Installer votre fauteuil suspendu : Le guide COMPLET pour une fixation béton (sans démolir le plafond !)
Découvrez le fauteuil œuf suspendu, une pièce étonnante qui allie design audacieux et confort inégalé. Osez l’essayer chez vous !

Le fauteuil œuf suspendu a toujours été pour moi un symbole de cocooning parfait. J'ai découvert cette merveille lors d'une visite chez un ami, et depuis, je rêve d'en avoir un chez moi. Son design unique attire tous les regards, et son confort vous enveloppe comme un doux nuage. Pourquoi ne pas transformer votre espace en un havre de paix ?
Pourquoi la sécurité de votre fauteuil suspendu, c’est pas du pipeau
Laissez-moi vous raconter une histoire que je vois trop souvent sur le terrain. Un jeune couple, tout fier de son nouveau fauteuil suspendu, m’appelle un peu paniqué. La veille, pendant une soirée entre amis, la fixation a lâché net. Plafond arraché, grosse frayeur, et heureusement, juste des bleus. Le problème ? Une simple vis dans du placo. Franchement, ça me hérisse le poil.
Contenu de la page
- Pourquoi la sécurité de votre fauteuil suspendu, c’est pas du pipeau
- 1. On parle physique (mais promis, c’est simple) : La différence entre « poser » et « suspendre »
- 2. Le bon matos : Ce qui compte VRAIMENT, au-delà du look
- 3. Analysez votre plafond : Le mode détective est activé
- 4. Les techniques de fixation : À chaque plafond sa méthode
- 5. Le test de charge : Le moment de vérité
- 6. Derniers conseils pour la route
- Galerie d’inspiration
Un fauteuil suspendu, c’est censé être votre petit coin de paradis, un endroit pour décompresser, pas une source de stress à chaque balancement. C’est pour ça que j’ai décidé de partager mes techniques, celles qui viennent du bon sens et de l’expérience, pas des notices de montage écrites à la va-vite.
Mon but est simple : que vous installiez votre fauteuil pour qu’il tienne. Pour de vrai. Pour que vous puissiez vous y balancer l’esprit tranquille, aujourd’hui et dans des années.

1. On parle physique (mais promis, c’est simple) : La différence entre « poser » et « suspendre »
Avant même de penser à la perceuse, il faut comprendre un truc essentiel. Un fauteuil suspendu n’est pas juste un poids mort. Il y a ce qu’on appelle la charge statique, et surtout, la charge dynamique.
La charge statique, c’est facile : C’est votre poids + celui du fauteuil. Si vous pesez 80 kg et le fauteuil 15 kg, ça fait 95 kg. Point.
La charge dynamique, c’est le game changer : Dès que vous vous balancez, tournez ou même vous vous asseyez un peu vite, vous créez des forces beaucoup plus importantes. C’est l’effet balançoire ! Ce mouvement peut facilement doubler ou tripler la force de traction sur la fixation. Personne n’imaginerait fixer la balançoire des enfants avec une cheville en plastique, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est exactement le même principe.
Mon conseil en or : Visez TOUJOURS un coefficient de sécurité énorme. Pour ce type de fixation, je ne descends jamais en dessous d’une capacité de charge de 300 kg. Ça peut paraître délirant pour une personne, mais ça couvre les mouvements brusques, la fatigue des matériaux et l’imprévu (comme un ami qui se jette dedans pour rigoler). La sécurité, ça n’a pas de prix.

2. Le bon matos : Ce qui compte VRAIMENT, au-delà du look
Le marché est inondé de fauteuils super jolis, mais l’essentiel est souvent invisible. La qualité de fabrication et, surtout, le kit de fixation sont les points les plus importants.
Le fauteuil en lui-même :
- Rotin naturel : Super chaleureux, mais il n’aime ni la pluie ni le plein soleil. Il faut le rentrer l’hiver et le protéger. Un bon rotin est lisse et ses liens sont bien serrés.
- Résine tressée (polyrotin) : Idéal pour l’extérieur, mais attention à la qualité. Une résine bas de gamme deviendra cassante après deux étés. Cherchez un modèle traité anti-UV avec un tressage régulier.
- Métal ou Acrylique : Souvent très design, mais vérifiez le poids à vide. Plus il est lourd, plus il pèse sur votre fixation en permanence. Pour l’extérieur, assurez-vous qu’il est traité contre la rouille.
Le kit de fixation : la fausse bonne idée
C’est ma plus grande mise en garde. Le petit kit vendu avec le fauteuil est presque toujours une blague. Pour réduire les coûts, les fabricants y mettent le minimum : un crochet basique et une cheville qui ne sert à rien. C’est franchement irresponsable.

