Une nouvelle panne a touché Facebook et ses entités de messagerie Messenger et WhatsApp ce dimanche, la seconde en moins d’un mois. C’est tôt ce dimanche matin, heure américaine, et par conséquent en début d’après-midi européen, que la panne s’est déclarée, empêchant toute utilisation des trois services détenus par la firme de Zuckerbger, notamment la publication de contenu et surtout l’échange de messages. Désagrément d’autant plus important pour les millions d’utilisateurs dépendant de ces services. Alors qu’aucune information concernant la source et l’importance du problème n’a été cette fois-ci communiquée par Facebook sur Twitter, les services sont progressivement revenus à la normale au bout d’une bonne heure.
Facebook confronté ce dimanche à sa deuxième panne en l’espace de quelques semaines
Cet incident constitue un nouvel épisode dans la liste des problèmes rencontrés par Facebook ces derniers temps. Si la précédente avarie avait été expliquée par un problème de mutation de serveur, un autre bug concernant une fuite massive de mots de passe en interne n’a pour sa part jamais été commentée, ainsi qu’une série de postes signés du PDG Mark Zuckerberg lui-même ayant été supprimés par accident.
Carte de la panne Facebook établie selon les signalements des internautes
Cette instabilité chronique intervient dans une période critique pour Facebook, montré du doigt à de nombreuses reprises pour la responsabilité qui est sienne dans une gestion des données utilisateurs se révélant régulièrement hasardeuse. Afin de redorer son image, FB s’est également engagé à s’investir plus efficacement et de façon plus drastique dans la lutte contre les contenus indésirables. Accusé d’avoir été utilisé à des fins d’ingérence par certaines puissances ou de servir de support à de nombreuses nébuleuses, le réseau social s’est ainsi lancé dans un travail d’assainissement, faisant la chasse aux discours de haine et aux fake news. Des initiatives mises à mal par ces problèmes techniques, sans savoir si l’on peut y voir une relation de cause à effet.
Facebook a limité sa communication au strict minimum
Une étude signée des universités de New York et de Standford avait démontré les bienfaits sur le moral d’une abstinence temporaire de Facebook. Si la panne de ce dimanche n’a été que d’une durée limitée, peut-être a-t-elle suffit à redonner le sourire à certains…
Cette instabilité récurrente intervient dans une période critique pour Facebook
