Mykonos : Le Guide pour Voir l’Île Autrement (et Éviter les Pièges)
Mykonos, perle des Cyclades, vous attend avec ses plages ensoleillées et son ambiance festive. Prêt pour une aventure inoubliable ?

Chaque fois que je pense à Mykonos, je me rappelle de la douceur des soirées passées sur la plage, un cocktail à la main. Cette île, où la mer rencontre les collines, est un véritable trésor. Les plages dorées et les ruelles pittoresques invitent à l'exploration. Pourquoi ne pas céder à la tentation de découvrir ce coin de paradis ?
On me demande souvent pourquoi je retourne si souvent à Mykonos. Pour beaucoup, l’île se résume à une carte postale : la fête, le luxe, les maisons blanches… Et oui, c’est une facette de la réalité, mais ce serait comme ne regarder qu’un seul coin d’un tableau immense.
Contenu de la page
- Comprendre l’âme de l’île : le vent, la pierre et les gens
- Bien organiser son séjour : les choix qui changent tout
- Les plages : un guide pour toutes les envies
- Au-delà des plages : Chora et l’intérieur des terres
- L’excursion à ne pas manquer : l’île de Délos
- Manger à Mykonos : trouver le vrai goût des Cyclades
- Sécurité, respect et budget : les derniers conseils
- Galerie d’inspiration
Derrière les beach clubs et les boutiques de créateurs, il y a une autre Mykonos. Une île plus secrète, façonnée par le vent et la pierre, où une vie simple et authentique existe encore. Il faut juste savoir où la chercher. Mon but ici n’est pas de vous vendre un rêve, mais de vous donner les clés pour déverrouiller cette version de l’île. Des conseils d’habitué, pour que votre voyage soit plus riche, plus vrai.
Comprendre l’âme de l’île : le vent, la pierre et les gens
Pour vraiment apprécier Mykonos, il faut d’abord la comprendre. Rien n’est là par hasard. Tout a une raison, souvent très pratique, qui remonte à des générations.

Le Meltemi : le patron invisible de l’île
Impossible de parler de Mykonos sans mentionner le Meltemi. C’est ce vent du nord, puissant et parfois décoiffant, qui souffle sur les Cyclades en été, surtout en juillet et août. Loin d’être une simple brise, c’est un vent constant qui peut durer des jours. Les anciens l’adoraient : il rafraîchit l’atmosphère et chasse les moustiques. Sans lui, l’été serait suffocant.
Ce vent a tout dicté : l’orientation des maisons, l’emplacement des ports, et même le caractère des habitants. Pour vous, c’est une info cruciale. Un jour de grand vent, les plages du nord deviennent impraticables, avec des vagues et du sable qui fouette le visage. C’est pourquoi les plages les plus populaires et aménagées sont au sud, bien à l’abri.
Petit conseil d’habitué : téléchargez une application comme ‘Windy’ ou ‘Windfinder’. Un coup d’œil le matin et vous saurez s’il faut foncer vers le sud ou si c’est la journée parfaite pour explorer l’intérieur des terres. Ça change la vie, croyez-moi.

L’architecture : la beauté née du besoin
Les fameuses maisons cubiques et blanches sont superbes, c’est un fait. Mais leur design est avant tout une réponse brillante aux contraintes locales. Le blanc de la chaux réfléchit le soleil et garde l’intérieur frais. Les murs épais isolent de la chaleur comme du froid. Les toits plats, eux, servaient à collecter la moindre goutte de la précieuse eau de pluie.
Et ces ruelles si étroites et labyrinthiques de Chora, la ville principale ? Ce n’est pas juste pour faire joli sur les photos. C’était un véritable système de défense conçu pour désorienter les pirates qui pillaient la mer Égée. Aujourd’hui, ce dédale vous protège du vent et vous offre une ombre bienvenue. En le sachant, votre balade prend une tout autre dimension. Vous ne voyez plus des ruelles, mais une stratégie de survie ingénieuse.
D’ailleurs, des règles d’urbanisme assez strictes veillent au grain pour que même les nouvelles constructions respectent cette harmonie visuelle. C’est un effort conscient pour préserver l’identité unique de l’île.

