Les piscines naturelles ne sont pas qu'un simple rêve d'évasion, elles transforment nos espaces extérieurs en véritables havres de paix. Inspirée par la beauté sauvage de la nature, chaque piscine raconte une histoire unique. J'ai toujours été fascinée par la façon dont l'eau et la verdure s'entrelacent, créant une symbiose parfaite. Imaginez-vous nager dans une eau pure, filtrée par des plantes aquatiques. C'est ce que vous découvrirez ici, un voyage vers une baignade bio et relaxante, loin des piscines classiques.
Passer du rêve de la piscine naturelle à la réalité (sans galères)
Honnêtement, l’idée d’une piscine au chlore m’a toujours un peu rebuté. Vous savez, cette boîte bleue un peu stérile qui coupe le jardin en deux… Pendant des années, dans mon métier de paysagiste, j’ai vu des clients vouloir ça, parce que c’était la norme. Mais au fond, on sent bien que quelque chose cloche.
Et puis, le concept de baignade biologique est arrivé. Une révélation ! L’idée d’un point d’eau qui vit, qui change avec les saisons, sans une goutte de produit chimique… c’était ça, la vraie connexion avec le jardin. Au début, franchement, j’ai fait toutes les erreurs possibles. J’ai vu l’eau virer au vert « soupe de poireaux », j’ai bataillé contre des algues qui ressemblaient à des cheveux d’aliens. Bref, une sacrée leçon d’humilité.
Mais à force d’observer, de tester et d’échanger avec des biologistes, j’ai fini par comprendre les rouages de cet écosystème. Aujourd’hui, je veux vous partager tout ça. Pas de blabla technique incompréhensible, juste des principes clairs et des conseils de terrain. Pour que votre projet soit une source de plaisir, et pas une prise de tête.
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Partie 1 : La Conception, là où tout se joue
Je vais être direct : 80% de la réussite de votre projet se décide sur le papier. Une erreur de conception est quasi impossible à rattraper une fois la pelle dans la terre. Alors, prenez votre temps, faites des croquis, buvez un café, recommencez. C’est le meilleur investissement que vous puissiez faire.
Le cœur du réacteur : le principe du lagunage
Oubliez les filtres à sable et les pompes de TGV. Ici, c’est la nature qui bosse. On va créer un mini-écosystème où les plantes et les micro-organismes font le ménage à votre place. Pour ça, on divise le bassin en zones bien distinctes :
La zone de baignade : C’est votre piscine, quoi ! En général, on la veut assez profonde (au moins 2 mètres) pour que l’eau reste fraîche en été et limite naturellement le développement des algues.
La zone de régénération (la lagune) : C’est le poumon du système. Moins profonde, elle est remplie de plantes aquatiques qui vont littéralement « manger » les nutriments (nitrates, phosphates) avant que les algues ne s’en régalent.
La zone de filtration : Considérez-la comme les reins du bassin. L’eau y circule doucement à travers des graviers et de la pouzzolane. Ce substrat abrite des milliards de bonnes bactéries qui transforment les déchets organiques en nourriture pour les plantes de la lagune. La boucle est bouclée !
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La règle d’or que vous ne devez JAMAIS oublier
Retenez bien ceci. La surface de vos zones de filtration et de régénération (la lagune) doit représenter au minimum 50% de la surface de votre zone de baignade. L’idéal ? Un ratio de 1 pour 1. Pour une piscine de 40 m², prévoyez 40 m² de lagune.
Je me souviens d’un projet que j’ai vu tourner au vinaigre. Le client voulait un immense espace de nage mais trouvait que « les plantes, ça prend trop de place ». Il a insisté pour avoir une lagune minuscule. Résultat : une mare verte et stagnante toute l’année, et un client déçu qui a fini par installer un filtre UV hors de prix, reniant tout le principe de départ. Ne faites pas cette erreur. Respecter ce ratio, c’est la garantie d’une eau claire.
L’emplacement : plus stratégique qu’il n’y paraît
Prenez une chaise, un carnet, et passez une journée à observer votre jardin. Où le soleil tape-t-il à midi ? D’où vient le vent l’après-midi ? C’est crucial.
