Le Secret des Tubes en Carton : L’Art de Transformer un ‘Déchet’ en Objet Design
On jette tous ce petit tube en carton sans y penser. Et si c’était une erreur ?
Franchement, dans mon atelier, j’ai vu passer toutes sortes de matériaux nobles. Du bois massif, du métal, des composites… Pourtant, il y a un objet que beaucoup considèrent comme un déchet et que j’ai appris à voir comme un véritable trésor : le tube en carton.
Contenu de la page
- On jette tous ce petit tube en carton sans y penser. Et si c’était une erreur ?
- 1. Comprendre le matériau : la base de tout bon projet
- 2. Les bons outils : ce qui sépare l’amateur du pro
- 3. Les techniques fondamentales à maîtriser
- 4. Mise en pratique : 3 projets pour se lancer
- 5. Savoir dire non : les limites du carton
- Le mot de la fin : changez votre regard
- Galerie d’inspiration
On l’appelle souvent « rouleau de papier toilette », ce qui est un peu réducteur, vous ne trouvez pas ? Je préfère parler de mandrin en carton. C’est un cylindre de fibres compressées, conçu pour être étonnamment rigide. Quand je propose des projets avec ce matériau, je vois souvent des sourires en coin. On pense tout de suite aux bricolages d’enfants, un peu fragiles et qui finissent vite à la poubelle.
Mon but ici est de vous prouver le contraire. Avec les bonnes techniques et les bons outils, ce simple tube peut devenir la base de créations solides, design et durables. Il ne s’agit pas de simple récupération, mais bien d’artisanat. On façonne, on assemble, on donne une nouvelle vie à une matière première. Alors, oubliez les listes d’idées interminables, je vais plutôt vous partager les techniques de base, celles qui vous permettront de créer vos propres projets avec un rendu vraiment pro.

1. Comprendre le matériau : la base de tout bon projet
Avant même de sortir le cutter, un bon créateur observe sa matière. Le tube en carton a ses petits secrets, et les connaître, c’est déjà la moitié du travail de fait.
Une structure qui a du sens
Regardez de près un tube : vous voyez ces fines lignes en diagonale ? Ce n’est pas un hasard. Le tube est fait de bandes de papier kraft enroulées en spirale et collées. C’est cette construction qui lui donne une super résistance à l’écrasement. Par contre, il est moins fan de la torsion. Si vous le tordez, il peut se déformer en suivant ces lignes de colle. Bon à savoir, non ?
L’eau : son amie et son ennemie
Le carton, c’est de la fibre de bois, et ça adore l’eau. C’est là que se situe l’erreur n°1 du débutant : peindre directement sur le carton nu avec une peinture à l’eau. Catastrophe assurée ! Le carton va boire l’eau, gonfler, gondoler… et adieu la rigidité. C’est pour ça que la préparation de la surface n’est PAS une option, on y reviendra.

Tous les tubes ne naissent pas égaux
Avec l’expérience, on apprend à les reconnaître. Ceux des rouleaux d’essuie-tout ou de certains films alimentaires sont souvent plus épais (2-3 mm) et bien plus denses. Ils sont parfaits pour des projets qui demandent de la solidité. Les tubes de papier toilette, plus fins, sont géniaux pour des éléments purement décoratifs.
Astuce peu connue : pour des tubes vraiment costauds, pensez aux magasins de tissus qui vendent des métrages. Ils jettent souvent des mandrins très larges et épais. Les entreprises d’expédition en ont aussi parfois. N’hésitez pas à demander gentiment, c’est souvent gratuit !
2. Les bons outils : ce qui sépare l’amateur du pro
Pour un travail propre, oubliez les ciseaux de primaire et la colle en bâton. Un petit investissement de départ change absolument tout.
Pour une découpe impeccable
Une coupe nette, c’est la signature d’un travail soigné.
- Le cutter rotatif : C’est mon préféré, et de loin. Associé à un tapis de découpe (comptez 15-25€ pour un kit de base), il tranche les fibres sans les écraser. Pourquoi il est si bien ? Car il roule sur le carton et coupe net, alors qu’un cutter classique a tendance à tirer et arracher les fibres si l’angle n’est pas parfait. Le résultat est incomparable.
- La mini boîte à onglets : Si vous devez couper plusieurs tubes à la même longueur, c’est l’idéal pour une précision absolue. Une petite boîte en plastique (moins de 10€ chez Bricomarché ou en ligne) et une scie à denture fine feront des merveilles.
- À éviter à tout prix : Les ciseaux. Ils pincent et déforment le tube. C’est le moyen le plus sûr d’obtenir un résultat qui fait « bricolage ».

