénaturer sur Adobe Lightroom (ou sa version mobile gratuite), essayez ceci :
- Balance des blancs : Réchauffez légèrement la température.
- Calibration : Poussez très subtilement la saturation du canal Rouge et Vert.
- TSL / Couleur : Augmentez la luminance des Jaunes et Oranges pour les faire briller, et baissez celle des Bleus pour un ciel plus profond.
La réglementation des drones en France interdit souvent le survol des parcs nationaux et de nombreuses forêts domaniales pour préserver la quiétude de la faune.
Avant de décoller pour capturer la canopée automnale, vérifiez toujours la carte Géoportail
Qu’est-ce que le
- Un chiffon microfibre : Pour essuyer l’humidité sur le boîtier et l’objectif.
- Un soufflet (blower) : Pour chasser poussières et débris sans toucher les lentilles.
- Laisser le matériel sécher : De retour à la maison, sortez tout du sac et laissez sécher à l’air libre, loin d’une source de chaleur directe.
Lightroom Mobile (version gratuite) : Extrêmement puissant. Offre un contrôle précis sur la lumière, la couleur (mélangeur de couleurs inclus) et la géométrie. Idéal pour ceux qui veulent un contrôle de niveau professionnel.
Snapseed (Google) : Très intuitif avec des outils uniques comme le réglage sélectif et le pinceau. Excellent pour des retouches rapides et créatives directement sur une zone de l’image.
Les deux sont excellents et complémentaires. Commencez avec Snapseed pour la simplicité, passez à Lightroom pour la précision.
Au-delà de l’image, pensez à la sensation. Comment retranscrire le contraste entre l’air frais qui pique les joues et la lumière dorée qui réchauffe le paysage ? Parfois, une photo réussie n’est pas la plus spectaculaire, mais celle qui nous rappelle exactement ce que l’on a ressenti à cet instant précis.