Les notifications rouges de Facebook pourraient bientôt disparaître
Développée depuis quelques années afin de capter toujours plus l’attention des utilisateurs, les notifications rouges de Facebook liées aux groupes, pages ou à la Marketplace pourraient devenir plus rares grâce à une nouvelle option permettant de les désactiver.
Facebook teste actuellement la désactivation des notifications rouges
La spécialiste des réseaux sociaux Jane Manchun Wong a ainsi révélé que certains usagers du réseau social avaient désormais la possibilité de personnaliser l’apparition de ces badges rouges, au travers des paramètres de l’application. Facebook avaient multiplié ceux-ci afin de créer sciemment un phénomène d’addiction, qu’il semble aujourd’hui vouloir combattre : « Nous testons de nouvelles façons de donner aux gens plus de contrôle sur les notifications qu’ils reçoivent dans l’application Facebook » a ainsi déclaré un porte-parole de la société de Zuckerberg au site TechCrunch. Ce dernier ajoute que l’apparition systématique des notifications rouges n’était finalement pas nécessaire au vu des paramètres de réglages déjà existants pour d’autres types de rappels.
Les notifications et leurs pastilles rouges pourraient bientôt être limitées
Peu utiles et sciemment destinées à provoquer une action de l’utilisateur, ces notifications sont un des facteurs responsables de la dépendance au réseau social développée par certains, attirés par le rouge synonyme d’urgence qu’affichent ces badges généralement sans importance, aucune. « La puissance de ces notifications rouges réside dans l’interrogation qu’elles suscitent, simulant une information cruciale pour l’utilisateur, comme une date à ne pas louper ou la présence d’un message important. Leur apparence les rendent hypnotisantes » insiste John Herrman, auteur d’un papier sur le sujet dans le New York Times.
La spécialiste des réseaux Jane Manchun Wong a mis en lumière cette nouvelle démarche de FB
Si l’expérience a su faire prendre conscience aux usagers de Facebook de l’intérêt limité de celles-ci, le réflexe de cliquer n’en demeure pas moins présent, du moins dans le but de les faire disparaître de son écran avant l’arrivée des prochaines. À l’image d’autres acteurs d’internet comme Apple et son Screen Time ou Google et Digital Wellbeing, Facebook semble prendre peu à peu conscience de l’impact de ses outils sur la vie des internautes.