Pour des assemblages qui tiennent la route
Le choix de la colle est crucial. Voici un petit comparatif pour vous y retrouver :
- Colle à bois (vinylique) : C’est la championne de la solidité. Elle pénètre les fibres et crée une liaison ultra-forte. Son seul défaut : elle est lente à sécher. Idéale pour : les assemblages de structure. Prix : environ 5€ le flacon qui vous durera longtemps.
- Pistolet à colle chaude : Le roi de la rapidité. Super pour fixer des éléments décoratifs ou pour maintenir une pièce en place le temps que la colle à bois prenne. Mais attention, la liaison est cassante et ne supporte pas la tension. Idéal pour : les finitions, le collage rapide. Prix : à partir de 10€ pour un modèle de base.
- Hack de l’atelier : Le meilleur des deux mondes ! Pour un assemblage rapide ET solide, mettez un point de colle chaude pour une tenue immédiate, et juste à côté, un filet de colle à bois pour la résistance à long terme. Laissez sécher, c’est indestructible.

Pour une finition qui en jette
- Le Gesso : C’est LE produit magique non négociable. C’est une sous-couche qui va boucher les pores du carton. Il l’imperméabilise et crée une surface parfaite pour la peinture. Un pot coûte entre 7€ et 10€ et, honnêtement, il vous servira pour des dizaines d’autres projets sur toile ou bois. Un bon investissement.
- Peinture et vernis acryliques : Une fois le Gesso posé, la peinture acrylique (autour de 3€ le petit tube) est parfaite. Pour finir, un coup de vernis en bombe ou au pinceau protégera votre création et lui donnera un aspect professionnel (mat, satiné ou brillant, à vous de choisir).
Attention à la sécurité ! Ce n’est pas parce que c’est du carton qu’on ne peut pas se blesser. Avec un cutter, coupez toujours en éloignant la lame de vos doigts. Et croyez-moi, une brûlure de colle chaude, ça surprend… gardez un bol d’eau froide à proximité. Si vous vernissez en bombe, faites-le dehors ou dans une pièce bien aérée.

3. Les techniques fondamentales à maîtriser
On a les bons outils, on connaît le matériau… passons à la pratique ! Patience et précision sont vos meilleures amies.
Technique 1 : La découpe parfaite à 90°
Ne coupez JAMAIS à l’œil nu. Prenez une simple feuille de papier, enroulez-la autour du tube en alignant ses bords sur eux-mêmes. Tracez votre ligne de coupe le long du papier. C’est simple, mais ça garantit une ligne parfaitement droite. Ensuite, avec votre cutter rotatif, faites rouler le tube sous la lame avec une pression constante. Plusieurs passages légers valent mieux qu’un seul passage forcé.
Technique 2 : L’assemblage solide
Pour assembler des tubes, ne mettez pas juste un point de colle entre eux. La surface est trop faible. Appliquez un filet fin de colle à bois sur toute la ligne de contact. Puis, l’étape cruciale : le serrage. Maintenez les pièces avec des pinces à linge, du ruban de masquage bien tendu ou des élastiques pendant que ça sèche. C’est la pression durant le séchage qui fait toute la solidité.

