L’homme et l’encre, une histoire ancienne : Après de longues décennies de marginalité, le tatouage est dorénavant entré dans les mœurs et a su se débarrasser de sa réputation subversive au cours des dernières années. Avant de devenir ce que certains considèrent comme un effet de mode, dans lequel l’esthétique prime avant tout, le marquage dermique fut déjà pratiqué il y a des siècles, voire des millénaires. Dans certaines civilisations asiatiques ou polynésiennes, le tattoo était pratiqué dans un but spirituel ou sociologique, marquant généralement le rang social, autant supérieur qu’inférieur. Réaliser son premier tatouage reste encore une petite célébration.
Les différentes étapes pour un premier tatouage réussi
Une marée encrée : Alors qu’ils étaient 10% en 2010 (16% aux Etats-Unis), les français tatoués sont désormais 14% en 2017 ; un chiffre qui ne cesse de progresser depuis plusieurs années. L’étude Ifop met également en avant l’augmentation de l’attrait féminin pour le tatouage. Elles qui étaient minoritaires (9% de femmes tatoués en 2010, contre 11% d’hommes), sont désormais plus nombreuses que le sexe opposé, à hauteur de 16% contre 14% pour les hommes.
La première étape cruciale, est bien sûr de savoir ce que l’on veut
Pas de marche arrière : L’envie d’un tatouage met généralement un certain temps à se concrétiser. Il se passe souvent quelques années avant que le désir de l’encre, seulement traduit par une vague idée, ne devienne réalité. Il est normal d’hésiter avant de franchir le pas et d’entrer dans un studio de tatouage et cette indécision est même préférable, car elle démontre parfois que l’idée n’a pas encore parcouru tout son petit bout de chemin. Si certains aiment la spontanéité, d’autres préfèrent prendre leur temps afin d’être sûrs d’eux, ce qui n’est pas négligeable et plutôt louable dans une pratique irréversible comme celle du tattoo.
Trouver le bon tatoueur
Entre de bonnes mains : Une fois que l’on a une idée plus précise de ce que l’on souhaite, une autre étape s’impose, qui est probablement la plus importante : celle du choix du tatoueur. L’hexagone ne compte pas moins de 4000 salons de tatouage et bien sûr tous ne se valent pas. Le premier facteur et pas des moindres, est de vérifier les conditions d’hygiène proposées par le salon. Des gants neufs, du mobilier couvert et évidemment du matériel stérile sont la base de la base de l’exercice. Hormis l’aspect technique et hygiénique, le choix d’un tatoueur se fait également sur des critères esthétiques, liés au talent ou simplement au style propre de celui-ci. Il est donc recommandé d’observer le travail passé de chaque professionnel, afin de s’aiguiller et de choisir celui dont la patte se rapproche le plus de ce que l’on souhaite. Cela est valable pour les pièces moyennes ou grandes, mais également pour les petites. Celles-ci peuvent parfois sembler à la portée de tout le monde, mais le diable se cachant dans les détails, le talent sera tout autant important.
Une discussion s’impose
(Le tatoueur japonais Horiyoshi III)
Le conseil du pro : Se faire tatouer, c’est donc en quelque sorte livrer son corps aux mains et à l’aiguille d’un étranger. Une confiance est donc indispensable, ainsi qu’une communication sans faille, afin de définir le projet de la manière la plus fidèle possible, limitant ainsi les risques de quiproquo, débouchant sur une déception à vie. Les idées encore un peu floues seront corrigées et couchées sur papier par le tatoueur. Si vous dessinez vous-même votre motif, ce dernier pourra y apporter quelques modifications techniques et vous conseiller sur un meilleur emplacement ou une autre association de couleurs, par exemple.
La séance
C’est votre dernier mot : Une fois le dessin finalisé et l’emplacement défini, l’heure est aux choses sérieuses. Le calque du dessin d’origine est réalisé et posé sur la peau. Après avoir préparé son matériel, le tatoueur demandera une dernière approbation avant de commencer, vous laissant une dernière chance de tout annuler et de partir en courant. La durée d’une séance de tatouage dépendra de taille de celui-ci, de sa complexité, de son volume de couleurs et de votre résistance à la douleur. De 5-10 minutes pour les mini tattoo à plusieurs dizaines d’heures pour les plus imposants.
Un carnet d’entretien strict
Le processus du tatouage ne s’arrête pas après la séance d’encrage. Une fois le dessin réalisé, arrive l’étape importante de la cicatrisation. D’une durée minimum de 7 jours, celle-ci requiert un soin quotidien particulier. Des règles d’hygiène suivies et une hydratation sans faille, en appliquant scrupuleusement une crème réparatrice, permettront à la peau de se remettre de cette agression dermique. Si vous avez oublié les précieux conseils du tatoueur, ou si vous souhaitez plus d’informations sur le sujet, vous pouvez retrouver les conseils de Zalando Privé sur l’art de prendre soin de son tatouage.
Le résultat définitif apparaitra à la fin de la cicatrisation. Alors, ravi(e) ou déçu(e) de ce premier tatouage ?
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