Cachemire : Le Guide pour ne Plus se Faire Avoir (et Garder son Pull une Vie)

J’ai encore le souvenir très net de mon premier vrai pull en cachemire, il y a une éternité. Une pièce dense, presque lourde, avec une tenue incroyable. Franchement, rien à voir avec les pulls tout légers, parfois quasi transparents, qu’on voit fleurir un peu partout aujourd’hui. Et devinez quoi ? Ce pull, je l’ai toujours. Il est la preuve vivante qu’un bon cachemire n’est pas juste un vêtement, c’est un compagnon de route. À condition, bien sûr, de savoir le choisir et de le chouchouter un minimum.

Avec les années, j’ai eu la chance de voir, toucher et même remettre en état des centaines de pulls. Des merveilles d’élégance à l’italienne, des forteresses de douceur à l’écossaise… J’ai appris à flairer la qualité et à démasquer les arnaques. Cet article, ce n’est pas un cours de mode. C’est le partage de tout ce que j’ai appris sur le terrain. Alors, prêt(e) à devenir un(e) expert(e) ?

C’est quoi, au juste, un VRAI cachemire ?

Pour bien acheter, il faut comprendre ce qu’on a entre les mains. Le cachemire, ça ne vient pas d’un mouton, mais du duvet d’une chèvre bien particulière, la Capra hircus. Elle vit dans des conditions extrêmes, comme en Mongolie ou dans l’Himalaya, où les températures peuvent chuter à -40°C. Pour se protéger, elle développe sous son poil de surface un duvet d’une finesse et d’une chaleur exceptionnelles. C’est ce trésor qu’on appelle le cachemire.

La qualité, elle, repose sur deux critères invisibles à l’œil nu mais absolument essentiels :

1. La finesse de la fibre : On parle en microns. Un cachemire haut de gamme, c’est une fibre ultra-fine, généralement en dessous de 15,5 microns. Pour vous donner une idée, un de vos cheveux fait environ 70 microns ! C’est cette finesse qui donne cette douceur mythique.
2. La longueur de la fibre : C’est LE critère de la durabilité. Les meilleures fibres (dites de Grade A) sont longues, dépassant les 34 mm. Pourquoi c’est important ? Parce que les fibres courtes (moins chères) sont les grandes responsables du boulochage. Elles s’échappent du fil et créent ces petites peluches qu’on déteste tous.

La récolte est un travail de patience. Chaque printemps, les chèvres sont peignées à la main pour recueillir ce fameux duvet. Une seule chèvre ne donne que 150 à 200 grammes de matière utile par an. Il en faut donc deux ou trois pour un seul pull… Vous commencez à comprendre le prix ?

Attention ! L’étiquette « 100% Cachemire » peut être un piège. Elle peut légalement désigner un cachemire fait de fibres courtes et de moins bonne qualité, qui boulochera et se déformera très vite. Certains vont même jusqu’à le mélanger avec du poil de lapin, bien moins cher.

Comment reconnaître la qualité en boutique (ou en ligne)

Avec un peu d’habitude, on peut évaluer un pull sans même lire l’étiquette. Voici mes tests infaillibles.

Le test du toucher : méfiez-vous de la douceur excessive !

Ça peut paraître fou, mais un cachemire neuf d’excellente qualité n’est pas ultra-doux en magasin. Il a une certaine tenue, une main un peu « sèche ». La raison est simple : les fibres longues et nobles n’ont pas besoin d’artifice. Elles s’adoucissent naturellement, lavage après lavage, en se libérant.

À l’inverse, une douceur incroyable sur un pull neuf est souvent suspecte. C’est le signe que le fabricant a utilisé des fibres courtes et a « maquillé » le tout avec des adoucissants chimiques (souvent à base de silicone). Ça fait illusion à l’achat, mais le pull perdra sa douceur et boulochera à vitesse grand V.

Le test de la densité et de l’élasticité

Prenez le pull en main. Il doit avoir un certain poids, une belle densité. Tenez-le face à la lumière : vous ne devriez pas voir à travers. Un tricotage lâche, c’est souvent une économie sur la quantité de fil.