Bien organiser son séjour : les choix qui changent tout
Un voyage réussi à Mykonos, ça commence bien avant de monter dans l’avion. La période, le logement et le transport sont les trois piliers d’une expérience réussie.
Quand partir ? La meilleure période pour vous
Mykonos change de visage au fil des mois. Votre choix de date est donc essentiel.
- Haute saison (juillet – août) : C’est la Mykonos explosive. Tout est ouvert, l’ambiance est électrique. Mais attention : la foule est dense, les prix sont au sommet et le Meltemi souffle fort. C’est une expérience intense, pas vraiment reposante.
- Saison intermédiaire (mai – juin et septembre) : Franchement, c’est la période idéale. En mai-juin, la nature est encore un peu verte, il fait bon et la foule est gérable. L’eau est encore un peu fraîche, autour de 19-22°C, mais tonifiante ! En septembre, c’est le top : la mer a chauffé tout l’été et atteint un parfait 24-25°C, l’ambiance est plus décontractée et les prix commencent à baisser. C’est le meilleur équilibre.
- Basse saison (avril et octobre) : L’île retrouve son calme olympien. Beaucoup de commerces sont fermés et le temps est plus incertain. Parfait si vous cherchez la solitude et des prix très bas, mais ne vous attendez pas à l’effervescence estivale.
Bon à savoir pour les stratèges : Pour la haute saison, c’est une course ! L’idéal est de réserver les vols en janvier, l’hébergement en février-mars, et la voiture en mai au plus tard. Après, les prix explosent et les disponibilités fondent comme neige au soleil.

Où poser ses valises ?
Votre lieu de séjour va définir le rythme de vos vacances. Chaque zone a son ambiance.
- Chora (Mykonos Town) : Idéal pour être au cœur de l’action, avec restos, bars et boutiques à portée de main. L’inconvénient ? Le bruit en été peut être incessant et les logements sont les plus chers.
- Ornos et Platis Gialos : Au sud de Chora, c’est un excellent choix pour les familles. Plages protégées, eaux peu profondes, nombreuses tavernes. Un bon compromis entre farniente et proximité de la ville.
- Ano Mera : Le deuxième village de l’île, au centre. Ici, on découvre une facette plus authentique. La vie s’organise autour de la place du monastère. C’est calme et les prix sont bien plus raisonnables. Il vous faudra un véhicule pour les plages, mais l’expérience est plus locale.
- Les villas isolées : Pour le calme absolu, louer une villa dans les collines est une super option. Les vues sont souvent à couper le souffle, mais vous dépendrez d’un véhicule pour absolument tout.

Comment se déplacer sur l’île ?
C’est un point capital, et je pèse mes mots : la sécurité avant tout. Les routes de Mykonos sont étroites, sinueuses, souvent mal éclairées et, en été, bondées de conducteurs de tous horizons, plus ou moins expérimentés.
- Le quad (ATV) : C’est la fausse bonne idée. Je le déconseille vivement, surtout sans expérience. Les centres médicaux locaux ne désemplissent pas à cause des accidents de quad. Ces engins donnent un faux sentiment de sécurité, sont instables dans les virages et peu visibles. Ne laissez pas un mauvais choix gâcher vos vacances.
- Le scooter : Une bonne option, mais SEULEMENT si vous êtes un conducteur de deux-roues aguerri. Il est agile et facile à garer. Casque obligatoire, c’est la loi et surtout du bon sens. Comptez environ 25-35€ par jour.
- La voiture : L’option la plus sûre, de loin. Idéale pour les familles ou si vous n’êtes pas à l’aise sur un scooter. Une petite voiture (type Fiat Panda) suffit amplement. Elle vous protège du soleil et du vent. Astuce budget : réservez très à l’avance ! Une Panda peut coûter 40-50€/jour en juin, mais flamber à 80-90€/jour en août.
- Le bus (KTEL) : Le bon plan ! Le réseau public est étonnamment efficace. Il relie Chora aux plages principales du sud et à Ano Mera. Les bus sont fréquents en été et un ticket coûte rarement plus de 2 ou 3 euros.

