Après la polémique suscitée par son programme Research et sa politique d’espionnage rémunéré, Facebook a finalement annoncé il y a quelques jours la fin de son utilitaire VPN Onavo, accusé de collecter un nombre incalculable de données sur ses utilisateurs. Le réseau social n’entend cependant pas cesser ses captations de données, auto proclamées études de marché, mais promet désormais de faire un effort concernant leur transparence. Déjà banni de son store par Apple pour cause de violation des règles sur la collecte de données, l’espion révélé Onavo vient d’être supprimé du Play Store Android.
Facebook met fin à son VPN espion Onavo
Si l’application était annoncée par FB comme un réseau protégeant les données personnelles, celle-ci s’est révélée être une source intarissable de données pour le géant de Cambridge, concernant entre autres les temps de connexions, les applications utilisées, les localisations et autres sites favoris de ses utilisateurs. Un flot d’informations très utiles à Facebook qui comprit notamment, après analyse des habitudes des internautes et de leurs messages, que le service de messagerie WhatsApp allait se révéler comme étant un des principaux concurrents de Messenger. Zuckerberg s’offrira dans la foulée l’application au logo vert pour 16 milliards de dollars.
Les scandales de collectes de données par Facebook se multiplient
Facebook s’est ainsi résolu à stopper l’utilisation de son VPN Onavo, mais cette décision n’est qu’une nouvelle étape dans la longue liste des polémiques concernant le réseau social. En conflit ouvert avec le fabricant d’Apple depuis l’affaire du programme Research et le blocage en interne des applications FB qui en avait découlé, le géant créé par mark Zuckerberg est plus que jamais pointé du doigt et son avenir semble s’assombrir de scandales en scandales.