Ensuite, serrez un morceau du pull dans votre poing pendant quelques secondes. Relâchez. Un bon cachemire, avec ses longues fibres, reprend sa forme quasi instantanément, sans trop marquer. Un cachemire médiocre restera froissé. C’est un excellent indicateur.

Les grandes écoles du cachemire : Écosse vs. Italie

Le cachemire n’est pas travaillé partout de la même manière. Les deux traditions les plus réputées offrent des styles bien différents.

Pour vous aider à choisir, voici un petit tableau récapitulatif :

Caractéristique	Style Écossais	Style Italien
Toucher au départ	Dense, un peu sec, presque feutré	Doux, aérien, très fluide
Durabilité	Exceptionnelle. Conçu pour durer des décennies.	Très bonne si de qualité, mais plus délicat.
Style	Robuste, authentique, intemporel	Élégant, mode, sophistiqué
Idéal pour…	Affronter le grand froid, comme pièce maîtresse d’hiver	La mi-saison, à porter en intérieur, pour le style

Il n’y a pas de meilleur choix, juste celui qui correspond à vos attentes. Vous cherchez une armure contre l’hiver ou une caresse élégante ?

L’astuce du pro : chiner son cachemire en seconde main

Le marché de l’occasion (Vinted, friperies…) est une mine d’or pour trouver du cachemire de qualité à prix réduit. Mais attention aux pièges !

Sur Vinted & co, voici les réflexes à avoir :

• Demandez des photos précises : Exigez un gros plan sur le tricot pour voir la régularité des mailles, et une photo de l’étiquette de composition et de la marque (si elle existe).
• Questionnez sur le boulochage : Demandez honnêtement au vendeur si le pull bouloche, et si oui, dans quelles zones. Une photo des aisselles est un bon indicateur.
• Méfiez-vous des prix trop bas : Un pull d’une marque réputée à 20€ est souvent un signe de défauts cachés (trous de mites, feutrage…).
• Jugez la forme : Sur la photo principale, le pull semble-t-il avoir gardé sa forme ? Ou a-t-il l’air détendu, déformé au niveau du col ou des poignets ? C’est un signe qu’il a été mal entretenu.

L’entretien : les secrets pour qu’il s’embellisse avec le temps

Un bon cachemire peut traverser les décennies, mais il faut le traiter avec respect. Oubliez le pressing, qui abîme les fibres à petit feu avec ses produits chimiques.

À quelle fréquence le laver ?

C’est la question que tout le monde se pose ! Inutile de le laver après chaque utilisation. Sauf si vous avez beaucoup transpiré ou l’avez tâché, un lavage toutes les 3 à 4 fois que vous le portez est un bon rythme. Entre les ports, un geste simple fait des merveilles…

Le geste facile du quotidien : Ne rangez jamais votre pull directement dans l’armoire après l’avoir porté. Laissez-le respirer toute la nuit sur le dossier d’une chaise. C’est le premier geste simple pour le faire durer.

La méthode de lavage, étape par étape :

1. Le bain : Eau froide ou à peine tiède (30°C max !) dans un lavabo propre. L’eau chaude est son ennemie mortelle, elle le ferait feutrer.
2. Le savon : Une lessive spéciale laine (on en trouve partout, type Woolite) ou, mon astuce perso, quelques gouttes de shampoing pour bébé. C’est doux et ça préserve ses huiles naturelles.
3. Le trempage : Immergez le pull et pressez-le doucement pour qu’il s’imbibe. Ne jamais tordre ou frotter ! Laissez-le barboter 15-20 minutes, pas plus.
4. Le rinçage : Videz l’eau savonneuse et rincez à l’eau claire et froide, toujours en pressant délicatement.
5. L’essorage (l’étape CRITIQUE) : Ne tordez JAMAIS un cachemire mouillé, vous casseriez ses fibres. Pressez-le doucement contre la paroi du lavabo. Ensuite, posez-le à plat sur une grande serviette éponge, roulez le tout comme un sushi en pressant pour absorber l’eau.
6. Le séchage : Déroulez, et posez le pull bien à plat sur une autre serviette sèche, à l’abri du soleil et de la chaleur (radiateur, etc.). Redonnez-lui sa forme. La patience est de mise, ça peut prendre 24 à 48h.