Les plages : un guide pour toutes les envies
Mykonos, c’est des dizaines de plages. Ne vous contentez pas des plus connues ! Il y a une crique pour chaque humeur.
Les plages du sud : organisées et festives
Ce sont les plus célèbres, abritées du vent et entièrement équipées.
- Paradise et Super Paradise : Les emblèmes de la fête. Musique forte dès le début d’après-midi, bars, et foule internationale. Allez-y pour l’expérience, mais sachez qu’un transat en première ligne peut coûter une petite fortune, parfois entre 60€ et 100€ pour la journée.
- Paraga : Un bon mélange. Une partie calme avec des tavernes traditionnelles et une autre plus branchée avec des clubs comme Scorpios.
- Platis Gialos et Psarou : Très populaires et chics. Psarou est le rendez-vous du luxe, avec yachts au mouillage et restaurants très haut de gamme.
Mon conseil : Pour voir ces plages autrement, allez-y avant 10h du matin. Vous les aurez pour vous seul, avec le bruit des vagues à la place de la musique. Une toute autre atmosphère.

Les plages du nord et de l’est : le goût de l’aventure
Moins accessibles et plus exposées au vent, elles ont gardé un côté sauvage.
- Agios Sostis : Ma préférée pour son côté brut. Pas de transats, pas de parasols. Juste du sable et une eau cristalline. À côté, on trouve une petite taverne mythique, sans électricité ni téléphone. La file d’attente fait partie de l’expérience, mais le cadre est unique.
- Ftelia : Le paradis des véliplanchistes. Le vent y souffle si fort que la baignade est souvent un défi. Le paysage est aride et spectaculaire.
- Fokos et Mersini : Deux joyaux au bout d’une piste. Le chemin d’accès se fait bien avec une voiture de location classique, il suffit de rouler doucement. Votre récompense ? Un calme absolu et deux excellentes tavernes les pieds dans le sable. C’est la Mykonos d’antan.
Au-delà des plages : Chora et l’intérieur des terres
Mykonos ne se résume pas à ses plages. Son cœur bat aussi dans ses villages.

Chora : se perdre pour mieux trouver
Le meilleur conseil pour explorer Chora ? Rangez votre plan. Laissez-vous guider par votre instinct. Suivez une ruelle fleurie, l’odeur du pain qui sort d’une boulangerie (un fourno). C’est comme ça qu’on tombe sur les placettes tranquilles et les chapelles cachées.
- Les moulins à vent (Kato Mili) : L’image de carte postale. Allez-y au coucher du soleil… mais préparez-vous à partager le moment. Mon astuce : le lever du soleil offre la même magie, la foule en moins.
- La Petite Venise : Ces maisons colorées au bord de l’eau sont magnifiques. Les bars y sont parfaits pour un verre au coucher du soleil. Mais attention, les prix sont élevés. Prenez un verre pour la vue, puis pour dîner, enfoncez-vous dans les ruelles derrière la rue principale Matogianni. C’est là que les locaux vont et que les pépites se cachent.
- L’église Panagia Paraportiani : Un chef-d’œuvre d’architecture vernaculaire. Ce n’est pas une église, mais un complexe de cinq chapelles assemblées au fil du temps. Son aspect blanc et asymétrique est unique au monde.

Ano Mera : le cœur tranquille de l’île
À quelques kilomètres de Chora, Ano Mera est un autre univers. C’est le seul vrai village de l’intérieur. La vie s’y organise autour de la grande place pavée, à l’ombre de l’impressionnant monastère de Panagia Tourliani. Sur la place, vous trouverez d’excellentes tavernes, bien plus authentiques et abordables que sur la côte.
L’excursion à ne pas manquer : l’île de Délos
Si vous ne devez faire qu’une seule excursion, c’est celle-là. Délos, à 30 minutes de bateau, est l’un des plus grands sites archéologiques de Grèce, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est le lieu de naissance de divinités majeures de la mythologie grecque. Une île-musée à ciel ouvert.
Conseils pratiques :
- Comment y aller ? Les bateaux partent du vieux port de Chora. Vous achetez les billets directement aux kiosques sur le quai. Comptez un budget total d’environ 50€ par personne : environ 25€ pour la traversée A/R et 12€ pour l’entrée du site.
- Prenez un guide ! C’est quasi indispensable. Sans guide, vous ne verrez que des cailloux. Avec un guide, ces pierres racontent une histoire fascinante.
- Préparez-vous : Il n’y a quasiment pas d’ombre sur l’île. Prenez le premier bateau du matin. Chapeau, crème solaire, chaussures de marche confortables et au moins 1,5 litre d’eau par personne sont obligatoires.

