Quand repiquer les tomates en pleine terre cette année ?
Avant même de se retrouver en pleine terre, les plantes de tomates traversent plusieurs stades dans leur développement. Tout commence par la germination qui a lieu à l’intérieur et dans des conditions bien spécifiques et finit à l’extérieur. Une étape essentielle de cette transition est le repiquage, ou pour ainsi dire – la transplantation progressive des pieds des tomates au fur et à mesure de leur développement. Quad repiquer les tomates en godet et puis en pleine terre ? On répond à toutes vos questions.
Repiquer les tomates : quand et comment faire ?
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Repiquez les semis en godets
Une fois les tomates semées à l’intérieur, on évite de les repiquer directement au sol. Il est conseillé de faire au moins un repiquage en récipient plus grand et individuel, avant de procéder à l’installation en pleine terre. Cela permettra à la plante de se raffermir et de pousser grande et vigoureuse.
Quand ?
Après avoir germées, les petites pousses forment premièrement une sorte de petites feuilles appelées cotylédons. À ce stade-là on n’y touche pas, car les plantes sont encore bien fragiles. Le premier repiquage aurait lieu lorsque ces cotylédons s’entourent de quelques feuilles et que la hauteur de la tige atteigne une dizaine de centimètres.
Là, à ce stade, c’est encore trop tôt
Comment faire ?
À l’intérieur du bac où vous avez semé l’ensemble des graines de tomates, choisissez les pousses les plus vigoureuses, puis remplissez vos godets de terreau. Emparez-vous attentivement de toute jeune plante prometteuse en soulevant à l’aide d’une fourchette. Puis, placez tout aussi soigneusement dans un trou creusé au centre du terreau à l’aide d’un bâtonnet. Enfoncez jusqu’au feuillage, répartissez bien, tassez la terre autour et arrosez.
Transplanter en godet n’est pas vraiment la mer à boire
Repiquez les plantes en pleine terre
À la suite de ce premier repiquage, le second peut déjà se faire en pleine terre. Tant qu’il s’agit d’une plantation à l’extérieur pourtant, les choses deviennent beaucoup plus compliquées. Il faut choisir le bon temps, comme la bonne méthode de plantation.
Quand ?
À l’intérieur, sous serre ou châssis, il est beaucoup plus facile de garantir des conditions de pousse optimales à ses plantes. Dans la tradition populaire, les jardiniers sont nombreux à attendre la période à l’issue des « Saints de glace » pour planter les tomates en pleine terre. Ce sont notamment les trois jours 11, 12, 13 mai, liés, selon les croyances médiévales, à des baisses des températures et des risques de gels. Il faut alors attendre que la terre et le temps en général se réchauffent d’une façon stable, avant de procéder à la plantation des tomates en pleine terre. Dans les régions plus fraîches, l’on considère la mi-mai comme une période qui présente déjà peu de risques pour cette culture. Si vous vivez dans le sud pourtant, même la mi-avril peut fournir des conditions bien adéquates et propices au développement de cette culture.
Attendre que les le risque de gelées soit écarté, avant de mettre en pleine terre
Comment faire ?
Ameublissez la terre en profondeur et apportez du compost, au cas où vous avez oublié de le faire à l’automne. Puis arrosez chaque plante, de façon qu’elle soit facile à sortir de son godet par la suite. Démoulez attentivement la plante avec la motte. Creusez un trou en profondeur qui égale la taille de la motte et placez la plante à l’intérieur. Répartissez la terre autour, tassez un tout petit peu et arrosez. Placez le pied suivant à une distance de 50 cm et laissez un peu moins d’un mètre entre deux lignes. Accompagnez les plantes de tuteurs d’un mètre de hauteur environ.
Bien installer le pied en pleine terre