Le soleil : Visez 5 à 6 heures de soleil par jour, c’est parfait pour la photosynthèse. Trop de soleil peut faire surchauffer l’eau. Si votre terrain est une vraie rôtissoire, prévoyez de l’ombre avec des plantes à grandes feuilles comme les nénuphars.
Les arbres : L’ennemi numéro un ! Surtout les arbres à feuilles caduques. Chaque feuille qui tombe est un festin pour les algues. Si vous n’avez pas le choix, l’installation d’un filet à l’automne sera absolument obligatoire.
Le vent : Observez les vents dominants. Ils vont pousser tous les débris flottants dans un coin. C’est là qu’il faudra placer le skimmer (la bouche qui aspire l’eau de surface) pour qu’il travaille efficacement. Malin, non ?
Réglementation et sécurité : les trucs sérieux à ne SURTOUT pas zapper
Aux yeux de la loi, une baignade naturelle est une piscine. Point. Ignorer la réglementation peut vous coûter très, très cher.
Les autorisations d’urbanisme (un passage obligé) :
Moins de 10 m² : Aucune autorisation, sauf si vous êtes en zone protégée. Un petit coup de fil à la mairie pour vérifier le PLU ne coûte rien.
Entre 10 m² et 100 m² : Il vous faut une déclaration préalable de travaux. C’est un dossier assez simple à remplir.
Plus de 100 m² : Permis de construire obligatoire. Là, je vous conseille de vous faire aider par un pro, le dossier est plus complexe.
La sécurité anti-noyade (NON NÉGOCIABLE) :
La loi vous impose au moins un de ces quatre dispositifs de sécurité. C’est une obligation légale et morale. Ne jouez jamais avec ça.
La barrière de protection (norme NF P90-306)
L’alarme d’immersion (norme NF P90-307-1)
La couverture de sécurité (bâche à barres, volet roulant…) (norme NF P90-308)
L’abri de piscine (norme NF P90-309)
Attention ! Une jolie barrière végétale ou une pente douce ne sont PAS considérées comme des dispositifs conformes. La sécurité prime sur l’esthétique, toujours.
Partie 2 : Le Chantier, on met les mains dans la terre
Bon, le projet est calé, il est temps de transpirer un peu. Une question revient toujours : combien de temps ça prend ? Soyons réalistes. Pour un bon bricoleur qui y consacre ses week-ends, comptez facilement deux à trois mois entre le premier coup de pelle et la mise en eau. Si vous pouvez vous y mettre à plein temps, 3 à 4 semaines intenses peuvent suffire. Mais ne sous-estimez pas l’effort physique !
Le terrassement : on sculpte le jardin
On commence par dessiner les contours au sol avec des piquets. Soyez précis ! Un sol sableux est facile à creuser mais s’effondre, un sol argileux est une horreur à travailler… Un petit conseil de pro : si votre sol est très argileux ou si vous suspectez la présence d’une nappe phréatique, installez un puits de décompression. C’est juste un tube perforé vertical qui descend plus bas que le fond du bassin. En cas de forte pression d’eau sous la bâche, vous pourrez y glisser une petite pompe pour évacuer. C’est une sécurité qui m’a sauvé la mise plus d’une fois.
Pensez aussi à la terre excavée ! L’évacuer par camion peut vite chiffrer (entre 150€ et 300€ le voyage). Si vous pouvez la réutiliser pour créer des reliefs dans votre jardin, c’est une grosse économie.
L’étanchéité : la peau de votre bassin
C’est l’étape la plus délicate. Une fuite, une fois tout en place, est un cauchemar à trouver et à réparer. Après le terrassement, passez le sol au peigne fin : pas une pierre, pas une racine. Ensuite, déroulez une couche de 5 cm de sable, puis un feutre géotextile anti-poinçonnement. C’est l’assurance vie de votre bâche, ne faites JAMAIS l’économie dessus.
Pour la bâche, il y a deux écoles. Faisons simple :
| Type de bâche | EPDM (caoutchouc) | PVC | |—|—|—| | Durée de vie | 50 ans et plus | 15-20 ans max | | Prix / m² | Environ 15-25€ | Environ 8-12€ | | Résistance | Très souple, résiste au gel/UV | Devient cassant avec le temps | | Écologie | Inerte (pas de polluants) | Libère des plastifiants |
Le choix est vite fait, non ? L’EPDM est plus cher à l’achat, mais c’est la tranquillité assurée pour des décennies. Pour un travail de qualité, je n’utilise que de l’EPDM d’au moins 1,1 mm d’épaisseur.