Manger à Mykonos : trouver le vrai goût des Cyclades
Oui, Mykonos est chère, et les pièges à touristes sont nombreux. Mais on peut y manger divinement bien en suivant quelques règles simples.
Comment repérer une bonne taverne ?
- Fuyez les rabatteurs et les menus avec des photos en dix langues.
- Cherchez les endroits où vous entendez parler grec.
- Privilégiez les menus courts, signe de produits frais.
- Les meilleures adresses sont souvent cachées dans une ruelle, pas sur le port.
Pour vous donner une idée de budget repas : un gyros sur le pouce, c’est 5-7€. Un bon dîner dans une taverne authentique à l’écart, c’est 30-40€ par personne. Par contre, un restaurant chic avec vue sur les moulins, on passe vite à 80-100€ par tête.
Les spécialités à goûter absolument :
- Kopanisti : Un fromage fermenté au goût très poivré et puissant. Unique !
- Louza : Une charcuterie de porc séchée et épicée, délicieuse à l’apéro.
- Le poisson frais : Demandez toujours le poisson du jour. Un bon restaurateur vous le montrera avant de le cuire. Le meilleur ? Simplement grillé avec huile d’olive, citron et origan.

Sécurité, respect et budget : les derniers conseils
Pour que tout se passe bien, gardez ces derniers points en tête.
La petite délinquance existe, comme partout. Ne laissez rien sans surveillance sur la plage et gardez un œil sur votre verre en soirée. Mais le plus grand danger, je le répète, c’est la route. Soyez très prudent.
N’oubliez pas que Mykonos, bien que cosmopolite, reste une île grecque et orthodoxe. Couvrez-vous pour entrer dans une église, et un simple « kalimera » (bonjour) ou « efcharisto » (merci) sera toujours apprécié. Le service peut parfois sembler lent… c’est le rythme local. Détendez-vous, vous êtes en vacances !
Mykonos est une île de contrastes. Elle peut être superficielle ou profonde. Elle demande un petit effort pour être vraiment découverte. J’espère que ces conseils, tirés de nombreuses visites et de quelques leçons apprises sur le terrain, vous aideront à gratter la surface. Allez-y avec curiosité et respect, et vous découvrirez une île bien plus fascinante que celle des magazines.

Galerie d’inspiration



Pour une immersion totale, quittez la côte et découvrez Ano Mera. C’est le seul véritable village de l’intérieur, organisé autour d’une place animée et du monastère de Panagia Tourliani. Ici, le rythme ralentit. On croise des anciens jouant au tavli, on déjeune dans des tavernes familiales authentiques comme celle de la place centrale, loin de l’agitation. C’est un aperçu de la vie mykoniate d’avant le tourisme de masse.



- Une batterie externe de qualité (Anker, par exemple) : entre Google Maps et les photos, votre téléphone ne tiendra pas la journée.
- Un foulard en lin ou en coton : indispensable pour se protéger du vent, du soleil, et pour visiter les églises avec respect.
- Des chaussures plates et robustes : oubliez les talons hauts pour arpenter les ruelles pavées et glissantes de Chora.



Le conseil qui sauve un séjour : Réservez absolument TOUT en haute saison. Pas seulement votre hébergement, mais aussi votre véhicule de location (des semaines à l’avance), les restaurants prisés pour le dîner, et même certains transats sur les plages les plus exclusives. L’improvisation à Mykonos en juillet-août est souvent synonyme de frustration et de surcoût.



L’île de Mykonos est l’une des plus arides des Cyclades, ne recevant qu’environ 370 mm de pluie par an. L’eau douce est une ressource précieuse et rare.


Comprendre le sens du vent est la clé pour profiter des plages. L’application ‘Windy’ est votre meilleure alliée. Voici une règle simple :
- Vent du Nord (Meltemi) : Foncez vers les plages du sud, parfaitement abritées : Platis Gialos, Ornos, Psarou, Paradise.
- Vent du Sud (rare) ou absence de vent : C’est le moment idéal pour explorer les joyaux sauvages du nord comme Agios Sostis ou la plage de Fokos.