Votre kit de survie pour un cachemire heureux

Pour prendre soin de vos précieux pulls, pas besoin de grand-chose, mais il faut les bons outils. Voici la liste de courses idéale :

• Un peigne à cachemire : C’est l’outil indispensable contre les bouloches. Il ressemble à un petit peigne avec une grille métallique très fine ou un revêtement en velours. On l’utilise en passant doucement sur le tissu à plat. N’utilisez JAMAIS de rasoir jetable, c’est le massacre assuré. Comptez entre 5€ et 15€ sur Amazon, en mercerie ou chez les vendeurs de cachemire.
• Une lessive douce : Spéciale laine ou un shampoing doux.
• Des blocs de cèdre ou sachets de lavande : Pour le rangement longue durée (l’été), afin de tenir les mites à distance. On les trouve dans les drogueries, chez Monoprix ou en ligne. Pensez à les poncer légèrement chaque année pour réactiver leur odeur.

Gérer les pépins : bouloches, trous et mites

Même le meilleur des cachemires aura quelques petites misères. Pas de panique.

Le boulochage : Un peu de boulochage au début est normal, surtout aux zones de frottement. La différence ? Un bon cachemire arrêtera de boulocher après 2-3 lavages/peignages. Un mauvais continuera indéfiniment. Retirez les peluches avec votre peigne à cachemire, jamais à la main.

Les trous : Pour un vrai trou, n’essayez pas de coudre avec du fil classique, le résultat sera rigide et moche. C’est un travail pour un spécialiste. Tapez « stoppage pull » ou « remaillage » sur internet, ou demandez à un pressing haut de gamme, ils ont souvent des contacts d’artisans. C’est un petit budget, mais ça sauve une belle pièce.

La hantise des mites : Les larves de mites sont attirées par les résidus (sueur, peau…). Donc, la règle d’or : on ne range JAMAIS un pull porté sans l’avoir lavé ou au moins bien aéré.

La question du prix : un investissement, pas une dépense

Soyons honnêtes, un vrai pull en cachemire de qualité, ça a un coût. Si vous voyez un pull neuf « 100% cachemire » à 80€, fuyez. Le prix de la matière, le savoir-faire… tout ça se paie.

Voyez-le comme un calcul. Un bon 2 fils de qualité démarre souvent autour de 200-250€. Pour des pièces plus épaisses et quasi éternelles (4, 6 fils…), on grimpe vite à 400€ et plus. C’est une somme. Mais ce pull vous fera 10, 20 ans, voire plus. Le pull bas de gamme à 90€, lui, sera difforme et boulochera après une seule saison. Au final, lequel est le plus économique ?

Choisir un bon cachemire, c’est un petit acte de rébellion contre la mode jetable. C’est s’offrir un confort inégalé qui se bonifie avec le temps. Traitez-le avec soin, et il deviendra une part de votre histoire, vous enveloppant de douceur hiver après hiver.

Galerie d’inspiration

Le nombre de fils, ou ‘ply’ en anglais, est un indice de densité et de chaleur, mais pas forcément de qualité. Un pull 2 fils (2-ply) est un standard polyvalent. Un 4, 6 ou même 12 fils sera plus épais, plus lourd et plus chaud, idéal pour l’hiver. Mais un excellent 2 fils avec des fibres longues sera toujours supérieur à un 4 fils médiocre aux fibres courtes qui boulochera rapidement.

• Lavez votre pull une dernière fois avant de le ranger pour l’été.
• Assurez-vous qu’il soit parfaitement sec pour éviter toute moisissure.
• Pliez-le soigneusement (ne jamais le suspendre, il se déformerait !).
• Glissez-le dans une housse en tissu respirant, jamais en plastique.
• Ajoutez un répulsif naturel : un bloc de bois de cèdre ou un sachet de lavande.