Technique 3 : La préparation avant peinture
C’est l’étape qui fait la différence entre un objet qui a l’air « fait main » et un objet qui a l’air pro. Appliquez une fine couche de Gesso partout. Laissez sécher (environ une heure). La surface sera un peu rêche. Un coup de ponçage très léger avec un papier de verre fin (grain 240) la rendra douce comme de la soie. Votre tube est maintenant prêt à être peint, la couleur sera vive et uniforme.
SOS Ratage : Votre carton a un peu gondolé après le Gesso ? PAS DE PANIQUE. Laissez-le sécher complètement, parfois plusieurs heures. Souvent, la tension se rééquilibre d’elle-même et il redevient plat. La patience est la clé !
4. Mise en pratique : 3 projets pour se lancer
Projet 1 : L’organisateur de bureau modulaire (Facile)
Idéal pour s’entraîner à la découpe et à l’assemblage.
- Votre liste de courses : 5-7 mandrins (gratuit !), 1 plaque de carton épais pour la base, 1 pot de Gesso (~7€), 2-3 tubes de peinture (~3€/pièce), 1 flacon de colle à bois (~5€). Soit un budget d’environ 20€ si vous partez de zéro.
- Temps estimé : Comptez 3 heures de travail actif, étalées sur 2 jours pour respecter les temps de séchage.
- Les étapes : Coupez vos tubes à des hauteurs différentes pour un effet dynamique. Préparez toutes vos pièces (Gesso, ponçage), peignez-les séparément, puis vernissez. Ensuite seulement, collez le tout sur la base et entre les tubes. Serrez avec des élastiques et laissez sécher 24h.

Projet 2 : La déco murale en nid d’abeille (Intermédiaire)
Ici, la précision de la coupe est reine. Chaque rondelle doit être identique.
- Votre liste de courses : Au moins 20 mandrins de MÊME diamètre (gratuit !), colle à bois (~5€), peinture si souhaité. Projet très économique !
- Temps estimé : Environ 4 heures, en comptant la coupe minutieuse et l’assemblage progressif.
- Les étapes : Utilisez une boîte à onglets pour couper toutes vos rondelles à 4 cm de profondeur, par exemple. Peignez-les avant de les assembler, c’est beaucoup plus simple. Collez-les ensuite une par une sur une surface plane avec de la colle à bois, en formant votre motif. Laissez bien sécher avant d’accrocher.
Projet 3 : La boîte cadeau à fermeture intégrée (Avancé)
Un exercice de pliage qui demande de la délicatesse.
- Matériaux : Un mandrin assez large et un plioir (le dos d’une cuillère ou un stylo bille vide fonctionne bien).
- Temps estimé : Moins de 30 minutes une fois la technique maîtrisée.
- Le geste clé : Aplatissez légèrement le tube pour marquer deux plis. Puis, à chaque extrémité, poussez doucement le bord vers l’intérieur pour créer une jolie courbe, jusqu’à ce que les deux côtés se chevauchent. Le secret est de doser la pression pour plier sans casser. Entraînez-vous sur des chutes !

5. Savoir dire non : les limites du carton
Soyons honnêtes, le mandrin en carton, même préparé avec amour, ne peut pas tout faire. Il ne remplacera jamais le bois ou le métal pour des objets qui doivent supporter un poids lourd (une étagère à livres, par exemple) ou être en contact permanent avec l’eau (un vrai pot de fleurs). En extérieur, même verni, sa durée de vie sera limitée.
Savoir choisir le bon matériau pour le bon usage, c’est aussi ça, le savoir-faire. Pour de la déco, du rangement léger ou des prototypes, c’est un matériau absolument génial et économique. Pour le reste, il faut passer à autre chose.
Le mot de la fin : changez votre regard
J’espère vous avoir montré que le potentiel de ces petits tubes va bien au-delà de ce qu’on imagine. Une fois que vous maîtrisez les bases – la coupe propre, l’assemblage solide et la préparation de surface – votre seule limite est votre créativité.

Le vrai déclic, c’est de changer de perspective. Ne plus se demander « qu’est-ce que je peux faire avec ce rouleau ? », mais plutôt « comment puis-je utiliser ce cylindre de fibres pour donner vie à mon idée ? ». Alors, la prochaine fois que vous en finirez un, ne le voyez plus comme un déchet. Voyez-le comme une promesse. La promesse d’une nouvelle création, qui n’attend que vous.
Galerie d’inspiration



La coupe parfaite : Pour obtenir des tranches de tube nettes et sans écrasement, le secret n’est pas la force. Utilisez un cutter de précision à lame neuve (type X-Acto) et une règle en métal. Au lieu de scier, faites rouler le tube contre la lame en appliquant une pression légère et constante. Plusieurs passages doux valent mieux qu’un seul passage brutal.