Considérez ce kit comme un simple goodies et prévoyez un vrai budget pour votre sécurité. Voici votre vraie liste de courses, à trouver chez Castorama, Leroy Merlin ou en ligne :
- Un point d’ancrage solide : On va voir lequel choisir juste après, ça dépend de votre plafond.
- Un ressort d’amortissement (environ 10-15€) : C’est la pièce maîtresse ! Il absorbe les chocs et les à-coups, protégeant ainsi votre fixation et votre dos. C’est comme les suspensions de votre voiture, c’est non négociable.
- Un émerillon ou pivot (environ 10€) : Permet au fauteuil de tourner à 360° sans tordre la corde ou la chaîne. Sans ça, vous usez le cordage et forcez sur l’ancre à chaque rotation.
- Un mousqueton de sécurité (environ 5-10€) : Prenez un modèle d’escalade ou d’accastillage (matériel de bateau) avec une bague de sécurité à visser. Surtout pas un simple crochet ouvert ! L’inox est un excellent choix.
Au total, comptez entre 30€ et 60€ pour un kit qui vous assure une vraie tranquillité d’esprit. C’est le meilleur investissement que vous puissiez faire.

3. Analysez votre plafond : Le mode détective est activé
C’est l’étape la plus critique, celle qui fait toute la différence. Vous devez savoir DANS QUOI vous allez percer. Un plafond blanc et lisse peut cacher du béton, du bois… ou du vide.
La méthode du tapotement : Toquez avec vos doigts. Un son plein et mat ? C’est du béton, le jackpot ! Un son creux qui résonne ? C’est du placo, la situation la plus délicate. Un son intermédiaire ? Vous êtes peut-être sur une poutre en bois (solive).
Le test du petit trou : Si le doute persiste, percez un mini-trou de 2mm avec une mèche fine (il sera caché par la fixation). Observez la poussière : grise et fine (béton), blanche et plâtreuse (placo), ou des copeaux (bois) ?
Bon à savoir : Un détecteur de matériaux (autour de 30€-50€ en magasin de bricolage) est un super investissement. Il vous aidera à localiser les poutres ou les rails métalliques derrière le placo avec précision.

Petit tableau récapitulatif pour y voir clair :
Type de Plafond | Difficulté (sur 5) | Coût Matos Estimé | Solution Pro |
---|---|---|---|
Dalle en béton | 2/5 ⭐⭐ | 20€ – 40€ | Scellement chimique |
Poutre en bois | 1/5 ⭐ | 5€ – 15€ | Tire-fond à œil |
Plaque de plâtre | 4/5 ⭐⭐⭐⭐ | 10€ – 20€ (+ matos placo) | Renfort OBLIGATOIRE |
4. Les techniques de fixation : À chaque plafond sa méthode
Maintenant que vous connaissez votre support, passons à l’action. Voici le mode d’emploi pour chaque situation.
Cas n°1 : La dalle en béton plein (le top)
C’est le scénario idéal. La meilleure méthode, et de loin, c’est le scellement chimique. C’est ce que les pros utilisent pour les charges lourdes, c’est indestructible.

Votre panier :
- Un perforateur (pas une simple perceuse)
- Cartouche de scellement chimique (env. 20€) avec son pistolet
- Tige filetée à œil M10 ou M12 (env. 8€)
- Kit de nettoyage (goupillon + soufflette, env. 10€)
Temps estimé : 30 minutes de travail + temps de séchage (entre 2 et 8 heures selon la température, lisez la notice !)
La méthode :
- Percez un trou du diamètre et de la profondeur recommandés par le fabricant de la résine (ex: trou de 12mm pour une tige M10).
- NETTOYEZ ! C’est l’étape la plus importante. Brossez l’intérieur du trou avec le goupillon, puis soufflez pour enlever TOUTE la poussière. Répétez 2-3 fois. Laissez-moi vous avouer une erreur que j’ai faite il y a des années : j’avais zappé ce nettoyage… Résultat, j’ai pu arracher la tige à la main une fois sec ! J’ai dû tout recommencer. Alors, je vous le dis : nettoyez ce fichu trou !
- Injectez la résine en partant du fond du trou pour éviter les bulles d’air.
- Insérez la tige filetée en la tournant doucement.
- Laissez sécher complètement avant de toucher à quoi que ce soit. Une fois sec, c’est plus solide que le béton lui-même.