Astuce peu connue : pour calculer la taille de votre bâche, la formule est simple :
Longueur bâche = Longueur bassin + (2 x profondeur max) + 1m de marge
Largeur bâche = Largeur bassin + (2 x profondeur max) + 1m de marge
La plomberie et l’électricité : les artères du système
Le circuit de l’eau doit être impeccable. Le piège à éviter : les tuyaux souples annelés. Ça ne coûte rien, mais c’est une catastrophe : ils s’écrasent, retiennent les saletés et fatiguent la pompe. Utilisez UNIQUEMENT du tuyau PVC pression rigide, collé. C’est ce que font tous les pros sérieux.
Pour la pompe, choisissez un modèle basse consommation fait pour tourner 24h/24 (comptez entre 300€ et 700€). Pour le calcul du débit, une bonne règle de base est de prendre le volume de votre bassin, de le diviser par 5 (pour un renouvellement en 5h), et d’ajouter 30% à ce chiffre pour compenser les pertes de charge (la résistance des tuyaux). Vous serez tranquille.
Et pour l’électricité… je vais être très clair : faites appel à un électricien qualifié. L’eau et le courant, c’est la seule chose sur laquelle il ne faut prendre AUCUN risque. Un disjoncteur différentiel 30 mA dédié est obligatoire. C’est son métier, pas le nôtre.
Partie 3 : Le Vivant, l’âme de votre baignade
Le gros œuvre est fini, place à la magie ! On va maintenant installer les éléments qui vont faire de votre trou d’eau un écosystème vivant.
Substrat et plantes : les ouvriers de l’ombre
Dans la lagune, on dépose le substrat qui va abriter les bactéries. La pouzzolane est parfaite pour ça : c’est une roche volcanique hyper poreuse. On la trouve en jardinerie ou chez les fournisseurs de matériaux de construction. Pour la bâche EPDM, le mieux est de passer par des sites spécialisés en bassins de jardin.
Ensuite, les plantes ! Elles sont le moteur de l’épuration.
Les plantes oxygénantes (immergées) : Elodée, Myriophyllum…
Les épuratrices de berge (les bosseuses) : Iris d’eau, Joncs, Roseaux…
Les plantes à feuilles flottantes (pour l’ombre) : Les magnifiques Nénuphars.
Kit du débutant pour une lagune de 10 m² : Pour démarrer sans vous tromper, misez sur une base solide : 5 pieds d’Iris des marais, 3 touffes de Joncs, 2 Nénuphars et un petit seau de Myriophyllum. C’est une équipe qui a fait ses preuves !
La mise en eau… et le test de patience
Le grand moment ! On remplit lentement le bassin, on lance la pompe. Et maintenant… on attend. L’équilibre biologique prend du temps. Beaucoup de temps. Parfois un an, parfois trois. C’est comme un bon vin, il doit se faire.
Les premières semaines, vous aurez sans doute une poussée d’algues filamenteuses. C’est NORMAL. Ne paniquez pas, n’ajoutez aucun produit ! C’est le signe que l’écosystème se met en place. Retirez le plus gros à la main avec un bâton, et laissez les plantes prendre le dessus. Progressivement, l’eau va s’éclaircir.
Partie 4 : L’Entretien, un dialogue avec la nature
Oui, il y a de l’entretien, mais c’est plus du jardinage qu’une corvée. On accompagne les saisons.
Printemps : On taille le sec, on nettoie les feuilles de l’hiver, on divise les plantes trop grosses.
Été : Un coup d’épuisette de temps en temps, on vide le skimmer et on retire les quelques algues filamenteuses à la main.
Automne : La saison la plus importante ! Tendez un filet au-dessus du bassin pour intercepter la chute des feuilles. C’est le geste qui vous sauvera d’un surplus de nutriments.
Hiver : On laisse le bassin tranquille. On protège juste la pompe du gel.