Plus de 17 milliards de mandrins en carton sont jetés chaque année rien qu’aux États-Unis. Assemblés, ils pourraient atteindre la Lune et revenir.
Chaque tube que vous transformez est un petit geste concret. Au-delà du simple bricolage, c’est une participation active à la réduction des déchets, transformant un objet à usage unique en une création pérenne.



- Le Gesso d’artiste : Appliqué en deux couches fines (avec un léger ponçage entre les deux), il crée une base blanche, lisse et non poreuse, prête à recevoir n’importe quelle couleur.
- L’apprêt en bombe : Pour les projets en série, un apprêt gris ou blanc en aérosol (comme ceux de la marque Krylon ou Rust-Oleum) offre un gain de temps considérable et une couvrance parfaite.



Comment obtenir un fini béton ciré si tendance ?
Nul besoin de mélanger du ciment ! Il existe des peintures à effet texturé conçues pour cela. Après avoir appliqué une sous-couche, utilisez une peinture comme « Effet Béton » de Ressource ou des enduits décoratifs similaires. Appliquez-la à la spatule ou avec une vieille carte de crédit pour créer des irrégularités subtiles qui imitent parfaitement la minéralité et le toucher brut du béton.



Ne vous limitez pas aux rouleaux de papier toilette. Pensez plus grand ! Les magasins de tissus donnent souvent les grands mandrins en carton rigide sur lesquels les textiles sont enroulés. Les magasins d’encadrement ou les imprimeries jettent aussi des tubes de posters robustes. Ils sont parfaits pour créer des pieds de lampe, des petits tabourets d’appoint ou des structures de rangement modulaires.


Colle à bois : Idéale pour les assemblages qui nécessitent une solidité à toute épreuve (comme les structures en nid d’abeille). Son séchage est lent, mais la liaison est quasi indestructible une fois sèche.
Pistolet à colle chaude : Parfait pour un maintien immédiat, notamment pour fixer des ornements ou des tissus. Attention, la liaison peut être moins durable et plus épaisse.
Notre conseil : utilisez la colle chaude pour positionner, puis renforcez les jonctions invisibles avec de la colle à bois.



Pour un rendu ultra-premium, habillez vos tubes de tissu. La toile de lin brut apporte une touche scandinave, un velours ras sublime un pot à bijoux et un simili-cuir crée un effet maroquinerie surprenant. Utilisez une colle en spray pour textile pour une adhésion uniforme et sans surépaisseur.



La fibre de cellulose, principal composant du carton, possède une résistance à la traction comparable à celle de l’aluminium à poids égal.
C’est cette force intrinsèque, décuplée par la structure enroulée du tube, qui le rend si performant. Une fois la surface scellée avec un vernis ou une résine, l’objet devient étonnamment résistant aux chocs du quotidien.



- Une légèreté incomparable pour des décorations murales.
- Une modularité infinie pour créer des rangements sur-mesure.
- Une solidité surprenante face à la compression.
Le secret ? L’assemblage en nid d’abeille. En collant les tubes les uns contre les autres pour former une structure hexagonale, vous répartissez les forces sur l’ensemble de la structure, la rendant incroyablement rigide.



Attention à l’équilibre des tensions : L’erreur classique est de ne peindre ou vernir que l’extérieur. L’humidité de la peinture fait travailler le carton d’un seul côté, provoquant une déformation. Pensez toujours à appliquer une couche (même rapide) à l’intérieur pour équilibrer les forces et garantir que votre cylindre reste parfaitement droit.


L’architecte japonais Shigeru Ban a remporté le prix Pritzker en utilisant des tubes en carton pour construire des ponts, des églises et des abris d’urgence. Inspirez-vous de sa philosophie : la valeur d’un matériau ne réside pas dans son coût, mais dans l’intelligence de son utilisation.



Peut-on rendre une création en carton résistante à l’humidité pour une salle de bain ?
Oui, avec la bonne finition. La clé est le vernis. Oubliez les vernis-colles classiques. Optez pour un vernis polyuréthane ou un vernis marin, disponible en finition mate, satinée ou brillante. Appliquez au moins trois couches fines en insistant sur les tranches (là où le carton est à nu) pour une étanchéité parfaite.