Cas n°2 : La poutre en bois (la solution facile et sûre)
Excellent support aussi. Il suffit de bien s’y prendre pour ne pas fendre le bois.
Votre panier :
- Détecteur de matériaux (ou tapotement expert)
- Tire-fond à œil de 10 ou 12 mm de diamètre (env. 5-10€)
- Mèche à bois pour le pré-perçage
Temps estimé : Moins de 30 minutes.
La méthode :
- Localisez le centre PARFAIT de la poutre. Une solive fait souvent 6 à 8 cm de large. Utilisez votre détecteur pour marquer les bords, puis visez le milieu. C’est le secret pour ne pas fragiliser le bois.
- Pré-percez un trou. C’est OBLIGATOIRE. Le diamètre de la mèche doit être celui du noyau du tire-fond (sans le filetage). Par exemple, pour un tire-fond de 10mm, on pré-perce à 6 ou 7mm.
- Vissez le tire-fond à la main, puis terminez à la clé. Ça doit forcer un peu. Si ça devient trop facile, c’est que le filetage a foiré. Il faut décaler le trou et recommencer.

Cas n°3 : Le plafond en placo (ATTENTION DANGER)
Je vais être direct : on ne fixe JAMAIS un fauteuil suspendu directement dans une plaque de plâtre. Même avec la plus grosse cheville du monde, elle s’arrachera. C’est une certitude.
La seule et unique solution est de traverser le placo pour s’ancrer dans la structure solide au-dessus (les solives en bois). Utilisez la méthode de détection pour trouver une solive, puis suivez la technique pour le bois, mais avec un tire-fond bien plus long.
Et si aucune poutre ne tombe au bon endroit ? Là, ça se corse. La seule méthode 100% sûre est de créer un renfort. Si vous avez accès au-dessus (combles, grenier), c’est facile : il suffit de visser une planche solide (un bastaing) entre deux solives. Sinon, il faut ouvrir le plafond, poser le renfort, puis reboucher, enduire et peindre… C’est un vrai petit chantier. Si vous ne le sentez pas, c’est LE moment de faire appel à un pro.

5. Le test de charge : Le moment de vérité
Une fois votre ancre posée, n’accrochez pas le fauteuil tout de suite. Il faut faire un test de charge.
- Assemblez votre kit : Ancre → Ressort → Émerillon → Mousqueton.
- Test statique : Accrochez une charge lourde (sacs de sable, de ciment…) et laissez-la pendant une heure. Rien ne doit bouger.
- Test dynamique : Accrochez-vous vous-même au mousqueton et faites quelques tractions légères. Écoutez bien. Aucun craquement suspect n’est autorisé.
- Test final : Accrochez le fauteuil. Asseyez-vous doucement, puis balancez-vous. Tout doit sembler parfaitement stable.
C’est bon ? Alors félicitations, l’installation est terminée et sûre !
6. Derniers conseils pour la route
Entretien annuel : Une fois par an, jetez un œil à tout le système. Vérifiez qu’il n’y a pas d’usure ou de rouille et mettez une goutte de lubrifiant au silicone sur le ressort et l’émerillon.
Astuce pour les locataires : Avant de percer quoi que ce soit, demandez l’autorisation écrite de votre propriétaire ! Pour éviter les ennuis (et la perte de votre caution), la solution la plus simple reste le fauteuil suspendu sur pied. C’est un peu moins aérien, mais tout aussi confortable et zéro prise de tête.

Quand appeler un pro ? Soyez honnête avec vous-même. Si vous avez le moindre doute sur votre plafond, si vous n’avez pas les bons outils (un perforateur, c’est pas une perceuse à 20€), ou si l’idée d’ouvrir le placo vous donne des sueurs froides, déléguez. Une installation par un artisan vous coûtera entre 150€ et 400€ selon la complexité, mais c’est le prix de votre sécurité et de votre tranquillité d’esprit.
Voilà, vous avez toutes les cartes en main. C’est un peu plus qu’un simple bricolage, c’est la construction de votre futur coin de bien-être. Alors prenez votre temps, faites ça bien, et profitez de la sieste !
Galerie d’inspiration


Plus qu’un siège, c’est une bulle. Pensez à l’emplacement de votre fauteuil comme à la création d’un rituel. Près d’une fenêtre pour la lumière naturelle, avec un petit guéridon pour votre tasse de thé et un plaid douillet à portée de main. L’éclairage est aussi crucial : une liseuse sur pied ou une guirlande lumineuse discrète transformeront cet espace en votre sanctuaire personnel.

- Rotin ou osier : Un simple chiffon humide suffit, mais évitez l’excès d’eau. Pour les taches, un peu d’eau savonneuse et un séchage rapide sont parfaits.
- Coussins en tissu : La plupart sont déhoussables. Un lavage en machine à 30°C est idéal. Vérifiez l’étiquette !
- Macramé : Dépoussiérez régulièrement. Pour un nettoyage en profondeur, utilisez un aspirateur avec une brosse douce.