Au fait, comment on nettoie le fond de la zone de nage ? Un robot de piscine classique ne fonctionnera pas. La solution, c’est l’aspirateur de bassin (comptez 150€ à 400€). C’est un petit investissement, mais il est parfait pour aspirer la fine couche de sédiments au fond une ou deux fois par an, sans perturber l’équilibre.
Vous verrez vite arriver des libellules, des grenouilles… Ce ne sont pas des nuisibles, mais des alliés ! Ils sont le signe d’une eau saine et dévorent les larves de moustiques. C’est la plus belle des récompenses.
Le budget et le plaisir d’un projet unique
Construire sa baignade naturelle, c’est un projet magnifique mais qui demande du travail et de la patience. Alors, la question finale : combien ça coûte ?
En autoconstruction : Si vous faites tout vous-même, visez une fourchette réaliste de 150€ à 250€ par m² de surface totale (baignade + lagune). Pour un projet de 50 m², cela représente un budget matériel entre 7 500€ et 12 500€.
En passant par un professionnel : Là, on ne parle plus de la même chose. Comptez plutôt entre 400€ et 700€ du m², voire plus selon la complexité. Le même projet vous coûtera donc entre 20 000€ et 35 000€. C’est le prix de l’expertise et de la tranquillité d’esprit.
Que vous le fassiez vous-même ou non, le résultat est incomparable. Plonger dans une eau douce et vivante, sans odeur de chlore, au son des oiseaux… croyez-moi, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration
L’erreur de débutant à ne jamais commettre : ajouter des poissons. Même de jolis poissons rouges. Ils sont considérés comme des « pollueurs » dans cet écosystème fragile. Leurs déjections chargent l’eau en nutriments, nourrissant précisément les algues que vous cherchez à éviter. Une piscine naturelle n’est pas un étang à carpes koï ; son équilibre repose sur une eau pauvre pour rester claire.
Une piscine naturelle consomme jusqu’à 50% d’eau en moins qu’une piscine classique.
Pourquoi ? Car on ne la vide jamais ! L’eau qui s’évapore en été est simplement complétée, préservant l’équilibre biologique patiemment acquis. C’est un circuit fermé qui respecte la ressource en eau, un argument écologique et économique de poids sur le long terme.
Mon eau verdit au printemps, c’est grave docteur ?
Pas de panique, c’est un phénomène normal et même plutôt bon signe ! Au sortir de l’hiver, les algues se réveillent souvent un peu avant les plantes épuratrices. Cette poussée, qui dure une à trois semaines, signifie que l’écosystème redémarre. Dès que les iris, menthes aquatiques et autres massettes entrent en pleine croissance, ils consomment les nutriments et l’eau redevient limpide. Patience est le maître-mot.
Le choix de la membrane d’étanchéité est crucial. C’est l’un des postes de dépense les plus importants.
La membrane EPDM : Souple, très résistante aux UV et au poinçonnement, elle a une durée de vie de plus de 50 ans. C’est le choix premium, souvent noir, qui donne une belle profondeur à l’eau. Des marques comme Firestone ou Carlisle sont des références.
Le liner PVC : Moins cher, il est aussi moins durable (15-20 ans) et plus sensible aux plis. On le choisit souvent pour des bassins aux formes très rectilignes.
L’expérience de la baignade est incomparable. L’eau est vivante, soyeuse sur la peau, sans l’odeur agressive du chlore ni les yeux qui piquent. C’est un bain au cœur de la nature, où le son n’est pas celui d’une pompe vrombissante, mais le bruissement des feuilles des Typhas et le vol d’une libellule venue se poser sur un nénuphar. Un luxe simple et sensoriel.
Une intégration parfaite au paysage.
Des bordures qui semblent avoir toujours été là.
Aucune rupture visuelle entre l’eau et le jardin.
Le secret ? Travailler les abords avec autant de soin que le bassin lui-même. Utilisez des matériaux locaux (pierres de la région, bois de pays) et plantez des vivaces de berge (primevères des marais, salicaires) qui feront le lien entre la zone de lagunage et vos massifs.
Le concept de
La pompe n’est pas là pour filtrer, mais pour faire circuler l’eau lentement de la zone de baignade vers la zone de régénération. Inutile de chercher la puissance.
