Il semblerait qu’il en soit fini des mini drones pour la société française Parrot. En effet, selon le média américain Wirecutter, qui été le premier à dévoiler l’information, l’entreprise aurait cessé de produire et de développer sa gamme de petits drones destinés au grand public, afin de se concentrer sur sa série de modèles haut de gamme Anafi. Une annonce confirmée depuis par un porte-parole de Parrot au site The Verge : « Parrot a arrêté la production et le développement de drones, à l’exception de l’Anafi et de ses variantes », celui-ci ajoute que la société avait d’ores et déjà liquidé tous ses stocks de Mambos et Swing et que seuls restaient disponibles les exemplaires encore présents chez des revendeurs.
La fabricant français Parrot capitule sur le marché des minidrones
Si Parrot s’était implanté sur le marché des mini drones avant de commencer à développer son modèles phare Anafi, il semblerait que la démocratisation des engins volants devenus accessibles par l’émergence de produits chinois ait eu raison de la persévérance de la marque française dans le domaine. Un concurrence portée par le chinois DJI, qui compte à lui seul la quasi totalité des ventes de mini drones dans le monde depuis sa création en 2006, avec 74% de part de marché contre un petit pour cent pour le fabricant hexagonale. Une situation qui avait déjà poussé Parrot à se séparer de 290 de ses salariés il y a deux ans.
Parrot met fin à la carrière de son minidrones Swing
Devant une concurrence qui se présentait comme insurmontable, Parrot avait déjà annoncé son intention de capituler face à DJI afin de se concentrer davantage sur les drones à vocations commerciales et sur le secteur du B2B, en développant des services et partenariats avec des organismes privés ou publics.
« Parrot a arrêté la production et le développement de drones, à l’exception de l’Anafi et de ses variantes » Parrot
Bien que la société souhaite continuer de vendre son modèle de drone Anafi au public, la marque tricolore compte sur sa nouvelle stratégie qui vise désormais les secteurs professionnels pour améliorer la santé financière de sa partie commerciale, en hausse de 5% en 2018, alors que le revenu global de la société parisienne présidée par Henri Seydoux affichait une baisse de 28% par rapport à 2017. Son retrait de la vente de drones grand public semble donc acté et ne représente déjà plus qu’une partie mineure de son chiffre d’affaire, alors que la marque vient dans le même temps de décrocher un contrat avec l’armée américaine, dans l’objectif de développer un nouveau modèle de drone compact et ultra performant.