Le détail qui change tout : Le crochet pivotant à 360°. Sans lui, les cordes de suspension s’entortilleront et s’useront prématurément. C’est un petit investissement (quelques euros chez Fischer ou dans les magasins de bricolage spécialisés) qui garantit un balancement fluide et une bien meilleure longévité à votre installation.

« Après avoir créé le Ball Chair, j’ai eu l’idée de faire une version transparente pour que la lumière puisse y entrer de toutes les directions. » – Eero Aarnio, designer du Bubble Chair en 1968.

Le fauteuil suspendu s’adapte à tous les styles, à condition de bien choisir le modèle et les accessoires. C’est la touche finale qui personnalise une pièce.
- Look bohème : Optez pour un modèle en macramé ou en rotin clair, garni de coussins à motifs ethniques et de plantes tombantes à proximité.
- Ambiance scandinave : Privilégiez les formes épurées, un fauteuil en bois clair ou en résine blanche, avec un simple coussin en lin gris ou beige.
- Style industriel : Osez le fauteuil en métal noir, peut-être avec un coussin en cuir vieilli pour réchauffer l’ensemble.

Mon plafond est en pente, puis-je quand même installer un fauteuil ?
Oui, absolument ! La solution est d’utiliser une fixation spéciale pour plafond incliné, souvent utilisée pour les sacs de frappe. Cet accessoire intègre une articulation qui permet à la chaîne de pendre parfaitement à la verticale, quelle que soit la pente du toit. Assurez-vous simplement que la poutre ou le support dans lequel vous fixez est suffisamment robuste pour la charge dynamique.

Rotin naturel : Chaleureux, léger et authentique. Il apporte une touche bohème-chic inégalée. Attention cependant, il est plus sensible à l’humidité et doit être réservé à un usage intérieur ou sous un abri très protégé.
Résine tressée (polyrotin) : L’alternative tout-terrain. Elle imite l’aspect du rotin mais résiste parfaitement aux UV et à la pluie. Idéale pour un jardin ou un balcon. Moins

Le balancement doux et régulier stimule notre système vestibulaire, ce qui peut aider à réduire le stress et l’anxiété.
Ce n’est pas qu’une impression de bien-être. Ce mouvement léger, presque régressif, a un effet calmant prouvé sur le système nerveux. C’est pourquoi le fauteuil suspendu est bien plus qu’un objet design ; c’est un véritable outil de relaxation au quotidien.

- Il optimise un angle souvent perdu.
- Il crée une séparation visuelle sans cloisonner.
- Il offre une perspective unique sur la pièce.
Le secret ? Placer le fauteuil suspendu dans un coin. Cette position délimite naturellement un

La fixation au plafond vous effraie ? L’alternative existe et elle est de plus en plus stylée : le fauteuil suspendu sur pied. Des modèles comme le

- Peignez la structure en rotin dans une couleur pop (un vert sauge, un terracotta) avec une peinture en bombe adaptée.
- Tissez des rubans de velours ou des guirlandes de laine dans le tressage pour une touche de texture.
- Changez les coussins au fil des saisons : lin léger en été, fausse fourrure en hiver.

Le rotin est l’un des matériaux naturels les plus solides. Une liane de 3 cm de diamètre peut supporter un poids de plusieurs centaines de kilos sans se rompre.
Sa force vient de sa flexibilité. Pour préserver cette qualité, il faut éviter qu’il ne se dessèche. Une à deux fois par an, passez une éponge imbibée d’un mélange d’eau tiède et d’huile de lin sur toute la structure. Il gardera sa souplesse et ne deviendra pas cassant.

L’icône design : Le fauteuil

Attention à la connexion : La plus belle fixation du monde est inutile si la chaîne ou la corde qui relie le fauteuil est de mauvaise qualité. Optez pour une chaîne en acier galvanisé ou inoxydable (surtout pour l’extérieur) ou une corde d’alpinisme (corde statique). Vérifiez toujours la charge maximale supportée, qui doit être clairement indiquée.

Puis-je sortir mon fauteuil d’intérieur sur la terrasse en été ?
Cela dépend du matériau. Un fauteuil en résine tressée (polyrotin) ou en métal traité époxy est conçu pour ça. En revanche, un modèle en rotin naturel, en osier ou en macramé de coton craindra la pluie et la décoloration due aux UV. Vous pouvez le sortir pour une journée ensoleillée, mais il est impératif de le rentrer chaque soir et à la moindre averse.
Selon une étude Pinterest Trends, les recherches pour