Le scooter est-il vraiment le meilleur moyen de se déplacer ?
Cela dépend de votre expérience et de vos projets. Le scooter (50cc ou 125cc) est parfait pour les couples, agile pour se garer à Chora et économique. Cependant, le vent peut le rendre instable et certaines routes sont mal entretenues. Le quad (ATV) est plus stable, plus sûr sur les chemins de terre menant aux plages isolées, mais plus cher et plus encombrant à garer. La voiture est idéale pour les familles ou si vous craignez le vent, mais le stationnement près des plages et de la ville principale en été est un véritable cauchemar.



Option A : Un gyros pita chez ‘Sakis Grill House’ à Chora. Viande grillée, tzatziki frais, frites, le tout dans un pain pita chaud pour moins de 5€. Rapide, délicieux, authentique.
Option B : Un club sandwich au ‘Nammos Village’ sur la plage de Psarou. Ingrédients de qualité, service impeccable, cadre luxueux… pour un prix qui peut dépasser 40€.
Les deux expériences ont leur place, mais connaître la première vous connecte davantage à la vie locale.



À seulement 30 minutes de ferry, l’île de Délos est l’un des sites archéologiques les plus importants de Grèce, lieu de naissance mythologique d’Apollon et d’Artémis.
Une visite à Délos est un voyage dans le temps qui offre un contraste saisissant avec l’hédonisme de Mykonos. Prévoyez une demi-journée pour explorer ce musée à ciel ouvert, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est une parenthèse culturelle et spirituelle essentielle pour comprendre l’histoire de la région.


- Des couleurs chaudes qui embrasent le ciel et la mer.
- Une vue dégagée, sans la foule des moulins ou de Little Venice.
- Le sentiment d’être un initié.
Le secret ? Le phare d’Armenistis. Situé à la pointe nord-ouest de l’île, il offre un panorama spectaculaire et une tranquillité rare au moment du coucher du soleil.



Au-delà de la féta, osez goûter aux fromages locaux. Le kopanisti est un fromage à pâte molle, fermenté et très poivré, au caractère bien trempé. Il est souvent servi en mezzé sur du pain grillé. Côté charcuterie, la louza est un filet de porc séché et épicé, finement tranché, un délice qui raconte l’histoire de l’autosuffisance de l’île.



Un jour de Meltemi déchaîné ?
Ne restez pas à l’hôtel. C’est l’occasion parfaite pour :
- Explorer les galeries d’art de Chora : Des lieux comme la Rarity Gallery offrent un refuge culturel climatisé.
- Faire une dégustation de vin : Le domaine de Vioma Organic Farm, près d’Ano Mera, propose des dégustations à l’abri du vent.
- Prendre un cours de cuisine : Plusieurs hôtels et fermes proposent des ateliers pour apprendre les secrets de la cuisine mykoniate.



Point important : Le coût des transats. Sur les plages les plus célèbres comme Psarou ou Paraga, attendez-vous à payer entre 50€ et 150€ pour une paire de transats et un parasol en première ligne. Sur des plages plus familiales comme Ornos ou Platis Gialos, les prix sont plus raisonnables (25-50€), et souvent, consommer au restaurant de la plage vous donne accès gratuitement à leurs transats plus en retrait.


« La lumière grecque n’aveugle pas. Elle ouvre les yeux. » – Le Corbusier
L’architecte ne parlait pas spécifiquement de Mykonos, mais cette citation capture l’essence de la lumière de l’île. C’est une lumière vive, pure, presque palpable, qui fait ressortir le blanc éclatant des murs et le bleu intense de la mer. C’est elle qui donne aux photos ce rendu si particulier, presque sans filtre.



Pour éviter les souvenirs ‘made in China’, cherchez les ateliers d’artisans dans les ruelles moins passantes de Chora. Vous y trouverez :
- Des sandales en cuir faites main : Des marques comme Liontis ou Kostas Rabias perpétuent un savoir-faire traditionnel.
- Des céramiques locales : Recherchez les pièces peintes avec des motifs de l’île (pélican, moulins).
- Des bijoux inspirés de l’art cycladique : De nombreux créateurs proposent des pièces uniques en argent.



Mais où mangent vraiment les habitants de l’île ?
En dehors des tavernes touristiques, les Mykoniates privilégient les adresses simples et authentiques, souvent en dehors de Chora. Des restaurants comme ‘Limnios Tavern’ près d’Agios Stefanos ou ‘Kiki’s Tavern’ (bien que maintenant très connue) à Agios Sostis restent des références pour leur cuisine traditionnelle au feu de bois. Le secret est souvent de demander conseil à votre épicier ou à votre loueur de scooter plutôt qu’à la conciergerie de l’hôtel.