Option A : Pompe de circulation classique. Fiable et efficace, elle doit fonctionner 24/7. Optez pour un modèle basse consommation comme les séries AquaMax Eco de chez Oase.
Option B : Airlift. Un système qui injecte des bulles d’air dans un tuyau pour faire monter l’eau. Ultra-économique en électricité mais demande un réglage plus fin et une installation précise.
Le choix dépend de votre budget et de votre envie de technicité.
Le trio gagnant des plantes de lagunage
Pour une filtration efficace, il faut jouer sur plusieurs tableaux. Voici trois incontournables à associer dans votre zone de régénération :
L’Iris des marais (Iris pseudacorus) : Ses racines puissantes créent un véritable réseau filtrant et décolmatant dans le substrat.
La Menthe aquatique (Mentha aquatica) : Excellente épuratrice, elle absorbe de grandes quantités de nitrates et phosphates. En plus, elle dégage un parfum frais quand on la frôle.
L’Hippuris vulgaris (Pesse d’eau) : C’est une plante oxygénante qui vit sous l’eau, essentielle pour l’équilibre et la clarté du bassin.
Point budget : Ne vous y trompez pas, le coût initial d’une piscine naturelle est souvent 15 à 25% plus élevé qu’un modèle classique. Le terrassement est plus important (zone de baignade + lagunage), la membrane EPDM a un coût et le substrat de filtration (pouzzolane, graviers) représente un volume conséquent. Cependant, les économies se font sur le long terme : aucun produit chimique à acheter, une consommation électrique très faible et une durabilité supérieure.
Quel éclairage pour une ambiance magique ?
Oubliez le spot unique et aveuglant au fond du bassin. La mise en lumière d’une piscine naturelle se veut subtile. On privilégie des spots LED basse tension (12V) à lumière chaude (autour de 2700K) pour baliser les contours, souligner une cascade ou éclairer par en dessous les plantes les plus graphiques de la zone de lagunage. L’objectif n’est pas de tout voir, mais de suggérer les formes et de créer du mystère.
Au printemps, taillez les plantes sèches de l’année précédente.
Retirez les feuilles mortes tombées à l’automne avec une épuisette.
Passez un coup de balai-aspirateur (spécifique pour bassin) si des sédiments se sont accumulés.
Vérifiez que la pompe de circulation fonctionne bien.
Tendance forte : La piscine naturelle ne se cache plus derrière des formes organiques. Les designs très contemporains, avec des lignes droites et des angles nets, sont de plus en plus courants. Le contraste entre la rigueur d’un rectangle maçonné et la luxuriance sauvage de la zone de filtration crée un effet visuel saisissant, parfait pour les jardins modernes.
Une seule larve de libellule peut dévorer des dizaines de larves de moustiques chaque jour.
C’est l’un des bienfaits insoupçonnés de votre piscine naturelle. En créant cet écosystème, vous n’attirez pas les moustiques, vous attirez leurs prédateurs ! Les libellules, les demoiselles et même les gerris (ces
Focus Substrat : Le choix du matériau pour la zone de filtration est essentiel, car c’est le support des bactéries épuratrices.
La Pouzzolane : Roche volcanique très poreuse, elle offre une surface de colonisation immense pour les bactéries. C’est la star des bassins naturels.
Le gravier roulé (8/16mm) : Moins poreux, il est souvent utilisé en couches successives pour créer un filtre mécanique efficace.
L’idéal est souvent de combiner plusieurs couches de granulométries différentes pour une filtration optimale.
Designer d'Intérieur & Consultante en Art de Vivre Domaines de prédilection : Aménagement intérieur, Éco-conception, Tendances mode
Après des années passées à transformer des espaces de vie, Laurine a développé une approche unique qui marie esthétique et fonctionnalité. Elle puise son inspiration dans ses voyages à travers l'Europe, où elle découvre sans cesse de nouvelles tendances et techniques. Passionnée par les matériaux durables, elle teste personnellement chaque solution qu'elle recommande. Entre deux projets de rénovation, vous la trouverez probablement en train de chiner dans les brocantes ou d'expérimenter de nouvelles palettes de couleurs dans son atelier parisien.