L’outil indispensable : Oubliez les rasoirs électriques agressifs. Le meilleur allié de votre cachemire est un simple peigne à maille. En le passant délicatement sur les zones de friction (coudes, flancs), vous retirez les bouloches sans casser les fibres saines. Un geste simple qui redonne à votre pull son aspect des premiers jours.

Le saviez-vous ? Le duvet de cachemire brut n’est pas toujours blanc. Il existe naturellement en trois couleurs : blanc, gris et marron. Les pièces écrues ou beiges sont donc souvent les plus pures, car elles n’ont subi aucun processus de blanchiment ou de teinture intense.

Le lavage est le moment de vérité. Un bon cachemire s’embellit au fil des lavages, un mauvais se déforme. La clé est la douceur.

• Utilisez une lessive spéciale laine et soie, type The Laundress ou Eucalan, sans enzymes.
• Bannissez l’adoucissant qui gaine et étouffe la fibre.
• Essorez délicatement sans tordre, en pressant le pull dans une serviette éponge.

Peut-on vraiment laver un cachemire en machine ?

Oui, si votre machine possède un programme laine/main à froid (20°C max) et un essorage très lent (400 tours/min max). C’est parfois même plus doux qu’un lavage à la main mal maîtrisé. Le secret est de placer le pull seul ou avec des pièces similaires dans un filet de lavage pour limiter les frottements. Ne prenez aucun risque avec les pièces vintage ou très délicates.

Le style écossais : Pensez à des marques comme Barrie ou Todd & Duncan. Le tricotage est dense, serré, presque rustique au premier abord. Le cachemire est souvent lavé à l’eau très pure des lochs, ce qui lui donne une robustesse et une main qui s’adoucit spectaculairement avec le temps.

Le style italien : Chez Loro Piana ou Brunello Cucinelli, c’est la fluidité et la légèreté qui priment. Le toucher est immédiatement ultra-doux, aérien, avec un tombé d’une élégance incomparable. C’est le luxe sensuel par excellence.

La certification SFA (Sustainable Fibre Alliance) garantit une production de cachemire qui respecte le bien-être animal, l’environnement et les conditions de vie des éleveurs.

Chercher ce label, c’est s’assurer que votre pull ne contribue pas au surpâturage qui dégrade les steppes de Mongolie. Des marques comme Kujten ou certaines collections chez H&M Conscious commencent à l’adopter. Un petit logo qui fait une grande différence.

• Il retrouve sa forme naturelle.
• Les fibres se détendent et s’aèrent.
• La durée de vie du vêtement est prolongée.

Le secret ? Laissez votre pull

L’élégance ultime réside parfois dans la simplicité. Un cachemire de couleur naturelle (écru, grège, taupe) possède une profondeur unique. N’ayant subi ni blanchiment ni teinture agressive, la fibre conserve toute son intégrité et sa douceur originelle. C’est un luxe discret, qui se marie avec tout et traverse les modes sans jamais se démoder.

Le test de l’élasticité en boutique : Étirez doucement une petite partie du pull (une manche, par exemple). Un cachemire de qualité, tricoté avec des fibres longues et nerveuses, doit reprendre sa forme initiale instantanément. S’il reste distendu ou met du temps à se remettre en place, c’est un très mauvais signe pour sa tenue dans le temps.

Et les mélanges cachemire-laine ou cachemire-soie ?

Un mélange n’est pas forcément un mauvais choix, tout dépend du pourcentage et de l’alliage. Un 80% laine mérinos / 20% cachemire offrira une belle douceur et plus de robustesse pour un prix contenu. L’ajout de soie (15-30%) apporte de la brillance et de la fluidité, idéal pour des pièces estivales légères. En revanche, fuyez les mélanges avec plus de 20% de fibres synthétiques (polyamide, viscose) qui annulent les bienfaits du cachemire et favorisent le boulochage.

Pensez en ‘coût par porté’. Un pull médiocre à 100€ que vous porterez 10 fois avant qu’il ne bouloche et se déforme vous coûte 10€ par utilisation. Un excellent pull à 350€, que vous garderez 10 ans et porterez des centaines de fois, aura un coût par porté dérisoire. Investir dans la qualité n’est pas une dépense, c’est une économie sur le long terme.