Chora : Idéal si vous aimez l’animation, sortir le soir à pied et être au cœur de l’action. Inconvénient : le bruit peut être constant et le stationnement impossible.
Près d’une plage (Ornos, Platis Gialos) : Parfait pour les familles et ceux qui veulent un accès direct à la mer. Inconvénient : vous aurez besoin d’un véhicule pour explorer le reste de l’île et dîner à Chora.
Le choix dépend de votre définition des vacances parfaites : urbaines et vibrantes, ou balnéaires et relaxantes.


On dit qu’il y a près de 800 chapelles et églises sur Mykonos, soit presque une par famille locale résidente.
Ces petites constructions blanches au dôme bleu ou rouge ne sont pas que décoratives. La plupart sont privées, construites par des familles de marins en remerciement pour un retour sain et sauf, ou pour honorer un saint protecteur. Chacune a une histoire, un ‘panigiri’ (fête patronale) annuel, et constitue l’âme spirituelle et discrète de l’île.



En fin de journée, avant que les fêtards n’émergent, observez le rituel de la volta. Les habitants et les visiteurs flânent dans les rues de Chora, de Little Venice au vieux port. C’est un moment de socialisation, où l’on prend un café glacé, on fait du lèche-vitrines et on profite de la fraîcheur du soir. Participer à cette promenade tranquille, c’est toucher du doigt un art de vivre méditerranéen authentique.



Quelques mots qui changent tout :
- Kalimera / Kalispera : Bonjour (matin) / Bonjour (après-midi/soir)
- Efcharisto : Merci
- Parakalo : S’il vous plaît / De rien
- Ton logariasmo, parakalo : L’addition, s’il vous plaît
Un simple effort pour parler grec est toujours très apprécié et vous ouvrira des sourires sincères.



L’astuce transport : Le Sea Bus. C’est une navette maritime qui relie le Vieux Port (Chora) au Nouveau Port (Tourlos) et à Agios Stefanos. C’est un moyen rapide, économique et agréable d’éviter les embouteillages et le stress du stationnement si vous devez prendre un ferry ou simplement vous rendre d’un port à l’autre. Le trajet offre en plus une jolie vue sur Chora depuis la mer.


Besoin de se protéger du soleil avec style ?
Optez pour la légèreté du lin grec. Les chemises amples et les robes en lin ne sont pas un cliché, mais une réponse intelligente au climat. Des marques locales comme ‘Ancient Kallos’ ou ‘Zeus+Dione’ réinventent cet héritage avec des coupes modernes. C’est le vêtement parfait pour passer de la plage à l’apéritif en restant chic et à l’aise.



Mykonos compte plus de 25 plages accessibles, chacune avec sa propre personnalité.



Peut-on boire l’eau du robinet à Mykonos ?
La réponse courte est non. L’eau du robinet sur l’île provient principalement d’usines de dessalement et, bien que traitée, elle a une forte teneur en minéraux et un goût salé. Elle est bonne pour se doucher et se brosser les dents, mais pour boire, tout le monde, y compris les locaux, utilise de l’eau en bouteille. Pensez à acheter de grands bidons pour limiter les déchets plastiques.



- Une ambiance plus calme, moins de monde, des prix plus doux.
- Une nature en fleurs au printemps et une mer encore chaude en automne.
- Une expérience plus authentique des villages et des plages.
Le secret ? Visiter Mykonos en mai, juin ou de mi-septembre à mi-octobre. Vous profitez de tous les avantages de l’île, sans les inconvénients de la foule et des prix exorbitants de juillet-août.

Plages du Nord (Fokos, Mersini) : Sauvages, souvent sans transats ni musique. L’accès se fait par des pistes. Idéales pour ceux qui cherchent la tranquillité, le contact avec la nature et une expérience ‘roots’.
Plages du Sud (Psarou, Paraga) : Organisées, luxueuses, avec des beach clubs, de la musique et un service complet. Parfaites pour ceux qui cherchent l’animation, le confort et aiment ‘voir et être vu’.
Votre choix définira l’ambiance de votre journée.