La tendance est au brutalisme et au Wabi-sabi, qui célèbrent l’imperfection. Au lieu de chercher à masquer la nature du matériau, sublimez-la. Laissez la tranche du tube visible avec ses strates de carton enroulé. Appliquez simplement un vernis mat transparent pour le protéger. Cet aspect brut et honnête devient alors un choix esthétique fort.



- Un cutter de précision avec des lames de rechange.
- Un tapis de découpe auto-cicatrisant pour protéger votre table.
- Une règle lourde en métal pour des coupes droites.
- Du papier de verre fin (grain 240) pour des finitions impeccables.
- Un petit pinceau plat et souple pour le gesso et la colle.


Peinture acrylique au pinceau : Permet de jouer avec les textures et les effets de matière. Idéale pour un look artisanal.
Peinture en bombe : Offre un fini parfaitement lisse et uniforme, digne d’un objet industriel. Les bombes de la gamme Montana GOLD sont plébiscitées par les artistes pour leur valve fine et leur immense palette de couleurs.
Le choix dépend de l’âme que vous voulez donner à votre objet.



« La créativité, c’est permettre à son intuition de prendre le pas sur la logique. Transformer un déchet en trésor en est la plus belle illustration. »



Pour les projets qui demandent une rigidité absolue, comme un petit socle ou un pied de meuble, vous pouvez renforcer le tube. Voici deux techniques :
- Le remplissage : Bouchez une extrémité et coulez du plâtre ou un mortier de réparation à prise rapide à l’intérieur.
- L’armature : Insérez une tige de bois (cheville ronde) du même diamètre à l’intérieur, fixée avec de la colle à bois.



Pensez au son. Un pot à crayons en métal ou en plastique tinte bruyamment. Un pot en tube de carton, lui, offre une acoustique douce et feutrée. C’est un de ces détails sensoriels subtils qui rendent un objet du quotidien agréable à utiliser.



Le choix de la couleur est crucial pour anoblir le carton. Oubliez les couleurs primaires enfantines. Inspirez-vous des nuanciers de peintres haut de gamme comme Farrow & Ball ou Ressource. Un « Hague Blue », un « Vert de Terre » ou un terracotta profond transformeront instantanément la perception de l’objet, lui conférant une élégance inattendue.


Point important : La sécurité avant tout. Une lame de cutter qui dérape peut causer de sérieuses blessures. Travaillez toujours sur un tapis de découpe, dirigez la lame loin de vos doigts et ne forcez jamais. Si la coupe est difficile, changez la lame. Elle est probablement émoussée.



Les tubes plus longs des rouleaux d’essuie-tout ou de papier aluminium sont une base de choix. Ils permettent de créer des organisateurs de bureau d’une seule pièce, des range-câbles élégants ou même des carquois pour les jouets d’enfants, limitant ainsi le nombre de découpes et d’assemblages.



Donnez une nouvelle dimension à vos créations avec des finitions qui sortent de l’ordinaire.
- Dorure : Utilisez un marqueur feuille d’or liquide (type Posca ou Edding) pour surligner délicatement la tranche de vos tubes.
- Relief : Avant de peindre, dessinez des motifs avec le pistolet à colle chaude. Une fois la colle sèche, la peinture révélera un surprenant effet 3D.



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Le célèbre designer Tom Dixon a débuté en créant des meubles à partir de métal de récupération. Il disait : « Tout est dans la transformation. Prendre un matériau ordinaire et le rendre extraordinaire. »
Cette philosophie s’applique parfaitement au tube en carton. Votre établi devient un laboratoire où un simple cylindre de papier peut acquérir le statut d’objet design.

Finition A (Découpage papier) : Le vernis-colle type Mod Podge est votre meilleur allié. Il sert à la fois de colle pour appliquer le papier et de couche de finition protectrice.
Finition B (Peinture) : Le vernis en bombe polyuréthane est supérieur. Il ne laisse aucune trace de pinceau et offre une protection bien plus forte contre les rayures et l’humidité.
Choisissez donc selon votre technique décorative !