Une mite ne vit que pour se reproduire. Elle ne se nourrit pas, mais ses larves, si ! Et leur plat préféré, c’est la kératine présente dans les fibres animales (laine, cachemire), surtout si elles sont imprégnées de traces de transpiration ou de nourriture.

Voilà pourquoi il ne faut JAMAIS ranger un pull porté sans le laver. Un cachemire propre n’intéresse que très peu les mites. C’est le geste de prévention le plus efficace.

La nouvelle frontière du luxe durable ? Le cachemire recyclé. Obtenu à partir de chutes de production ou de vieux pulls collectés, il est défibré puis filé à nouveau. Des marques comme Patagonia, Stella McCartney ou des labels spécialisés comme Re.Sustain en font leur signature. L’impact environnemental est drastiquement réduit, pour une douceur souvent surprenante.

Le test du poids en boutique : À qualité de fil égale, un bon cachemire est dense. Prenez le pull en main. Il doit avoir une certaine lourdeur, un poids rassurant qui témoigne de la quantité de matière utilisée. Méfiez-vous des pulls qui semblent

Une tache ? Le temps est votre ennemi. Agissez vite :

• Absorbez immédiatement le liquide avec un papier absorbant, sans frotter.
• Pour une tache de gras, saupoudrez de la Terre de Sommières. Laissez agir et brossez.
• Tamponnez la zone avec un linge propre imbibé d’eau froide et d’une pointe de savon de Marseille.
• Ne jamais utiliser d’eau chaude, qui fixe la tache.

Point important : La Chine et la Mongolie assurent plus de 90% de la production mondiale de cachemire brut. Une concentration qui pose d’énormes enjeux écologiques et sociaux pour la filière. Se renseigner sur l’origine et privilégier les marques transparentes est un acte d’achat engagé.

• Met en valeur un collier ou un foulard.
• Allonge visuellement le cou et la silhouette.
• Se superpose parfaitement sur une chemise.

L’atout d’un col V ? Sa polyvalence. Plus structuré qu’un col rond, il ouvre le port de tête et offre une multitude de possibilités de style, du plus décontracté au plus formel.

Peigne à cachemire : Précis et doux. Il retire les bouloches formées par les fibres courtes sans endommager les fibres longues. Idéal pour un entretien régulier et ciblé.

Rasoir électrique à bouloches : Rapide mais risqué. Il peut être trop agressif et couper des fibres saines, affinant et fragilisant le pull sur le long terme. À réserver aux cas extrêmes, avec la main très légère.

Votre pull a légèrement feutré ? Pas de panique. Pour tenter de le détendre :

• Faites-le tremper 30 min dans un bain d’eau tiède avec un peu d’après-shampoing.
• Rincez à l’eau claire sans tordre.
• Étirez-le très délicatement pour lui redonner sa forme pendant qu’il sèche à plat sur une serviette.

Quel est le juste prix pour un bon pull en cachemire ?

C’est la question clé. En dessous de 150-200€ pour un pull 100% cachemire 2 fils, la qualité des fibres est souvent sacrifiée. Les marques de milieu de gamme reconnues (Eric Bompard, Kujten) se situent entre 250 et 400€. Au-delà, on entre dans le luxe (Loro Piana, Cucinelli, Barrie) où l’on paie une qualité de fibre exceptionnelle, un savoir-faire unique et le prestige de la marque.

Les couleurs vives, surtout sur des cachemires d’entrée de gamme, peuvent dégorger. Pour éviter les mauvaises surprises, faites un test simple avant le premier lavage : humidifiez un coin discret du pull (l’ourlet intérieur, par exemple) et pressez cette zone avec un tissu blanc. Si la couleur déteint, lavez-le impérativement seul.

Blocs de cèdre rouge : Leur odeur perturbe les récepteurs des mites. Efficaces et durables, il suffit de les poncer légèrement chaque année pour réactiver leur parfum. Une solution simple et naturelle.

Sachets de lavande : L’odeur de lavande est un répulsif naturel reconnu qui parfume agréablement le linge. Leur efficacité diminue plus vite, il faut penser à les remplacer ou à les